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15/12/2009

RÉLEXIONS SUR PAUL CLAUDEL AU VATICAN...

Zenit : Pourquoi avoir choisi Claudel ?

A. Monda : La relation avec Dieu et avec la foi chrétienne est sans doute la racine profonde de l’œuvre de certains acteurs fondamentaux de la littérature du début du XXème siècle et cela vaut plus encore pour Claudel et son catholicisme qui, à partir du célèbre épisode de la conversion, survenue le soir de Noël 1886 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, sera pour l’artiste une source permanente d’inspiration. Il est intéressant d’analyser comment Claudel est arrivé à sa foi « granitique » à travers un parcours véritablement original.

C’est précisément en 1886 qu’il découvrit les « illuminations » d’un grand poète, aussi controversé que l’était Arthur Rimbaud, et cette découverte se révèlera décisive pour la formation poétique de Claudel qui pourra finalement sortir de la « prison » du déterminisme du XIXème et s’acheminer vers le surnaturel. Dans ce sens Claudel est une image formidable, qui se découpe, à cheval, sur ces deux derniers siècles dramatiques. Ainsi, il nous est apparu opportun de ne pas faire tomber dans l’oubli le 50ème anniversaire de sa mort.

Alors qu’au cours des précédentes éditions l’on a réfléchi en particulier sur les traditions littéraires de certaines aires géographiques (la France, l’Europe orientale, les pays de langue espagnole…), l’édition actuelle s’est concentrée sur une figure singulière, dont l’immense ‘renommée’ est déjà révélée dans le titre.

Zenit : Que signifie le titre : Le géant invisible ?

A. Monda : Deux choses : d’une part Claudel est un géant, un monument de la littérature de la fin du XIXème et du début du XXème, mais je dirais plus encore, de la culture et de l’histoire du XXème siècle. Il s’agit en effet d’un génie multiforme et polyédrique : écrivain, poète, dramaturge, critique et théoricien de l’art, diplomate.

Comme a écrit le poète et professeur de littérature française Valerio Magrelli sur le quotidien « Corriere della sera » le 16 février dernier, Claudel est une sorte de « nœud inextricable » : « L’homme de théâtre et le diplomate, le conservateur et le disciple de Rimbaud, le catholique intolérant et l’amant de la culture orientale, le philosophe et l’ami ennemi de Gide. Inutile d’essayer d’harmoniser des aspects aussi disparates. En plus, précisément en accentuant tant de contradictions, les surréalistes l’attaquèrent : l’on ne peut pas être dans le même temps ambassadeur de France et poète’. Et pourtant Claudel fut à la fois l’un et l’autre ».

Cet aspect me semble très intéressant : l’homme, chaque homme, est un ensemble de contradictions qui ne peuvent être simplifiées, poussées à l’extrême, absolutisées. Pour le dire avec les mots de la religion : chaque homme est mystère. Le chrétien le sait bien parce que le chrétien est un mystère encore plus grand et représente toujours une énigme pour le monde qui souvent ne le comprend pas, et ne l’accueille pas.

Il me revient en mémoire ce qu’écrivait le théologien Harvey Cox il a à peu près 40 ans dans son essai : « Le chrétien en tant que rebelle » : « Les chrétiens ne peuvent être présentés avec les paroles du monde, parce qu’ils ne vivent pas simplement en fonction de leur classe ou de leur race, en fonction de leurs intérêts nationaux ou sexuels. Ils présentent au monde une énigme, quelque chose d’inexplicable à propos de laquelle le monde doit finalement demander des explications ».

19:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CULTURE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/12/2009

Cette merveille ne se révèle qu’aux yeux de la foi.

« Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés ». Tout est dit : « Dieu seul peut pardonner les péchés », ainsi que celui à qui il délègue ce pouvoir : le Messie, qui vient inaugurer le temps de la miséricorde. Par ces quelques mots, Jésus nous conduit au cœur de la Bonne Nouvelle : en lui, « c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu » sur le péché qui asservissait l’homme (cf. Rm 6, 17). Prenons donc courage : « Voici notre Dieu : il vient lui-même et va nous sauver » (1ère lect.) ; il vient irriguer les terres arides de nos vies de péché, par les torrents de sa miséricorde.


Mais cette merveille ne se révèle qu’aux yeux de la foi. Rien ne « prouve » que ce rabbi de Nazareth dise vrai : ce n’est pas parce qu’il fait marcher un paralytique qu’il a nécessairement le pouvoir de pardonner les péchés. Pour que nos cœurs s’ouvrent à la signification du miracle accompli par Jésus, et que notre « bouche muette crie de joie » en voyant « le boiteux bondir comme un cerf », il nous faut d’abord consentir à faire l’expérience de l’irruption de la miséricorde dans notre propre vie. Alors « nos oreilles de sourds » entendront le message de grâce que le Seigneur nous adresse. « J’écoute : que dit le Seigneur Dieu en son Christ ? Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple par la rémission de ses péchés. Oui son salut s’est fait tout proche, sa gloire est venue habiter parmi nous : le Tout-puissant a jeté son Verbe dans les sillons de notre terre pour que la vérité germe au cœur de notre humanité en son Fils Jésus Christ. Sur lui, du ciel, se penche la justice, e t à travers lui le Seigneur nous donne les bienfaits de sa miséricorde » (cf. Ps 84).


« Seigneur donne-moi de lâcher mes résistances et de consentir à la foi, afin que “l’eau jaillisse dans mes déserts, que les flots de ta tendresse changent en lac mon pays aride ; qu’il se couvre de fleurs des champs ; qu’il exulte et crie de joie !” Je trouverai alors l’audace de partager ton message d’espérance avec tous ceux que le péché tient encore rivés à leur civière, parce qu’ils ne savent pas que tu le leur a pardonné ».



Père Joseph-Marie.

18:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA VIE DE SAINT NICOLAS.



SAINT NICOLAS
Archevêque de Myre
(+ 324)


Saint Nicolas de Patare, en Lycie, fut le fruit des prières de ses pieux parents. Il eut l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner. Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction: "Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ."

Une de ses premières oeuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.

Après un pèlerinage aux Lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder. Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau. Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.

Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture; mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.

Peu de Saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles. Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain; tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours. Il est surtout légendaire entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce. On l'honore comme le patron des écoliers.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

15:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/12/2009

Le silence appelle à l’aventure de l’intériorité.

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Photo : Bruno LEROY.
Nous sommes en l’an 28 de notre ère. L’empereur Tibère règne sur l’immense empire romain, qui va des rivages de la mer du Nord aux confins du désert saharien, et de la Palestine au détroit de Gibraltar. La méditerranée est un lac romain.
D’amblée St Luc énumère les régions où Jésus va exercer son ministère ainsi que les princes qui les gouvernent. Il termine en nommant les chefs religieux de l’époque en Judée. Cette précision du temps, du lieu et du contexte historique, souligne que les événements dont il va être question ne sont pas un mythe, mais une réalité plus décisive pour l’histoire universelle, que les faits et gestes des empereurs et roitelets se disputant indéfiniment le pouvoir.
Car Jean, fils d’un inconnu nommé Zacharie, ne parle pas en son nom propre, ni au nom de son père ou de son clan, ni même au nom d’un pouvoir politique : il est porteur d’un message venu du Très-Haut : par lui, « la parole de Dieu fut adressée » aux hommes de toutes races, langues, peuples et nations. Le Précurseur va donner vie à une parole préfigurée dans les prophéties d’Israël, et qui attendait son heure dans les Ecritures. Le lieu où surgit cette parole est également significatif : le désert, espace hostile où on évite de passer, lieu à distance des territoires occupés par les hommes, où le silence appelle à l’aventure de l’intériorité.
La discrétion avec laquelle St Luc décrit le Baptiste contraste avec celle qu’en donnent les autres évangélistes : aucune allusion à la pauvreté de son vêtement ni à sa nourriture frugale. Cette sobriété permet de focaliser toute l’attention du lecteur sur la Parole que Jean est chargé de transmettre. Ce n’est pas le personnage du Précurseur qui contraste avec les grands hommes politiques et religieux cités, mais c’est la Parole qui leur fait face et devant laquelle ils auront à se situer.
Cette Parole continuera à les interpeller même lorsqu’ils auront éliminé la voix qui l’a faite résonner à leurs oreilles ; car à défaut d’entendre le Précurseur, désormais : « tout homme verra le salut de Dieu ». C’est donc que la Parole que Jean annonce, se manifestera de manière visible, et que le salut qu’elle apporte sera perceptible par tout homme de bonne volonté. Tel est l’inouï de la Bonne Nouvelle : la parole de salut vient comme quelqu’un que l’on pourra voir et entendre, toucher et aimer.
On ne peut plus clairement annoncer son dynamisme : sa portée sera universelle ; elle se diffusera comme une flamme courant dans un chaume, annonçant partout son message de paix, de joie et de réconciliation à tous les hommes sans exception. Les enfants de Dieu dispersés par une triste nuit de péché, seront enfin « rassemblés du levant au couchant par la Parole du Dieu Saint ; ils se réjouiront parce que Dieu se souvient » (1ère lect.) « de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais » (Lc 1, 55). Ils les « conduira dans la joie, à la lumière de sa gloire, leur donnant comme escorte sa miséricorde et sa justice » (1ère lect.).
La mission prophétique qui lui échoit, pousse Jean à s’approcher du fleuve, où il proclame un « baptême » que l’on pourrait aussi traduire par « une plongée » ou « un plongeon de conversion ». Pour se rendre au fleuve qui coule en bordure du désert et pour s’y plonger, les Juifs de l’époque devaient quitter leurs routes et leurs comportements habituels, et consentir à l’initiative d’un autre ; ce qui suppose qu’ils fassent confiance à ce Jean et à « la Parole de Dieu qui lui fut adressée ». Pour eux comme pour nous, la conversion commence lorsque nous consentons à sortir de nos ornières pour nous exposer aux appels de l’Esprit, qui nous parle par les prophètes.
La référence au livre d’Isaïe est incertaine, car il n’y est pas question de baptême pour la rémission des péchés. Le prophète de la première Alliance pressentait la nécessité pour l’homme de se préparer à accueillir une intervention divine imminente, mais c’est avec le Baptiste, que nous sont révélés les mots et les gestes qui conviennent. L’interprétation d’une prophétie se fait toujours rétrospectivement : c’est l’intervention concrète de Dieu dans l’histoire qui éclaire son annonce, car l’accomplissement dépasse toujours la prédiction. Ce processus culmine en Jésus : c’est à partir de lui qu’il faut désormais lire les Ecritures, puisque c’est en lui qu’elles trouvent leur plénitude de sens.
« A travers le désert, une voix crie » : c’est le volume sonore de la voix de Jean qui appelle, qui atteste et conteste, plus que les paroles articulées et la signification qu’on peut leur donner. Le cri s’élance comme une flèche, il file droit devant vers celui-qui-vient et dont il faut préparer la route. Les ravins, montagnes, collines figurent autant d’obstacles sur la route du désir éveillé par la voix du Précurseur, mais c’est celui-qui-vient qui les enlèvera : « car Dieu a décidé que les hautes montagnes et les collines éternelles seraient abaissées, et que les vallées seraient comblées : ainsi la terre sera aplanie, afin qu’Israël chemine en sécurité dans la gloire de Dieu » (1ère lect.).
C’est en ces termes qu’au cœur de la liturgie de ce second dimanche de l’Avent, résonne l’appel à la conversion. Celle-ci ne réside pas dans l’observance scrupuleuse d’un ensemble de règles rituelles. La conversion réside dans la reconnaissance de notre pauvreté et de notre impuissance à nous amender, et dans l’accueil de l’intervention du Dieu tout-autre qui seul peut sauver l’homme. C’est pourquoi la conversion que proclame le Baptiste consiste essentiellement dans la suppression des obstacles qui nous empêche de recevoir « le Salut de Dieu » qui se donne à voir, c'est-à-dire le Sauveur. Quant à l’urgence de la conversion, elle est motivée par l’imminence de l’intervention divine, et donc par la perspective de la rencontre prochaine avec le Dieu vivant.
Le thème de la conversion sera également au cœur de la prédication de Jésus ; là encore, il ne sera lié à aucune pratique pénitentielle particulière : la voie royale que propose Jésus est celle du dépouillement de toute suffisance, condition sine qua none pour pouvoir reconnaître sa véritable identité, et pour pouvoir accueillir l’Esprit de charité, qui seul peut nous introduire dans la vérité de notre condition filiale. Il s’agit donc d’une conversion à l’amour ; l’amour du Christ, et l’amour concret de tous nos frères, quelle que soit leur race, leur condition sociale et même leur identité spirituelle, au nom de notre commune appartenance au Père que nous révèle Jésus, unique médiateur de la fraternité universelle : c’est en « progressant de plus en plus dans l’amour, que nous marcherons sans trébucher vers le jour du Christ » (cf. 2nd lect.).
L’Eglise, peuple de convertis unis dans la charité, a précisément pour mission de faire entrer l’humanité toute entière dans la voie d’un amour sans frontières, qui brise le carcan de tous les particularismes clos.
L’Eucharistie est le lieu par excellence où s’exprime ce caractère universel de la Bonne Nouvelle ; elle constitue le rassemblement où tout homme peut voir le salut de Dieu, et peut entrer dans la joie de son Seigneur. C’est ici autour de la table où le Père lui-même nous nourrit du Pain des Anges, qu’après nous avoir « dépouillé de notre robe de tristesse et de misère, il nous revêt de la parure de la gloire de Dieu ; qu’il met sur notre tête le diadème de la gloire de l’Eternel » (1ère lect.), le diadème de l’Epouse, toute parée pour son Epoux-qui-vient.


Père Joseph-Marie.

21:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/12/2009

LE BERGER QUE NOS COEURS DÉSIRENT.

« La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux ». Cette parole éclaire d’une lumière nouvelle notre attente de Noël. Les foules sont fatiguées et abattues au point de ne plus croire qu’il existe un berger qui nous appelle, un bon pasteur prêt à venir chercher la brebis isolée. Si bien que notre Seigneur préfère d’abord susciter le désir de ce berger. Et pour cela, Jésus choisit de compter sur nous. Notre fatigue ne saurait être un prétexte à nous reposer sur les épaules de Jésus. La moisson est abondante : il y a tant de cœurs qui ne demandent qu’à être instruits de la venue du Royaume. Pour eux tous, pour nous-mêmes, Jésus suscite des ouvriers.

Ce temps de l’attente que nous vivons en Église n’est donc pas le temps de la passivité. Quelle que soit notre fatigue, le maître de la moisson compte sur nous, il demande de nous livrer : « Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement ». Il se fait proche, le berger que nos cœurs désirent. Il nous donne le repos et nous soustrait à nos abattements en nous faisant entrer dans sa vie qui est don de soi.



Frère Dominique.

21:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LE MORALISME TUE LA DIMENSION RELATIONNELLE.

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La morale est nécessaire à la socialisation des individus mais, le moralisme tue cette dimension relationnelle.
Aucun être Humain ne peut juger les sentiments d'autrui, surtout s'ils sont vécus dans le Respect de l'autre en tant qu'autre, c'est-à-dire, différencié et complémentaire. Cessons d'ajouter des péchés même sur les relations amoureuses vécues sainement et qui, pourtant semblent sortir des normes.
L'Amour par essence sort toujours des normes sociales et les grands Spirituels qui sont également de grands contestaires du désordre établi, nous le prouvent chaque jour.
Jésus-Christ n'a jamais exclu personne de son coeur de chair, c'eût été en contradiction de bannir l'Amour, Lui qui était venu pour le répandre dans le monde. Seuls, les Hommes mettent des interdits sur des sentiments nobles et ferment les yeux sur d'autres moins avouables. Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas, mais il sait la Beauté de l'Amour vécu avec Respect.
Le moralisme est une construction fondamentaliste de l'esprit pour se protéger des peurs. La Foi nous libère de ces peurs et les Authentiques Spirituels n'ont de leçons à recevoir de quiconque concernant l'expression de leurs sentiments amoureux car, il les vivront toujours en accord avec le dessein de Dieu Amour et les injonctions de l'Esprit-Saint.
BRUNO LEROY .

17:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

JE TE DONNE MA VIE.


podcast

Profession de Foi en chanson !

Chanter, c'est prier deux fois.

Votre Frère, Bruno.

17:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/12/2009

Tel est le chemin du rapprochement de Dieu.

Toutes les maladies du monde affluent vers le médecin de l’homme. « Et il les guérit », tout simplement. La scène est saisissante. L’évangéliste ne précise pas explicitement que Jésus enseignait, quant à Jésus il dit seulement d’eux : « ils sont avec moi ». L’humanité a tellement crié sa détresse vers le Ciel, sa venue constitue une telle attente, que le Messie annoncé semble être reconnu à sa seule présence. L’attente ouvre les yeux du cœur. Tous affluent vers lui, à commencer par les plus pauvres. Jésus est avec eux à la fois direct et simple : « et il les guérit ».

Savons-nous reconnaître la présence du Messie parmi nous ? Notre préparation à Noël ne devrait-elle pas être avant tout un réapprentissage de la pauvreté ? Cette pauvreté qui rend proche de Jésus. Autrement dit, n’appelons-nous pas facilement pauvretés nos limites, c’est-à-dire les irritantes frontières de notre puissance ? Or ces limites sont notre chance de nous ouvrir aux autres et à l’Autre, au Messie. Ainsi, notre vraie pauvreté est d’abord celle de ne pas savoir accueillir. Jésus est pauvre : il reçoit ceux qui affluent vers lui, il ne retient pas sa vie, il donne sans calculer. Il guérit. Ce temps de préparation et d’intériorisation doit donc être un temps où nous osons la rencontre de l’autre, de l’homme avec sa misère. Tel est le chemin de l’éloignement de soi. Tel est le chemin du rapprochement de Dieu. Alors la vie est donnée à profusion. Quand nous savons donner le peu que nous avons et à recevoir simplement le peu qu’on nous donne. C’est de cette manière que le S eigneur comble les foules de ceux qui s’avancent vers lui. C’est à ce signe que notre cœur devient capable de reconnaître la présence de Jésus sur nos routes.



Frère Dominique.

20:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

C'EST BIENTÔT NOËL.

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Des soleils fatigués chantent ta venue,
Les larmes encombrées des pauvres de la rue,
Coulent sur les ciels étoilés de leurs joues,
Et presque tout le monde s'en fout,
Pressé qu'il est de choisir ses cadeaux,
Pour offrir juste par vulgaire tradition,
Rien dans le cœur et l'âme vide,
Des sourires préfabriqués de chaleur inhumaine,
C'est un Noël païen au manque d'Espérance,
C'est un Avent réservé aux riches sans importance,
Sur le visage des enfants perlent des sentiments,
De désarroi face aux jouets qu'ils n'auront pas,
Pourquoi s'apprêtent-ils à Fêter Noël,
Toutes ces gens qui ne savent pas même,
A qui et vers qui s'adresse cette fête de Lumière.
Pourquoi ?
 Mon Dieu, pourquoi ?
Bruno LEROY.

19:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

STATISTIQUES DU MOIS DE NOVEMBRE.

Visiteurs uniques Visites Pages Pages par jour (Moy / Max) Visites par jour (Moy / Max)
1 494 5 404
14 865
495 / 705 180 / 246

19:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |