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08/11/2008

Zundel et le silence.



« Nous sommes au commencement du monde, toujours au commencement de la création. Chaque battement de notre coeur peut susciter une nouvelle étoile; chaque battement de coeur peut susciter une liberté encore endormie; chaque battement de notre coeur peut rayonner sur toute l'histoire et sur toutes les galaxies. Pourvu justement que nous entrions dans ce silence infini où l'on n'est plus qu'à l'écoute du silence éternel, où l'on s'échange avec ce Dieu caché en nous qui est la respiration de notre liberté, pour devenir avec lui une présence.

Cette présence cachée, présence diaphane, est une présence réelle qui ne s'impose jamais mais qui est offerte à tous comme une invitation à découvrir cet immense secret d'amour caché au fond de toute conscience humaine.

C'est le silence de toute la vie, au delà du contenu des mots, qui importe. Ce n'est pas ce que nous disons qui importe, mais c'est ce que nous ne disons pas. Notre parole doit aller de Dieu en nous à Dieu dans les autres.

La vie à tous les degrés ne peut conquérir sa valeur que dans le silence et le recueillement. Si cela est vrai de la vie physique, combien plus l'est-ce de la vie spirituelle. Il est impossible de communier avec Dieu sans écouter; si l'on n'écoute pas, on ne peut pas connaître Sa Volonté ».

19:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Zundel et la prière.



« La prière est le mouvement de retour vers notre origine, qui nous permettra de nous faire nous-même origine. Dès qu'on s'approche de Dieu, on lui ressemble et, au lieu de rien subir, on devient source de tout.

La prière est donc essentielle à la vie, et c'est elle seule qui peut remonter le cours du mal et établir dans le monde le règne du Bien, s'il s'agit de retrouver ce Visage infini imprimé dans nos coeurs, si le Bien est Quelqu'un et non pas quelque chose.

La prière de demande n'est pas nécessairement une prière intéressée et égocentrique : elle peut devenir une prière entièrement pénétrée d'amour. Il arrive que des prières longues ne soient plus à la portée, ni de notre organisme épuisé, ni de notre esprit vidé de lui-même. Il arrive que nous ne puissions plus qu'être un cri vers Dieu qui retentit dans une forme semblable à celle-ci : «Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, aie pitié de nous».

Il est bien naturel que la faiblesse humaine, telle que nous l'éprouvons, jaillisse vers Dieu dans un cri d'espérance qui, finalement, deviendra une espérance théologale, une espérance non plus pour nous, mais pour lui.

Il y a la prière de l'émerveillement, la prière de louange et le Psautier qui est l'essence de la prière liturgique, qui nous touche par son humilité, par sa quotidienneté, la prière d'action de grâces, la prière d'adoration. Ce qu'il faut, c'est retrouver la dimension mystique, c'est retrouver la passion de Dieu, c'est comprendre que c'est lui qui est la Vie de la vie, que la substance de l'homme s'effrite, que sa dignité vole en éclats si elle ne repose pas sur la Présence infinie. Il y a la prière de Bach, de Mozart, de Beethoven, de Michel-Ange. Il y a la prière de tous les grands artistes, de tous les géants qui ont suscité la beauté et qui n'ont pu créer qu'en se dépassant, en se perdant de vue. Il n'est donc pas nécessaire de passer par les prières rituelles, tout admirables qu'elles soient.

Mais enfin, cette prière n'empêche pas la valeur immense de cette prière de la profession, du métier et de toutes les relations humaines. Il y a une prière sur la vie, une oraison sur la vie qui est infiniment précieuse, parce que la vie tout entière est sacrée et que rien n'est profane
Il y a la prière sur les autres qui est indispensable à l'éclosion de la charité, car Dieu sait que, limités comme nous le sommes, il est inévitable que nos limites se heurtent réciproquement. Il y a l'oraison sur la vie, qui doit être constante et qui tient à la qualité du regard. Nous regarder c'est nous perdre. Regarder Dieu, c'est déjà entrer dans la Lumière. Le sens de la prière, c'est de focaliser notre regard sur Dieu en nous, dans les autres, dans l'univers, dans l'art, dans l'amour, en toutes réalités, car «toute réalité chantera - comme dit Patmore - et rien d'autre ne chantera ».

19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/11/2008

Prions pour le nouveau président des États-Unis !

 

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Le Vatican espère qu'Obama répondra "aux attentes" de paix

ROME le 5 novembre 2008
Le Vatican a dit espérer que le président-élu américain Barack Obama répondrait "aux attentes" de paix et de justice dans le monde, selon le porte-parole Federico Lombardi.

"Nous souhaitons tous au nouveau président Obama de pouvoir répondre aux attentes et aux espoirs qu'il suscite, servant avec efficacité le droit et la justice et trouvant la manière adaptée pour promouvoir la paix dans le monde en favorisant la croissance et la dignité de la personne dans le respect des valeurs humaines et spirituelles essentielles", a déclaré le porte-parole du Vatican à l'agence Ansa.

"Les fidèles prient pour que Dieu l'éclaire et l'assiste dans sa très grande responsabilité", a ajouté le père Lombardi.

Agé de 47 ans, fils d'un homme noir du Kenya et d'une mère blanche du Kansas, M. Obama se veut l'incarnation du rêve du militant des droits civiques Martin Luther King et est souvent comparé à John Kennedy pour son charisme et l'espoir de changement qu'il a soulevé durant la campagne.

Il a mené sa campagne au nom de "l'unité" des Américains et pour restaurer "le rêve américain", brisé selon lui.


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* Notre réaction :
Oui de très lourdes charges pèsent maintenant sur un seul homme : Barack Obama.
Non seulement une responsabilité au niveau des USA mais aussi au niveau du monde entier.
Donc notre responsabilité de chrétiens c'est de prier de tout notre coeur, pour que le nouveau président américain se laisse conduire par le Saint-Esprit et qu'il mette en route une politique pour aider les plus faibles et les plus petits.



Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée
BP 24 - 53170 SAINT DENIS DU MAINE
France



* * Découvrez la Bonne Nouvelle de novembre 2008 sur :
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12:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

BARACK OBAMA PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS.

Barack Obama a prononcé son premier discours de président élu, devant une foule en liesse rassemblée à Chicago. Extraits.

"Le changement arrive en Amérique", a déclaré mardi soir Barack Obama lors de son premier discours de président élu des Etats-Unis, devant une foule en liesse à Chicago (Illinois, nord).

"Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé en Amérique", a affirmé le premier Noir élu à la Maison Blanche, depuis une tribune installée dans l'immense jardin public Grant Park, cerné de gratte-ciels illuminés au bord du lac Michigan.

"Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible, qui se demande si le rêve de nos pères fondateurs est toujours vivant, qui doute encore du pouvoir de notre démocratie, la réponse lui est donnée ce soir", a-t-il fait valoir, devant 65.000 personnes.

"C'est votre victoire", a-t-il assuré à ses partisans, réunis en masse pour pour célébrer l'élection du sénateur de l'Illinois à la Maison Blanche.

Il a salué son adversaire républicain John McCain. "Je le félicite" pour sa campagne, a-t-il dit.

M. Obama a également rendu hommage à sa femme Michelle et à ses deux filles, Malia et Sasha, qui l'accompagnaient à la tribune.

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10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/11/2008

LA PRIÈRE SUBTIL PARFUM DE DIEU.

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.

Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.

Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.

Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.

Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le coeur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !

Bruno LEROY.

19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ESPRIT-SAINT NOTRE PÉDAGOGUE DIVIN.

Le mystère de la Trinité est un des trois principaux mystères de la foi chrétienne - avec le mystère de l’incarnation et celui de la rédemption. C’est le mystère le plus englobant, celui qui nous révèle l’origine et la fin de toutes choses ; mais nous ne pouvons nous élever à une telle hauteur qu’en nous appuyant sur les deux autres. Car tout ce que nous affirmons de Dieu, nous l’apprenons de son Fils Jésus Christ. « Dieu » est un concept philosophique qui désigne, dans toutes les cultures, la Cause première et ultime, celle qui par définition est au-delà de tout, et demeure par conséquent inconnaissable, ineffable. Mais sorti de ces généralités sur lesquelles les avis convergent, les différences entre les conceptions du divin vont s’accumuler au point de conduire à des doctrines totalement incompatibles entre elles. Ce qui prouve bien que l’homme est incapable de remonter à la Source par ses propres efforts.
C’est pourquoi Dieu lui-même est sorti de son silence et est venu au-devant de nos efforts pour nous révéler son identité. Dans un premier temps, par le ministère des hagiographes de la première alliance, il affirme à la fois sa transcendance et son caractère personnel. Dieu ne se confond pas avec la nature ; les puissances qui s’y manifestent ne sont pas divines : la puissance et la sagesse que l’on contemple dans ce monde témoignent de la toute-puissance et de la suprême sagesse du Créateur, qui donne à chaque instant « la vie, le mouvement et l’être » à tout ce qui existe. En outre, le Dieu transcendant n’est pas une Energie impersonnelle : il a créé l’homme afin d’engager un dialogue avec lui ; en vue de l’alliance d’amour qu’il voulait sceller avec lui, il l’avait doté d’intelligence, de volonté et de libre disposition de soi. Lorsque Dieu révèle aux hommes son Nom, ce n’est pas sa puissance qu’il met en avant, ni même sa justice, mais sa tendresse et sa miséricorde : « Le Seigneur, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de fidélité ».
Mais que signifient ces concepts lorsqu’ils sont attribués à Dieu ? Certes nous pressentons ce qu’est la tendresse humaine, mais comment pouvons-nous imaginer ce qu’est la tendresse divine ? Dieu n’est pas tendre comme l’homme, mais comme Dieu seul peut l’être. Il est la source ineffable de toute tendresse, miséricorde, de tout amour. A nouveau nous buttons sur les limites du langage humain qui, lorsqu’il parle de Dieu, ne peut être qu’analogique. C’est pourquoi « à la plénitude des temps » (Ga 4, 4), Dieu s’est adressé aux hommes non plus par la médiation des prophètes, mais immédiatement, face à face. Il n’a plus mis sa Parole dans le cœur et sur les lèvres des hagiographes, mais « sa Parole s’est faite chair, elle a habité parmi nous » (cf. Jn 1, 14). Il est venu « marcher au milieu de nous », comme le lui demandait Moïse son serviteur, afin « de pardonner nos fautes et nos péchés, et faire de nous un peuple qui lui appartienne ».
Ainsi après avoir affirmé son absolue transcendance, Dieu nous révélait en son Fils son ineffable proximité. En Jésus, vrai Dieu et vrai homme, nous voyons pleinement réalisé le dessein d’amour de Dieu sur sa créature de prédilection. Dès les origines Dieu nous a créés pour que nous « devenions participants de sa nature divine » (2 P 1, 4), pour que nous vivions de sa propre vie et participions à sa béatitude. Comme le disaient les Pères de l’Eglise : Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir dieu par participation à la divinité de son Fils unique.
Tout cela est cependant tellement grand, que nous aurions du mal à entrer dans ce mystère si Dieu ne venait pas à notre secours : « Nul ne peut dire : “Jésus est Seigneur” sans l’Esprit Saint » (1 Co 12, 3). Jésus lui-même nous a envoyé d’auprès du Père l’Esprit Saint, chargé de nous introduire dans la vérité tout entière. Lui seul peut nous faire découvrir dans la croix « la folie d’amour de Dieu qui est plus sage que l’homme, et la faiblesse de Dieu qui est plus forte que l’homme » (1 Co 1, 25). C’est à sa lumière que tout s’éclaire et que nous découvrons, émerveillés, que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle ». L’Esprit Saint est notre pédagogue divin qui nous achemine patiemment vers la découverte de « la largeur, la longueur, la profondeur de l’amour du Christ, qui surpasse tout ce qu’on peut connaître », c’est en lui que « nous serons comblés jusqu’à entrer dans la plénitude de Dieu » (Ep 3, 18-19). C’est encore en lui que nous pouvons donner notre réponse fidèle, unissant notre prière à celle de Jésus pour « crier vers le Père en l’appelant : “Abba !” (Rm 8, 15).
Seule la révélation de notre destinée de gloire peut donner sens à notre vie. Non nous ne sommes pas le fruit des caprices du hasard et de la nécessité ; nous sommes créés par un Dieu d’amour qui veut nous « combler de sa bénédiction spirituelle en Jésus Christ » (Ep 1, 5) en qui « nous avons accès auprès du Père dans un seul Esprit ; en lui nous sommes devenus citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu » (Ep 2, 18-19). Telle est notre espérance et la source de notre joie. C’est pour nous encourager à persévérer sur le chemin du Christ qui nous conduit au Père que nous nous rassemblons chaque dimanche. « Que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, nous donne un esprit de sagesse pour le découvrir et le connaître vraiment. Qu’il ouvre nos cœurs à sa lumière, pour nous faire comprendre l’espérance que donne son appel, la gloire sans prix de l’héritage que nous partageons avec les fidèles » (Ep 1, 17-18).

« Dieu notre Père, tu as envoyé dans le monde ta Parole de vérité et ton Esprit de sainteté pour révéler aux hommes ton admirable mystère. Donne-nous de professer la vraie foi en reconnaissant la gloire de l’éternelle Trinité, et en adorant son Unité toute-puissante. »


Père Joseph-Marie.

19:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA TRACE QUE NOUS LAISSONS...

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La trace que nous laissons est place vacante,

Nos horizons parlent de nos silences,

En notre absence puisque nous revenons,

Sur les pas de notre présence,

Dans les multiples consciences,

Qui nous reflètent tendrement,

De regrets nullement formulés,

Et pourtant ce passage terrestre,

Est chemin vers l' Amour,

Sinon, il ne serait qu'un aller-retour,

Sans ferveur de voir tomber le jour,

Sans couleurs aux fleuves de nos pensées,

Sans miroirs pour nous regarder et nous mirer,

Dans les mémoires qui veulent nous habiter.

BRUNO LEROY.

18:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PRIÈRE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/11/2008

UNE AMIE DE MAURICE ZUNDEL TÉMOIGNE.

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Que dire sur ce texte ? Sinon qu'il est extrêmement précieux pour saisir toute l'intelligence spirituelle de Maurice Zundel.

Ce mystique, théologien, poète, prêtre catholique, donne encore sens à notre Existence en nous posant

des questions pertinentes et toujours actuelles car, immuables et sempiternelles.

Cet Homme était un Saint à n'en pas douter, même s'il ne figure pas sur nos calendriers. Il le restera dans notre coeur à jamais.

Puisse cette Fête de Tous les Saints lui rendre Honneur pour sa Foi Libre et contagieuse d'Amour !

Bruno LEROY.

Ps : Excellente lecture à Toutes et tous en cette Toussaint, jaillissement de notre mémoire fixée sur ceux qui nous ont précédés ou qui vivent à nos côtés dans le silence d'une Humilité de Foi à deviner.

19:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

"Le génie de la prière"

Maurice Zundel

 


 


     La création de l'homme, suivant la conception de Michel-Ange, réalisée au plafond de la Sixtine, concentre tout son mystère dans le doigt de Dieu tendu vers le doigt de l'homme qui reçoit son influx.

     Le regard extatique, la tête inclinée dans un mouvement d'ineffable consentement, l'Adam juvénile semble aspirer la vie qui jaillit de l'attouchement divin. Il ne subit pas l'existence, il l'accepte comme un don, en adhérant à la Source de son être avec tout l'élan de son esprit.

     On ne pouvait exprimer plus magnifiquement la vocation de l'homme et le prix de sa liberté.

     Par notre corps, nous ne sommes qu'un fragment d'univers -- un point dans l'espace, un instant de la durée, une vapeur, un souffle -- et les lois qui régissent la matière dominent sur nous.

     Par l'esprit, nous pouvons nous soustraire à cette servitude et mener une vie affranchie de l'espace et du temps.

     N'est-ce pas ce que l'art accomplit déjà, d'une certaine manière, en infusant à un peu de matière le rêve immortel du génie qui s'exprime en elle?   Mais ce qui est vrai de l'oeuvre est encore plus vrai de l'artiste. C'est en lui-même qu'il doit réaliser son plus beau chef-d'oeuvre: en ouvrant tout son être à l'Infini qui l'appelle, en livrant son coeur à Dieu qui veut y modeler sa Vie.

     La prière constitue cette remise et cet abandon, cet affranchissement et cette renaissance, la prière que beaucoup considèrent comme une servitude, et qui est, en vérité, le sacre de notre liberté. Car elle signifie, justement, que nous ne sommes pas enfermés dans le déterminisme du monde physique et livrés à l'étreinte impersonnelle de forces inconscientes, mais enveloppés, au contraire, d'une présence vivifiante et soutenus par une tendresse infinie, avec la possibilité de transformer sans cesse notre dépendance en oblation d'amour.

     La prière fait de notre vie un don et nous établit dans une relation filiale avec notre Créateur.

     Elle n'a donc point pour fin de renseigner Dieu sur nos besoins, qu'Il connaît infiniment mieux que nous; elle ne se propose pas non plus de l'amener à consentir à leur satisfaction, car sa bonté infinie ne cesse de vouloir notre bien, mais de faire coïncider bien plutôt notre volonté avec la sienne, pour que son amour ait dans le nôtre une réponse de plus en plus parfaite.

     [...]

     Ce n'est jamais Dieu qui se refuse, c'est toujours l'homme:

"J'étendais chaque jour les mains
vers un peuple rebelle."

     La maison dont les volets sont clos en plein jour est encore dans la nuit. Et ce n'est pas la faute du soleil:

"La lumière luit dans les ténèbres
et les ténèbres ne l'ont point comprise."

     Pascal a exprimé ce duel prodigieux dans une des phrases les plus tragiques du Mystère de Jésus, où il fait allusion à l'agonie du Sauveur:

     "Jésus a prié les hommes et n'en a pas été exaucé."

     Dieu nous exauce toujours; c'est nous, hélas! qui demeurons sourds à sa voix, c'est nous, pour reprendre le mot de Pascal, qui ne l'exauçons pas.

     Et Il accepte cet exil mystérieux qui bouleverse le coeur des saints:

     "Io piango perchè l'Amore non è amato", disait en sanglotant le poète franciscain Giacopone da Todi: "Je pleure parce que l'Amour n'est pas aimé."

     Dieu ne veut pas forcer la porte de notre âme. Son règne, en nous, ne peut s'établir sans nous.

 

(Extrait de "L'Évangile intérieur", 7e édition, Éd. Saint-Augustin, p. 55-57.)

19:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

AU MOMENT DE NOTRE MORT.

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En nous invitant aujourd’hui à prier pour nos frères défunts, l’Eglise nous appelle aussi à lever notre regard au-delà de la réalité douloureuse de la mort vers les réalités d’en haut, à nous laisser renouveler dans l’espérance de ressusciter un jour dans le Christ pour vivre de la vie même de Dieu.

Aujourd'hui, il est devenu difficile de parler de la mort car notre société marquée par le bien-être et l’hédonisme a tendance à occulter cette réalité. La seule pensée de devoir mourir un jour angoisse et beaucoup préfèrent l’éliminer de leur champ de conscience. Il est vrai qu’« en face de la mort, comme le rappelle le Concile Vatican II, l'énigme de la condition humaine atteint son sommet» (Gaudium et spes, n. 18).

A ce titre, les textes de la liturgie de ce jour sont particulièrement significatifs. Le livre de la Sagesse nous dit que ce qui fait la valeur d’une vie, ce ne sont pas le nombre des années, « c’est une vie sans tâche », fut-elle courte car « la sagesse surpasse les cheveux blancs ». Face à la révolte et l’incompréhension qui peuvent habiter le cœur de l’homme devant la mort de quelqu’un de jeune, l’Ecriture déclare que c’est « Dieu qui l’a repris pour que le mensonge n’égare pas son âme ». Non pas pour nous dire que Dieu aurait provoqué la mort mais pour nous révéler qu’il veille sur nous et ne nous abandonne pas jusque dans notre mort : « Les gens voient cela sans comprendre ; il ne leur vient pas à l’esprit que Dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, et qu’il veille sur ses amis ».

« Même s’il meurt avant l’âge, le juste trouvera le repos » : Non seulement, Dieu ne lâche la main à personne au moment de la mort mais il promet à chacun le repos et la vie éternelle dans la mesure où il nous trouvera juste. Attention à bien interpréter ici ce que signifie « être trouvé juste ». Nous devons nous rappeler que dans la Bible est déclaré juste celui qui est ajusté à la volonté de Dieu c’est-à-dire orienté vers lui par toute sa vie.

Au moment de notre mort, il y a donc bien un jugement qui nous attend. Mais ce jugement particulier c’est finalement nous qui en serons les responsables. Il ne s’agira pas d’un moment où Dieu nous rétribuera en fonction du poids de nos bonnes actions. Non, car la volonté du Père c’est que le Fils ne perde aucun ceux qu’il lui a donnés et qu’il les ressuscite tous au dernier jour . Il s’agira d’un moment où nous aurons rendez-vous avec la miséricorde divine, aussi pécheur que nous soyons, et où nous serons appelés à l’accueillir mais cette fois-ci d’une façon définitive car nous ne nous trouverons plus sous le régime de la foi. C’est ici que se scellera d’une façon définitive l’orientation de fond que nous aurons voulu donner à toute notre vie. Même si nous ne pouvons douter de la puissance de Dieu qui se déploie jusque dans sa miséricorde envers le pécheur le plus endurci, nous devons quand même nous rendre compte que les choix que nous posons durant notre vie terrestre orientent déjà le choix définitif que nous poserons au moment de notre mort. C’est dans ce sens qu’il nous faut lire la deuxième lecture de ce jour et particulièrement sa finale qui déclare : « Chacun de nous devra rendre compte à Dieu pour soi-même. »

Alors selon que nous aurons accueilli la lumière ou préféré les ténèbres nous nous retrouverons lumière ou ténèbres. Nous percevons donc ici toute l’importance de prier pour nos frères défunts afin qu’ils puissent accueillir dans la définitivité la miséricorde infinie de notre Père céleste qu’il nous a rendue accessible en son Fils unique, lui en dehors de qui personne ne peut aller vers le Père.

Forts de notre foi en la victoire de Jésus ressuscité sur la mort et le péché, et unis à eux dans une même espérance de ressusciter en Christ pour vivre éternellement de l’Amour de Dieu nous voulons prier avec eux ces paroles du Psaume 24 : « Rappelle-toi Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour de m’oublie pas… Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés. Garde mon âme délivre-moi ; je m’abrite en toi : épargne-moi la honte. »

Bruno LEROY.


18:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |