26/11/2007
Le malaise grandissant des 11-18 ans.
Tentatives de suicide, consommation de psychotropes, troubles de l’alimentation et du sommeil… 15% des 11-18 ans, soit 900.000 adolescents, sont estimés "en grande souffrance". C’est le bilan alarmant que tire Dominique Versini, la défenseure des enfants, dans son rapport 2007. Pour 40.000 d’entre eux, poursuit le rapport, cette souffrance s’exprime chaque année par une tentative de suicide, un "appel à l’aide" plus fréquent chez les filles que chez les garçons.
Le suicide reste la deuxième cause de mortalité chez les 15-25 ans (après les accidents de la route), bien que leur nombre ait baissé. Il est passé en effet de 966 en 1993 à 621 en 2004, grâce à la politique mise en place en 2000, après la publication d’un rapport édifiant du Haut comité pour la santé publique sur la santé des adolescents.
D’autres "signes" sont révélateurs de souffrance, comme les troubles du sommeil, insuffisamment pris en compte alors qu’un ado sur quatre dit en souffrir et qu’un sur dix prend des médicaments. L’absentéisme scolaire, voire la "phobie scolaire" pour certains, les comportements alimentaires perturbés, jusqu’à l’anorexie ou la boulimie, sont autant de marques de souffrance. Des conduites qui peuvent prendre un caractère extrême avec la violence exercée sur soi : 5 à 10% des jeunes reconnaissent s’être fait mal volontairement, 11,3% des filles et 6,6% des garçons se font des scarifications.
La "défonce", de plus en plus jeune
Les conduites à risque chez les jeunes peuvent aussi créer une fragilité aggravant une souffrance psychique. Or, les poly-addictions (alcool, tabac, cannabis) ont doublé en 10 ans (de 17% à 34%) et démarrent de plus en plus tôt, dès le collège. La consommation de cannabis est désormais "banalisée".
Et, alors que le tabagisme régulier est en recul, la consommation d’alcool augmente à la fin des années collège et la «défonce» est pratiquée par des ados de plus en plus jeunes.
Dominique Versini juge également dangereux l’accès facile aux sites ou films pornos : à 14 ans, 2 garçons sur 3 et 36% des filles ont déjà vu un film porno. Enfin, si elle n’est pas liée forcément à un mal-être, la "cyber-dépendance", dont peut témoigner le succès des blogs chez les jeunes, risque de conduire à une rupture des liens sociaux, dangereuse à l’âge de l’adolescence sur un jeune un peu fragile.
http://www.topchretien.com/topinfo/default.php
Le suicide reste la deuxième cause de mortalité chez les 15-25 ans (après les accidents de la route), bien que leur nombre ait baissé. Il est passé en effet de 966 en 1993 à 621 en 2004, grâce à la politique mise en place en 2000, après la publication d’un rapport édifiant du Haut comité pour la santé publique sur la santé des adolescents.
D’autres "signes" sont révélateurs de souffrance, comme les troubles du sommeil, insuffisamment pris en compte alors qu’un ado sur quatre dit en souffrir et qu’un sur dix prend des médicaments. L’absentéisme scolaire, voire la "phobie scolaire" pour certains, les comportements alimentaires perturbés, jusqu’à l’anorexie ou la boulimie, sont autant de marques de souffrance. Des conduites qui peuvent prendre un caractère extrême avec la violence exercée sur soi : 5 à 10% des jeunes reconnaissent s’être fait mal volontairement, 11,3% des filles et 6,6% des garçons se font des scarifications.
La "défonce", de plus en plus jeune
Les conduites à risque chez les jeunes peuvent aussi créer une fragilité aggravant une souffrance psychique. Or, les poly-addictions (alcool, tabac, cannabis) ont doublé en 10 ans (de 17% à 34%) et démarrent de plus en plus tôt, dès le collège. La consommation de cannabis est désormais "banalisée".
Et, alors que le tabagisme régulier est en recul, la consommation d’alcool augmente à la fin des années collège et la «défonce» est pratiquée par des ados de plus en plus jeunes.
Dominique Versini juge également dangereux l’accès facile aux sites ou films pornos : à 14 ans, 2 garçons sur 3 et 36% des filles ont déjà vu un film porno. Enfin, si elle n’est pas liée forcément à un mal-être, la "cyber-dépendance", dont peut témoigner le succès des blogs chez les jeunes, risque de conduire à une rupture des liens sociaux, dangereuse à l’âge de l’adolescence sur un jeune un peu fragile.
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11:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES SOCIALES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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