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21/09/2008

Le mystère de l'Église.

 Fin des notes des conférences données à Val saint François en août 1933.

 
    « L'Église, c'est Jésus, et non pas tel ou tel gouvernement d'église.
    Saint Paul n'a-t-il pas entendu ces paroles: "Je suis Jésus que tu persécutes" et lui voulait persécuter l'Église.
    Faire la rencontre de l'Église ne peut signifier que faire la rencontre de Jésus. Au sens le plus large, l'Église est un Corps Mystique qui comprend toutes les âmes de l'Église souffrante, du purgatoire, et toutes celles de la terre, capables de la vie de Jésus.
    Par rapport à l'Église, Corps Mystique, l'Église catholique est comme le sacrement, comme la pointe du navire.
    Toutes les âmes baptisées du baptême de la sincérité sont en état de grâce et font partie du Corps Mystique. Cependant,   quiconque a la possibilité de s'instruire de l'Église catholique doit le faire.     C'est dans ce sens qu'il faut entendre la parole : "Hors de l'Église, pas de salut". Ceux qui en font partie ne peuvent la quitter sans compro­mettre leur salut.
    Dès que le prêtre cesse de nous donner le Christ, il n'est plus rien pour nous. Toutes les fois que nous rencontrons le mal dans les représentants de l'Église, nous n'avons plus à faire à l'Église. Ce n'est pas au nom de son titre d'apôtre que Judas a trahi Jésus.
    On ne peut pas voir le Pape, on ne peut que le croire. Ainsi, pour le prêtre, on ne peut que le croire.
    On ne peut pas parler des crimes de l'Église : elle est sainte puisqu'elle est le Christ.
    L'ordination sacerdotale exproprie pour ainsi dire le prêtre et l'intro­duit dans le Christ, et il peut dire : « Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang.»          
    Plus on a d'autorité dans l'Église, plus on est effacé jusqu'à n'être plus qu'un signe, un sacrement. Il faut qu'il grandisse et que je diminue.
    Dans le prêtre, chaque fois que vous chercherez le Christ, il vous Le donnera et vous Le trouverez par la foi, et chaque fois que vous cher­cherez l'homme,  hélas, vous trouverez aussi l'homme avec toutes ses misères. Vous n'avez à faire à l'Église que lorsque vous avez à faire au Christ.
    Le Christ a voulu instituer une religion sociale. C'est la raison des rites et de la hiérarchie dans l'autorité. Notre religion est celle de Notre Père et non de mon Père.
    Elle est une communion où chacun doit aller à la recherche de ses frères pour les amener à la foi, à la joie. Tous les chrétiens sont prêtres (pas avec la même fonction que le prêtre ordonné) puis­qu'ils vivent de Jésus, ils sont prêtres avec Jésus
    Vous êtes l'Église. Oh ! ce mystère de l'Église ! Vous avez tout le poids des âmes à sauver, autant que le Pape, et cela jusqu'au dernier souffle de votre vie.
    Revivez le mystère de Jésus pour le faire vivre dans les autres.    Quel sens prend alors votre vie, ou plutôt la Sienne en vous ? Jésus vous attend, vous supplie d'ouvrir votre cœur afin de laisser passer le courant de lumière divine pour sauver le monde.
    Votre mission est de porter dans votre cœur le mystère de Jésus,  le mystère de l'Église, pour faire naître Jésus dans les âmes.
    Que Jésus nous prenne,  puisque nous ne savons pas nous donner,   qu'il nous embrasse et alors nous pourrons dire : "Ce n'est plus moi qui suis, c'est le Christ qui est moi ! "
 
    Fin des notes prises pendant la retraite de Val saint François en août 1933.
Maurice ZUNDEL.

10:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

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