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13/03/2012

Rechercher la Beauté cachée de la Vie.

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J’espère vraiment que cette moitié de semaine s’engage bien pour tous. Je sais, dans la vie, nous ne contrôlons pas chaque événement qui nous arrive.

Vivre l’instant présent, c’est se fondre entièrement dans ce que nous faisons. Et tenter au mieux d’être maître de son destin.

Mais, souvent le destin devient notre maître, notre roi sans royaume. Et nous nous prosternons face à cette idole sans nom.

Pourtant, les fruits de l’Esprit sont là pour nous faire avancer sur le sentier de l’existence sans en devenir esclaves.

La Force nous aide à assumer les souffrances, les imprévus dérangeants et déstabilisants.

La Maîtrise de Soi permet d’avoir un contrôle sur le corps par l’intermédiaire de l’esprit.

Posséder un sang-froid courageux sur cette terre devant l’inévitable.

Et l’Amour, cette source ,coule en nous comme des flots de sang si nous laissons ses flux et reflux demeurer. La haine est la capacité volontaire de refuser à ce torrent d’amour de s’écouler. Car, ce que nous ignorons souvent, est que l’amour coule naturellement en notre être pour nous éviter les pathologies telles que les peurs, les rancunes, les rancœurs.

L’amour afflue dans nos âmes depuis notre naissance. Ontologiquement ancré dans nos profondeurs les plus intimes et les plus secrètes.

Il n’est donc point difficile pour nous d’aimer les autres et nous-mêmes !

Contrairement à ce que nous pourrions penser, il est plus difficile de haïr, de détester son prochain. En effet, cela n’est guère naturel dans notre biologie. Le cerveau s’invente donc de bonnes raisons, si je puis dire, pour vomir un ou plusieurs individus déterminés.

Et, comme notre physiologie supporte mal cette pression soudaine dans notre corps, les maladies surviennent.

Ce que nous appelons couramment, les troubles psychosomatiques. Maux de tête, de dos, d’estomac, migraines, crampes, tachycardies, troubles respiratoires et même cancers… et bien d’autres symptômes sont les résultantes de nos états d’esprit. Et de nos comportements.

Alors, je dis que le Christ était un sacré psychologue avant l’heure. Il avait un savoir consubstantiel à sa mission. Une connaissance provenant de Dieu et de son sens de l’observation.

Et je me dis, naïvement avec un certain assombrissement dans le cœur. Combien de maladies élémentaires ou incurables, pourrions-nous éviter si nous laissions couler les flots cristallin de l’amour en nos veines spirituelles. A quoi nous sert-il d’abominer les autres au point de les vouloir morts ou inexistants ? A rien, nous le savons.

Alors, laissons les océans de l’amour tapisser les plages de notre âme.

Laissons l’écume nacrée de nos pensées aimantes affluer sur la peau de nos ennemis, puisque nous n’en avons plus.

Essayez au moins, une fois dans votre vie, de contredire le mensonge qui enrobe votre quotidien. Vous verrez, il sera plus facile à vivre et plus souriant aussi !

 

Je vous souhaite une fin de semaine emplie des sourires de Dieu, sourires d’Amour pour Toujours et à jamais. Aimons-nous les uns, les autres, ne signifie pas devenir un paillasson mais, au contraire aimer en vérité sans hypocrisie et faux-semblants. Dire en face ce que nous pensons, dans une correction fraternelle, c’est-à-dire sans haine mais avec fermeté.

La joie parfaite éclatera en vous telle la puissance harmonieuse de Beethoven au souffle  de sa missa Solemnis.

Je vous souhaite une semaine où le sacré sera votre souci pour rechercher la beauté cachée de la Vie.

 

Votre Frère et Ami, Bruno.

QDVB UDP.

 

19:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le silence m'a toujours donné une force incroyable.

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J'étais bien avec les Frères moines. Le silence imposait la Présence de Dieu. Puis, mon portable se mit à sonner avec insistance. Un jeune particulièrement violent squattait mon bureau depuis mon départ. Mon équipe essayait en vain de le déloger de ce lieu propice à son goût pour le repos.

Oui, mais voilà comme la plupart des jeunes actuellement, il était armé. Un couteau scintillant aux moindres échappées de lumière rendait mes éducateurs très interrogatifs sur les suites à donner...

Après plusieurs jours de délimitation de son territoire par notre squatteur.

Je décidais de rentrer avec la secrète pensée de revenir prier avec mes frères moines dès que cette histoire serait parvenue à terme.

Le silence m'a toujours donné une force incroyable. Je ressource mes pauvres os dans le silence de Dieu. Loin des musiques à vous crever les tympans. Loin des hurlements de désespoirs et de haines dont mon téléphone se fait l'écho. Loin, très loin de tout et de tous et pourtant si près de Dieu Amour. Si près des battements de la Vie dans le chant des oiseaux. Le vent qui murmure ses mystères. Le soleil qui joue avec les couleurs des arbres. Tout cela est propice à la contemplation et surtout la prière, cette rencontre essentielle avec le Christ, avec la quintessence de notre être.

Dans ce monde où le bruit tue nos moindres inspirations. Oui, ce bruit nous détruit lentement mais sûrement. En avons-nous encore conscience ?

Si vous êtes chrétien, vous ne trouverez pas Dieu ailleurs. La preuve de sa résurrection est bien qu'Il habite au coeur même de Sa création. Il est vivant, je puis vous l'affirmer puisque je le rencontre chaque jour dans cet Amour silencieux.

Quant à ceux et celles qui ne croient pas en Dieu. Cet état contemplatif  permet de se retrouver même si une parcelle de nous-mêmes ne s'est pas encore perdue. Comment voulez-vous réfléchir si vous êtes entourés des bruits de la ville qui vous incitent à vous décentrer de vous-mêmes.

Je rentrais donc pour voir mon jeune probablement encore en train d'occuper mon bureau comme s'il s'agissait d'un monastère sur mesure. Mon équipe me prévient d'un air consterné : " Attention, Bruno, il est dangereux ! ". Je rétorque avec humour que je le suis aussi surtout quand on me fait chier pour des histoires de ce genre. Mon équipe me connaissant, pour la plupart depuis plus de vingt ans, sait déjà avec le putain de caractère que j'ai, comment je vais réagir.

Je rentre dans mon bureau. Le mec sort un couteau à tuer trois boeufs en même temps. Pas le temps de réfléchir, je lui rentre dedans et lui fous mon poing dans la gueule à la vitesse de l'éclair. L'Esprit-Saint m'inspire toujours les attitudes à gérer dans ce cas précis.

Une fois désarmé, il me regarde penaud en me disant qu'il avait l'intention de me tuer. Je lui réponds, trop tard mon pote tu as subi la colère de Dieu. Je suis plus vif que l'électricité lorsque je reviens d'une retraite spirituelle.

Puis, je lui demande calmement de dégager immédiatement de mon bureau. Il me regarde tête baissée en me disant, dommage...

Je lui dis de m'expliquer ce qu'il trouve de particulier dans ce bureau où s'amoncellent les dossiers comme pour me narguer. Il répond à ma plus grande stupéfaction, c'est le seul et unique endroit silencieux.

 

Il m'expose les divers problèmes inextricables qui ont émaillés ses jours dernièrement et surtout, son besoin impérieux de se ressourcer dans le silence pour faire le point.

J'avais compris depuis longtemps que nos ados avaient besoin également d'échapper aux abrutissements des bruits de notre société. Étant un militant du silence, je lui ai proposé un autre endroit non loin de mon bureau encore plus ressourçant où le silence parle à l'âme.

Voyez, notre tendance à juger plutôt qu'écouter. Notre regard conformiste qui nous fait craindre les jeunes tels des extra-terrestres. Tout cela pollue nos relations avec eux. Leur violence, sans pour autant l'excuser, est l'expression de leurs désirs non entendus. Cette histoire  est fréquente et peut paraître extrême.  Pourtant, je vis dans ce bain de violence tous les jours. Et derrière chaque geste, chaque cri existe un terrible désir de reconnaissance.

Un jeune réclame le silence avec un couteau à cran d'arrêt. Son attitude paraît illicite et pourtant, c'est bien ce que j'allais chercher en toutes impunités...!

Sachez que nos jeunes ont les mêmes besoins que nous adultes. Sachez aussi que le monde du fric et du paraître, les réduit à devenir voleurs. Sans jamais rien excuser, comme le font certains éducateurs gauchisants. Je suis à leur écoute car, je sais depuis longtemps que notre bonne société ne correspond plus à leurs attentes.

Puissiez-vous être également ces écoutants des bruissements de notre jeunesse qui n'est que le reflet d'une spiritualité perdue.

Écouter nos jeunes, sans peurs, sans préjugés, c'est écouter Dieu nous parler à travers eux. Face à tous ces problèmes d'adolescents, une prière monte toujours à mes lèvres pour que Marie, cette mère aimante à l'infini, les prenne dans ses bras maternels pour leur faire aimer le monde et ses combats inéluctables.

Mais, soyons nous-mêmes des combattants de l'Amour et de l'Espérance.

Et retrouvons cette force de combattre dans le silence, là où Dieu demeure.

 

 

Bruno LEROY.

 

11:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/03/2012

Notre société nous apprend tellement à humer la facilité.

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Le bonheur vient frapper à ta porte. Mais tout était fermé en toi et tu n’as pu l’accueillir. Pour savourer la douceur de la joie profonde, il faut être intrinsèquement libre. Libre de quoi, de qui ?

Libre de toutes ces extériorités qui nous engendrent dans le paraître et non dans l’être. Libre de toutes les lois humaines en les assimilant, les intériorisant pour mieux le vivre. Sans avoir cette tentation constante de les transgresser sous prétexte qu’elles ne font pas partie intégrante de notre être. Il faut en goûter l’amertume puis l’accepter intérieurement pour ne pas recracher immédiatement. Vous allez me dire, à juste titre, qu’il s’agit d’une soumission à une société qui nous formate. Et je vous répondrai que je vous propose la recette pour ne pas sombrer dans ce formatage de l’esprit. Celui qui atrophie tout discernement raisonnable. Sinon, vous ne pourrez jamais vous prétendre libres et debout. Vous demeurerez dans l’irrationalité de codes sociaux qui ne vous parlent plus, parce qu’ils ne vous ont jamais parlés. Parce qu’ils vous sont totalement étrangers.

Le rebelle qui veut défendre ses convictions. Des Lois inhumaines qui tuent toute Dignité. Ce rebelle dont Dieu et les Hommes ont besoin pour établir une civilisation de l’Amour doit savoir sur quel terrain ses pas avancent. Il ne doit pas être dans la brume de l’ignorance. Sinon, il deviendra vite un mauvais serviteur. Un exécrable Apôtre du Christ qui ne sait pas même où il va. Non, la révolte nécessairement spirituelle porte l’étincelle d’un feu d’amour et de compréhension pour l’Humanité souffrante. Il nous faut cultiver notre jardin intérieur. Par la prière, communiquer, parler, s’exprimer avec le Christ qui nous écoute avec certitude.

Mais, qui souvent demeure silencieux pour nous laisser libres de nos propres pensées, parfois actives. Pour changer le visage enlaidi de cette société atteinte du néoplasme du consumérisme. Il faut au prime abord en détecter la suprême Beauté. Nous devons avec nos mains malhabiles creuser et toujours creuser au tréfonds de l’être pour en extraire la quintessence. La divine lumière qui jaillit de son âme blessée. Et l’Esprit-Saint nous aidera dans cette démarche démesurée. La Vierge Marie nous donnera les roses sans épines de la douceur d’appréhender les autres. Et notre ange gardien nous protègera des tentatives de conflits du Malin.

Alors, nous avancerons doucement mais fermement sur le chemin du destin à vivre ensemble. Sinon, nous passerons notre vie à gémir face aux fleuves impassibles. Le rebelle chrétien n’est point un rebellocrate qui se contente de dénoncer en vain. Comme le font certains artistes ou chanteurs médiocres en mal d’inspiration. Non, le rebelle de Dieu est celui ou celle qui ouvre les mains et contemple les tranchées des combats creusés dans ses paumes. C’est celui qui ouvre les bras avec un sourire au bout des lèvres pour affirmer que rien n’est perdu. Aujourd’hui tout commence ou recommence grâce à l’Espérance qui habite les cœurs.

Puissiez-vous acquérir cette force d’aimer envers et contre tout. Et vous deviendrez des combattants de l’Amour et de la Justice. Un véritable rebelle de Dieu qui, chaque jour remet ses heures entre Ses mains. Rassurez-vous, cela est aussi difficile pour moi que pour vous. Notre société nous apprend tellement à humer la facilité. Le combat spirituel en devient une contre-culture que le monde endormi n’apprécie pas. Même si vous n’avez guère conscience de votre rébellion pour le Royaume. D’autres se chargeront de vous le rappeler, parfois violemment. Mais la paix profonde du Christ sera en vous et rien ne vous troublera.

Je vous souhaite cette Force que seul l’Esprit peut donner dans le silence cultivé de l’Adoration où la pensée flotte par-delà le temps sociétal. N’oubliez jamais que les pauvres hères que nous sommes possèdent l’heure. Et Dieu possède le temps. Voilà, pourquoi souvent nous avons souvent cette sensation malsaine, qu’Il ne nous écoute pas et donc ne nous répond pas. Ce qui est faux. Il répond toujours par divers sourires. A nous de les contempler pour en saisir le sens, celui que nous donnerons quotidiennement à notre existence. Dans Sa présence et par Sa présence.

Courage, marchons ensemble, pour devenir des rebelles de Dieu avec, dans l’esprit des flammes de tendresse pour faire de notre planète un chant brûlant d’Amour. Et nous vivrons le Bonheur des rebelles de Dieu.

  

Bruno LEROY.

19:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Ce Bonheur n’est pas une grimace sur un visage meurtri.

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Je ne sens en ce monde que tristesse, désabusement, désenchantement...

 

L’humour demeure la seule expression pour faire face aux problèmes de la conscience Humaine. Nous n’avons pas le droit de gémir sur notre sort, sinon dans le silence de notre être. Le Bonheur doit jaillir, telle une flamme illuminant tous les aspects de la Vie. Un Jeune me demandait, l’autre jour, qu’est-ce que tu veux nous apporter ? Je lui ai répondu instinctivement : Te partager la joie d’être aussi Heureux que moi !

 

Ce Bonheur n’est pas une grimace sur un visage meurtri. Non, c’est la construction, au quotidien, d’une existence relationnelle forte et qui, dans les conflits ne perçoit que le soleil caché de l’Humain. Bien-sûr, il m’arrive de foutre mon poing dans la gueule, d’un jeune qui manque de Respect. Mais, l’Amour domine tout et comprend les blessures de l’autre. Je dis, que nous devons mener une existence équilibrée, de relations, de sport, d’émerveillement, d’Espérance et de construction intellectuelle. Je dis cela aux éducateurs et aux chrétiens. Nous devons transmettre ce Bonheur de vivre, autour de nous.

 

Pourquoi écrire ?

 

A la fois pour partager mais, aussi m’insurger contre les violences que cette société impose aux Jeunes et les conséquences que cela engendre.

 

Je n’écris que pour Témoigner de ma Foi en Dieu et en l’Homme, de mes admirations face aux splendeurs d’une vie qui devrait déborder de poésie par un changement de regard. J’écris aussi pour dire mes révoltes face à l’individualisme, l’égoïsme, les institutions sclérosées et d’autres tares de nos sociétés.

 

Il est temps d’ajouter une dimension au Monde, celle d’un Bonheur contagieux pour donner aux Jeunes et moins Jeunes la Force de continuer à vivre malgré les adversités.

 

Seul l’humus vivifiant de l’humble et dure réalité quotidienne vécue par les Jeunes de la Rue ou de la prison, me donne le droit de continuer à parler et à écrire pour Témoigner que rien n’est jamais fini. Tout commence aujourd’hui, à condition de le vouloir et d’entretenir son existence comme un sourire de l’enfance retrouvée.

 

Puisse-t-il en être ainsi pour chaque chrétien dont le devoir est de Témoigner. Mais, également pour les athées, les Bouddhistes, les Hindous, les Musulmans, les écologistes. Tous ceux et toutes celles qui portent en eux des valeurs spirituelles qu’ils voudraient partager, ne serait-ce que pour nous enrichir mutuellement.

 

Un site sert à écrire au monde, plutôt que d’atteindre une quantité négligeable de personnes qui, au regard de votre charisme n’oseront peut-être pas vous contredire. Un Blog sert à réagir et à réfléchir sans montrer notre visage mais, en donnant témoignage à la transpiration des mots que nous employons. Oui, écrire pour Témoigner de nous et des autres qui font partie d’un tout... !

 

Bruno LEROY.

 

18:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/03/2012

La Journée de la Femme est une invention de notre société.

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La Journée de la Femme est vraiment une invention de notre société qui cherche par tous les moyens à se donner bonne conscience. Comme s’il fallait attendre une journée particulière dans l’année pour respecter la chair de notre chair.

Les femmes qui se font battre quotidiennement, sans parler d’autres traitements sadiques de la part soit du mari ou d’autres hommes. Ces femmes dis-je, ne se sont point senties mieux traiter qu’à l’ordinaire.

Mais les pouvoirs publics sont heureux d’avoir pu commercialiser cette journée fantastique qui ne sort pas du terrifiant ordinaire. Tout le monde est content. Aujourd’hui déjà, nous avons mis dans les tiroirs de nos mémoires ces femmes maltraitées.

J’ai la chance de travailler avec, je dirais des jeunes filles, au regard de mon âge puisque celles-ci n’ont qu’une vingtaine d’années. Je dis bien la chance et si je pouvais le souligner

avec du rouge pour signifier à quel point cela est essentiel, je le ferais !

La Femme est une rose empourprée de rosée à chaque aurore naissant. Elle travaille avec la réflexion de ses instincts maternels et sa sensualité féminine lui donne la compréhension des blessures d’autrui. Elles sont même sans le vouloir ou le savoir, les mères de l’Humanité.

Mon épouse est cette orchidée mirifique qui parfume mes heures de sa présence angélique.

Elle est le cœur de mon Bonheur. Sans le savoir, elle ne remplace pas ma mère, mais ses gestes lui ressemblent parfois si fort que, je me dis intérieurement que Dieu vit avec la mienne morte trop jeune.

Les ados qui conspuent leurs parents en disant qu’ils sont ringards, emmerdants et d’autres mots tout aussi charmants. Ces ados là devraient imaginer, ne serait-ce qu’une seconde, leur mère dans un cercueil, comme je l’ai vécu à 17 ans. Cela refroidit le plus costaud de tous.

Nous ne pouvons, en tant qu’hommes, vivre sans cette complémentarité de la femme en une relation enrichissante qui nous ouvre vers une sensibilité souvent enfouie. Hé oui, l’Homme est à la fois masculin et féminin. Et c’est peut-être l’homme qui refuse cette part de féminité en lui qui est plus à même de frapper celle qui la représente. Mais, ne partons pas dans des considérations psychopathologiques.

Tout être Humain a droit au Respect, point barre. Si ces règles sociales ne sont pas mises en évidence, seule la loi peut trancher. Mais, j’espère que la conscience fait son chemin chez certains machos de kermesse. Nous avons le devoir de la correction fraternelle lorsque la barre de la Dignité est dépassée. Et je ne me gêne pas, croyez-moi ! D’ailleurs, cela est valable pour toutes formes d’injustices. Nous devons témoigner de l’inviolabilité de la dignité humaine, là où nous sommes. Et pas seulement en temps de Carême. Ce n’est pas de la morale, c’est du bon sens. Nous ne pouvons sans cesse nous plaindre des valeurs qui s’effritent  dans nos sociétés et accepter allégrement toutes les incivilités qui se présentent.

C’est aussi une question de conscience. C’est dans le silence intérieur que je puise cette force de combattre quotidiennement. Je laisse aux femmes d’autres combats, celui des salaires et de la parité, par exemple. Qu’elles sachent seulement que nous les soutenons indéfectiblement.

 

Pour retrouver la puissance de la Vie, il faut s’imprégner de silence. Ce silence qui parle à l’Esprit dont les injonctions viennent des profondeurs de l’âme. Puis, le chant sublime Don des oiseaux offert par Dieu, peut devenir notre talent. Nous avons de quoi enchanter l’existence et non la ruiner avec de vulgaires commerces avec les autres qui nuisent à notre dignité d’enfants de Dieu.

 

Nous devons aimer la Vie pour que celle-ci finisse par nous aimer aussi. Elle ne peut pas être sourde à nos appels puisque le Christ est dedans. Alors, ayons confiance aux lendemains qui dansent. Et dansons notre Vie au rythme de la joie parfaite. Vous écouterez cette musique sacrée qui s’inscrit sur vos partitions.

 

Je vous promets un merveilleux Dimanche si vous mettez quelques rayons de soleil dans votre journée. Et de l’Espérance offerte au temps.

 

Je vous salue fraternellement et vous envoie toute ma joie pour qu’elle devienne contagieuse et s’embrase auprès de vos amis ( es ), comme de vos ennemis.

 

La Terre aura ainsi un visage plus charmant, plus accueillant qu’il ne laisse transparaître  parfois.

 

Votre Frère, Bruno.

 

UDP QDVB

 

20:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Acceptons-nous d’être de simples spectateurs passifs ?

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De façon plus large, la problématique est là, acceptons-nous d’être de simples spectateurs passifs, subissant les contraintes de la vie sociale, consommateurs amorphes et dociles de la pièce que d’autres jouent pour nous, ou bien désirons nous réaliser nos vies, en tant qu’acteurs et maîtres de nous-mêmes ?

 

Voilà un mal, une morphine, qui nous endort, aujourd’hui comme hier. On entend résonner au loin les klaxons de ces supporters qui hier pourtant décriaient l’équipe qu’ils acclament aujourd’hui. Incapables de victoire dans leur vie de tous les jours, ils se montent la tête derrière leurs écrans de télévision, vénérant les couleurs de l’État qui les oppresse quotidiennement.

 

Même si je ne suis pas fanatique de football, car c’est bien de cela qu’il s’agit, je peux comprendre qu’on puisse prendre plaisir à regarder, comme un spectacle, ces enchaînements de « prouesses » techniques et sportives. Mais là ou le bat blesse, c’est dans l’exultation frénétique et exubérante dont témoignent certains individus. A quoi riment ces manifestations de « liesse populaire » ? Est-ce une victoire construite en commun ou une réalisation collective, une avancée sociale ? Non, rien de tout cela. On est dans l’auto-congratulation relevant plus du fantasme que d’une réalité concrète.

 

Présentement, les vedettes -ici des sportifs- sont élevés au rang de symboles, d’objets de culte ou de totems, et participent -peut-être bien malgré eux- a l’édification du mythe de la Nation comme groupe homogène ayant une existence réelle.

 

De façon plus large, la problématique est là, acceptons-nous d’être de simples spectateurs passifs, subissant les contraintes de la vie sociale, consommateurs amorphes et dociles de la pièce que d’autres jouent pour nous, ou bien désirons nous réaliser nos vies, en tant qu’acteurs et maîtres de nous-mêmes ? Faut-il projeter ses appétits et ses envies dans une sphère inconsciente et irréelle, ou bien décidons-nous d’aller chercher de façon concrète les objets de nos désirs ? Resterons-nous prostrés dans la contemplation asservie, ou vivrons nous notre vie de façon pleine et intense ?

 

Seule cette dernière démarche permet de s’accorder avec soi-même, et, si elle n’évite pas les regrets, elle annihile les remords. Elle permet de mieux comprendre que la notion de Nation ne recouvre pour nous qu’un mythe que certains essayent de maintenir et de faire perdurer. Ceux là, nous les connaissons : bien conscients de leur supercherie, ils donnent fréquemment des représentations à l’Élysée, à l’Assemblée nationale et dans d’autres lieux de pouvoir.

 

Jouissant de leurs positions dominantes, ces esclavagistes préservent leurs privilèges grâce a cette légende fallacieuse d’un groupe homogène partageant les mêmes valeurs et désireux de vivre ensemble. Foutaises ! Les gouvernants d’ici ont plus d’affinités avec les patrons de l’autre bout de l’hémisphère qu’avec n’importe lequel d’entre nous. Quant a nous, nos revendications trouvent plus d’échos chez nos compagnons disperses à travers le monde que dans les dires des représentants de tous les pouvoirs que nous subissons.

 

Les frontières ne servent qu’à segmenter et opposer les exploités. Mais que l’on parle sport ou travail par exemple ; il y a bien longtemps que les capitaux qui gèrent tout ça et que ceux qui les détiennent ne s’embarrassent plus de ces considérations !

 

Elles n’ont pour usage que de créer une diversion entre les gens du peuple, de nous éloigner de nos préoccupations réelles, de nous faire adorer une icône sportive, ou de nous faire pleurer pour une autre : bref, de nous faire oublier que vivre pleinement est bien plus fascinant que tous les spectacles médiatiques du monde. Alors, donnons-nous en la peine !

 

Bruno LEROY.

 

 

 

13:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/03/2012

Nous avons dans nos entrailles les feux de l’enfance.

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Ce n’était guère un temps à mettre un éducateur de rue dehors. Non, vraiment !

Alors, j’ai fait ce que je déteste le plus au monde ; des papiers, des tonnes de papiers tel un technocrate bien appliqué.

En fait, ce n’est qu’une goutte d’humour jetée à la face de cette journée. Un sourire dans le silence de ma conscience pour mieux apprécier ce qui pourrait me peser.

Même dans les tâches que j’estime ingrates rien n’est lourd dans mes journées.

Tout faire avec Amour comme disait la petite Thérèse.

Je reconnais cela n’est point évident et demande une maîtrise de soi à chaque instant.

Mais avec la Force de l’Esprit  quelle action n’est-on capable d’accomplir avec joie ?

Il faut faire confiance aux flux et reflux de la Vie !

Les vagues reviennent toujours dormir sur le rivage face aux visages des paysages.

Le monde est beau, la vie est belle même si elle paraît cruelle. Sa cruauté, le Christ n’en a-t-il point souffert, comme nous ?

Alors, ce soir plutôt que ruminer à cet avenir incertain dont les médias nous rabattent les oreilles. Pour faire naître la peur dans le fond des cœurs. Cette peur qui permet d’avoir un pouvoir sur le peuple pour mieux le soumettre.

Le chrétien et toute personne spirituelle ne se soumet jamais devant les Hommes.

Ne jamais se mettre à genoux devant personne sauf Dieu est ma devise, ma morale.

La morale est la faiblesse de la cervelle disait Rimbaud. Il avait raison le bougre, lorsque celle-ci est une forme de soumission aux autres et aux lois les plus pervers.

Chaque jour, l’Amour de Dieu nous donne la respiration nécessaire pour vivre pleinement sur cette Terre-Mère.

Je vous souhaite la paix intérieure. Cette flamme chaleureuse qui embaume vos soirées.

Sans pour autant devenir indifférents aux plaies purulentes de la paupérisation de nos sociétés.

Mais en regardant les événements avec ce regard perçant que Christ nous donne ardemment.

Je vous souhaite une nuit où votre âme dansera aux tempos de la soul sur la voie lactée de votre âme d’enfant conservée.

Nous avons dans nos entrailles les feux de l’enfance lorsque pleure notre innocence.

Nous avons la pureté du ciel même dans la nuit noire grâce à notre mémoire qui se souvient qu’autrefois nous étions fragiles et sans défenses. L’enfance soit un bonheur retrouvé à volonté ou des déceptions à contempler sans jamais enterrer.

Ce que nous enfouissons en nous comme mauvais souvenirs devient fantômes effrayants mais discrets. Ils n’apparaissent que lorsqu’un certain «  diviseur » veut nous faire peur.

Encore, voyez-vous, cette peur pour faire de nous de tristes larves.

Heureusement, mon enfance fut merveilleuse, car vécue en grande partie au séminaire à savourer la Parole de Dieu et la prière.

N’avoir peur de rien, ni de personne est la Force du chrétien dans l’Esprit saint.

Alors, cette fois, je vous souhaite une nuit où les anges chanteront pour vous des chants nouveaux…et beaux !

 

Votre Frère, Bruno.

QDVB UDP.

 

 

 

20:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Sommes-nous la lumière du Monde ?

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Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.

 

En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.

 

Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.

 

Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.

 

Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.

 

En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.

 

Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.

 

Je dirai, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magazin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.

 

Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Esprérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !

 

Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde. Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.

 

Bruno LEROY.

 

12:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/03/2012

Un Souffle dans l'Infini.

http://www.coopdonbosco.be/priere/index.html

Cliquez sur le lien ci-dessus et méditez, priez, admirez, émerveillez-vous de la beauté de la vie comme un Souffle dans l'Infini. Merci à mes Amis Salésiens pour ce Diaporama musical et artistiquement bien travaillé. Puissiez-vous partager ce lien avec d'autres qui attendent peut-être un Sens plus profond chaque jour que Dieu fait pour eux, pour nous.

La musique et la poésie sont les substantifiques moelles de l'Existence.

Bruno LEROY.

02/03/2012

Devenons des combattants de la Vie !

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L'avortement, tout le monde en convient, est un échec ; il s'oppose au développement d'un être humain autonome déjà en gestation. Personne ne demande ou ne pratique un avortement de gaieté de cœur. L'embryon n'est pas un appendice du corps de la femme qui le porte; il est autre. Enlever une tumeur, extraire une dent ou amputer d'un membre n'est pas une opération du même ordre que l'avortement. Quelles que soient les conceptions morales et religieuses, il y a un large consensus sur ce point : l'avortement fait obstacle au développement d'une vie autonome.

Par respect de la vie, il convient donc de mener à tout prix une politique globale qui empêche qu'on arrive à des situations où l'avortement apparaît comme la seule issue possible. La société, en effet, ne peut se résoudre à récuser l'appel de la vie qui la traverse et vient d'au-delà d'elle même.

Le problème est celui d'une responsabilité collective. Il ne concerne pas uniquement l'homme et la femme qui ont conçu un enfant sans l'avoir désiré. Ceux-ci n'ont pas un droit de vie et de mort sur l'enfant selon qu'ils le désirent ou non. Un enfant conçu non désiré par les parents peut et doit être désiré par la société; celle-ci, par une politique d'aide vigoureuse aux parents en difficulté, doit suppléer à leur manque de désir d'enfant et leur assurer les conditions pour que l'enfant conçu puisse être accueilli.

La prise en compte de l'exigence du respect de la vie par les parents et par la société tout entière implique un certain nombre de mesures : l'édification de centres d'accueil et d'aide aux personnes connaissant une grossesse non désirée ; une information sur les techniques contraceptives pour les couples et surtout pour les jeunes qui éprouvent leurs premiers émois ; une aide et une reconnaissance sociale des mamans célibataires ; une facilitation des procédures d'adoption, une politique d'aide à la famille de telle sorte que les foyers disposent des conditions matérielles pour accueillir une grossesse ; un aménagement global de la société de telle sorte que le rythme de travail et la recherche du bien-être ne deviennent pas une entrave au désir et à l'accueil d'enfants.

L'idée de cet article m'est venue à la suite d'une rencontre éducative avec une jeune fille paroxystiquement angoissée à la perspective inéluctable d'avorter du fœtus qu'elle porte en elle car, le garçon qui prétendait l'aimer est parti lorsqu'il a appris qu'elle était enceinte. Cette jeune fille risque de rester meurtrie toute sa vie si des personnes compétentes et aimantes ne la suivent pas jusqu'au bout de cette tragédie. J'ai décidé de l'accompagner aussi longtemps que faire se peut sur ce chemin rocailleux. Nos jeunes ont des relations sexuelles de plus en plus précoces et il faudrait que les adultes révèlent le mystère sublime de l'acte d'amour qui est communion des corps et non, une simple recherche de plaisir sans signification. Il nous faut redonner à l'Amour le sens mystique et merveilleux qu'il porte en sa quintessence. C'est une écologie quotidienne que nous devons mettre en place afin que chacun reconsidère la Vie comme un art avec l'esthétique que cela comporte dans chaque geste effectué avec une tendresse profonde qui révèle toute la symbolique de l'existence. Cette jeune fille n'a que treize ans et c'est à nous de lui faire comprendre que l'acte demandé de se faire avorter n'est nullement sa mort définitive dans cette société qui devrait agir politiquement et humainement afin que de telles histoires aux larmes de sang, ne se produisent plus.

Puissions-nous aider nos jeunes à aimer la vie et ses subtils parfums afin qu'ils habitent harmonieusement leur propre corps et ne le l'évalue point tel un gadget sans limites. Devenons des combattants de la Vie; elle est si belle à contempler chaque matin quand le soleil se lève sur le jour éveillé. Oui, la Vie est une mirifique aventure et la liberté est un projet de chaque instant à construire pour devenir acteur de son destin et non esclave d'une existence qui ne signifie plus rien. Les adultes doivent être les passeurs qui permettent à chaque individu de mesurer sa propre liberté en vue de ne pas être constamment sous la tutelle de sentiments aliénants. Le bonheur des autres est aussi notre bonheur sans cela, la vie n'aurait aucune saveur.
 

Bruno LEROY.

 

17:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |