10/02/2012
Demain sera dans ta main comme un chemin sans fin.
Tu souris dans mes nuits. Une larme de la lune dans les flots du ciel. Une étoile flamboyante sur la toile de ma peau. Le reste t’appartient jusqu’au matin frêle et rebelle. Paisible et ponctuel.
Ah ! cette illumination me parle comme un feu dans ma chair. Je suis heureux de revoir le jour et ses états matutinaux. J’aime la vie qui respire en moi telle une brise légère qui donne des jours moins froids.
Esprit au souffle éternel qui chante quand il veut et où il veut dans sa liberté. Cette liberté qui devient mienne dans la mélodie harmonieuse de la vie.
Je t’attends après mes sombres hivers comme une évidence.
Je t’attends avec la maîtrise de la confiance de l’âme qui aime.
Je t’attends dans la profondeur caverneuse de mes prières.
Je sais que tu viendras donner Ta joie comme un sourire sur les lèvres d’un enfant.
Tu entreras dans mes fibres intérieures pour me tisser à ta bouche.
Et les mots viendront discourir pour mes frères et sœurs, des langages aux parfums de prophétisme.
Demain sera dans ta main comme un chemin sans fin.
Et je savourerai ce bonheur arraché au passé, aux blessures dépassées.
Je te promets la paix si tu suis mes pas avais-tu dit. Je ne suis pas venu apporter la paix mais la discorde as-tu dit aussi.
Tu ne veux pas de ce pacifisme insipide qui ne brûle aucune âme et laisse derrière lui des traces d’indifférence, d’apathie.
Tu veux que nous soyons des êtres de lumière qui redonnent espérance aux cendres grises des pensées malheureuses.
Nous serons ce que tu voudras que nous soyons…
Des reflets d’écume nacrée sur les rivages de nos révélations. Des valeurs assumées aux embruns de nos sociétés.
Une tempête d’espérance dans un monde désespéré. Un tsunami d’amour qui dévaste tout sur son passage.
Dans l’oraison, nous serons. Dans les musiques sacrées, nous serons. Nourris au diapason de tes inspirations qui nous ancrent de tes desseins mirifiques pour notre humanité à venir.
Dans la contemplation d’une rose, d’un oiseau, d’une herbe mouillée de rosée, nous serons.
Dans l’émerveillement d’entendre battre le cœur de la foi chaque jour, nous serons.
Dans le silence qui invoque délicatement ta présence , nous serons.
Oui, nous serons avec le Paraclet les combattants d’un univers jovial, aux éclats d’un espoir sans fin, des Hommes debout et libres qui redonnent au destin son divin équilibre.
Amen !
Bruno LEROY.
21:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Demain, je partirai c'est certain.
15:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés.
Elle est Lumière dans nos nuits de tempêtes. Elle est respiration qui nous permet de vivre chaque instant tel un moment d'éternité. Elle est notre Force insurrectionnelle qui nous met debout lorsque les injustices parlent en notre nom. Elle est Amour infini dans le coeur de notre âme. Elle parle au souffle de nos cris quand notre inspiration est en panne. Mais, elle est toujours cet Amour que nous cherchons par-delà les larmes et les pluies de la vie. Nous savons qu'elle est écoutée dans ce coeur à coeur avec Lui. Elle est soleil qui réchauffe nos tiédeurs et nos froideurs inéluctables souvent face aux adversités de l'existence. Elle transfigure notre regard des banalités quotidiennes. Elle nous fait appréhender les médiocrités comme des émeraudes à contempler. Elle transforme en diamant le verre élimé par les tourments. Elle donne aux paysages que nous admirons toute la saveur de la beauté invisible. Elle nous fait découvrir des horizons insoupçonnés. Elle creuse en notre coeur des sillons d'amour qui nous font voir le pauvre tel un prince, un fils de Dieu notre Père. Elle vit en nous dans les fibres de notre être comme une évidence de chaque jour. Que serions-nous sans sa présence qui nous donne Espérance ? Elle est le fleuve qui nous fait naviguer par-delà les torrents. Elle invente des symphonies nouvelles à nos mélodies fatiguées. Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés. Elle est la fleur des Juifs, des protestants, des Musulmans, des charismatiques, des bouddhistes et des athées qui poétisent l'univers en silence. Elle est le jardin où se recueillent tous ceux que j'oublie. Elle est la mort dans un dernier sourire. Elle parle encore par-delà nos désirs. Elle est notre pédagogie qui humanise le monde. Sa sève nous nourrit dans un profond silence. Oui, elle se trouve et se loge dans un silence Habité de Tendresse. Elle parle de nos journées quand nous les lui confions. Elle est humilité face aux grandeurs illusoires. Elle n'attend que nous au matin des hivers. Elle guide nos pas vers davantage de Mystères. Elle est feu qui mettra le monde presque par terre. Elle n'écoute jamais nos rêves de chercheurs d'illusions. Elle dit la Vérité face à nos propres mensonges. Elle nous ouvre les entrailles pour animer nos corps. Même si nous sommes souffrants, elle donne l'énergie d'être toujours vivants. Elle se révolte avec nous devant les meurtrissures des enfants, des adultes humiliés, des jeunes exploités, des vieillards qui meurent dans une déréliction honteuse. Elle révèle les hontes de nos comportements. Elle pardonne nos peurs et nos doutes aussi. Elle fait mourir ces peurs au nom de la vie. Elle procure une Joie que nul ne saurait nous ravir. Elle est scintillement d'or aux pépites de nos doutes. Elle est notre poumon qui respire l'Espérance. Elle évoque sans cesse l'Amour dans l'insaisissable temps. Elle est toujours le sens que nous donnons à l'action. Elle ressource notre sang quand la fatigue nous prend. Elle est dans notre sommeil même si nous ne l'entendons pas. Elle agit toujours et exauce le chant du petit enfant. Elle est oiseau aux mille couleurs qui nous émerveille. Que serions-nous sans elle ? Sans ses pas qui nous font avancer. Certainement des corps sans âme qui ne savent plus aimer. Des ombres sur les chemins de nos suffisances. Que serions-nous sans elle ? Tout peut-être...Sauf ce que nous sommes ! Mais qui est donc cette face féminine dont je parle tant ? Elle est la main de Dieu dans notre main tremblante. Elle est aussi l'Esprit dont le Vent nous rend libre. Elle est Jésus-Christ qui nous rend plus Homme. Elle est la prière, ce langage essentiel pour nourrir notre Foi. Oui, c'est dans la prière que s'embellissent les âmes. Dans cette rencontre d'Amour Indicible nous forgeons notre devenir. Dans ce silence où Dieu habite et nous attend. Cette prière viscérale qui nous fait dire que nous ne craignons plus rien, ni personne. Pas même la mort ne saurait nous éteindre. La prière est la flamme que nous entretenons avec le Christ pour que jamais ne se perde le parfum délicieux de vivre en chrétien. En homme libéré des contingences de nos sociétés pour nous mettre au service de l'humanité. Témoins de l'Amour au milieu des vautours. Mais, inflexibles dans nos valeurs à défendre. Refusant le laxisme d'une pensée dite moderne. Elle donne sens à notre existence. La prière est la voix de Dieu qui s'exprime dans nos coeurs amoureux de sa Présence. Franchement que serions-nous sans ce dialogue de tous les instants ? Nous serions comme des enfants qui disent aimer leur père et ne lui parlent pas. Prions dès aujourd'hui, c'est notre puissance d'aimer. Notre certitude de n'être point seuls en ce monde égoïste. Prions pour simplement dire à Dieu que nous l'adorons et qu'Il est le Père qui nous enfante chaque jour à la Vie ! Amen.
Bruno LEROY.
15:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/02/2012
Faire naître l'être Humain.
11:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
01/02/2012
Je suis un ringard Heureux !
Lorsque j’écoute les informations à la radio, je suis tenté de penser comme bon nombre de personnes bien inspirées, que notre monde va mal. Notre terre est malade, souffrante des blessures que nous lui infligeons. N’étant pas d’un esprit à me reposer devant les catastrophes planétaires ; je cherche comme tant d’autres des solutions cohérentes.
J’entends ou je lis partout que notre jeunesse manque de repères. Les français se disent écrasés par cette société consumériste et, il faut bien le dire d’arnaques. Je ne prétends pas, loin s’en faut, posséder toutes les réponses aux questions posées.
Et pourtant, en tant qu’éducateur chrétien, j’entends bien donner mon avis sur les problématiques sociétales. C’est ce que je fais depuis des années. Bien-sûr, les réponses que je donne sont parfois discutables. Mais, certains discours que je lis ça et là, le sont encore davantage !
J’en ai marre d’entendre vos râles de vieillards lorsque les travailleurs sociaux proposent des repères de vie qui semblent tant vous préoccuper.
J’en ai marre de lire ces insultes envers mes Frères étrangers que vous assimilez tous à des terroristes. Vos insultes à deux sous qui ne sont que l’expression de vos peurs ancestrales.
Oui, j’aime mes Frères et Soeurs Arabes, Africains, Chinois et tous les étrangers de cette France qui m’apportent la richesse de leur culture et leur vision de l’existence.
Oui, j’aime le Soufisme dans la pureté de sa poétique mystique et philosophique. Je pourrai vous donner mille exemples des êtres et des choses que j’aime sur cette terre.
Oui, j’aime aussi les Gays et Lesbiennes qui nous montrent d’autres chemins possibles d’amour et de respect. Je n’aime pas vos intolérances qui excluent définitivement les autres de votre champ visuel. Il est si facile d’exclure pour être tranquille face aux différences que l’on accepte pas tout simplement parce qu’un travail psychologique ou spirituel de fond n’a jamais été entrepris.
Et lorsque je donne de tels repères, me voici traité de ringard chrétien, voire de romantique utopiste. Et bien, au nom de ma Foi, je revendique mon côté décalé socialement. Ne jugez point afin de n’être pas jugés.
Mon approche des paradigmes de nos sociétés est un long travail spirituel que j’effectue depuis ma tendre enfance. Mes réflexions sont issues de cette manne christique qui me fait tendre la main à tous les souffrants et les exclus de cette terre-mère.
Mes inspirations viennent de mes prières dans lesquelles je m’abîme pour mieux me reconstituer. Mes colères viennent de l’Esprit-Saint qui me souffle les mots ou les gestes pour combattre toutes injustices. Mes colères ne sont jamais de Haine mais, d’un refus de voir ce monde tel qu’il est avec ses meurtrissures et ses mépris.
Je ne suis pas un intégriste chrétien regardant le passé avec des larmes de pluie au fond des yeux. J’ai un regard d’Espérance et de combattant de l’amour de Dieu qui voit le diamant scintillant au fond de la vase humaine.
Je ne prétends nullement être un grand écrivain-poète ou journaliste mais un Homme qui témoigne avec ses pauvres mots.
L’humus vivifiant de l’humble et dure réalité quotidienne vécue par les jeunes de la rue, me donne le droit de continuer à écrire et à parler.
Mais, quand je m’attaque à certaines sectes qui aliènent la liberté de conscience, récemment dévoilées par un de mes articles. Je me vois contraint de le soustraire car, ces embaumeurs de vivants s’insurgent contre mes propos révélateurs.
Je touche souvent le point central et vulgaire de notre guerre interne : l’argent.
Je me fiche d’être considéré comme ringard chrétien qui ne fait jamais de prosélytisme mais, qui affirme par ses convictions et ses prises de positions, la richesse même des valeurs évangéliques.
L’Évangile est une Bonne Nouvelle qui défend les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Les chrétiens sont présents pour mettre le feu aux coeurs éteints. Je ne désire pas non plus retourner dans une chrétienté dont on a mesuré les limites affligeantes.
Je ne demande pas également que le monde entier devienne chrétien mais, qu’il retrouve ses dispositions pour des relations Fraternelles et Respectueuses.
Nous confondons souvent tolérance et acceptation de Tout. Non pas. La tolérance est la compréhension sans préjugés des différents styles de vies ou de comportements des êtres Humains et ce, quelques soient nos finalités morales. Pour faire plus limpide, c’est la main tendue vers les autres sans a priori. C’est vouloir s’enrichir dans nos relations même si celles-ci ne correspondent en rien à nos convictions.
C’est se dépasser, sublimer autrui dans son humanité pour écouter les balbutiements de son âme. Est-ce donc si compliqué de retrouver le chemin de l’Amour après tant de détours idéologiques ? Je ne le crois pas. Il nous suffit de travailler notre intériorité pour réfléchir aux dysfonctionnements qui nous paralysent.
Pourquoi ai-je évoqué quelques aspects de ma vie ? Dans un souci de clarification vers cette tension spirituelle qui anime mes jours. Ceci pris dans le sens étymologique ; qui donne une âme à mon quotidien. Levé le matin tôt, un café vite avalé puis, une ou plusieurs prières des profondeurs pour donner la Force de rencontrer les jeunes. L’intérêt constant de me ressourcer par la poésie, l’art, la beauté d’un paysage et la contemplation qu’il inspire. Puis, le retrait dans le silence de Dieu auprès d’un Monastère car l’Amour pour être entendu a besoin de silence. Une existence surbookée mais dans laquelle règne des plages de repos pour mon corps fatigué. Prendre soin de moi pour mieux aimer les autres, les comprendre sans toutefois toujours acquiescer.
Écrire pour exprimer les révoltes, les joies, les espoirs, les combats rencontrés tant de fois. Écrire pour être soi face aux autres. Ne jamais faire mentir les mots, ne pas les blesser inutilement. Parler vrai dans un monde qui souvent nous ment. Dire des vérités qui dérangent pour affirmer ce que je suis et ce que d’autres n’osent pas dire.
Ce n’est que le cheminement, j’allais dire banal, d’un chrétien qui vit main dans la main avec Jésus-Christ du soir au matin et du matin jusqu’au soir tombant. Avec mon caractère affirmé, sûr de moi et une personnalité rebelle, j’aurai très bien pu devenir braqueur de banques. Si je n’avais rencontré au détour de mes sentes sinueuses, des hommes et des femmes de convictions qui m’ont mis debout par leur Témoignage de vie.
Vous savez, ces convictions bâties sur l’effort, le travail bien fait, le respect d’autrui, la tolérance, la liberté et la joie intérieures, la conscience citoyenne... Ces convictions au parfum d’évangile et que vous estimez ringardes faute de savoir en proposer d’autres qui seront viables.
Je suis un ringard chrétien et je le revendique. Mais, Mon Dieu si vous saviez comme je suis Heureux de vivre et comme j’aime partager ce Bonheur autour de moi. Répandre la lumière qui émane de mon coeur. C’est le devoir que je me suis fixé étant enfant. Redonner de la chaleur à ce monde figé, glacé dans ses étroitesses d’esprit. Dans cette immanquable manie de s’auto-aliéner par des rancoeurs injustifiées. Par manque d’ouverture aux métamorphoses de nos sociétés. Par manque d’une conscientisation des diverses manipulations idéologiques. Croyant toujours détenir la Vérité, vous vous retrouvez seuls avec vos certitudes.
Mon ringardisme chrétien est de vous aimer envers et contre tout sans pour autant entrer dans votre univers. C’est combattre pour la Justice sociale. Ne jamais désespérer de l’humanité et de demeurer un combattant de l’Amour et de l’Espérance. Notamment pour les Jeunes et tous les marginaux rejetés lâchement par nos sociétés de consommation. Je sais qu’un monde meilleur peut voir le jour, non pas un monde parfait, ce qui serait illusoire mais, un monde où il ferait bon vivre ensemble. Je m’y emploie et tous les ringards chrétiens, comme moi, se lèvent chaque fois que l’Humain est bafoué.Tous les ringards chrétiens tentent, comme moi, de donner un visage plus humain au monde de demain. Et la Force qui nous soulève pour donner des braises ardentes et réconfortantes à notre planète, ne nous appartient pas. Voilà pourquoi, nous ne vantons jamais nos actions au risque de passer pour ringards.
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.
09:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (4) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/01/2012
LES CHRÉTIENS INDIGNÉS QUE NOUS SOMMES.
Si les chrétiens indignés que nous sommes, n’étaient en fait que la résurgence d’une certaine théologie de la libération sans marxisme.
Jean-Paul II avait affirmé que cette théologie ne posait plus problèmes à l’Église institutionnelle et même qu’elle encourageait vivement l’option préférentielle pour les pauvres.
Pourquoi ne trouverions- nous point dans les sources des écrits de ces théologiens, la praxis qui convient au contexte actuel.
Il faut en parler…Il faut que nous réfléchissions ensemble pour redonner l’essence évangélique au cœur de notre société dont le sens semble lui échapper.
Assez de pensées chimériques où les beaux idéaux portés par les chrétiens scintillent dans les clairs matins comme des gouttes de rosée gorgées d’espérance.
Il nous faut avancer sur les sentes d’une vision réellement réformatrice de nos comportements sociaux et relationnels.
Mettons le feu de l’évangile dans l’économie déjà bien enflammée, voire calcinée par une gestion sans retenue.
Mais avant de commencer ce cheminement ; il faut que les chrétiens indignés que nous sommes, se tiennent au courant des grandes vagues fondamentales qui immergent nos océans de pensées. Que pensons-nous de l’Éducation, l’économie de marché, le tout à jeter, le tout immédiat, les relations de supériorité des riches envers les plus pauvres.
Bien-sûr, nous avons quelques bribes d’idées sur ces sujets.
Mais, comment faire pour trouver les solutions adéquates selon chaque situation ?
Penser en fonction d’une théologie sociale de libération qui structurera nos convictions.
Et ne jamais oublier que notre indignation se veut au service de Dieu-Amour et prioritairement en faveur des plus petits d’entre nos frères et sœurs.
Tous ces humains sont les reflets divins de nous-mêmes. Ils possèdent une part de Sacré, même s’ils sont athées, et appartiennent aussi à notre terre mère.
Nous sommes les enfants d’un même Père, nous sommes frères, pour mener un combat vers davantage de dignité. Encore faut-il que nos sursauts ne demeurent pas lettre morte dont personne ne lira les sublimes envolées lyriques.
L’Amour du prochain exige de nous un engagement sans mesure pour un monde plus chaleureux, plus humain et plus fraternel. Ce monde là ne peut éclore sans nous !
Bruno LEROY
11:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
13/01/2012
Affirmation et refus prennent racine dans l'individu.
S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.
C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.
Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.
19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ces violences sournoises qui régissent notre existence.
19:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/12/2011
Le sourire de ma vie provient de Ta joie.
12:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
16/12/2011
Rendons Noël aux plus pauvres et aux opprimés.
Je connais des enfants et des familles pour lesquels Noël n’est qu’un fleuve de larmes. Et je me ressaisis de ce sentimentalisme en me posant mille questions.
En 2011, Noël n’existe plus pour certaines personnes qui n’auront que les conneries télévisuelles pour assoupir leurs angoisses. Je dramatise à outrance ?
Malheureusement, non, j’eusse préféré vous narrer un joli conte où les sourires font craquer les étoiles. Mais, nous sommes rendus à la réalité. La vie se paie très chère depuis l’apparition de l’Euro, ne trouvez-vous pas ? Et certaines familles n’ont qu’un revenu de misère pour célébrer la naissance du Christ.
Je rencontre même certains éducateurs qui préfèrent ignorer cet état de fait. Les jugements de valeur sont mis en avant. Oui, mais tu comprends, ces gens ne travaillent pas, c’est déjà bien que l’État les aide. Parfois, me vient l’envie soudaine de leur foutre mon poing dans la gueule à ces technocrates du social.
Et, je me retiens, cela ferait désordre...
Les RMISTES percevront leur minable prime avant le 21 Décembre. Et tout le monde est content ! La conscience peut aller se rassurer devant le foie gras ou le caviar. Serions-nous devenus cons avec le temps ?
C’est en période de fêtes que les égoïsmes ressortent le mieux. Chacun pour sa gueule ! Si vous vivez ainsi, ne vous dites surtout pas chrétien et encore moins athées militant pour un monde meilleur.
Vous êtes simplement embrigadé dans une idéologie chrétienne, marxiste, libérale ou autre qui apaise vos culpabilités face aux problématiques de ce temps. Savez-vous combien d’enfants n’ont jamais vus la mer ? Non, bien-sûr ! Il faut dire qu’ils ne s’en vantent pas. Savez-vous combien d’enfants n’auront pas de cadeau sous prétexte que le père Noël ne passe pas dans les radiateurs ?
Non, bien-sûr... Mais, savez-vous aussi que vous pouvez acheter un modeste jouet et le confier au Secours Catholique par exemple, pour qu’il le donne à un enfant ? Peut-être, pas...
Et le Noël des prisonniers dont personne ne se soucie. Ils ne sont plus rien pour beaucoup. Tout comme les vieux ou les malades. Et pourtant, Noël pourrait être un véritable rayon de soleil perlant sur la neige, si notre esprit de générosité dépassait toutes les barrières formalistes. Je ne fais qu’évoquer le chapitre XXV de Matthieu, celui qui a conduit toutes mes actions...
Comment voulez-vous transmettre le vrai sens christique et libérateur de la venue de Jésus si vous n’avez aucun geste signifiant. A vous de rendre Noël aux pauvres. Le Christ est venu essentiellement pour les plus déshérités. Qu’avons-nous fait de son message ? Il n’est pas venu pour garnir le porte-feuille des bourgeois qui croulent dans leur pognon. Non !
Il est venu pour nous dire que la vie est un combat pour plus d’amour et de justice. Oui, la vie est un combat quotidien mais quel merveilleux combat...pour la Vie !!!
Rendons Noël aux plus pauvres et aux opprimés ensuite, nous pourrons parler d’amour, de respect et de sens de l’existence. Pas avant... !
Pour l’instant, Noël est mort à cause de notre mentalité de peur qui fait de nous des êtres recroquevillés sur leurs biens. Lorsque vous lirez ces lignes, je serai sur le point de partir jusqu’au Mois de Janvier.
Ma mission est de voir les Jeunes de tous pays, de toutes Nations et de gueuler ma rage lorsque les petits sont mis sur le côté. Oui, ma mission est de dénoncer prophétiquement les carences de nos sociétés assises.
Ce n’est pas une Mission que je me suis attribué, en me levant un matin. C’est une mission que j’ai découvert aux tréfonds de la prière. Vous aussi, sur cette terre, vous avez une mission à accomplir pour que le monde ait un visage plus épanoui.
Peu importe que vous soyez Musulmans, Juifs, agnostiques, Athées militants, anarchistes, gauchistes, libéraux etc... Oui, peu importe vos étiquettes. Il faut rendre Noël telle une Fête quotidienne qui brillera dans les yeux des plus malheureux.
Il est plus que temps car pour l’instant, Noël est mort. Nous l’avons tué par notre esprit enfermé dans des idéologies aliénantes. Au lieu de nous ouvrir aux autres. Quels qu’ils soient !
Noël est décédé, faisons tout pour le ressusciter par notre militantisme vers un monde plus juste et plus Fraternel.
Faisons la trêve toute l’année et non un court instant figé sur un calendrier. Bonne Fêtes de Noël à Tous et Toutes et à l’année prochaine pour de nouvelles résolutions !
Bruno LEROY.
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |