11/12/2005
LA SPIRITUALITÉ DE LEONARDO BOFF.
10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/12/2005
LES RELATIONS ÉDUCATIVES.
Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.
Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.
Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.
Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de part mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.
Bruno LEROY.
17:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/12/2005
L’évolution de nos consciences, où en sommes-nous ?
Les activités humaines, on ne peut le nier, ont un impact grandissant sur l’environnement. La biodiversité s’en trouve modifiée : des espèces animales et végétales disparaissent, d’autres évoluent, sont créées.
L’évolution diversifie le monde du vivant. La vie sur la terre, avant l’apparition de l’homme et longtemps après, oeuvrait selon le principe de la sélection naturelle : les organismes fragilisés étaient éliminés par manque d’adaptation à leur environnement. Les autres survivaient et assuraient leur descendance. Cette sélection des mieux adaptées, transformait, petit à petit, la faune et la flore de la planète terre, la condition humaine progressait naturellement, génétiquement parlant.
L’homme aujourd’hui a inversé ce rapport de force : il s’affranchit de la sélection naturelle et change par le fait le cours de cette évolution en transformant le vivant, le développement de ses facultés intellectuelles l’y ayant conduit.
Au fil des siècles, il s’est protégé du froid en se vêtant, en construisant des habitations. Il a appris à se protéger de nombreuses maladies, il s’est libéré de la prédation. Mais les conséquences directes ou indirectes sur la biodiversité ne sont pas des moindres, allant jusqu’à la destruction de certaines espèces, nombreuses, tant animales que végétales, par la surexploitation de certaines populations (la plus grande cause) en ce qui concerne les premières, que par les cueillettes intensives pour l’exemple, en ce qui concerne les secondes. La composition des écosystèmes s’en trouve modifiée, l’équilibre naturel disparaît jour après jour…
Eleveurs et agriculteurs éliminent au fil du temps des traits morphologiques et/ou physiologiques, qu’ils jugent peu importants, et nous en arrivons au développement des techniques de génie génétique, qui s’attaquent directement au cœur des cellules…
L’industrialisation de notre société s’accompagne de l’émission croissante de produits de synthèse, favorisant une pollution qui envahit tout notre globe terrestre.
On argumente souvent manquer de recul pour définir la mesure exacte de l’impact de cette évolution sur les êtres vivants restants.
Une question me vient à l’esprit, ne sera t’il pas déjà trop tard lorsque l’on estimera que ce recul est suffisant ?
Une évidence s’impose, les consciences des tout-puissants qui gouvernent la terre n’ont pas évolué parallèlement à leurs désirs toujours inassouvis de se croire supérieur à Dieu… oubliant le lien indissociable que la propre destinée de l’homme est la même que celle de la nature, du monde du vivant, et de ce qu’il en fait.
Que le simple monde des abeilles disparaisse, et l’homme disparaît dans les cinq années qui suivent, peut être moins encore…
Bernadette DAGORNE.
( Notre spécialiste des problèmes écologiques et de l'environnement )
* Si vous désirez retrouver une partie de ses articles, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous.
11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ÉCOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/12/2005
Le stress et ses remèdes...
Entré dans la langue française dans les années 50, le stress est un mot anglais signifiant d'abord "épreuve". Il se définit comme une réaction d'adaptation de notre organisme à un changement extérieur. Et ce stress n'est pas forcément nocif, il peut aussi être stimulant : on parle alors de "bon stress".
C'est lorsque la situation de stress perdure ou s'intensifie que certaines pathologies peuvent apparaître : on parle alors de mauvais stress.
On le constate tous les jours dans notre entourage : les émotions générées par une situation de stress (pression professionnelle, dispute, problèmes de transport...) sont très variables d'un individu à l'autre.
Ainsi, on peut être stressé mais savoir rester maître de son stress : certaines personnes gèrent très bien la pression et s'en servent même souvent comme stimulateur.
Le stress dépend d'un grand nombre de facteurs et surtout de l'état émotionnel et physique dans lequel nous nous trouvons lorsqu'une situation de stress se présente.
La première phase c'est la réaction d'alarme, le choc qui engendre une réaction soudaine de l'organisme (augmentation du rythme cardiaque, tensions musculaires). Celui-ci est confronté à un agresseur et doit mettre en place un mécanisme de défense pour s'adapter. Cette phase d'adaptation, qui dure généralement quelques minutes, peut se prolonger jusqu'à 24 heures.
La deuxième phase, la résistance, est primordiale. Elle correspond à l'ensemble des réactions provoquées par l'organisme en réponse aux stimuli nocifs auxquels il est exposé. Mais, pendant qu'il se défend, l'organisme devient aussi plus fragile (fatigue physique ou nerveuse, moins bonne adaptation au froid par exemple). Souvent, l'organisme revient à son équilibre et cette phase de résistance ne dure pas. Mais ce n'est pas toujours le cas...
La dernière phase est la phase d'épuisement. Elle arrive soit lorsque la phase de résistance est devenue chronique, si l'organisme lutte pendant des semaines sans répit, soit en cas d'agression trop importante (accident, décès d'un proche). Comme son nom l'indique clairement, elle correspond à un épuisement de l'organisme et est la porte ouverte à toutes les pathologies les plus graves (ulcères, épuisement physique...)
Le stress, l'anxiété et la dépression sont trois états bien distincts. Le stress n'est pas une maladie comme peuvent l'être l'anxiété ou la dépression, même s'il est vrai qu'il peut aggraver ces pathologies.
Une personne déprimée ne met plus rien en oeuvre pour sortir de cet état - elle a en quelque sorte "démissionné" - contrairement à une personne stressée, qui est dans la lutte contre le responsable de ses tensions. Dans l'anxiété enfin, les symptômes - comme l'inquiétude - sont permanents, alors que la situation de stress, elle, ne se présente que parce qu'il y a un agent responsable à un moment donné (une réunion importante, un décès...)
Nous sommes tous plus ou moins dans un bain permanent de stress. On est constamment confronté à des situations de changement, donc toujours en situation d'adaptation. Si le stress est trop intense, comme lors d'une situation de conflit, ou lorsque les changements sont répétitifs, l'organisme ne peut plus s'adapter. Le stress est par conséquent un phénomène d'adaptation. Il existe trois facteurs déterminant le stress : son intensité, sa durée dans le temps, et enfin son accumulation. C'est la vie en elle-même qui est génératrice de stress.
Pour gérer son stress, il faut être attentif à son corps, respirer, être attentif à ses besoins. En effet, très souvent, on n'est pas attentif à ses besoins, on répond à la demande de l'autre, et à sa pression. Il faut savoir dire non, et mettre des limites. De plus, il faut prendre soin de soi en faisant par exemple du sport ou de la relaxation. Et comment arriver à positiver son stress ?
Il faut savoir gérer son stress pour arriver au bien-être et au mieux-être, car la vie c'est le stress, le stress est inévitable. Certains facteurs de stress du quotidien peuvent être éliminés si on est attentif à ses besoins, mais pas tous, comme la pression professionnelle ou autres. Il faut donc savoir gérer la situation, et prendre du recul...
Il faut se situer davantage dans l'affirmation de soi, gagner l'estime de soi et la confiance en soi. Il ne faut pas oublier d'être attentif à ses ressources, se dire qu'on a plein de ressources en soi, ce qui augmentera l'estime de soi. Le tout est d'avoir un regard positif sur l'environnement et sur ce qui nous arrive, pour transformer le négatif en positif et en nouvelles opportunités...
Inspiré du Journal " la Santé ".
Bruno LEROY.
13:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Hygiène de Vie. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PETITES MÉDITATIONS.
08:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
SEUL L'AMOUR...
06:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans RÉFLEXIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/12/2005
LE BLOG CE LIEU D'INTROSPECTION...
21:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans IMPRESSIONS PERSONNELLES. | Lien permanent | Commentaires (5) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/12/2005
LE GOSPEL DANS LA RUE.
13:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DISCERNER L'APPEL ET LES RAGOTS.
12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
HUMANISER NOTRE SOCIÉTÉ...
La seule solution se doit d'être radicale : il faut que, dans toutes couches sociales, on lance le défi d'humaniser le système, de changer le style de notre monde occidental. Il se peut que dans certains cas nous réussissions à aider ces personnes qui sont dans la misère. Mais il se peut aussi que dans de nombreux autres cas nous nous heurtions à l'échec. Toutefois, ce qui est évident est que nous rendrons notre vie plus humaine en essayant d'humaniser la leur, et ce, que nous parvenions ou non à les faire sortir de la pauvreté. Si, de l'intérieur de notre système, nous essayons de faire en sorte qu'ils ne soient plus en marge, nous échouerons peut-être ; mais nous ferons naître, probablement, un système ou un mode de vie qui ne sera pas générateur d'exclusion. Et c'est ce qui, à la longue, constitue la plus grande victoire. La personne installée dans le confort ne parviendra à devenir plus humaine que si elle accepte de sortir d'elle-même pour se rapprocher de l'autre, qui vit dans la misère. Et cet autre ne sera humanisé que dans la mesure où il pourra entrer en contact avec celui qui vit dans le confort. Ainsi, en faisant naître une relation à la place de ce qui était un mur, les deux parties du système deviennent plus humaines et avancent dans le même direction. Toutes deux deviennent davantage des personnes.
Alors que la révolution ne pouvait être faite que par les grands collectifs, l'humanisation apparaîtra à la portée de tout un chacun, et son efficacité sera d'autant plus grande que des gens se sentiront impliqués. Ceci ne veut pas dire que c'est une tâche facile à réaliser, mais c'est une tâche à la mesure de nos possibilités. Révolution et humanisation poursuivent exactement le même but : permettre à tous les hommes de vivre leur dignité humaine. Il y a pratiquement toujours eu des pauvres, d'une façon ou d'une autre. Cependant les caractéristiques des marginaux actuels, dans les grandes villes nanties, présentent des différences significatives par rapport à d'autres formes de pauvreté. A première vue, on a l'impression qu'il est très difficile de résoudre le problème que pose cette nouvelle marginalisation, non pas tant à cause de sa dimension quantitative que par la complexité de sa réalité plurielle, et par les difficultés auxquelles nous nous heurtons quand nous voulons mettre un frein aux tendances à la reproduction de ce fait social. Les solutions trouvées par le passé pour lutter contre d'autres formes de pauvreté ne peuvent être réutilisées sans être adaptées. Mais, par ailleurs, il est vain de refuser de profiter de l'expérience d'altruisme de tant d'hommes qui nous ont précédés. Tirons donc des leçons du passé sans l'imiter. Les pauvres et marginaux sont les personnes qui n'ont pas suivi le progrès rapide du modernisme et se sont trouvées parquées sur le bas-côtés d'une autoroute où les voitures roulent tous les ans plus vite. Et plus la rapidité du progrès, des changements techniques et culturels, est grande, plus grande est la difficulté du marginal à réintégrer le système social. La seule existence des pauvres remet en cause ce système social.
En disant ceci, nous touchons l'un des points que les éducateurs qui travaillent auprès des marginaux soulignent le plus : la réalité de la marginalisation est symptomatique d'une maladie dont souffre tout notre système social. Et pour que ce constat entre réellement dans les mentalités, nous avons une dure bataille à livrer, car nous avons toujours tendance à penser que le problème des pauvres est celui des pauvres. Nous disons volontiers : " ils n'ont pas eu de chance dans la vie ", alors qu'à la vérité c'est un problème de la société tout entière. Tout le corps est malade, mais les plaies n'apparaissent qu'à certains endroits. C'est pour cette raison, que le travail de terrain des éducateurs devient une tâche de plus en plus difficile et ardue. C'est pour cette raison également que, jamais je ne me tairais en tant que militant Social pour dénoncer les perversités de nos systèmes et y porter remèdes au quotidien, jusqu'au bout, sans jamais me lasser de vouloir humaniser notre société. Comme tant d'éducateurs et d'éducatrices le font mais aussi, des citoyens qui ont pris la mesure de l'urgence.
08:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Projets éducatifs et sociaux. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |