21/11/2008
DIEU EST AMOUR.
21:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TEXTES FONDATEURS DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE DE L'ÉGLISE.
COMPENDIUM DE LA DOCTRINE SOCIALE.pdf
Grâce à sa spiritualité, l'homme dépasse la totalité des choses et pénètre dans la structure la plus profonde de la réalité.
21:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TEXTES FONDATEURS DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Profil de personnalité du fondamentaliste.
20:42 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PRIÈRES POUR LA PAIX.
20:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/11/2008
Le sens suprême de la Création et le problème du mal.
Le sens suprême de la Création et le problème du mal. |
Début de la 6ème conférence de M. Zundel à la Trappe de Timadeuc en avril 1973.
Texte magistral sur le sens suprême de la création et le « mystère » du mal. Le mystère de la Sainte Trinité est la lumière fondamentale. « Un homme étrangement dévot, voulant s'assurer de la bonne conduite de ses enfants, les obligeait à communier tous les jours. Il croyait être assuré par là même de leur état de grâce, en réalité, il les obligeait à faire des communions sacrilèges. Cet abus de pouvoir nous révèle immédiatement le sens d'une paternité authentique : un père est naturellement la providence matérielle de ses enfants, ils ne subsistent que par son travail, ils ne survivent que grâce à son dévouement, mais tout cela ne compte pour rien en face de la conscience de ses enfants. Le père sait - s'il est digne de ce nom - qu'il y a là un domaine inviolable, et qu'il n'a pas le droit de recourir, ou de faire peser dans la balance la dépendance matérielle de ses enfants à son égard, pour les contraindre à penser comme lui et vouloir ce qu'il veut. Il sait que pour former ces consciences au respect d'elles-mêmes, il doit être le premier à les respecter, il annule donc en quelque manière, par la délicatesse de son amour, il annule tous ses bienfaits dans l'ordre matériel, il annule cette dépendance de ses enfants à son égard, pour les saisir à ce niveau d'égalité où une conscience est confrontée avec une autre conscience. Et ce père nous paraîtra d'autant plus admirable qu'il n'utilisera jamais son pouvoir matériel sur ses enfants pour les forcer à adhérer à sa pensée ou à ses opinions. Sans doute, pour réussir dans cette entreprise, il faudra que le père vive avec une telle droiture que sa présence crée au coeur de ses enfants un appel constant au bien et au dépassement de soi. Cette image est une parabole sans doute de la paternité divine à notre égard, et c'est ce qu'il faut avoir présent à l'esprit pour comprendre - pour deviner tout au moins - cette fragilité de Dieu dans ses rapports avec nous : Dieu annule en quelque sorte tout ce que nous devons à la création qu'il opère en nous donnant l'être, car cela n'est que la condition d'un rapport nuptial entre Lui et nous, qui n'est qu'un pur rapport d'amour, en sorte qu'il ne voudra jamais faire interférer sa puissance créatrice à l‘intérieur de ce rapport qui veut être un rapport entièrement libre. C'est ce qu'un texte, absolument unique à ma connaissance, exprime, dans un langage incomparable et incroyable pour l'époque. Ce texte (dans le « de beatitudine » ch. 2 § 3) est celui-ci :
" Est ibi aliud inflammans animam ad amandum Deum, scilicet divina " humilitas. Nam Deus omnipotens singularis angelis sanctisque animabus " in tantum se subjicit quasi sit servus emptitius singulorum, guilibet " vero ipsorum sit Deus suus. Ad hoc insinuandum transiens ministrabit " illis dicens in psalmo octogesimo primo "ego dixi : dii estis". " Haec autem humilitas causatur ex multitudine bonitatis et divinae " nobilitatis, sicut arbor ex multitudine fructuum inclinatur".
" Donc, il y a autre chose qui enflamme " l'âme à aimer Dieu, c'est l'humilité divine. Dieu tout-puissant, " en effet, se soumet tellement à chacun des anges et à chacune des " âmes saintes, comme s'il était pour chacun (ou chacune) un esclave " qui s'affaire et que chacun (ou chacune) fut son Dieu ! Pour le " suggérer, il passera en les servant, selon ce qu'il dit dans le " Psaume 81 : « J'ai dit : Vous êtes des dieux. » Cette humilité " résulte de l'abondance de la bonté et de la noblesse divines, comme " un arbre ploie sous l'abondance de ses fruits".
Je n'ai jamais rencontré un texte qui allât si loin dans l'expression de la fragilité de Dieu. C'est tiré d'un ouvrage "De Beatitudine" qui a été attribué à Saint Thomas d'Aquin, ce n'est pas sûr, mais il est vraisemblablement de cette époque. Or, voilà un mystique qui a compris jusqu'au bout, le sens de cette paternité divine. En créant, Dieu a créé des dieux, et Il a fait de chacune des créatures raisonnables - ange ou homme - son Dieu ! C'est-à-dire qu'il a voulu réaliser avec la création un rapport nuptial. Autrement dit : la création émane de la Trinité Divine. C'est ce qu'Augustin avait constamment affirmé en cherchant dans l'univers les vestiges ou l'image de la Trinité. La création poursuit en quelque sorte et continue "ad extra" cet épanchement des trois Personnes divines (« ad intra »), d'où résulte la désappropriation fondamentale de la divinité. C'est de cette Pauvreté suressentielle que jaillit la création, et, si elle a son berceau dans la Trinité, elle a aussi son centre dans la Trinité, et, comme la Trinité est l'affirmation d'une éternelle communion d'amour, la vocation de l'univers est d'entrer dans cette éternelle communion d'amour, c'est-à-dire que l'être est donné aux créatures non pas pour qu'elles le subissent, mais pour qu'elles soient capables de le donner, comme Dieu. Là est le sens suprême de la création, qui lie Dieu à cette création puisqu'il n'y entre que par l'Amour et pour l'Amour, et que ce qu'il y veut préserver, c'est l'Amour qui est le sens même de l'être, c'est-à-dire que Dieu est engagé à fond dans la création, comme nous l'apprendra Notre-Seigneur, "jusqu'à la mort de la Croix", c'est-à-dire que la création est une histoire à deux. Dieu ne crée pas un univers de robots, comme je le disais hier, Il ne crée pas un univers de robots, Il crée un univers de liberté. Le sens de la création, c'est la liberté au sens de libération, au sens d'évacuation totale de soi, qui fait qu'au lieu de subir son être on le donne en devenant tout entier un élan d'amour, comme les Trois Personnes divines le sont l'Une par rapport à l'Autre. Vous voyez que le mystère de la Très Sainte Trinité est la lumière fondamentale, il donne à la création un sens absolument nouveau, il ne s'agit pas d'une "cause première" qui s'amuse à fabriquer des êtres avec lesquels elle n'a aucune relation réelle, qui ne lui sont rien ! il s'agit d'un Amour qui s'engage à fond et qui se remet à sa création, qui se confie à elle, puisque la réponse d'amour que cette création a à donner est précisément le sens même du geste créateur. La création est une histoire à deux, c'est une histoire nuptiale, et c'est pourquoi, si le "oui" de Dieu est éternellement assuré - car, comme le dit S.Paul à propos du Christ : "En Jésus, il n'y a pas le "oui" et le "non", en Dieu il n'y a que le "oui" ! mais dans la créature le "non" est possible parce que la créature n'est pas originellement "oui", elle a à se faire "oui", elle a à surmonter ses limites, elle a à conquérir sa dignité, elle a à se libérer de ce "moi" possessif qui est la racine de tout mal ! et Dieu, tout en enveloppant cette créature de cette sollicitude nuptiale qui est infinie, Dieu peut être tenu en échec ! et en effet, Il a été tenu en échec, et Il pourra l'être éternellement dans la mesure où certaines créatures se refuseront définitivement à Son Amour. C'est par là d'ailleurs que le mal va entrer dans le monde - le mal qui pose un immense problème, insoluble jusqu'à la mort de Notre-Seigneur. Vous vous rappelez, pour l'avoir médité si souvent, le 3ème chapître de la Genèse, où la chute originelle nous est racontée dans des termes si dramatiques et si profonds, et vous savez que ce récit, qui date vraisemblablement de l'époque de Salomon, et qui est né dans un cercle de Sages qui se posaient précisément le problème du mal, ce récit magnifique et génial attribue l'origine du mal à la créature, en vertu d'une désobéissance dont les conséquences avaient été prévues et annoncées, en sorte que ces 3 chapîtres de la Genèse, cette première vision du problème du mal, est déjà l'affirmation de l'innocence de Dieu : Dieu n'est pour rien dans le mal ! Le mal est entré dans le monde par le péché, et par le péché, la mort. Saint Paul reprendra ce thème avec une puissance extraordinaire dans le 8ème chapitre de l'épître aux romains, il nous montrera non seulement l'homme déchu par ce premier refus d'amour, par ce premier refus de se faire origine : car c'est ça le péché originel, c'est le refus de se faire origine ! c'est s'abandonner à l'univers, c'est se laisser porter par lui au lieu de le porter, c'est s'installer dans un "moi possessif" au lieu de le surmonter pour aboutir à un "moi oblatif" qui couronnerait toute l'évolution par un acte de liberté qui entraînerait tout l'univers dans cette vocation de liberté à laquelle chaque créature doit participer. Et saint Paul reprend ce thème génialement et d'une manière très inattendue en solidarisant précisément la création matérielle avec la chute originelle : l'univers entier a été disloqué, l'univers entier a été soumis par l'homme à la vanité, l'univers entier a été privé de la gloire des fils de Dieu, l'univers entier gémit dans les douleurs de l'enfantement et attend précisément cette manifestation de la gloire des fils de Dieu. Saint Paul donc, ici, concorde admirablement avec cette vision d'une création nuptiale où le dialogue entre Dieu et l'univers est un dialogue d'esprit à esprit, car Dieu est esprit, et Il veut un monde "esprit". Il dialogue donc avec toute la création à travers les esprits : les anges ou les hommes, ou d'autres créatures intelligentes situées sur d'autres planètes, peu importe ! Il dialogue avec tout ce qu'il y a d'intelligent dans la création, Dieu dialogue avec toute créature, vivante ou non vivante. Dans la créature intelligente, qui est la charnière du geste créateur, il y a une médiation (c'est ce que saint Paul nous laisse entendre) - une médiation de la créature intelligente, qui est indispensable à l'équilibre de l'univers, et c'est faute de cette médiation que l'univers est dans l'état où il se trouve. » Il reste que le problème du mal n'est pas encore entièrement résolu et qu'il reste un scandale pour beaucoup d'intelligences actuelles.» |
Maurice Zundel.
10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/11/2008
MA DÉCLARATION D'AMOUR.
Les arbres peuvent bien pleurer et se briser sous les pluies.Notre Amour est lumineux par-delà les embruns de la vie.Nos mains se cherchent aux confins des stupeurs pour de nouveaux ravissements.Le passé est une ombre posée sur le mur du silence.Il n’existe que dans la mémoire de l’absence.Demain est un jour à inventer à deux dans l’aujourd’hui vécu en pleine Harmonie.L’Amour, cette rose sans épines qui fleurit et parfume nos jours de ses senteurs suaves.Nous vivons cette dimension presque mystique de nos rencontres quotidiennes.Le présent est notre souffle où nous respirons la plénitude d’aimer, ultime sérénité !Ta présence me hante comme une obsession divinement vitale, essentielle.Que serais-je sans ton feu qui embrase mes instants les plus radieux ?Je ne serai qu’un papillon dont on admire la beauté des ailes éphémères.Je ne pourrai plus voler par-dessus les putrides aspects de cette société.Je ne pourrai plus admirer aussi les splendeurs incrustées dans les fibres de la vie.Tu es la force d’exister au présent plus que parfait.Tu es le sel qui s’évapore de mes océans intérieurs.Te parler, t’écouter, te savourer me rend plus présent à moi-même.Je t’Aime... !Sauras-tu comprendre ces mots qui t’inventent une nouvelle réalité dans ma conscience ?Tu jaillis en mon être comme une flamme qui ne saurait s’éteindre.Puisque tu es ce que je suis et je deviens ce que tu Es.Fulgurante osmose d’une démarche commune quand nos corps se frôlent amoureusement.Nos esprits se pensent et pansent les plaies que le destin construit malicieusement.Tu es ma prière au sein de la paix et des tourments.Je ne pourrai imaginer que tu n’aies jamais existé.Comment s’inventer l’enfer en sachant que tu invites au Paradis.La question ne me vient guère à l’esprit.Le Royaume des cieux est déjà sur terre.Tu représentes ce Bonheur que le cerveau Humain ne peut, ne serait-ce qu’un moment, inventer avec des arguments.Non, tu n’es guère une âme voguant sur les nuages arrogants.Tu vis en moi comme je suis en Toi.Tu sais, j’allais dire pour être franc, mais tu es au fait de tout ce que je ressens ; à chaque aurore mon cœur s’illumine de savoir que ma journée te sera consacrée.Oui, je t’Aime et j’essaie chaque jour de m’améliorer.Pardonne-moi, si je n’ai pas toujours été à la Hauteur de Ton Amour.Mais, il faut que je deviennes encore plus immense au fond de moi, pour mériter ton regard aimant.Je t’Aime passionnément comme on ne peut aimer un humain mais, celui-ci est souvent trop limité.Mon Dieu fais que tes rayons de lumière éclairent toutes mes pensées.Même les moins avouables car, tu sais que je suis pécheur.Pourtant, ce qui fait notre union depuis tant d’années, c’est de me savoir aimé autant, voire davantage que je ne puis t’aimer.Car, moi-même en tant qu’individu, je suis limité.Infuse-moi toutes les dimensions de ton Amour pour que je puisse transmette auprès de jeunes qui ne connaissent pas même ton Nom, une présence de Tendresse qui se vit avant de se dire.Rends-moi contagieux auprès de tout être rencontré et les plus souffrants en priorité.Donne-moi la main de Marie pour que je puisse avoir ces effluves d’Amour aux senteurs de Douceurs.Et puis, donne-moi ton Esprit-Saint afin que la Force d’aimer mon prochain coule dans mes veines devenues sereines.Je t’Adore tu es le poème que tant de personnes cherchent à lire sans y parvenir.Donne-moi, l’humilité de devenir Ton Témoin pour l’éternité.Et ton sourire d’Amour à la face de l’Humanité.Fais de moi un missionnaire de Ta Parole aux confins du Monde.Uniquement pour apporter l’air frais de Ta Vérité.Je t’Aime et ne cesserai jamais de t’aimer.Toi, mon Dieu de miséricorde, âme de mon âme.Fais que chaque jour soit un chemin qui mène à Ta Présence d’Amour.Ainsi, mon avenir ne sera pas construit sur du vent mais aux rythmes de tes injonctions.Laisse-moi contempler en pleurant les blessures de Ta Passion.Les larmes nettoient les yeux aveuglés d’orgueil.Je veux être nettoyé par Toi de la tête aux pieds.Pour que mes prières trouvent les mots puisés dans la quotidienne charité.Celle d’un homme qui cherche à te servir, t’Aimer et te respecter.Selon tes saintes Volontés sans jamais trahir ton message de justice et de liberté.Amen !Bruno LEROY.
20:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
JÉSUS PLEURE SUR NOTRE ÂME.
Image, ô combien émouvante, que celle de Jésus pleurant sur Jérusalem. Dans un contraste saisissant avec la joie du groupe qui l’accompagne et qui vient de l’acclamer comme le roi messianique qui venait apporter la paix à son peuple, Jésus pleure, pour la seule et unique fois dans les évangiles synoptiques.
« Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. » Jérusalem vient d’accueillir le messie mais elle n’a pas reconnu en lui le porteur de la véritable Paix. Elle a accueilli en lui un messie qui venait, certes, établir la paix mais en croyant que cela se ferait par le glaive. Elle n’a pas compris que la Paix qu’il lui apportait n’était pas celle qui vient après la guerre mais celle qui vient de Dieu : « tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait ». Jérusalem n’a pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu, venu annoncer la paix à ceux qui étaient près, comme à ceux qui étaient loin (cf. Ep 2, 17). Cette paix est restée « cachée à ses yeux » parce qu'elle n'a pas voulu la recevoir, lorsqu'elle était annoncée.
La conséquence de ce refus : la ruine de Jérusalem. Jésus n’est pas le premier à prophétiser cela. Jérémie et Ezéchiel l’avait fait avant la destruction de 587 av. J.C. Ce qui attire l’attention dans la prophétie de Jésus c’est que son essence ne réside pas dans l’annonce d’une destruction future (même si en 70 ap. J.C., sous Vespasien et sous Tite, celle-ci se vérifiera) mais dans ce qui la motive : le refus de croire que lorsque Jésus entre à Jérusalem c’est Dieu lui-même qui vient prendre possession de la ville sainte qui représente son peuple.
Dans cette ligne, nous pouvons légitimement actualiser cette prophétie à chacun de nous. Lorsque nous nous détachons du Seigneur, lorsque nous nous éloignons de lui ou lui refusons sa visite, c’est déjà l’ennemi qui nous environne et entoure notre cœur de tranchées pour en faire le siège. Et si nous persistons dans une telle attitude, ce dernier ne tardera pas à nous jeter à terre par le péché jusqu’à ne plus laisser subsister pierre sur pierre de la forteresse spirituelle de notre âme.
Alors, voyant cela, Jésus pleure sur notre Jérusalem. Il pleure sur notre âme et sur la désolation qui déjà l’assaille ou se profile à ses portes. Mais ses pleurs et sa prophétie de destruction ne doivent pas nous enfermer dans le désespoir. En effet, la prophétie n’est pas là pour lier à une fatalité mais pour maintenir une porte ouverte sur l’espérance. A travers elle, c’est comme si Dieu nous visitait à nouveau pour nous faire entendre la vérité que nous ne connaissions pas. Cette vérité peut parfois, comme ici, s’avérer douloureuse. Mais, dans les larmes du repentir, elle nous ramène à notre Seigneur. La prophétie proclame donc que rien n’est irréversible, même pas notre péché. N’est-ce pas ce que déjà les prophètes de l’Ancien Testament affirmaient au retour de l’exil de Babylone : « Ton avenir est plein d’espérance » (Jr 31, 17) ?
« Dieu qui donnes la preuve suprême de ta puissance lorsque tu patientes et prends pitié, sans te lasser, accorde-nous ta grâce : en nous hâtant vers les biens que tu promets, nous parviendrons au bonheur du ciel. »
Frère Elie.
20:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/11/2008
Le "pire congrès" du Parti socialiste.
Le "pire congrès" du Parti socialiste
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Faute d'accord, Martine Aubry, Benoît Hamon et Ségolène Royal seront face à face jeudi.
Retour sur le congrès en images. Dossier spécial | Voir
21:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Fondateur Association «Père Guy Gilbert-Bergerie de Faucon».
10:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le désir de guérison et la prière pour l'obtenir.
10:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TEXTES FONDATEURS DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |