17/04/2012
Mais qu’est-ce que l’intégrisme ?
Quand une personne défend une valeur « traditionnelle », on lui colle l’étiquette de « conservatrice ». Il s’agit de dire qu’on est pas d’accord avec telle idée à la mode pour se voir classer « à droite ». On entend assez souvent l’expression de « droite religieuse » et il semble qu’on veuille classer dans ce tiroir toute personne qui au nom de sa foi refuse certains courants « in ». Et de là à la traiter d’intégriste, il y a un pas facile à franchir.
Mais qu’est-ce que l’intégrisme? C’est, selon mon dictionnaire, l’attitude de la personne qui se campe dans un système de valeurs et refuse toute évolution. On parle facilement de l’intégrisme religieux; c’est en ce domaine qu’il est le plus apparent. Mais à mon avis il y a plusieurs autres intégrismes.
Les intégristes du « pas dans ma cour » : réalises ton projet si tu veux, mais à condition que ce soit assez loin de moi pour ne pas déranger l’univers que je veux me bâtir.
Les intégristes de l’écologie : ne change surtout rien à la nature. Tu ferais un sacrilège de déplacer une pierre dans la rivière car tu nuirais au poisson qui s’en servait pour se camoufler.
Les intégristes « anti-tabac » : je veux rien savoir de ta fumée. Si tu as le malheur de fumer à moins de trente pieds de ma maison, je mets la police à tes trousses…
Les intégristes de l’ancienneté : défense de toucher à ce principe dans la répartition du travail, car je risquerais de perdre un petit peu de mes privilèges que j’ai fini par considérer comme des droits inaliénables.
Les intégristes de la parité salariale : je te fusille si tu oses affirmer que toute disparité en ce domaine n’est pas nécessairement injustice.
Ces intégristes sont aussi dangereux que les autres, parfois plus parce qu’ils passent pour modernes, « in », à la fine pointe du vocabulaire scientifique…
Quand je regarde Jésus, je vois un Juif pratiquant mais non « pharisien » ou intégriste. Je vois un homme prêt à donner sa vie pour aimer mais non à prendre la vie de l’autre pour défendre ses idées. En lui, il n’y a pas d’idéologie, mais un amour inconditionnel de l’autre. Il a parfois des paroles dures, intransigeantes, mais pour dénoncer les idéologies intégristes qui détruisent l’homme au lieu de l’élever.
Y a-t-il une place pour ceux qui cherchent non l’intérêt de leur groupe et la domination de leur idéologie mais le véritable bien commun?
Il faut parfois une véritable conversion pour ne plus prendre ses lubies pour parole d’évangile et prendre les paroles de l’évangile comme guide de l’amour véritable. C’est ce que je nous souhaite en me rappelant un évêque qui me disait : « La seule radicalité acceptable est celle de l’amour! »
Puisse votre vie spirituelle être souffle de liberté dans l'intégrité de vos convictions et de votre personnalité.
Fraternellement !
Bruno LEROY.
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/04/2012
Il donne toujours une saveur d’Espérance.
Je sens le ciel bailler de fatigue. Il aimerait laisser le peu de lumière qu’il nous a répandu généreusement en ce jour, en suspend dans le firmament.
D’ailleurs, peu importe qu’il ferme les yeux en se laissant partir dans ses abyssales noirceurs.
Il nous reviendra demain avec un visage resplendissant et harmonieux.
Aujourd’hui, j’ai laissé le temps s’écouler entre mes doigts, comme pour laisser la vie respirer.
Je ne choisis pas mes jours, je les accueille comme des cadeaux venus d’un Dieu prévoyant.
Et je rentre en moi, comme dans la maison inviolable de toutes perturbations.
La prière cette aspiration qui honore les tourments du vent qui va là où il veut. Dans cette liberté absolue d’être, je navigue comme un petit pêcheur dans sa barque fragile.
En fin de journée, je tire les filets, abasourdi d’amasser tant de poissons, sans avoir émis le moindre geste dans ce sens.
Les nuits viennent clorent le spectacle fades ou croustillants de nos jours.
Tout est affaire de perception.
Tout est grâce et oraison dans l’existence d’un apôtre du Christ.
Il ne peut en être autrement…
Subséquemment, demain aura dans ses entrailles les mêmes parfums aux senteurs inestimables.
Et nous savourerons le jour naissant comme nous le pourrons. Toutefois, jamais dans cette déréliction insipide qui rend les journées sombres et mélancoliques. Nous avons le Christ qui habite notre temps, nos événements auxquels Il donne toujours une saveur d’Espérance.
Je vous souhaite une semaine aux multiples onctuosités, ainsi vous trouverez celle qui vous sied le mieux.
Savoureuse soirée dans les bras de l’Amour et fabuleuse semaine à Toutes et Tous de Grâces inattendues !
Bien Fraternellement, Bruno.
QDVB UDP.
20:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/04/2012
A l’adolescence, lors de l’éveil de la sexualité adulte.
A l’adolescence, lors de l’éveil de la sexualité adulte, l’homosexualité et ses composantes disparaissent et vont se tapir dans un coin de l’inconscient, pour ne se manifester qu’en filigrane. On notera cependant que, dans certains cas, les adolescents ont des expériences homosexuelles, qui n’entraînent aucune disposition de ce type à l’âge adulte. Il s’agit en quelque sorte de l’association entre persistance de l’enfance et une hésitation sur l’orientation définitive. Quel est le regard de notre société face aux manifestations de l’homosexualité ?
Toutes les amitiés sont des témoignages de cette disposition psychique ; et d’ailleurs, plus le lien est fort, plus l’homosexualité inconsciente est développée. Il est amusant de constater que, chez les femmes ou les jeunes filles, les expressions homosexuelles sont moins " tabous " que chez les hommes : s’embrasser ou dormir occasionnellement dans le même lit n’entraîne généralement aucun commentaire désobligeant.
Certains hommes " traduisent " l’existence de leur homosexualité latente...par son contraire : attitude ultra-virile que l’on retrouve chez ceux que l’on appelle " machos ". Qui pourrait croire que ce sont eux qui repoussent le plus fort leur homosexualité menaçant d’apparaître à la surface ?
Certains cas de jalousie peuvent également être très significatifs. Tel homme dira : " Je suis jaloux car mon épouse va vers d’autres hommes ", alors qu’il faut entendre : " Je suis jaloux de ne pas être à la place de mon épouse ". S’il fait en sorte qu’il n’y ait pas de rencontre entre son épouse et d’autres hommes, c’est surtout pour éviter d’approcher de trop près son homosexualité.
Dans ces troubles pathologiques, l’homosexualité a très envie de se manifester, mais se trouve en butte à des mécanismes de défense qui entraînent des conflits intérieurs.
Compte tenu de l’agressivité supérieure " naturelle " de l’homme, on peut affirmer que si l’homosexualité n’existait pas, les hommes ne pourraient pas vivre en communauté. Le raisonnement et l’analyse ont d’ailleurs été poussés plus loin par certains : les conflits armés seraient encore plus nombreux et violents sans l’homosexualité. Sans elle, les groupes humains tels que l’armée ou les employés d’une entreprise n’auraient aucune cohésion.La répulsion rendrait impossible l’oeuvre commune. L’homosexualité fait partie intégrante de notre vie psychique normale, et il est vain de la nier : ce faisant, on renforce les barrages défensifs qui traduisent encore plus sa présence.La morale de nos civilisations et les tendances biologiques de reproduction et continuité de l’espèce, nous mettent sur une voie hétérosexuelle, en faisant abstraction de composantes homosexuelles inconscientes. Dans la majorité des cas, l’hétérosexualité domine, ce qui n’empêche pas cette homosexualité, si latente soit-elle, de se manifester.
On pourrait dire qu’au fond de nous il y a un ( ou une ) homosexuel ( le ) qui sommeille. Ce qui ne signifie pas que nous sommes des homosexuel ( le ) s, mais que notre homosexualité est latente : elle ne s’exprime pas ; du moins sous la forme qu’on lui connaît chez les homosexuels affirmés.Je dis souvent que l’intolérance naît de l’ignorance et même avec les convictions spirituelles que je défends et vis depuis ma tendre enfance,j’assume parfaitement l’analyse que je viens d’écrire car, je vois trop de parents rejeter leurs enfants sous prétexte qu’ils ne correspondent pas aux normes sociales. Je persiste et je signe pour dire que l’homosexualité ne doit pas se résumer à la simple sexualité. La tendresse et l’amour entre deux êtres ne sauraient subir des condamnations de quelque idéologie que ce soit ainsi que de croyances castratrices. Le chemin de la vie est un parcours où les hommes et les femmes cherchent à aimer et être aimés. Notre existence n’a pas d’autre sens que celui-ci. Les moralistes de bas étages empêchent tellement les autres de respirer qu’il serait temps de donner un parfum subtil à la liberté sans nous préoccuper de leurs jugements empreints de telles ignorances qu’ils peuvent tuer l’épanouissement des adolescents. Nous devons combattre paisiblement ces bien-pensants qui, sous couvert, d’une croyance religieuse falsifiée, provoquent des discriminations en ce monde.
La vraie spiritualité sera libératrice ou ne sera pas et de même la sexualité sera source de joies partagées sans préjugés, ou ne sera qu’une contrainte, une vieille habitude vécue dans la médiocrité.A nous de choisir l’horizon étincelant de notre destin.
Bruno LEROY.
12:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (2) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/04/2012
Taizé : un nom qui chante dans nos cœurs.
Taizé : un nom qui chante en beaucoup de cœurs. En ce haut-lieu de la chrétienté, affluent constamment d’innombrables jeunes et de moins jeunes, venant de tous pays, confessions, croyances. Car Taizé n’est pas seulement un monastère « pas comme les autres », mais aussi un lieu de rencontres, de dialogue, de communauté, plus encore un lieu où renaît l’espoir, où souffle l’Esprit. Aujourd’hui encore, Taizé refuse de « s’installer » pour rester disponible aux appels de l’Esprit. Témoin spirituel, le frère Roger l’était incontestablement, mais il le disait avec insistance, il n’était pas seul. Son témoignage est celui de toute une communauté, car sans elle, affirmait-il, il ne serait rien.
Ce jour, les nuages sont moins lumineux qu'autrefois, la mort vient de frapper le plus charismatique fondateur d'une communauté en recherche de paix universelle. Tous les hommes ayant prônés la fraternité entre les peuples sont morts assassinés. Est-ce un hasard de notre histoire ou un Témoignage dérangeant dans un monde violent ? Je pencherai pour la deuxième hypothèse. Certains et certaines diront que le monde est devenu fou. Malheureusement cela fait longtemps, trop longtemps que la folie exprimée par le meurtre emplie les pages de nos journaux. Trouver une explication rationnelle à ces phénomènes serait de l'ordre de l'utopie psychologique. La folie peut-elle s'expliquer par la raison ?
Frère Roger n'est plus sur cette terre. Il fut le Témoin d'un Dieu ne faisant aucune dichotomie entre les religions et les Hommes.Le plus grand Hommage que nous puissions lui rendre est de pardonner à la personne qui a mis une lame d'arrêt sur sa vie. Une existence vouée aux autres, aux jeunes et prioritairement à Dieu-Amour. Il nous reste la prière, cette oxygénation de l'âme qui nous permettra de reprendre confiance en un Dieu bien au-delà de nos ratiocinations purement humaines.
L'Esprit souffle où il veut. Ce n'est pas à nous de juger ce meurtre pathologique commis dans un passage à l'acte. Frère Roger, l'aurait-il fait ? Ou aurait-il pardonné les coups de couteaux fatals qui achèvent une vie flamboyante en peu de temps. Oui, tout cela est bien triste. Il m'arrive de penser que nous marchons sur la tête. Les hommes de Paix dérangent une société où la violence est devenue une banalité.
Un Témoin est un martyr qui donne sa pauvre existence à Dieu pour servir les hommes envers et contre tout. Taizé demeurera ce lieu de ressourcement où les êtres Humains chercheront la flamme de son Fondateur dans les yeux des autres. En ces instants de larmes, il nous reste la prière comme unique arme contre ce monde cruel où témoignent tant de chrétiens et chrétiennes pour que la paix du Christ règne en nos âmes.Être un authentique chrétien s'est toujours révélé dangereux à l'image du Christ crucifié pour avoir annoncé une société d'Amour. Que cela ne nous fasse point reculer mais, aller de l'avant pour vivre intégralement la Parole de Dieu, tel Frère Roger, notre exemple à jamais. Amen !
Bruno LEROY.
13:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
06/04/2012
Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre.
La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l'Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l'âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L'Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C'est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu'en ses propres forces. Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme.
Prier, n'est pas anodin, c'est la recharge en énergie divine de l'individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde. Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire.
Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l'accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l'ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j'ai répondu qu'elle était entrée dans la Paix.
Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l'a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main.
Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t'Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m'envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière. Sans la prière, notre vie n'aurait aucune saveur, elle n'aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l'avaient bien compris. Frères et Sœurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces. Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le cœur de Christ.
L'Amour doit toujours guider nos pas vers l'Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d'une symphonie dont on ne peut se lasser d'écouter les harmonies. Oui ! s'abîmer dans la prière c'est se construire, chaque jour dans l'Amour.
Bruno LEROY.
10:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/04/2012
Tu es l'Amour je suis la porte qui te laisse entrer en moi.
20:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/04/2012
Chaque saison renferme ses secrets.
Chaque saison renferme ses secrets.
L’été nous éclabousse de ses feux mystérieux,
L’hiver se vêt d’un somptueux manteau frileux,
L’automne déshabille les arbres trapus dépeignés,
Le printemps compose sa renaissance enchantée.
Ce printemps où la vie refleurit passionnément,
Ce temps où chantent les bourgeons dans un éclatement,
Est la saison de ton Anniversaire que chantent les oiseaux,
Comme un nouveau concert sous un superbe chapiteau.
Tu as savouré tant de saisons aux charmes différents,
Aujourd’hui tu conserves encore ton âme d’enfant,
Tes quatre vingt trois ans demeurent ton premier printemps,
Et certainement tu en goûteras d’autres avec ravissement.
Certes, les années passent mais les projets que tu accomplis,
Font la bienveillance du temps qui danse délicatement dans l’autan,
Ton regard sur la vie ancré dans la réalité est une vue de présent,
Qui ne suspend point ses rêves d’antan et désire un avenir épanoui.
Tu es fasciné par tout ce qui palpite, bouillonne et frémit,
Exister pour toi ne se conçoit que dans un perpétuel mouvement,
Le soleil, la pluie, les gémissements du vent sont des signes de vie,
En ce jour d’Anniversaire je te souhaite de nouvelles saisons profusément .
Puisses-tu trouver dans chaque instant des raisons d’émerveillements,
Pour que l’existence ne devienne point un tourbillonnement stéréotypé,
Par la routine, les habitudes des jours qui ne font qu’avancer sans enchantement,
Au contraire continue de concéder à tes aurores la fraîcheur purifiée de la rosée.
Chaque matin est un clin d’œil du destin pour renaître à la Vie commençante.
JE TE SOUHAITE UN HEUREUX ANNIVERSAIRE OU LE BONHEUR VIENDRA HABITER L’ INTIMITÉ DE TON CŒUR DE SÉRAPHIN AUX 83 PRINTEMPS !!!
Ton Fils Bruno qui t’Aime de TOUT son être !
19:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., GOSPEL, LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/03/2012
Tomber amoureux c’est laisser s’abattre le mur qui sépare les individus.
L’amour, acte révolutionnaire pour l’individu et la société, voilà qui peut surprendre ! L’amour comme acte révolutionnaire, pour l’individu mais aussi contre le système capitaliste et patriarcal. L’amour est un art et à ce titre nécessite connaissance et effort, alors que la plupart des gens le considèrent comme un effet du hasard, une chance.
On pense habituellement que le problème essentiel est d’être aimé et non d’aimer. On pense aussi qu’en amour l’important, c’est de trouver le bon objet et non d’avoir la faculté : deux personnes tombent amoureuses « lorsqu’elles ont le sentiment d’avoir découvert le meilleur objet disponible sur le marché, compte tenu des limitations de leur propre valeur d’échange ». Il existe également une confusion entre tomber amoureux et être amoureux. Tomber amoureux c’est laisser s’abattre le mur qui sépare les individus, c’est un miracle de soudaine intimité facilité par la consommation sexuelle. Mais ce type d’amour est éphémère, l’intimité perd son caractère miraculeux, antagonismes et déceptions reprennent le dessus. Alors que les témoignages accablants montrent la difficulté d’aimer, on a coutume de considérer qu’il n’y a rien de plus facile et que nul n’a apprendre sur le sujet. Or l’amour est un art qui nécessite de maîtriser la théorie et la pratique, il doit devenir la préoccupation ultime de l’individu.
« L’homme est vie consciente d’elle-même », de sa solitude, de sa séparation, de son impuissance devant les forces de la nature et de la société". L’expérience de la séparation d’avec la nature est source d’angoisse et suscite un sentiment de honte et de culpabilité. Dès lors comment surmonter cette séparation et trouver l’unicité ? La première solution partielle se trouve dans les états orgiaques (abolition du moi séparé ). Les rituels dans les tribus primitives font apparaître une exaltation collective, une fusion au groupe au cours de laquelle le monde extérieur disparaît. Ces orgies sexuelles permettent d’atteindre un orgasme amenant à l’état d’extase.
Ces rituels sont admis par le groupe et ne suscitent ni angoisse, ni culpabilité. Alors que dans une société qui a renoncé à ces pratiques, ceux qui s’y adonnent (en se réfugiant dans l’alcool ou les drogues ) se sentent encore plus angoissés quand l’expérience prend fin. Quant à ceux qui recherchent l’orgasme sexuel pour échapper à l’angoisse de séparation, l’acte sexuel ne comble la distance entre les individus que pour un instant, ils se retrouvent ensuite avec un sentiment croissant de séparation.« Toutes les formes d’union orgiaques ont trois caractéristiques : elles sont intenses, même violentes ; elles mettent en jeu la personnalité totale, esprit et corps ; elles sont transitoires et périodiques ». La seconde solution partielle se trouve dans le conformisme. L’union au groupe constitue un moyen de surmonter la séparation : « c’est une union où, dans une large mesure, le soi individuel disparaît, et dont le but est d’appartenir à la foule. » Par peur d’être différent les gens veulent se conformer à un degré bien plus élevé qu’ils n’y sont contraints. Ils se contentent de manifester leur différence sur des points mineurs".
Dans la société capitaliste, l’égalité des individus devient une égalité d’automates, d’hommes faisant les mêmes choses, ayant les mêmes idées et les mêmes sentiments. L’égalité des femmes a ainsi été pervertie, celle-ci se paie par l’élimination des différences : la polarité des sexes est entrain de disparaître. « Le processus social requiert la standardisation de l’homme, et cette standardisation, on l’appelle »égalité".
L’union par conformisme est dictée par la routine mais suffit rarement à calmer l’angoisse de séparation. Elle concerne surtout l’esprit et peu le corps. Son seul avantage est d’être permanente. La troisième solution partielle se trouve dans le travail créateur où la personne s’unit avec son matériau. Mais dans le système économique, le travailleur devient un appendice de la machine ou de l’organisation bureaucratique, il n’y a plus de vrai travail créateur. L’amour est la seule solution humaine. « Le désir de fusion interpersonnelle est le plus puissant dynamisme en l’homme ». L’amour est la réponse plénière au problème de l’existence mais de quel amour s’agit-il ? Il existe des formes imparfaites de l’amour, par exemple l’union symbiotique. Il s’agit d’unions dont le modèle est la relation mère-foetus. La forme passive se trouve dans le masochisme et la forme active dans le sadisme.
L’amour n’est une activité libre que s’il consiste essentiellement à donner, non à recevoir, sinon il s’agit d’une « passion » résultant d’une motivation inconsciente. Le don constitue la plus haute expression de la puissance : « donner est source de plus de joie que recevoir » parce qu’il exprime de vitalité. La sphère la plus importante du don ne se situe pas dans les choses matérielles mais dans les relations humaines : donner de sa vie. Celui qui donne ainsi de sa vie« enrichit l’autre, il en rehausse le sens de la vitalité en même temps qu’il rehausse le sien propre ». Dans le don, chacun est reconnaissant à l’autre de la vie qui naît pour les deux.
La capacité d’amour en tant que don, nécessite d’avoir surmonté la dépendance, le narcissisme, le désir d’exploiter et d’avoir acquis la foi en ses propres possibilités. Si ces qualités ne sont pas acquises la personne a peur de se donner, donc d’aimer.
D’autre part, le refus du don dans la relation, car pour pouvoir donner, il faut que ce don soit accepté par l’autre, comment donner à celui qui refuse ? Accepter le don, l’amour de l’autre, c’est déjà aimer, donc donner. L’amour est sollicitude, responsabilité, respect et connaissance. « L’amour est une sollicitude active pour la vie et la croissance de ceux que nous aimons. »
Le désir d’union repose également sur un besoin biologique : l’union des pôles masculin et féminin. Le mythe des êtres androgynes primitifs est l’expression de cette recherche de l’unité perdue. Cette polarité est à la fois extérieure : recherche de l’autre pour trouver l’union, mais aussi intérieure. Au niveau physiologique, hommes et femmes possèdent des hormones du sexe opposé, psychologiquement ils sont aussi bisexués. Hommes et femmes ne réalisent leur union intérieure que par la conjonction de leur pôle masculin et féminin (pénétrer et recevoir ). Le rapprochement avec les idées de JUNG sur « l’anima » et « l’animus » est en ce domaine assez saisissant, tout comme la parenté avec des philosophies beaucoup plus lointaines : tantrisme, taoïsme, des convergences riches de perspectives apparaissent dans ce domaine des pôles intérieurs masculins et féminins.
L’amour érotique bien qu’exclusif ne saurait être un égoïsme à deux, il doit aussi comporter une dimension d’amour fraternel, pour s’ouvrir aux autres. L’amour érotique est à la fois attirance individuelle unique et aussi acte de pure volonté.
L’amour de soi ne doit pas être confondu avec le narcissisme qui représente le premier stade du développement humain, celui qui régresse à ce niveau est incapable d’aimer. L’amour de soi est souvent assimilé à l’égoïsme, celui-ci traduit-il réellement un souci de soi-même ?
En fait l’amour est indivisible, il concerne à la fois les autres et soi : « si quelqu’un est capable d’amour productif, il s’aime également, s’il ne peut aimer que les autres, il n’aime en aucune façon ». La personne égoïste se hait elle-même, elle est vide et malheureuse, « avide d’arracher à la vie les satisfactions qu’elle pourrait obtenir si elle n’y faisait elle-même obstacle. »
L’amour est une expérience personnelle qu’il nous appartient de réaliser par nous-mêmes. Pour ce qui est de l’art d’aimer, ceci signifie que quiconque aspire à devenir un maître dans cet art doit commencer par pratiquer la discipline, la concentration et la patience dans chaque phase de sa vie. La discipline ne doit pas être une règle pénible, imposée mais ressentie comme un style de vie. Pour pratiquer la concentration, il faut apprendre à rester seul avec soi-même, c’est une conception essentielle de l’aptitude à aimer : faire le vide en soi-même pour respirer dans la prière.
Se concentrer signifie aussi savoir écouter, "vivre pleinement dans le présent, dans le ici et maintenant, sans penser à ce que l’on fera par la suite. Nous devons aussi avoir foi en nous-mêmes, en ce noyau immuable de notre personnalité. Seul celui qui a foi en lui-même, en Dieu, peut avoir foi dans les autres et dans leurs virtualités. Enfin « pour aimer, comme pour se laisser aimer, il faut avoir le courage de juger certaines valeurs, comme étant d’importance ultime et alors de faire le saut et de tout miser sur elles. »
Le système accepte toutefois une certaine dose de non-conformisme et cantonne l’amour dans un rôle marginal. Dès lors si l’on prend l’amour au sérieux en le considérant comme la seule réponse rationnelle au problème de l’existence, on est forcé de conclure que des changements importants et radicaux dans la structure de la société sont indispensables pour que l’amour devienne un phénomène social, et non plus marginal, hautement individuel.
Bruno LEROY.
09:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/03/2012
Toi qui habites ma Vie cette demeure pleine d’ombres.
Je t’aime toi qui habites ma vie cette demeure pleine d’ombres,
Je te reconnais en moi telle une respiration essentielle, nécessaire,
Tu coules dans mes veines et de mes peines tu veux les fondre,
Je t’aime dans l’acceptation absolue de ton délicieux mystère.
Je t’adore devant cette croix qui fait de mon cœur infirme un croyant,
Ta main dans la mienne éclaire mes prières d’un feu foudroyant,
Je sais que tu es sans cesse à mes côtés dans les pires souffrances,
L’amour que je ressens est ton cri de condamné mon unique chance.
Je t’adore quand je sais que ta mort a détruit nos peurs de la finitude,
Ta résurrection en harmonie avec ton Père met un terme à nos solitudes,
Nous souffrons de tes blessures et de celles de nos frères qui te ressemblent,
Par ta résurrection tu désires que la pénombre et le soleil s’assemblent.
Tu es le maître de l’impossible Amour que notre âme ne saurait savourer,
Mais nous tenterons tout pour devenir meilleurs chaque jour dans l’instant,
Nous tendrons les bras pour semer les pétales de vie et dans nos nuits nous aimer,
Toujours aimer le Vent de l’Esprit qui habite notre corps même souffrant .
Tu sais les plaies qui façonnent certains êtres brisés, meurtris toujours abîmés,
Par un regard mortifiant qui juge sans que la personne puisse se justifier,
Il est des gestes, des mots des jugements dont la source n’est point humaine,
Nous trahissons ton message d’Amour par notre indifférence où fomente la haine.
Pardon pour ces murmures qui découragent nos frères qui nous entourent,
Pardon pour ces manques de jovialité qui font de nous de tristes chrétiens,
Pardon pour ces oublis souvent volontaires de nos prières qui élèvent le jour,
Pardon d’oublier habituellement que tu vis toujours avec nous dès le matin.
Pardon de ne pas Honorer Ton Amour lorsque nous souffrons et nous pensons seuls.
Bruno LEROY.
12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/03/2012
La grâce d’être joyeux toujours.
Comme un cri dans la nuit ta prière hurle,
Comme une larme sur tes joues elle bouscule,
Elle parle à Dieu bien-sûr, aux bien-pensants aussi,
Elle transcende ta vie de toutes ces impressions moisies.
Et tu penses qu’un jour viendra la paix intérieure,
Lorsque tu auras du travail et un peu moins peur,
Des lendemains incertains qui se greffent en ton cœur,
Où l’argent fait du bien loin de tes rancoeurs.
Et tu t’aperçois que la prière n’est pas magique,
Qu’elle s’absente souvent de tes rêves chimériques,
Il sert donc à quoi de parler dans le vide sidéral,
Et d’espérer que le monde devienne amical ?
Tu sais, la prière est le langage de l’Amour gratuit,
Tu respires les fleurs que Dieu sème dans ta Vie,
Tu chemines doucement vers la vérité vraie,
Pour donner à tes jours une couleur de sincérité.
C’est tout,
La prière donne la grâce d’être joyeux toujours,
Même lorsque dans ta brume tu sens les vautours,
La prière donne la force de les affronter sans regrets,
Puisque cette Force te vient de Dieu voilà ton secret.
L’espérance est la puissance d’amour que tu mets chaque jour dans tes moindres gestes, tes moindres sourires. Et dans l’admiration que tu as de la divine Nature qui te fait contempler la splendeur de Dieu.
Bruno LEROY.
21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |