25/10/2007
La veuve et le mauvais juge.
"Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites." Ex 17, 8-13 interviens à temps et à contretemps […] avec une grande patience et le souci d’instruire." 2 Tm 3, 14-4, 2 à ses élus qui crient vers lui jour et nuit." Lc 18, 1-18 | |
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La demande répétée, « sans se décourager », de la veuve au juge qui « se moquait de Dieu » est significative de ce qu’est une vraie prière. Si le juge finit par lui rendre justice pour ne plus qu’elle lui « casse la tête », combien davantage Dieu, qui seul est juste, « ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient vers lui nuit et jour » ? Dieu écoute la prière du juste. « Crier » vers Dieu la « nuit » comme le « jour » renvoie à l’attitude du vrai croyant : il engage tout son être dans son adresse au Seigneur. Sa persévérance est le gage que sa demande n’est pas superficielle, mais qu’elle implique toute sa vie. Celui qui prie de la sorte voit sa prière exaucée, mais d’une manière spéciale : son existence est transformée. Il est justifié parce que Dieu lui rend « justice ». Non pas celle des hommes, mais celle « d’en haut » qui rend conforme notre vie à la sienne. Comment ? Par le chemin de la prière : celle de la prière orale qui, fortifiée par la lecture de la Parole, devient méditation, puis oraison et enfin contemplation de la présence divine. La rencontre avec Dieu est à ce "doux" prix. La prière n’a pas besoin d’être compliqué. Plus elle est persévérante, plus elle devient simple et intime : un baume de douceur se pose alors sur notre cœur et nous rappelle combien nous sommes aimés.
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12:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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