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28/02/2012

Cette Joie parfaite vécue dans l'Amour.

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La vie dans l'alliance est une manière de marcher et de se frayer un chemin dans l'existence. Il est le chemin qui conduit à faire la vérité, à perdre sa vie et à la recevoir en retour comme lui-même a perdu la sienne et l'a reçue en retour luxueusement de son Père. La vie dans l'alliance imprime donc à l'existence un mouvement qui la porte constamment vers l'avant, de commencement en commencement, sans fixation ni nostalgie. Elle est donc passage, traversée, exode : travail de la vie à travers la mort, car il n'est pas de traversée sans abandon.

Aussi bien la vie dans l'alliance permet-elle d'affronter la mort sans dépit car, il y a identité entre l'amour et le mystère pascal. Étant donné la charité, la mort n'est plus vécue comme ce qui entraîne à la désespérance, mais comme l'occasion de donner sa vie comme on l'a reçue, gratuitement, ou, en d'autres termes, de se rendre dans un geste d'abandon. L'espérance chrétienne est la capacité de vivre dans le temps, de vieillir et même de mourir sans nostalgie. Car le Dieu auquel on accorde sa Foi grâce au témoignage de ceux qui nous ont précédés est aussi le Dieu qui vient, que l'on cherche et que l'on attend ; Dieu vient aussi de l'avenir La Foi en Dieu qui aime et que l'on aime, est ainsi inséparable de l'espérance.

Cette espérance est sans mesure. Car le monde qui vient, même si Jésus nous le laisse entrevoir dans ses paraboles du Royaume, excède toutes nos représentations. Le don de Dieu à venir dépasse tout ce que nous pouvons imaginer à partir de notre expérience présente. Aussi l'espérance est-elle l'acte même d'espérer sans autre assurance que la relation à Dieu qui donne la Vie et auquel on se rend sans réserve.

Foi, espérance, charité sont les attitudes fondamentales qui articulent la vie des chrétiens, leurs relations à Dieu et aux autres hommes. Elles sont la marque de la nouvelle alliance au nom du Dieu de Jésus-Christ, instaurée le jour de la Pâque. Chacun et chacune s'y trouve convié gratuitement. La crucifixion du Christ est également cette puissante libération de l'esclavage de la peur de la mort que peuvent éprouver les hommes. Car la résurrection est la seule conclusion face au monde clos de notre finitude, elle ouvre la porte vers une vie nouvelle, une Alliance nouvelle, celle d'un amour vécu en actes au quotidien dans une Joie parfaite. La Joie des ressuscités en Christ et qui propagent à travers le monde cette conviction que même la mort n'a jamais le dernier mot, lorsque nous sommes des hommes d'espérance et de confiance en cette Pâque qui est la preuve que l'amour consiste à donner sa vie pour ceux qu'on aime car, l'amour bannit toutes craintes et nous rend audacieux par-delà la pure raison. Cette pseudo-raison qui masque subtilement la peur qui n'est que lâcheté de ne jamais risquer sa vie au nom d'un absolu.

Bruno LEROY.

13:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Alors, la Vie ne sera plus qu’une somptueuse symphonie.

 

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Un Pasteur me dit, un jour, alors que nous assistions à un concert musical : " Regarde la diversité de ces Jeunes qui ont dépassés toutes barrières pour s’unir ensemble dans un concert. A la sortie, ils changeront, ils reverront leurs différences et s’insulteront. Ah ! si la Vie pouvait être un immense concert qui unirait en un florilège magnifique toutes ces différences !".

Comment ne pas être d’accord avec ce Pasteur. Effectivement, si la société dans laquelle nous vivons devenait un gigantesque rassemblement où toutes les divergences seraient gommées, alors notre vie serait harmonieuse. Cependant, je mettrai un bémol à cette affirmation.

Je pense que les jeunes de ce soir là avaient les mêmes centres d’intérêts et je pense que c’est seulement cela qui les unissait. Imaginez, dans ce concert de Rock Chrétien que vous hurliez votre rage de cette musique et que vous affirmiez bien haut que vous préférez de loin, Mozart. Les réactions ne se feraient pas attendre et vous seriez traité de dépassé ou de ringard. L’harmonie serait brisée, pourquoi ? Parce qu’elle n’était que factice et le Pasteur avait raison, après le concert, les différences ressurgissent avec plus de force encore. Je crois que les choses ne sont malheureusement pas aussi simple.

Pour accepter l’autre dans sa différence, il faut faire un travail sur soi. D’abord s’aimer est la priorité essentielle pour aimer l’autre. Tu aimeras ton prochain comme Toi-même, nous dit Christ. Quel beau sens de la psychologie et même aujourd’hui les psychologues ne disent rien d’autre. Dans chaque être rencontré, même le plus terrifiant, existe un reflet de Christ.

Nous aimer tels que nous sommes, c’est aimer Dieu. De là, nous pouvons partir à la rencontre de l’autre en toute sérénité. Oui, Frères et Soeurs, gommer nos différences est une tâche ardue qui demande un Amour inconditionnel d’autrui. Cet Amour que nous puisons en Dieu pourra nous donner, par Son Esprit, la Force d’accepter l’autre dans sa différence.

Alors, la Vie ne sera plus qu’une somptueuse symphonie où les hommes et femmes de cette planète se tiendront par la main. Utopie ? Peut-être, mais n’est-ce pas une merveilleuse Utopie que de vouloir vivre le message de Christ dans un monde qui se déchire. N’est-il pas préférable de vouloir la paix, l’harmonie, la joie de vivre ensemble, plutôt que la haine et la guerre.

Que Dieu-Amour nous donne la Force de toujours vouloir chercher la concorde plutôt que la discorde.

La compréhension de l’autre, plutôt que le mépris. Il nous faut envoyer au visage de la Haine, le visage de Christ en Son Amour. Et les différences doivent d’abord être acceptées auprès de nos voisins avant de vouloir qu’elles le soient à échelle internationale. Il faut demander à Dieu débordant d’Amour pour tous ses enfants.

Que nous vivions sur Terre en tant que Frères et Soeurs d’un même Père et nous aurons déjà fait un bond en avant, vers la Fraternité Universelle.

Bruno LEROY.

11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/02/2012

Demain viendra me parler de toi.

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Je voudrais tant te voir comme un petit enfant,

Qui regarde son miroir et te contemple dedans,

Je voudrais tant écouter la musique des cieux,

Celle qui fait sourire les visages trop vieux.

 

Dans un murmure entendre tes pas,

Avancer vers moi dans un souffle froid,

 Voir le soleil couler du ciel pour me rejoindre,

Et allumer mon âme au lieu de l’éteindre.

 

Je voudrais tant que tu me parles une seule fois,

Seigneur dans le cœur de ma chair entendre ta voix,

Je voudrais tant parfois que mes pleurs soient de lumière,

Pour rayonner en toi tels des éclats de joie non éphémères.

 

Et puis, je sais que tu es toujours présent dans ma vie,

Comme une tempête à l’aurore de mes bonheurs écrits,

Je t’invite dans mes mots à transcender leur peau,

Et le chagrin se changera en éclatants oripeaux.

 

Demain viendra me parler de toi sur mon chemin,

Puisque demain c’est toi que j’aime dès le matin,

En priant en silence dans mon sanctuaire intérieur,

Je rejoindrai comme chaque jour la respiration du bonheur.

 

Ton bonheur qui s’incruste dans ma chair pour l’éternité,

En fait, je t’aurai toujours espéré et adoré sans même te chercher.

 

Amen !

 

Bruno LEROY.

 

21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/02/2012

L'Amour regarde toujours vers la Lumière.

 

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Dans la profondeur du paysage, j'aperçois ton visage. Une larme transpire sur le sang de notre planète. Une source suinte de tes paroles internes. J'entends ton Esprit parler à mon esprit. Et me murmurer doucement toutes les douleurs qui boivent notre Vie. Tu as raison, Seigneur, nous sommes des tueurs en puissance. Nous éteignons tes étoiles comme des lampes insignifiantes. Ce n'est plus Toi qui laisse jaillir tes larmes, c'est moi face à ses alarmes des pauvres gens. Quand reviendra le feu consumant nos angoisses futures pour nous concentrer sur le présent. L'instant éternel dans lequel tu te trouves. Quand nous aurons assimilé nos propres rancunes. Nos nostalgies et colères face à la connerie de certains. Pense à celui qui se dit être ton Frère qui est incommensurable dans son silence.  Celui qui ne pense qu'à son cul, sa gueule et son pognon. Un raté de l'existence ne sachant pas explorer ses talents.
 
Laisse donc ces ombres dont le temps ne retiendra pas même le nom. Et vis ta vie à plein poumons en respirant l'Amour à chaque étage de ton existence. Sache que le Pardon, n'est pas l'oubli et qu'un jour ils paieront avec une autre matière que l'argent. Aime le vent qui vient inspirer tes poèmes, tes chants et tes fantasmes. Aime l'Amour des autres et de Dieu. Les événements te parlent de Lui. Écoute les mélodies et les tempos gospels qui te parviennent. L'Amour regarde toujours dans la direction de la Lumière. Le reste n'est que pénombre dont il faut extraire quelques brindilles dorées. Tu vois, vivre est si simple lorsque la Présence de Dieu se fait présente chaque jour. Tu peux mourir demain ou ce soir, l'espérance est ton miroir.
 
J'aime la substance même de la vie au point d'en extirper la quintessence poétique. Les mots se mettent à éclabousser ton corps et te faire comprendre que tu dois former, chérir le Verbe.
Le poète est celui qui met du parfum azuré dans les sentiments éprouvés. Ensuite, tu peux crever les syllabes feront le reste. Tu es le maître sans pour autant maîtriser le Verbe. Il vient, il va sur des chemins inattendus et toujours cependant dans une direction faite pour Toi.
 
Le Verbe est prière chantée, exprimée avec le sang de l'âme. Et tu entends des phrases à écrire tels des cris et des soupirs. Le monde a besoin de Beauté pour vivre pleinement en Harmonie. Quand prendras-tu conscience que le langage construit la conscience. L'enfant est celui qui ne parle pas. Sommes-nous restés des enfants sur le plan de la spiritualité ? Malheureusement, oui. Et heureusement, car ainsi nous pouvons progresser et toujours espérer mieux. N'oublie pas que la prière est la moelle de tes os. Sans elle, tu ne saurais marcher. Alors, prie, lutte et Aime. Puis, vas de l'avant pour ne pas sombrer dans un passé obsolète. Dans les marasmes du passé, il n'y a que cadavres. Dans la fumée du futur, il n'y a qu'illusions. Vis l'instant présent comme un moment d'éternité. De plus avec le Christ, tu auras l'impression d'être entre l'espace-temps de l'existence intense et de la mort présence d'un lendemain qui vient avec Joie.
 
Bruno LEROY.

18:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/02/2012

Les silences de Dieu sont ses réponses.

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Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence - ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses. Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance, ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?

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Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer ; mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez Que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.

Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, louez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra ; c’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre. » Mais vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.

Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m’a entendu. » Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera ; mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.

Bruno LEROY.

12:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/02/2012

Vas-tu laisser passer le vent libre et sacré ?

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" Le Verbe s'est fait chair,

De cette chair j'en ferai de la lumière "

Bruno LEROY.

Bien-sûr ton univers est loin d’être paradisiaque,

Des angoisses t’assaillent au point de te paralyser,

Les gens te prennent pour un malade paranoïaque,

Tu incites tout dans ton maintien pour te faire juger.

 

Alors tes propres larmes semblent te purifier,

Mais tu ne fais dans cette histoire que t’apitoyer,

Sur ton destin sans lendemain qui ne fait que passer,

Où est l’homme que j’ai connu qui toujours se battait.

 

Depuis que tu as perdu le sens de ta vie dans tes nuits,

Tu n’es plus qu’une ombre soutenue par un mur d’ennuis,

Quelle direction peux-tu donner à ta vie ?

Quelle reconstruction peux-tu envisager aujourd’hui ?

 

Les arbres dansent dans le silence des forêts,

Les oiseaux chantent des psaumes de liberté,

Les roses s’inventent des parfums enchantés,

Les cieux inondent ton cœur précieux de vérités.

 

Vas-tu laisser passer le vent libre et sacré,

Vas-tu donner une chance à ta façon d’exister,

Le monde est merveilleux ne l’es-tu point remarqué,

Certains sont malheureux plus que tu ne peux l’imaginer.

 

Arrête de larmoyer sur ton passé d’incertitudes,

Donne-toi un avenir submergé de projets délicieux,

Un avenir pour rendre les autres presque heureux,

Des lendemains sans lassitude et sans terrible solitude.

 

Arrête de te complaire dans un blues de grand-mère,

Vis pleinement au rythme de tes saisons internes,

Retrouve enfin cette foi qui te plantait en terre ferme,

Convictions ancrées sur tous les flots de toutes les mers.

 

Donne à ta présence une véritable raison d’aimer,

Et d’aimer en retour sans jamais rien demander,

Tu sais que Dieu est Amour et ne t’a jamais quitté,

Lorsque tu étais dans le désespoir il te portait.

 

Retrouve la quintessence de l’existence et tu vivras,

Debout dans cette société qui te tendra les bras,

Retrouve ton présent et habite dedans,

Retrouve le Christ en lui écrivant des chants.

 

Alors, les bourgeons écloront en ton âme suspendue,

Les pétales de la tendresse feront un tapis sous tes pieds,

Tu humeras le parfum des autres cet encens devenu sacré,

Et tes prières chaque jour seront désormais entendues .

 

Bruno LEROY.

 

16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Quand la mort vient éteindre un sourire.

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Elle venait à l’Association avec le sourire et l’œil pétillant de joie. Elle savait que chaque éducateur, serait à même de l’écouter, de la faire rire et de l’accueillir avec respect et fraternité.

 

Certains l’avaient déjà logée au fond de leur cœur, comme un membre de notre grande Famille.

 

Elle participait à toutes activités avec sa légendaire bonne humeur qui devenait contagieuse.

 

Sa santé n’était pas brillante certains jours. Mais elle passait outre ne voulant pas que l’on s’apitoie sur son sort.

 

Elle était présente pour un Atelier la veille de son départ vers l’éternité. Elle disait ne pas se sentir en forme, ce jour-là et demanda à retourner chez elle afin de se reposer.

 

Sans se plaindre, elle repartit rejoindre sa modeste et sympathique demeure.

 

Dans la nuit, un soleil s’est éteint sur une pluie de larmes. Ce crépuscule qui vient sans prévenir nous a empli d’effroi. Nous avons appris son décès le lendemain matin tel un coup de poignard au tréfonds de nos mémoires. Elle est partie dans son sommeil pour rejoindre le firmament où elle scintille désormais comme une étoile sur le tableau noir du ciel.

 

Dès le lendemain matin, en réunion,  nous évoquions la douleur de son absence pour toujours. Et puis, nous nous consolions en disant que sa vie n’avait pas été de tout repos avec son lot de blessures inexorables.

 

Elle est en paix désormais mais elle vivra encore longtemps dans nos souvenirs merveilleux et personnels que nous garderons jalousement, précieusement de sa personne telle une amie qui nous habite et vient nous visiter.


 

Pour tous, Nicole restera cette clarté éblouissante de jovialité et d’un caractère toujours égal qui savait vous embrasser lorsque vous lui rendiez un modeste service.


 

Une femme que nous sommes loin d’oublier pour nous avoir dévoilé tant d’humanité. Nous t’embrassons Nicole !

 

Puissent nos baisers de tendresse te rejoindre là où tu es.

 

 

 

Bruno LEROY .

 

 

 

14:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/02/2012

Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force.

On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. « Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra » - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.

L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien. » Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des « faiseurs d’embarras », car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.

Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.

Bruno LEROY.

13:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La rencontre d’autrui dans le creuset de la souffrance.

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Chacun poursuit toujours, d’une manière ou d’une autre, un rêve d’immortalité et de non-souffrance.

L’éloignement des cimetières, la mise à l’écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n’est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?

Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective.

Chacun poursuit toujours, d’une manière ou d’une autre, un rêve d’immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait « comme si » elle n’existait pas. Dénier la souffrance de cette manière, c’est se complaire dans l’image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d’immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.

Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n’y est jamais représentée. Lorsqu’elle l’est, c’est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...

L’éloignement des cimetières, la mise à l’écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n’est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?

Cependant cette illusion d’un monde « hors souffrance » est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s’insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu’il s’agit de la souffrance des autres, on réagira par l’indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d’accoutumance où l’on parvient à voir souffrir sans plus s’émouvoir. On acquiert alors un cœur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu’il s’agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s’étourdir dans le bruit, la drogue ou l’alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude. Le suicide même peut être une manière ultime d’éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n’est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu’un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu’on ne l’a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l’on a toujours voulu nier ; ultime refuge d’un rêve d’immortalité déçu.

Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l’abandon, détresse suprême où vient s’exténuer un rêve d’immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l’imaginaire d’un monde « hors souffrance », c’est ajouter à la souffrance, lorsqu’elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l’inévitable expérience de l’altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à « vivre avec » la souffrance, non point pour la subir ou s’y complaire, mais pour négocier au mieux l’expérience du « devenir autre ».

Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l’aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l’écoute. Le cri, l’appel, la parole adressée à l’autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l’inscription de l’espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L’aveu de la souffrance, lui, par la relation qu’il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l’angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d’altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l’altérité, de la naissance à la rencontre de l’autre. Et cette rencontre de l’autre délivre d’un réel et d’un devenir sans espoir. La rencontre d’autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.

Ps : Je dédie cet article à ceux et celles qui vivent de terribles souffrances. Puissent-ils rencontrer des personnes écoutantes qui partagerons leur état afin de donner sens ensemble au combat à mener pour exister holistiquement malgré les infortunes dont le destin les accable, en intégrant ces blessures pour les vivre au mieux.

BRUNO LEROY.

10:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/02/2012

L'Espérance prend corps dans le temps.

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Le chrétien ne place pas son Espérance dans les modèles de société, dans les objets, dans les idéaux, mais bien en quelqu'un : Jésus-Christ, Fils de Dieu.

 Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l'histoire ; il est l'annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.

Dans tout l'Évangile, Jésus annonce que le Royaume de Dieu s'est approché par sa personne, qu'il est déjà présent et que cependant il doit encore venir.

A ceux qui veulent un roi qui éliminera les Romains pour enfin clore l'attente, à ceux qui veulent un Maître qui réalisera le Royaume et fermera l'histoire, Jésus répond en refusant tout amalgame ; il se met à l'écart et recrée une distance dans l'attente pour que le désir de ce qui n'est pas encore et de ce qui doit encore venir, s'avive de commencement en commencement sans jamais se clôturer dans l'instant présent, dans l'histoire présente.

A ceux qui sont tentés de désespérer, de se résigner ou de se consoler dans l'espoir d'une fin hors du temps, au-delà du temps, Jésus répond en disant que le Royaume est déjà là ; il multiplie les gestes de libération : " Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres " ( Lc, 6, 22 ).

 

 Pour les chrétiens aussi, le Christ est présent et pourtant il est encore Celui qui doit venir. Il nous quitte et reste parmi nous. Boutade ? Non. Par sa vie et par sa mort, par la manifestation de sa résurrection et par son ascension où il se dérobe à note volonté de le retenir et de le posséder, Jésus nous révèle que la présence passe par l'absence. Contre toute attente qui réduirait jésus et son message à une fin mondaine, le christianisme réinstaure l'homme en relation à Dieu et refuse le rêve des espérances purement horizontales. Jésus est celui qui ouvre l'histoire humaine à Dieu en lui interdisant de se clôturer sur-elle même ou de croire qu'elle peut réaliser le Royaume de Dieu.

 Mais contre toute attente qui réduirait Jésus et son message à une fin hors de l'histoire humaine, le christianisme réinstaure l'homme en relation avec Dieu et aux autres hommes dès maintenant et refuse le rêve des espérances purement verticales. Jésus est l'irruption du Royaume de Dieu dans notre histoire ; il ouvre dès maintenant le temps de Dieu et la libération des hommes.

 Ni hors de l'histoire, ni dans l'histoire exclusivement, l'Espérance chrétienne vit le paradoxe de devoir réaliser l'attente et en même temps de la déplacer constamment sans la fixer. L'Espérance chrétienne au nom de jésus-Christ prend corps dans le temps sans cependant jamais s'y enfermer.

Le Royaume de Dieu est donc présent dans la pratique du croyant comme une instance critique permanente, une force de contestation qui l'empêche de se satisfaire de ce qui est, qui réveille son Espérance et l'ouvre sans cesse à un avenir qui transcende l'horizon de l'histoire. Seule est véritable la Foi qui se fait Amour, vérité et Justice, indivisiblement.

 

 

 

Bruno LEROY.

 

 

 

 

 

13:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |