23/02/2012
Les silences de Dieu sont ses réponses.
Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?
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Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.
Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra ; c’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre. » Mais vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.
Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m’a entendu. » Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.
Bruno LEROY.
12:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/02/2012
Vas-tu laisser passer le vent libre et sacré ?
" Le Verbe s'est fait chair,
De cette chair j'en ferai de la lumière "
Bruno LEROY.
Bien-sûr ton univers est loin d’être paradisiaque,
Des angoisses t’assaillent au point de te paralyser,
Les gens te prennent pour un malade paranoïaque,
Tu incites tout dans ton maintien pour te faire juger.
Alors tes propres larmes semblent te purifier,
Mais tu ne fais dans cette histoire que t’apitoyer,
Sur ton destin sans lendemain qui ne fait que passer,
Où est l’homme que j’ai connu qui toujours se battait.
Depuis que tu as perdu le sens de ta vie dans tes nuits,
Tu n’es plus qu’une ombre soutenue par un mur d’ennuis,
Quelle direction peux-tu donner à ta vie ?
Quelle reconstruction peux-tu envisager aujourd’hui ?
Les arbres dansent dans le silence des forêts,
Les oiseaux chantent des psaumes de liberté,
Les roses s’inventent des parfums enchantés,
Les cieux inondent ton cœur précieux de vérités.
Vas-tu laisser passer le vent libre et sacré,
Vas-tu donner une chance à ta façon d’exister,
Le monde est merveilleux ne l’es-tu point remarqué,
Certains sont malheureux plus que tu ne peux l’imaginer.
Arrête de larmoyer sur ton passé d’incertitudes,
Donne-toi un avenir submergé de projets délicieux,
Un avenir pour rendre les autres presque heureux,
Des lendemains sans lassitude et sans terrible solitude.
Arrête de te complaire dans un blues de grand-mère,
Vis pleinement au rythme de tes saisons internes,
Retrouve enfin cette foi qui te plantait en terre ferme,
Convictions ancrées sur tous les flots de toutes les mers.
Donne à ta présence une véritable raison d’aimer,
Et d’aimer en retour sans jamais rien demander,
Tu sais que Dieu est Amour et ne t’a jamais quitté,
Lorsque tu étais dans le désespoir il te portait.
Retrouve la quintessence de l’existence et tu vivras,
Debout dans cette société qui te tendra les bras,
Retrouve ton présent et habite dedans,
Retrouve le Christ en lui écrivant des chants.
Alors, les bourgeons écloront en ton âme suspendue,
Les pétales de la tendresse feront un tapis sous tes pieds,
Tu humeras le parfum des autres cet encens devenu sacré,
Et tes prières chaque jour seront désormais entendues .
Bruno LEROY.
16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Quand la mort vient éteindre un sourire.
Elle venait à l’Association avec le sourire et l’œil pétillant de joie. Elle savait que chaque éducateur, serait à même de l’écouter, de la faire rire et de l’accueillir avec respect et fraternité.
Certains l’avaient déjà logée au fond de leur cœur, comme un membre de notre grande Famille.
Elle participait à toutes activités avec sa légendaire bonne humeur qui devenait contagieuse.
Sa santé n’était pas brillante certains jours. Mais elle passait outre ne voulant pas que l’on s’apitoie sur son sort.
Elle était présente pour un Atelier la veille de son départ vers l’éternité. Elle disait ne pas se sentir en forme, ce jour-là et demanda à retourner chez elle afin de se reposer.
Sans se plaindre, elle repartit rejoindre sa modeste et sympathique demeure.
Dans la nuit, un soleil s’est éteint sur une pluie de larmes. Ce crépuscule qui vient sans prévenir nous a empli d’effroi. Nous avons appris son décès le lendemain matin tel un coup de poignard au tréfonds de nos mémoires. Elle est partie dans son sommeil pour rejoindre le firmament où elle scintille désormais comme une étoile sur le tableau noir du ciel.
Dès le lendemain matin, en réunion, nous évoquions la douleur de son absence pour toujours. Et puis, nous nous consolions en disant que sa vie n’avait pas été de tout repos avec son lot de blessures inexorables.
Elle est en paix désormais mais elle vivra encore longtemps dans nos souvenirs merveilleux et personnels que nous garderons jalousement, précieusement de sa personne telle une amie qui nous habite et vient nous visiter.
Pour tous, Nicole restera cette clarté éblouissante de jovialité et d’un caractère toujours égal qui savait vous embrasser lorsque vous lui rendiez un modeste service.
Une femme que nous sommes loin d’oublier pour nous avoir dévoilé tant d’humanité. Nous t’embrassons Nicole !
Puissent nos baisers de tendresse te rejoindre là où tu es.
Bruno LEROY .
14:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/02/2012
Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force.
On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. « Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra » - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.
L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien. » Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des « faiseurs d’embarras », car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.
Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.
Bruno LEROY.
13:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La rencontre d’autrui dans le creuset de la souffrance.
L’éloignement des cimetières, la mise à l’écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n’est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?
Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective.
Chacun poursuit toujours, d’une manière ou d’une autre, un rêve d’immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait « comme si » elle n’existait pas. Dénier la souffrance de cette manière, c’est se complaire dans l’image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d’immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.
Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n’y est jamais représentée. Lorsqu’elle l’est, c’est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...
L’éloignement des cimetières, la mise à l’écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n’est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?
Cependant cette illusion d’un monde « hors souffrance » est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s’insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu’il s’agit de la souffrance des autres, on réagira par l’indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d’accoutumance où l’on parvient à voir souffrir sans plus s’émouvoir. On acquiert alors un cœur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu’il s’agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s’étourdir dans le bruit, la drogue ou l’alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude. Le suicide même peut être une manière ultime d’éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n’est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu’un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu’on ne l’a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l’on a toujours voulu nier ; ultime refuge d’un rêve d’immortalité déçu.
Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l’abandon, détresse suprême où vient s’exténuer un rêve d’immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l’imaginaire d’un monde « hors souffrance », c’est ajouter à la souffrance, lorsqu’elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l’inévitable expérience de l’altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à « vivre avec » la souffrance, non point pour la subir ou s’y complaire, mais pour négocier au mieux l’expérience du « devenir autre ».
Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l’aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l’écoute. Le cri, l’appel, la parole adressée à l’autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l’inscription de l’espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L’aveu de la souffrance, lui, par la relation qu’il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l’angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d’altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l’altérité, de la naissance à la rencontre de l’autre. Et cette rencontre de l’autre délivre d’un réel et d’un devenir sans espoir. La rencontre d’autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.
Ps : Je dédie cet article à ceux et celles qui vivent de terribles souffrances. Puissent-ils rencontrer des personnes écoutantes qui partagerons leur état afin de donner sens ensemble au combat à mener pour exister holistiquement malgré les infortunes dont le destin les accable, en intégrant ces blessures pour les vivre au mieux.
BRUNO LEROY.
10:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
11/02/2012
L'Espérance prend corps dans le temps.
Le chrétien ne place pas son Espérance dans les modèles de société, dans les objets, dans les idéaux, mais bien en quelqu'un : Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l'histoire ; il est l'annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.
Dans tout l'Évangile, Jésus annonce que le Royaume de Dieu s'est approché par sa personne, qu'il est déjà présent et que cependant il doit encore venir.
A ceux qui veulent un roi qui éliminera les Romains pour enfin clore l'attente, à ceux qui veulent un Maître qui réalisera le Royaume et fermera l'histoire, Jésus répond en refusant tout amalgame ; il se met à l'écart et recrée une distance dans l'attente pour que le désir de ce qui n'est pas encore et de ce qui doit encore venir, s'avive de commencement en commencement sans jamais se clôturer dans l'instant présent, dans l'histoire présente.
A ceux qui sont tentés de désespérer, de se résigner ou de se consoler dans l'espoir d'une fin hors du temps, au-delà du temps, Jésus répond en disant que le Royaume est déjà là ; il multiplie les gestes de libération : " Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres " ( Lc, 6, 22 ).
Pour les chrétiens aussi, le Christ est présent et pourtant il est encore Celui qui doit venir. Il nous quitte et reste parmi nous. Boutade ? Non. Par sa vie et par sa mort, par la manifestation de sa résurrection et par son ascension où il se dérobe à note volonté de le retenir et de le posséder, Jésus nous révèle que la présence passe par l'absence. Contre toute attente qui réduirait jésus et son message à une fin mondaine, le christianisme réinstaure l'homme en relation à Dieu et refuse le rêve des espérances purement horizontales. Jésus est celui qui ouvre l'histoire humaine à Dieu en lui interdisant de se clôturer sur-elle même ou de croire qu'elle peut réaliser le Royaume de Dieu.
Mais contre toute attente qui réduirait Jésus et son message à une fin hors de l'histoire humaine, le christianisme réinstaure l'homme en relation avec Dieu et aux autres hommes dès maintenant et refuse le rêve des espérances purement verticales. Jésus est l'irruption du Royaume de Dieu dans notre histoire ; il ouvre dès maintenant le temps de Dieu et la libération des hommes.
Ni hors de l'histoire, ni dans l'histoire exclusivement, l'Espérance chrétienne vit le paradoxe de devoir réaliser l'attente et en même temps de la déplacer constamment sans la fixer. L'Espérance chrétienne au nom de jésus-Christ prend corps dans le temps sans cependant jamais s'y enfermer.
Le Royaume de Dieu est donc présent dans la pratique du croyant comme une instance critique permanente, une force de contestation qui l'empêche de se satisfaire de ce qui est, qui réveille son Espérance et l'ouvre sans cesse à un avenir qui transcende l'horizon de l'histoire. Seule est véritable la Foi qui se fait Amour, vérité et Justice, indivisiblement.
Bruno LEROY.
13:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/02/2012
Demain sera dans ta main comme un chemin sans fin.
Tu souris dans mes nuits. Une larme de la lune dans les flots du ciel. Une étoile flamboyante sur la toile de ma peau. Le reste t’appartient jusqu’au matin frêle et rebelle. Paisible et ponctuel.
Ah ! cette illumination me parle comme un feu dans ma chair. Je suis heureux de revoir le jour et ses états matutinaux. J’aime la vie qui respire en moi telle une brise légère qui donne des jours moins froids.
Esprit au souffle éternel qui chante quand il veut et où il veut dans sa liberté. Cette liberté qui devient mienne dans la mélodie harmonieuse de la vie.
Je t’attends après mes sombres hivers comme une évidence.
Je t’attends avec la maîtrise de la confiance de l’âme qui aime.
Je t’attends dans la profondeur caverneuse de mes prières.
Je sais que tu viendras donner Ta joie comme un sourire sur les lèvres d’un enfant.
Tu entreras dans mes fibres intérieures pour me tisser à ta bouche.
Et les mots viendront discourir pour mes frères et sœurs, des langages aux parfums de prophétisme.
Demain sera dans ta main comme un chemin sans fin.
Et je savourerai ce bonheur arraché au passé, aux blessures dépassées.
Je te promets la paix si tu suis mes pas avais-tu dit. Je ne suis pas venu apporter la paix mais la discorde as-tu dit aussi.
Tu ne veux pas de ce pacifisme insipide qui ne brûle aucune âme et laisse derrière lui des traces d’indifférence, d’apathie.
Tu veux que nous soyons des êtres de lumière qui redonnent espérance aux cendres grises des pensées malheureuses.
Nous serons ce que tu voudras que nous soyons…
Des reflets d’écume nacrée sur les rivages de nos révélations. Des valeurs assumées aux embruns de nos sociétés.
Une tempête d’espérance dans un monde désespéré. Un tsunami d’amour qui dévaste tout sur son passage.
Dans l’oraison, nous serons. Dans les musiques sacrées, nous serons. Nourris au diapason de tes inspirations qui nous ancrent de tes desseins mirifiques pour notre humanité à venir.
Dans la contemplation d’une rose, d’un oiseau, d’une herbe mouillée de rosée, nous serons.
Dans l’émerveillement d’entendre battre le cœur de la foi chaque jour, nous serons.
Dans le silence qui invoque délicatement ta présence , nous serons.
Oui, nous serons avec le Paraclet les combattants d’un univers jovial, aux éclats d’un espoir sans fin, des Hommes debout et libres qui redonnent au destin son divin équilibre.
Amen !
Bruno LEROY.
21:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Demain, je partirai c'est certain.
15:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés.
Elle est Lumière dans nos nuits de tempêtes. Elle est respiration qui nous permet de vivre chaque instant tel un moment d'éternité. Elle est notre Force insurrectionnelle qui nous met debout lorsque les injustices parlent en notre nom. Elle est Amour infini dans le coeur de notre âme. Elle parle au souffle de nos cris quand notre inspiration est en panne. Mais, elle est toujours cet Amour que nous cherchons par-delà les larmes et les pluies de la vie. Nous savons qu'elle est écoutée dans ce coeur à coeur avec Lui. Elle est soleil qui réchauffe nos tiédeurs et nos froideurs inéluctables souvent face aux adversités de l'existence. Elle transfigure notre regard des banalités quotidiennes. Elle nous fait appréhender les médiocrités comme des émeraudes à contempler. Elle transforme en diamant le verre élimé par les tourments. Elle donne aux paysages que nous admirons toute la saveur de la beauté invisible. Elle nous fait découvrir des horizons insoupçonnés. Elle creuse en notre coeur des sillons d'amour qui nous font voir le pauvre tel un prince, un fils de Dieu notre Père. Elle vit en nous dans les fibres de notre être comme une évidence de chaque jour. Que serions-nous sans sa présence qui nous donne Espérance ? Elle est le fleuve qui nous fait naviguer par-delà les torrents. Elle invente des symphonies nouvelles à nos mélodies fatiguées. Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés. Elle est la fleur des Juifs, des protestants, des Musulmans, des charismatiques, des bouddhistes et des athées qui poétisent l'univers en silence. Elle est le jardin où se recueillent tous ceux que j'oublie. Elle est la mort dans un dernier sourire. Elle parle encore par-delà nos désirs. Elle est notre pédagogie qui humanise le monde. Sa sève nous nourrit dans un profond silence. Oui, elle se trouve et se loge dans un silence Habité de Tendresse. Elle parle de nos journées quand nous les lui confions. Elle est humilité face aux grandeurs illusoires. Elle n'attend que nous au matin des hivers. Elle guide nos pas vers davantage de Mystères. Elle est feu qui mettra le monde presque par terre. Elle n'écoute jamais nos rêves de chercheurs d'illusions. Elle dit la Vérité face à nos propres mensonges. Elle nous ouvre les entrailles pour animer nos corps. Même si nous sommes souffrants, elle donne l'énergie d'être toujours vivants. Elle se révolte avec nous devant les meurtrissures des enfants, des adultes humiliés, des jeunes exploités, des vieillards qui meurent dans une déréliction honteuse. Elle révèle les hontes de nos comportements. Elle pardonne nos peurs et nos doutes aussi. Elle fait mourir ces peurs au nom de la vie. Elle procure une Joie que nul ne saurait nous ravir. Elle est scintillement d'or aux pépites de nos doutes. Elle est notre poumon qui respire l'Espérance. Elle évoque sans cesse l'Amour dans l'insaisissable temps. Elle est toujours le sens que nous donnons à l'action. Elle ressource notre sang quand la fatigue nous prend. Elle est dans notre sommeil même si nous ne l'entendons pas. Elle agit toujours et exauce le chant du petit enfant. Elle est oiseau aux mille couleurs qui nous émerveille. Que serions-nous sans elle ? Sans ses pas qui nous font avancer. Certainement des corps sans âme qui ne savent plus aimer. Des ombres sur les chemins de nos suffisances. Que serions-nous sans elle ? Tout peut-être...Sauf ce que nous sommes ! Mais qui est donc cette face féminine dont je parle tant ? Elle est la main de Dieu dans notre main tremblante. Elle est aussi l'Esprit dont le Vent nous rend libre. Elle est Jésus-Christ qui nous rend plus Homme. Elle est la prière, ce langage essentiel pour nourrir notre Foi. Oui, c'est dans la prière que s'embellissent les âmes. Dans cette rencontre d'Amour Indicible nous forgeons notre devenir. Dans ce silence où Dieu habite et nous attend. Cette prière viscérale qui nous fait dire que nous ne craignons plus rien, ni personne. Pas même la mort ne saurait nous éteindre. La prière est la flamme que nous entretenons avec le Christ pour que jamais ne se perde le parfum délicieux de vivre en chrétien. En homme libéré des contingences de nos sociétés pour nous mettre au service de l'humanité. Témoins de l'Amour au milieu des vautours. Mais, inflexibles dans nos valeurs à défendre. Refusant le laxisme d'une pensée dite moderne. Elle donne sens à notre existence. La prière est la voix de Dieu qui s'exprime dans nos coeurs amoureux de sa Présence. Franchement que serions-nous sans ce dialogue de tous les instants ? Nous serions comme des enfants qui disent aimer leur père et ne lui parlent pas. Prions dès aujourd'hui, c'est notre puissance d'aimer. Notre certitude de n'être point seuls en ce monde égoïste. Prions pour simplement dire à Dieu que nous l'adorons et qu'Il est le Père qui nous enfante chaque jour à la Vie ! Amen.
Bruno LEROY.
15:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/02/2012
Faire naître l'être Humain.
11:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |