16/10/2008
Ordre spirituel et ordre temporel.
©F&L-C.Deher |
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L’évangile de ce jour est d’une actualité frappante. L’Église cherche en effet à établir un lien dynamique entre vie spirituelle et vie sociale. Par sa Doctrine sociale – et son résumé, Compendium, publié en 2005 – l’Église enseigne aux chrétiens à éviter toute forme de spiritualisme mielleux ; elle les invite à s’engager dans les réalités sociales en développant un « humanisme intégral et solidaire », c'est-à-dire qui tend à conformer la vie associative, économique et politique avec le message chrétien. La personne humaine est le « centre et le sommet » de la vie sociale. Celui-ci s’atteint par la défense de la dignité humaine qui s’accomplit dans le bien commun, c'est-à-dire dans le respect de toutes les autres dignités humaines. Mais pour être vraiment un bien commun – et éviter ainsi les écueils du communautarisme qui aboutit à l’absorption de l’individu dans le groupe – celui-ci doit vérifier qu’il produit effectivement le bien des personnes. Ainsi Jésus, par son invitation à « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », établit une distinction fondamentale et personnaliste à la base de toute visée positive de la laïcité. Par cette distinction – mais sans séparation – entre vie spirituelle et vie sociale, Jésus engage le chrétien sur le chemin de « l’humanisme intégral et solidaire » qui rend l’homme responsable concrètement de son frère le plus proche. De son voisin aussi !
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10:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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