17/12/2007
C'EST MOI TON ENFANT !
Seigneur, si un jour j’arrive chez Toi plein d’égratignures et les mains toutes sales, Tu comprendras.
Et si tu me vois passer la porte du Royaume avec, sur mes épaules, le lourd fardeau de mes infidélités,
Seigneur, c’est l’être humain tout entier que tu veux recevoir et non pas le saint que j’aurais aimé être.
Tu dois quand même avoir une petite place entre Marie-Madeleine et Zachée, entre Paul et Augustin.
Quand j’étais jeune, je rêvais d’entrer chez Toi comme un digne invité du festin, maintenant je sais que j’arriverai comme un pauvre mendiant.
Un jour, je m’avancerai quand même vers Toi avec des larmes dans les mains, avec un cœur trop grand pour moi, parce qu’il a été fait pour Toi.
Tu liras sur mon visage tous les combats perdus, tous les échecs, et tu verras tout mon péché.
Mais je ne peux pas les laisser à la porte, cela fait tellement partie de moi.
Mais je sais, mon Dieu, que ce n’est pas grave, le péché,
quand on est devant Toi; que, devant Toi,
ce serait merveilleux d’être si pauvre, puis qu’on est tant aimé.
Au dernier jour, je viendrai vers Toi, et, dans l’explosion de la résurrection,
je saurai que La Tendresse c’est Toi; que le Pardon c’est encore Toi.
Je viendrai vers Toi, tout sale et tout indigne et je crierai :
« PÈRE, JE SUIS TON ENFANT ».
Bruno LEROY.
20:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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