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11/12/2005

LA SPIRITUALITÉ DE LEONARDO BOFF.

Leonardo Boff Théologien catholique et écrivain brésilien, Leonardo Boff est né en 1938 à Concórdia. Il fera des études à l'Institut franciscain de théologie de Petropolis et à Rio de Janeiro. Entré chez les Franciscains et ordonné prêtre, il enseigne la théologie traditionnelle, puis la théologie de la libération et sera conseiller de la Conférence épiscopale du Brésil. Il a publié nombre d'ouvrages, dont «Jésus-Christ libérateur», «Eglise: charisme et pouvoir», «La Terre en devenir». Interdit de prédication, il quitte le sacerdoce et les Franciscains pour s'engager à Petropolis dans le Service d'organisation populaire d'aide aux mères et aux enfants des rues.
Leonardo Boof fut l'inspirateur d'une nouvelle spiritualité davantage militante auprès des plus pauvres, des plus meurtris de la Vie. Ce militantisme spirituel qui comporte également une connotation politique est d'une actualité brûlante. Il nous faut libérer et aider à la libération des hommes opprimés. Ceux qui reprochent un certain discours politique à la Foi devraient comprendre que la politique s'occupe de nous sans que nous le désirions souvent. Nous ne pouvons faire abstraction du monde économique dans lequel nous vivons. Le silence est toujours complice ou trompeur. La Foi est désormais le combat pour un monde meilleur, fraternel et solidaire. Léonardo Boof réfléchit depuis des années sur les problématiques sociales et notamment celles de la violence et nous avons, dans l'Église officielle, refusés d'écouter sa pensée et la force de ses combats pour davantage de dignité Humaine. Il est temps de suivre ce grand Penseur et acteur de la Théologie de la Libération et de chercher à construire une Paix intérieure qui se reflètera dans nos relations proches et jaillira peut-être dans la conscience de tout être Humain, à long terme. Gardons l'Espérance d'un monde prenant à bras le corps les Injustices pour donner un visage moins sombre au monde. Il est impératif, que nous suivions Léonardo Boff dans sa spiritualité de la Libération car l' Avenir de notre Humanité en dépend ! Nous ne pouvons prétendre Aimer Dieu et ne pas nous soucier des personnes qui crèvent d'exploitations, de non-reconnaissance, voire d'indifférences meurtrières...Notre combat pour davantage de Justice aura la Puissance de notre spiritualité et en sera l'essence.C'est un nouveau chemin qu'il nous faut emprunter pour vivre en Harmonie avec nous-mêmes et selon le Respect indéfectible de toutes vies dont le Témoin crédible reste St François d'Assise qui ne cessait de crier envers et contre tout : l'Amour n'est pas Aimé...
Prouvons-lui le contraire et suivons ses pas qui mènent à l'Amour du Christ pour les plus petits d'entre nos Frères et Soeurs. Un Amour militant et actif qui se ressource dans l'Adoration pour générer une Mystique de l'engagement prônée par Léonardo Boof dont nul ne peut remettre en cause la crédibilité !
BRUNO LEROY.

10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/12/2005

LES RELATIONS ÉDUCATIVES.

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Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.

Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.

Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.

Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.

Bruno LEROY.

17:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/12/2005

L’évolution de nos consciences, où en sommes-nous ?

Les activités humaines, on ne peut le nier, ont un impact grandissant sur l’environnement. La biodiversité s’en trouve modifiée : des espèces animales et végétales disparaissent, d’autres évoluent, sont créées.

 

L’évolution diversifie le monde du vivant. La vie sur la terre, avant l’apparition de l’homme et longtemps après, oeuvrait selon le principe de la sélection naturelle : les organismes fragilisés étaient éliminés par manque d’adaptation à leur environnement. Les autres survivaient et assuraient leur descendance. Cette sélection des mieux adaptées, transformait, petit à petit, la faune et la flore de la planète terre, la condition humaine progressait naturellement, génétiquement parlant.

 

L’homme aujourd’hui a inversé ce rapport de force : il s’affranchit de la sélection naturelle et change par le fait le cours de cette évolution en transformant le vivant, le développement de ses facultés intellectuelles l’y ayant conduit.

 

Au fil des siècles, il s’est protégé du froid en se vêtant, en construisant des habitations. Il a appris à se protéger de nombreuses maladies, il s’est libéré de la prédation. Mais les conséquences directes ou indirectes sur la biodiversité ne sont pas des moindres, allant jusqu’à la destruction de certaines espèces, nombreuses, tant animales que végétales, par la surexploitation de certaines populations (la plus grande cause) en ce qui concerne les premières, que par les cueillettes intensives pour l’exemple, en ce qui concerne les secondes. La composition des écosystèmes s’en trouve modifiée, l’équilibre naturel disparaît jour après jour…

 

Eleveurs et agriculteurs éliminent au fil du temps des traits morphologiques et/ou physiologiques, qu’ils jugent peu importants, et nous en arrivons au développement des techniques de génie génétique, qui s’attaquent directement au cœur des cellules…

 

L’industrialisation de notre société s’accompagne de l’émission croissante de produits de synthèse, favorisant une pollution qui envahit tout notre globe terrestre.

 

On argumente souvent manquer de recul pour définir la mesure exacte de l’impact de cette évolution sur les êtres vivants restants.

 

Une question me vient à l’esprit, ne sera t’il pas déjà trop tard lorsque l’on estimera que ce recul est suffisant ?

 

Une évidence s’impose, les consciences des tout-puissants qui gouvernent la terre n’ont pas évolué parallèlement à leurs désirs toujours inassouvis de se croire supérieur à Dieu… oubliant le lien indissociable que la propre destinée de l’homme est la même que celle de la nature, du monde du vivant, et de ce qu’il en fait.

 

Que le simple monde des abeilles disparaisse, et l’homme disparaît dans les cinq années qui suivent, peut être moins encore…

Bernadette DAGORNE.

 

( Notre spécialiste des problèmes écologiques et de l'environnement )

* Si vous désirez retrouver une partie de ses articles, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous.

11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ÉCOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/12/2005

Le stress et ses remèdes...

Entré dans la langue française dans les années 50, le stress est un mot anglais signifiant d'abord "épreuve". Il se définit comme une réaction d'adaptation de notre organisme à un changement extérieur. Et ce stress n'est pas forcément nocif, il peut aussi être stimulant : on parle alors de "bon stress".
C'est lorsque la situation de stress perdure ou s'intensifie que certaines pathologies peuvent apparaître : on parle alors de mauvais stress.
On le constate tous les jours dans notre entourage : les émotions générées par une situation de stress (pression professionnelle, dispute, problèmes de transport...) sont très variables d'un individu à l'autre.
Ainsi, on peut être stressé mais savoir rester maître de son stress : certaines personnes gèrent très bien la pression et s'en servent même souvent comme stimulateur.
Le stress dépend d'un grand nombre de facteurs et surtout de l'état émotionnel et physique dans lequel nous nous trouvons lorsqu'une situation de stress se présente.


La première phase c'est la réaction d'alarme, le choc qui engendre une réaction soudaine de l'organisme (augmentation du rythme cardiaque, tensions musculaires). Celui-ci est confronté à un agresseur et doit mettre en place un mécanisme de défense pour s'adapter. Cette phase d'adaptation, qui dure généralement quelques minutes, peut se prolonger jusqu'à 24 heures.

La deuxième phase, la résistance, est primordiale. Elle correspond à l'ensemble des réactions provoquées par l'organisme en réponse aux stimuli nocifs auxquels il est exposé. Mais, pendant qu'il se défend, l'organisme devient aussi plus fragile (fatigue physique ou nerveuse, moins bonne adaptation au froid par exemple). Souvent, l'organisme revient à son équilibre et cette phase de résistance ne dure pas. Mais ce n'est pas toujours le cas...

La dernière phase est la phase d'épuisement. Elle arrive soit lorsque la phase de résistance est devenue chronique, si l'organisme lutte pendant des semaines sans répit, soit en cas d'agression trop importante (accident, décès d'un proche). Comme son nom l'indique clairement, elle correspond à un épuisement de l'organisme et est la porte ouverte à toutes les pathologies les plus graves (ulcères, épuisement physique...)
Le stress, l'anxiété et la dépression sont trois états bien distincts. Le stress n'est pas une maladie comme peuvent l'être l'anxiété ou la dépression, même s'il est vrai qu'il peut aggraver ces pathologies.
Une personne déprimée ne met plus rien en oeuvre pour sortir de cet état - elle a en quelque sorte "démissionné" - contrairement à une personne stressée, qui est dans la lutte contre le responsable de ses tensions. Dans l'anxiété enfin, les symptômes - comme l'inquiétude - sont permanents, alors que la situation de stress, elle, ne se présente que parce qu'il y a un agent responsable à un moment donné (une réunion importante, un décès...)

Nous sommes tous plus ou moins dans un bain permanent de stress. On est constamment confronté à des situations de changement, donc toujours en situation d'adaptation. Si le stress est trop intense, comme lors d'une situation de conflit, ou lorsque les changements sont répétitifs, l'organisme ne peut plus s'adapter. Le stress est par conséquent un phénomène d'adaptation. Il existe trois facteurs déterminant le stress : son intensité, sa durée dans le temps, et enfin son accumulation. C'est la vie en elle-même qui est génératrice de stress.

Pour gérer son stress, il faut être attentif à son corps, respirer, être attentif à ses besoins. En effet, très souvent, on n'est pas attentif à ses besoins, on répond à la demande de l'autre, et à sa pression. Il faut savoir dire non, et mettre des limites. De plus, il faut prendre soin de soi en faisant par exemple du sport ou de la relaxation. Et comment arriver à positiver son stress ?

Il faut savoir gérer son stress pour arriver au bien-être et au mieux-être, car la vie c'est le stress, le stress est inévitable. Certains facteurs de stress du quotidien peuvent être éliminés si on est attentif à ses besoins, mais pas tous, comme la pression professionnelle ou autres. Il faut donc savoir gérer la situation, et prendre du recul...

Il faut se situer davantage dans l'affirmation de soi, gagner l'estime de soi et la confiance en soi. Il ne faut pas oublier d'être attentif à ses ressources, se dire qu'on a plein de ressources en soi, ce qui augmentera l'estime de soi. Le tout est d'avoir un regard positif sur l'environnement et sur ce qui nous arrive, pour transformer le négatif en positif et en nouvelles opportunités...

Inspiré du Journal " la Santé ".

Bruno LEROY.

13:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PETITES MÉDITATIONS.

Oserions-nous dire que nous manquons souvent de courage ? Jamais. Et malheur à celui qui tente de nous en faire prendre conscience. Pour moi, le courage ce sont les gestes d'Amour au quotidien. Rencontrer des gens dont on se passerait bien d'écouter. Prier lorsque la fatigue vous prend, telle une épée dans les reins. Sourire aux personnes dont le visage reflète la tristesse. Par contre, la paresse me vient lorsqu'on me parle d'escalader une montagne. Ou simplement d'aller me baigner quand il fait froid. Nous disons souvent que certains Jeunes manquent de courage. Cela est faux, ils sont dans un état dépressif qui ne leur donne plus sens à rien. Dieu indique le chemin de nos vies. Il donne du Sens à nos existences. Peu importe les grands exploits. Ce sont les petits pas d'Amour effectués chaque jour qui nous construisent. Le courage devient alors naturel et surtout exemple pour ceux et celles qui nous entourent. Et pourtant, il faut apprendre à nous surpasser. Nous devons être encore plus courageux. Avec l'aide de Christ nous y parviendront, Frères et Soeurs. Et quand une personne nous dira, vous n'êtes pas assez courageux. Nous répondrons que nous essayons avec l'aide de Dieu de nous surpasser.Courage, donc à vous, Frères et Soeurs, la paresse est dans les yeux des autres. Nous connaissons nos capacités immenses en Dieu. 
Bruno LEROY.
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Nous avons deux regards en tant que chrétiens. D'abord, le premier regard qui est celui de tout le monde, consiste à voir la surface des choses et des êtres. Dans une superficialité telle, qu'elle ne peut entretenir que les préjugés vis à vis d'autrui. Ce regard là, n'est point celui de Chist. Et le chrétien ( ne ) doit acquérir ce deuxième regard qui nous vient de la grâce. Voir en profondeur les êtres qui nous entourent, sentir les moindres palpitements de leurs coeurs. Sans juger mais, avec ce regard empli d'amour sincère vis à vis d'un Frère ou d'une Soeur égarés. C'est le regard de Jésus porté sur les foules. C'est le regard entretenu par la prière quotidienne. C'est aussi la main tendue vers la détresse humaine, par Amour. C'est un regard qui ne craint rien, ni personne. En effet, comment craindre des personnes que l'on aime ? Seule la haine génère la peur des différences. C'est le regard de Christ que nous devrions avoir constamment sur tous les évènements. Regard de tendresse, de compassion et d'amour. Demandons, Frères et Soeurs, ce regard qui scrute le tréfonds des âmes en voyant plus de désespoir que de débauches. La débauche vient du désespoir. Nous avons l'Espérance de Dieu Amour pour ne jamais désespérer des autres et les accueillir, tel que Christ l'eût fait. Et notre quotidien sera transformé avec les yeux de Dieu. 
Bruno LEROY.

08:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

SEUL L'AMOUR...

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L'Amour n'est pas le monopole des chrétiens.
Je connais des personnes athées, en l'occurrence celles, avec lesquelles je travaille, qui ont une réelle démarche d'amour. L'Amour est difficile à définir tant ses fibres font partie de notre inconscient.
Je ne crois pas que les religions soient uniquement ferments d'Amour. Combien de disputes entre chrétiens nous donnent un triste tableau de ce que devrait être l'amour fraternel.
L'Amour vient d'abord de la Tendresse que l'on s'accorde à soi-même.
Et cette sorte de respect pour notre corps et notre écologie de vie, rejaillit sur autrui.
 Alors, que nous soyons athées, Bouddhistes, Musulmans, libertaires ou autres. L'amour vient du plus profond de soi et les religions ne peuvent qu'entretenir ce sentiment. Les paroles bibliques ou autres sont des panneaux indicateurs, elles ne sauront en aucun cas provoquer à l'Amour un être replié sur son propre individualisme.
Dire que Dieu est Amour ne signifie aucunement que nous le soyons aussi. L'Amour est la construction de tout un regard sur la Vie, avec ou sans religions.
L'Amour est Universel et se définit dans les relations vraies avec les autres.
Nous aurons beau faire toutes les prières du monde ou lire tous les livres. Notre coeur ne sera pas pour autant rempli d'Amour.
Ce profond désir d'aimer les autres nous vient d'une intériorité qui refuse de vivre les guerres éternelles et prend en considération autrui.
L'Amour est vraiment cette sève Universelle qui nous alimente et dont nous ignorons l'origine. Sauf, lorsque nous puisons sa source en Dieu, là nous en savons son invincibilité. Ce surplus spirituel donne sens à l'Amour. Car, si l'Amour vient de Dieu alors, il demeure invincible. Et pourtant, les croyants n'ont pas le monopole de l'Amour sinon, notre monde serait au bord du gouffre. Tout être Humain peut exprimer des valeurs d'Amour sans en connaître l'essence. Seuls, les chrétiens et tous les croyants savent d'où il vient. De qui cet Amour nous est Donné dans le murmure de notre conscience.
Nous sommes tous et toutes destinés à aimer à tort et à travers. Mais aimer, quand même...
Bruno LEROY

06:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/12/2005

LE BLOG CE LIEU D'INTROSPECTION...

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Au début, je voulais parler chaque jour de ma pratique éducative. De mon approche des Jeunes et de leurs problématiques parfois inextricables. Puis, les mois venant, mon discours se transforma en une sorte d'évangélisation quotidienne.
N'avais-je plus rien à exprimer sur le social qui forme la trame de notre Vie ? Si, bien-sûr ce ne sont point les sujets qui manquent.
Il arrive pourtant ce phénomène étrange qu'on ne peut masquer sur un Blog. La vérité sur ce qui sous-tend les moindres bruissements de l'âme.
Oui, écrire ouvre une porte inattendue sur le reflet que nous sommes.
Bien-sûr, comme dans toutes communications sur la toile, l'image est amplifiée voire déformée. Et pourtant, une certaine métaphore de votre être reste suspendue dans vos mots.
Pourquoi suis-je soudain parti vers la spiritualité alors que, ce Blog n'y était pas destiné ?
Je me suis posé cette question en relisant l'ensemble de mes textes. Ils parlent de Dieu sans vraiment se préoccuper des problèmes réels de société. Serais-je devenu Mystique, loin des tumultes Humains ?
Non pas. Je m'aperçois simplement et en toute humilité que mon action éducative ne peut être dissociée de ma Foi.
Figurez-vous que je m'en suis aperçu voilà quelques jours seulement. Pourquoi ? Car, je vis chaque jour auprès d'ados qui ne veulent pas entendre parler de Christ. Donc, je me tais et dans ce silence essaie de Témoigner de ma Force et Joie de vivre au sein de leurs désespérances.
Donner un souffle d'espoir aux Jeunes qui pensent que tout est fini avant de commencer...
Évidemment, vivant ainsi depuis de années, sans jamais faire de prosélytisme. Mais en remettant debout des ados qui s'écroulent ; je ne pensais pas que ma Foi fut aussi essentielle.
Je comprends mieux désormais mon entourage étonné, bien souvent.
N'as-tu donc jamais peur de cette violence ? Non , jamais pourquoi ? Comment peut-on avoir peur de jeunes qu'on aime tels qu'ils sont...
La peur vient d'un manque d'Amour envers les autres !
Et en mon for intérieur, je me dis que je ne suis pas seul.
Voyez-vous un Blog permet une certaine introspection.
Et je comprends mieux maintenant à la fois les admirations et les rejets. Je ne voulais parler que du militantisme de notre équipe et surtout des actions d'autrui. Et me voilà, au fil des pages à communier des mers profondes qui m'animent.
Je sais que parfois la perception est tronquée. Un super éduc, un type sympa, un homme d'une grande spiritualité chrétienne... Et pourtant !
Et pourtant, la réalité est bien différente. Je ne suis qu'un pauvre type qui tente au mieux d'aimer en vérité son prochain. Même s'il est lointain. Je suis ce pauvre hère qui pousse des colères homériques quand les choses ne tournent pas rond.
Rien de plus humain qu'un humain, n'est-ce pas ?
Je suis ce pauvre type qui tente de vivre son amour de Christ au quotidien. Je suis le ringard des ringards. Le gars qui s'est forgé sa morale selon les injonctions de sa conscience. Celui qui ne veut pas que ses écrits ne collent guère à sa peau d'homme. Celui qui gueule contre le racisme, l'intégrisme, le sexisme et tous les magmas de l'intolérance déclarée.
Je suis un impulsif qui maîtrise ses colères contre la connerie et qui n'y parvient pas toujours. Je suis l'éducateur capable de mettre un coup de poing à un jeune qui me manque de respect...
Je suis ce que je ne suis pas.
Et ce Blog me permet cette introspection aux tréfonds de mon être.
Tous les actes, les gestes que j'effectue au quotidien ont une signification.
La conviction d'être aimé de Dieu et de l'Aimer au-delà de Tout.
Oui, même dans mes violences je garde cette couleur d'amour et de tendresse pour les plus meurtris.
Le Blog est une confession publique. Une réconciliation avec soi-même. Mais, n'est-ce pas justement l'endroit le plus égotique qui soit ?
Parler de soi, comme une évidence, n'est-ce point dangereux ?
Cela peut le devenir si nous passons notre temps à regarder gonfler notre nombril. Mais, ce qui est enrichissant est de partager son humanité avec autrui. Cette introspection devient alors réveil du coeur qui sommeille. Et la lumière jaillit peu à peu dans les lettres, les phrases et tout se met à penser.
Oui, un Blog est un mirifique instrument de confidences à la fois personnelles et universelles. Le risque est de se trouver avec un visage autre. Certains ont même poussés les investigations en me nommant gourou ou superman. Je ne suis rien d'autre qu'un chrétien qui vit son Amour de Dieu et de la Vie, malgré les adversités et qui veut en Témoigner. C'est tout. Et cela dans le respect absolu des convictions autres. Je viens seulement de constater que mon existence n'aurait pas pris cette tournure sans ma Foi.
Je serais probablement mort après la mort de ma mère. Et après, tant de soucis, d'épreuves à surmonter. Mais, j'ai choisi le combat fraternel envers toutes Injustices. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est mon Blog quand je le relis... Et c'est vous lorsque vous me lisez avec tant d'Amour...et de patience.
Vous m'envoyez les étoiles sur lesquelles je navigue depuis longtemps sans savoir qu'elles ont guidées ma Vie.
Le Blog, c'est vraiment le retour en soi pour donner aux autres ce qu'on possède d'intime non ? Et vous comment ressentez-vous les écrits qui chaque jour forgent votre esprit ?
Bruno LEROY.

21:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans IMPRESSIONS PERSONNELLES. | Lien permanent | Commentaires (5) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/12/2005

LE GOSPEL DANS LA RUE.

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Téléchargez des documents, des affiches et surtout des vidéos sur New Gospel Family, Manou et bien d'autres qui seront en Concert prochainement. Écoutez l'intro musicale Jazz...

http://www.mad-in-france.com/

 

13:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DISCERNER L'APPEL ET LES RAGOTS.

Un discernement par la prière en Union avec l'Esprit Saint, me semble plus que nécessaire pour saisir si l'Appel vient de Dieu ou de nos désirs. Un dicton dit que nous prenons souvent nos rêves pour des réalités. C'est ce piège qu'il nous faut justement éviter. Suivre les desseins de Dieu ne peut se faire que dans une constante prière. De plus, si à long terme nos projets finissent par sombrer dans le néant, c'est que telle n'était pas la Volonté de Dieu. C'est le temps qui nous fait saisir la Présence Divine dans nos souhaits et désirs. L'Ultime preuve se trouve là, dans cette action de la Providence. Cela ne veut pas dire qu'il faille baisser les bras dès qu'une tempête dans notre existence arrive. Au contraire, il faut nous battre aidés par la prière et si nous n'obtenons pas de résultats positifs ; c'est que nous sommes responsables de nos propres illusions. Dieu voulait autre chose pour nous et nous n'avons pas écoutés.Christ nous aidera à cheminer vers la Volonté du Père à condition de ne pas être distraits quand Il nous fait signe. Seule la prière peut engager ce dialogue profond avec Dieu pour entendre Son Appel.
Bruno LEROY.
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Rien de plus triste et de plus destructeur que les ragots. Et parfois, il s'avère que ceux-ci sont faux. Alors, comment se défendre devant la fausseté qui ternit votre image ? Comment faire lorsque la personne qui vous attaque par derrière est un Pasteur ? Saisir la justice des hommes pour que cela cesse. L'ignorer et voir le mal prendre racine. C'est exact un langage de fermeté est plus que nécessaire. Mais, toutefois le doute vous concernant demeure pour longtemps. Oui ! C'est tuer un être que de dire et diffuser des impressions qui ne sont que des tâches sur votre coeur. L'encre de la langue peut prononcer et graver des mots tueurs. Alors, s'en remettre à Dieu et Lui demander que tout cela cesse. Et puis, se dire qu'Il est le seul à connaître l'âme de ses enfants. Lui demander la Force d'assumer le regard des autres qui devient suspicieux. Les ragots sont prononcés par des personnes sataniques et qui ne cherchent que le mal. Par jalousie, souvent car elles ne peuvent supporter le Bonheur des autres. Notre Bonheur de vivre est en Christ. Qui saura nous le ravir ? Personne si nous ne laissons pas Satan entrer chez nous. Et ses visages sont multiples, Frères et Soeurs, méfions-nous. Notre confiance est en Dieu Seul.
Bruno LEROY.

12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

HUMANISER NOTRE SOCIÉTÉ...


La seule solution se doit d'être radicale : il faut que, dans toutes couches sociales, on lance le défi d'humaniser le système, de changer le style de notre monde occidental. Il se peut que dans certains cas nous réussissions à aider ces personnes qui sont dans la misère. Mais il se peut aussi que dans de nombreux autres cas nous nous heurtions à l'échec. Toutefois, ce qui est évident est que nous rendrons notre vie plus humaine en essayant d'humaniser la leur, et ce, que nous parvenions ou non à les faire sortir de la pauvreté. Si, de l'intérieur de notre système, nous essayons de faire en sorte qu'ils ne soient plus en marge, nous échouerons peut-être ; mais nous ferons naître, probablement, un système ou un mode de vie qui ne sera pas générateur d'exclusion. Et c'est ce qui, à la longue, constitue la plus grande victoire. La personne installée dans le confort ne parviendra à devenir plus humaine que si elle accepte de sortir d'elle-même pour se rapprocher de l'autre, qui vit dans la misère. Et cet autre ne sera humanisé que dans la mesure où il pourra entrer en contact avec celui qui vit dans le confort. Ainsi, en faisant naître une relation à la place de ce qui était un mur, les deux parties du système deviennent plus humaines et avancent dans le même direction. Toutes deux deviennent davantage des personnes.

Alors que la révolution ne pouvait être faite que par les grands collectifs, l'humanisation apparaîtra à la portée de tout un chacun, et son efficacité sera d'autant plus grande que des gens se sentiront impliqués. Ceci ne veut pas dire que c'est une tâche facile à réaliser, mais c'est une tâche à la mesure de nos possibilités. Révolution et humanisation poursuivent exactement le même but : permettre à tous les hommes de vivre leur dignité humaine. Il y a pratiquement toujours eu des pauvres, d'une façon ou d'une autre. Cependant les caractéristiques des marginaux actuels, dans les grandes villes nanties, présentent des différences significatives par rapport à d'autres formes de pauvreté. A première vue, on a l'impression qu'il est très difficile de résoudre le problème que pose cette nouvelle marginalisation, non pas tant à cause de sa dimension quantitative que par la complexité de sa réalité plurielle, et par les difficultés auxquelles nous nous heurtons quand nous voulons mettre un frein aux tendances à la reproduction de ce fait social. Les solutions trouvées par le passé pour lutter contre d'autres formes de pauvreté ne peuvent être réutilisées sans être adaptées. Mais, par ailleurs, il est vain de refuser de profiter de l'expérience d'altruisme de tant d'hommes qui nous ont précédés. Tirons donc des leçons du passé sans l'imiter. Les pauvres et marginaux sont les personnes qui n'ont pas suivi le progrès rapide du modernisme et se sont trouvées parquées sur le bas-côtés d'une autoroute où les voitures roulent tous les ans plus vite. Et plus la rapidité du progrès, des changements techniques et culturels, est grande, plus grande est la difficulté du marginal à réintégrer le système social. La seule existence des pauvres remet en cause ce système social.

En disant ceci, nous touchons l'un des points que les éducateurs qui travaillent auprès des marginaux soulignent le plus : la réalité de la marginalisation est symptomatique d'une maladie dont souffre tout notre système social. Et pour que ce constat entre réellement dans les mentalités, nous avons une dure bataille à livrer, car nous avons toujours tendance à penser que le problème des pauvres est celui des pauvres. Nous disons volontiers : " ils n'ont pas eu de chance dans la vie ", alors qu'à la vérité c'est un problème de la société tout entière. Tout le corps est malade, mais les plaies n'apparaissent qu'à certains endroits. C'est pour cette raison, que le travail de terrain des éducateurs devient une tâche de plus en plus difficile et ardue. C'est pour cette raison également que, jamais je ne me tairais en tant que militant Social pour dénoncer les perversités de nos systèmes et y porter remèdes au quotidien, jusqu'au bout, sans jamais me lasser de vouloir humaniser notre société. Comme tant d'éducateurs et d'éducatrices le font mais aussi, des citoyens qui ont pris la mesure de l'urgence.
Bruno LEROY.

08:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Projets éducatifs et sociaux. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |