09/04/2009
Pâques.
©F&L-C. Deher |
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Qui ne serait pas ému à la vue d’un tombeau profané, d’autant plus qu’il est celui d’un être cher ? L’émotion de Marie-Madeleine introduit le sens évangélique de la scène : l’absence apparente de Dieu cache en réalité l’intensité de sa Présence. La sainte part embaumer le corps de bon matin alors « qu’il fait encore sombre ». Arrivant au sépulcre, elle découvre que « la pierre a été enlevée » et que le corps a « disparu ». Marie-Madeleine est désemparée et s’en va raconter la nouvelle aux apôtres, étonnés. Pierre et Jean courent « ensemble » pour se rendre au tombeau. Tandis qu’ils confirment la véracité des faits, le cœur de Jean est clairement situé : « Il vit et il crut. » En un instant, l’obscurité s’est transformée en lumière et le vide en vérité : « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. » Que conclure, sinon que la résurrection du Christ opère ce passage (Pâques) permanent de la mort, de la tristesse, du vide et de la solitude à ce qui est plein de vie : la joie, l’espérance et la présence paisible de Dieu. Le Christ n’est pas ressuscité pour lui-même et s’en est allé quitte. Au contraire, il est vivant « pour nous, pour notre salut » : nous sommes « ressuscités avec le Christ », souligne saint Paul.Nous aussi, posons un regard de foi sur notre vie, non d’abord par une analyse lucide mais en contemplant la « Grandeur de Jésus », le Seul qui fait passer de la mort à la Vie.
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20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, catholique, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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