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04/04/2014

L'art de vivre et de s'émerveiller.

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Quand on va dans les rues ou les magasins, quand on prend le train, l'autobus ou le métro, on ne voit presque partout que des visages ternes, tristes, crispés, fermés, révoltés. Eh bien, ce n'est pas un beau spectacle !

 

Et même si on n'a aucune raison d'être triste ou malheureux, en passant par là on est désagréablement influencé: on rentre chez soi avec un malaise qu'on communique à toute sa famille. Voilà la vie déplorable que les humains sont continuellement en train de se créer mutuellement. Pourquoi ne font-ils pas l'effort de présenter partout un visage ouvert, souriant, lumineux?

 

Ils ne savent pas comment vivre cette vie poétique grâce à laquelle ils seront émerveillés les uns des autres. La véritable poésie n'est pas dans la littérature, la véritable poésie est une qualité de la vie intérieure. Tout le monde aime la peinture, la musique, la danse, la sculpture, les arts, alors pourquoi ne pas mettre sa vie intérieure en harmonie avec ces couleurs, ces rythmes, ces formes, ces mélodies ?

 

C'est la poésie que l'on aime chez les êtres et que l'on cherche chez eux: quelque chose de léger, de lumineux, que l'on a besoin de regarder, de sentir, de respirer, quelque chose qui apaise, qui harmonise, qui inspire. Mais combien de gens, qui n'ont pas encore compris cela, vivent sans jamais se préoccuper de l'impression pénible qu'ils produisent sur les autres. Ils sont là, désagréables, bougons, les lèvres serrées, les sourcis froncés, le regard soupconneux, et même s'ils essaient d'améliorer leur apparence extérieure par toutes sortes de trucs, leur vie intérieure prosaïque, ordinaire, ne cesse de transparaître.

 

Alors, désormais, cessez d'abandonner la poésie aux poètes qui l'écrivent. C'est la vie que vous menez qui doit être poétique. Eh oui, l'art nouveau, c'est d'apprendre à créer et à répandre la poésie autour de soi, à être chaleureux, expressif, lumineux, vivant !

 

Bruno LEROY.

 

07/02/2014

L'éducateur est créateur de relations Humaines.

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Souvent, il nous faut des mois pour entrer en contact avec les jeunes, tant est grande leur méfiance, tant est solide leur système bien compréhensible de défense. Par notre présence quotidienne, discrète, par notre absence de questions, par notre acceptation de ce qu’ils sont, la relation se crée à l’étonnement des jeunes et de nous-mêmes. Ce n’est pas avec un jeune délinquant , un jeune toxicomane que je parle, que je mange, que je bois un coup ou que j’invite à une fête entre amis, c’est à Pierre, Paul, Alim.

Ces actes éducatifs peuvent paraître simples quand on parle à l’heure actuelle de réinsertion, travail, de cette normalité, but suprême à atteindre dans notre société. Mais ces actes éducatifs simples sont primordiaux, ils sont là avant le reste ( par exemple l’entrée dans un dispositif de réinsertion ) et garantissent peut-être sa réussite.

Ce travail éducatif simple, c’est le partage vécu, la création de souvenirs positifs, bêtement heureux, la constitution d’une autre histoire qui ne sera pas faite que d’échecs. C’est la valorisation des capacités du jeune, surtout celles les plus endormies. Il s’agit de casser les barrières faites de peur et de méfiance, souvent légitimes, ne serait-ce qu’en montrant qu’un adulte " normal " peut casser les siennes pour aller au devant de lui sans s’arrêter aux étiquettes qui jalonnent le discours du travail social.

Notre présence active c’est la reconnaissance de l’autre, c’est ce qui fait grandir un être qu’il ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d’eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre, de violence d’où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune. Cette reconnaissance intégrale des jeunes, je la vis au quotidien depuis plus de 36 ans. Elle devrait règner partout où les relations humaines semblent amputées par des tabous, des silences malsains, des situations inextricables de ressentis etc...

 

Elle n’est pas la spécialisation officielle de l’éducateur. Cette reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout en intégrant les différences. Toutes les différences qui pourraient gêner notre bonne conscience.

Demain sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire. Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui et notamment les jeunes. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris ! Les éducateurs n’ont pas le monopole de la prise en considération des jeunes, c’est l’affaire de tous, là où nous vivons, de porter un autre regard sur leur réalité et leur univers afin de mieux nous intégrer. Oui, il s’agit de nous intégrer à leurs paradigmes sinon, nous sommes les inadaptés sociaux qu’ils n’attendent plus et qu’ils ne veulent pas reconnaître.

L’insertion n’est pas toujours là où on l’attend puisqu’il s’agit aux adultes de faire le premier pas pour leur accorder de la reconnaissance. Car être reconnu sans condition, c’est commencer à exister !

Bruno LEROY.

19/05/2013

Quand la vie coule de source par Bruno LEROY.

Spiritualité vivante
Par Bruno Leroy
 

02/04/2013

Tout ce qu'il faut faire pour râter ta Vie !

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Réussir à gérer sa vie ne dépend pas seulement de techniques comme les listes de choses à faire, etc. Il s’agit aussi d’arriver à atteindre un équilibre : équilibre de vie mais aussi équilibre de la personne. Voici une liste des sept choses à faire pour ne pas être une personne équilibrée :
 
1. Ignore ta santé

Ne dors pas suffisamment ; ne prends pas le temps de faire de l’exercice ; ne mange pas équilibré ; reste en ville. Ta résistance diminuera et tu seras plus susceptible d’attraper tous les petits rhumes et autres virus qui traînent, qui te donneront – oh joie !- des tas d’occasions d’être en congé maladie. Surtout, tu réussiras moins tes études et te sentira au bout du compte moins épanoui(e). Notre rythme de vie stressant, rapide, nous fatigue et diminue nos forces et est responsable dans certains cas de maladies et de décès.  As-tu remarqué que lorsque quelqu’un achète une nouvelle voiture, il l’amène à toutes les visites de maintenance, il met la quantité nécessaire d’essence dans le réservoir, il la garde (pour certains !) propre. Qu’en est-il des hommes ?


2. Ne prends pas le temps de voir tes amis et ta famille

Prenons l’exemple d’un écureuil, occupé à ramasser des noix et à les amasser d’un côté d’un tronc d’arbre, alors que de l’autre côté une personne fait un trou pour récupérer toutes les noix. L’écureuil est si occupé à travailler qu’il ne se rend même pas compte de la menace qui pèse sur lui. En moyenne, une personne en activité passe moins de deux minutes par jour à discuter de façon constructive avec son partenaire, et moins de trente secondes à parler avec un membre de sa famille ou des amis. Dans nos grandes villes, la moitié des mariages finit en divorce et la première des raisons est un manque de communication. Si tu es étudiant, tu as le temps de voir ta famille et d’être avec des amis. Mais le rythme des études fait que vite chacun est très occupé et voilà : la mauvaise habitude est prise, qui va durer dans la vie active. Surtout, si tu veux finir mal, ne prends pas le temps de vivre, cours sans cesse d’une activité à une autre, ne prends pas le temps de te poser ni de réfléchir à ta vie.


3. Ne t’occupe pas de tes finances

Si tu es étudiant, pourquoi se mettre à faire des économies ? Ta famille ou des bourses subviennent à tes besoins de toute façon. Le « hic », c’est que beaucoup trop de personnes se retrouvent dans leur vie avec un déficit financier ou dépendent d’une façon ou d’une autre des aides du gouvernement ou de leur famille. Les bonnes habitudes s’acquièrent le plus tôt possible. Il est très difficile de changer après. Et combien d’entre nous arriveront à vivre la vie qu’ils veulent ? Il est plus fréquent de vivre sa vie parce qu’il le faut (d’une certaine façon).


4. Garde-toi de te développer intellectuellement

Tu révises, tu travailles pour avoir ton diplôme ou ton année. Et après ? Tu n’auras peut-être plus envie de mettre les pieds dans une bibliothèque pour y chercher un livre. Tu auras à peine le temps de souffler si tu travailles (quoique les 35 H changent les choses). La télé est si facile à regarder ! Les trois-quarts des livres en librairie sont achetés par 5% de la population. Les autres les achètent pour les offrir ; ils ne les lisent pas. Contente-toi de ce que tu sais déjà, en espérant que tu as rempli suffisamment ton réservoir intellectuel pour garder tes connaissances toute ta vie : les responsables politiques et les médias t’en sauront gré. Il est plus facile de gouverner des ignares que des intellectuels.


5. Laisse le monde décider de tes choix

Suis les conseils des médias et de la masse, sur ce que tu devrais faire dans ta vie, même si tu n’es pas d’accord avec leur façon de vivre ou ce qu’ils font. Sois toujours conscient de ce que pourraient penser les autres de toi. Cherche toujours à avoir l’approbation des autres et agis en conséquence. Sois rassuré par le fait que s’il manque dans ta vie un « leader », une personne qui déciderait de la façon la plus facile pour toi de t’occuper, quelqu’un viendra vite prendre cette place et te dire ce qu’il y a à faire. Sais-tu que si les gens pardonnaient ou se savaient pardonnés, s’ils agissaient selon leur conscience au lieu de suivre le mouvement, les hôpitaux psychiatriques et les prisons se désempliraient à vue d’œil et les consommations d’anxiolytiques ou d’antidépresseurs chuteraient vertigineusement. Mais, chut, n’en parlons pas ; c’est mal vu !


6. Surtout ne cherche pas à t’améliorer

Ne cherche pas à changer les circonstances de ta vie, ne cherche pas ce qui ne t’est pas familier.  Si tu as choisi de faire des études qui finalement ne te plaisent pas, ne pense pas à changer. Reste dans la même voie. Ne prends pas les occasions et ne cherche pas les possibilités offertes par la vie pour être mieux. Fais uniquement ce que tu veux, quand tu veux. La discipline, ça fait mal, c’est trop contraignant. Et comme dit Sartre : « l’enfer, c’est les autres » ; en quoi est-ce moi je me remettrais en question ? Finalement les plus heureux sur terre sont ceux qui ne pensent qu’à eux. Bon d’accord ils sont un peu seuls et pas si en paix que ça à l’intérieur…

7. Évite de consacrer du temps à ta spiritualité

Ne te pose pas de questions sur la vie après ta mort, ni quel est le sens de ta vie. Regarde tous les moutons autour de toi, ils vivent bien ; ça sert à quoi de se poser ce genre de questions ? Laisse les autres y réfléchir à ta place et laisse le système imposer sa vision des choses à la masse. Ne pense pas à Celui qui t’a créé.  Existe-t-il seulement ? N’imagine surtout pas qu’il t’aime et veut te connaître…
Bruno LEROY.

L'esprit de Pâque doit perdurer dans notre vie.

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Il est des Fêtes qui comptent profondément pour les Chrétiens ( nes )

 

et celles de Pâques ont une place particulière dans notre coeur.

 

C'est la victoire définitive du Christ sur la mort. Grâce à Lui et au

 

sacrifice de sa Vie pour nous, la mort est morte...

 

Oui, le Souffle de Vie devient éternité à jamais dans la poitrine des croyants.

 

Encore faut-il que la Pâque ne soit pas une date au hasard du calendrier religieux.

 

L'Esprit de Pâque doit être vécu chaque jour que Dieu fait.

 

Vécu dans l'Espérance et surtout, l'Amour du prochain.

 

Le combat spirituel contre une culture de mort doit être mené, comme le Christ en son Temps.

 

Les frayeurs, peurs, craintes font partie de cette vision mortifère de la Vie.

 

Vivons cet épanouissement quotidien au coeur de la prière, cette main tendue vers le Christ.

 

Mettons la résurrection comme un soleil qui vient éclairer nos nuits dans nos actes gratuits au service des plus petits de nos Frères et Soeurs.

 

Vivons cette libération spirituelle afin de libérer les autres des aliénations égoïstes, matérialistes, individualistes, productivistes qui nous séparent progressivement de l'Existence.

 

Dieu Libérateur nous indique comment vivre cette écologie mentale jusqu'à la fin de nos jours.

 

Il est le suprême ÉDUCATEUR des ÉDUCATEURS.

 

Le pédagogue de visions sur l'âme Humaine.

 

 

 

Bruno LEROY.

 

 

 

 

 

31/03/2013

Joyeuses Fêtes de Pâques à toutes et tous !

 

 

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Notre culture de mort doit être vaincue par notre certitude en la Résurrection de Jésus-Christ. Il a donné Sa vie afin que nous ayons la vie éternelle déjà présente sur cette terre.

Nous devons goûter les prémices de l'éternité dans notre existence quotidienne.

 

 

Le partage avec les plus pauvres, un sourire donné aux âmes blessées, une main tendue qui apaise la solitude, une solidarité active, notamment envers les Jeunes, pour un monde plus juste et plus Fraternel.

 

 

Tout cela, ne pourra se construire que dans cette osmose indispensable de la prière qui épanouit notre être sous le soleil aimant de Dieu.

Joyeuses Fêtes de Pâques à toutes et tous !

 

 

 

 

 Bruno LEROY.

 

La vie est une série de Pâques.

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La vie est une série de Pâques, c'est-à-dire de naissances impliquant le consentement à une mort préalable ; depuis la sortie du sein maternel, jusqu’au dernier soupir, où nous devrons accepter de mourir à notre vie naturelle pour entrer dans la vie de Dieu lui-même. Entre ces extrêmes, deux autres étapes sont fondamentales : le passage de l’enfance à l’adolescence, et celui de l’état adulte à la maturité, c'est-à-dire à la découverte de notre identité véritable. Or devenir soi-même ne peut se faire qu’au prix d’une mort aux personnages que nous avons endossés pour paraître aux yeux des autres - et des nôtres.

 

Ce passage est particulièrement délicat, car il se fait le plus souvent à l’occasion d’une épreuve, d’un échec, d’une « crise » qui remet en cause ce que nous avions soigneusement mis en place. La liturgie de ce jour présente le franchissement de cette étape déterminante par deux personnages clés de l’histoire sainte : Abraham qui ouvre la lignée des patriarches, et Jésus qui scelle l’Alliance définitive. A Abraham, le Seigneur demande de lui « sacrifier » son enfant, c’est-à-dire de le « rendre sacré » en l’offrant au Dieu de la vie.

 

Le cheminement du patriarche le conduira à découvrir que pour pouvoir transmettre la bénédiction divine conformément à sa mission, il lui faut immoler sa paternité possessive, symbolisée par le bélier. L’épreuve de Jésus fut bien plus radicale encore : ce n’est pas à un aspect inauthentique de lui-même qu’il est invité à mourir, mais à sa volonté naturelle de vivre. Tous autant que nous sommes, nous subirons notre mort, cette dernière Pâque qui nous introduira dans la définitivité de la vie éternelle. Jésus, lui, a dû la choisir délibérément ; car lui qui n’avait pas été effleuré par le péché, ne devait pas goûter la mort. S’il est passé par ce chemin, c’est uniquement par solidarité avec nous, et afin de pouvoir déverser dans notre mort la vie divine qu’il tient du Père. Sur la montagne, en présence de trois de ses proches auxquels il venait d’annoncer sa Passion prochaine, Jésus s’est offert intentionnellement au Père pour le salut du monde ; il a fait son choix : il ira jusqu’au bout. Par ce libre consentement à sa mission, son humanité adhère pleinement à son identité véritable de Fils unique que « le Père a livré pour nous tous » (2nd lect.).

 

La lumière resplendissante que contemplent les apôtres n’éclaire pas leur Maître de l’extérieur, mais de l’intérieur : elle jaillit du plus profond de sa divinité, d’où elle illumine son humanité. La voix dans la nuée confirme l’option que Jésus vient de faire : il est le Fils bien-aimé, celui qui accomplit la Parole annoncée par la Loi et les prophètes ; c’est lui désormais qu’il nous faut écouter. Moïse et Elie peuvent disparaître : tout est dit en Jésus-Christ.



Chacun de nous un jour ou l’autre, est invité à offrir son « Isaac », à accepter de mourir à ce qu’il y a d’inauthentique en nos vies, pour accéder à notre identité profonde. Certes nous désirons tous devenir nous-mêmes ; mais sommes-nous prêts à payer le prix ? Combien d’entre nous résistent à faire le grand saut, car il s’agit de mourir avant de renaître : il faut en effet accepter de perdre, sans savoir par avance ce que nous trouverons.

 

Ne croyons pas que Dieu prenne plaisir à notre souffrance : « Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! » (Ps 115). Il désire ardemment « briser nos chaînes », mais il ne peut le faire sans notre consentement. Pour oser le grand passage, puisons notre courage dans la parole de l’Apôtre : « Si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, alors comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (2nd lect.). Oui nous le croyons : grâce au Christ, chacune de nos « morts » est devenue un passage dans la vie, une vie toujours plus pleine, plus authentique.

Joyeuses Pâques vécues au coeur de la méditation sur notre déterminisme humain pour donner une profondeur signification à notre Vie en un Dieu si proche de nous.

Bruno LEROY

30/03/2013

Pourquoi aimons-nous le Pape François ?

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En cette période de crise économique et éthique, les Hommes éprouvent la nécessité d’avoir des repères dans cette société. Ils désirent du plus profond d’eux-mêmes « dépendre », en quelque sorte, d’un Mentor.  Et que celui-ci connaisse leurs conditions de vie. Un humain au service de l’Humain et de sa pauvreté, qu’elle soit ontologique ou sociale.

Et voici que sur la scène romaine apparaît un Argentin, prophète de la pauvreté. Un Pape au service des plus petits avec un esprit d’humilité et de rejet des richesses extérieures.

Toute une spiritualité forgée chez les Jésuites grâce aux exercices d’Ignace de Loyola.

Jorge Bergoglio a maintenu durant toute son existence son vœu de pauvreté jésuistique.

De plus, il fréquentait assidûment les favelas avec une approche franciscaine.

Un Pape quasiment universel pour cet archevêque de Buenos Aires.

Un Pape oecuménique aussi qui a déjà fait des gestes forts en ce sens. Lors de sa première messe, il a donné une place importante aux Églises d’Orient, avec la présence exceptionnelle du leader Orthodoxe, le patriarche de constantinople.

En tant qu’archevêque, il entretenait d’excellentes relations avec la communauté juive. Il a même écrit un livre avec un rabbin argentin, compilation d’échanges sur différents sujets théologiques et de société.

Maintenant, qu’il a pris le prénom de François d’Assise, il ne saurait rejeter personne et même les évangéliques trouvent grâce à ses yeux . Pourquoi aimons-nous le Pape François ?

Parce que son ouverture d’esprit est un rayonnement pour chaque religion. Son respect pour la religion islamique ne s’est jamais démenti.

Alors que le Vatican est loin d’être un lieu de pauvreté, il clame à qui veut l’entendre qu’il désire une Église des pauvres pour les pauvres.  Et ce n’est pas à proprement parlé un homme politique imaginant quelques promesses irréalisables. Même s’il existe une politique vaticane.

 

Cependant, je ne cesse de lire dans une certaine presse, qu’il mettra en place une sorte de révolution nécessaire au sein des institutions.  Calmons-nous ! Le Pape François est un conservateur contre certaines notions sociétales qu’il considère comme anti-évangéliques.

Inutile des les énumérer ici. Ce qui est passionnant chez ce latinos, c’est son engagement social réel dans les secteurs populaires, dans les bidonvilles…et il incite les religieux et les chrétiens à effectuer cette approche auprès des plus pauvres. Et pourtant, il n’a pas l’esprit critique concernant la naissance de cette pauvreté. Il refuse donc une Théologie de la libération aux senteurs marxisantes. Cependant, il s’est intéressé de près à cette Théologie puisqu’il était présent lors du CELAM ( 1967 ), cette commission conduite par Gustavo Gutierrez et le franciscain Léonardo Boff afin d’élaborer cette conscience politique de la précarité. Ensuite, il s’est retiré considérant que la Théologie de la Libération débordait vers des problématiques marxistes portant préjudice à l’Église.

Je crois profondément que les éventuels changements au Vatican seront superficiels en non structurels. Notre bon Pape aime trop l’Église catholique pour s’en différencier et la réformer.

Il nous reste l’homme humble, doux, aimant, priant et nous demandant de prendre chaque être en considération. Avec cette conscience franciscaine qui l’habite, son souci pour l’écologie est évident.  Aux Argentins, il s’est adressé en ces termes : il faut lutter pour la justice, la vérité et la mémoire. Des mots qui ouvrent un nouvel espace puisqu’il ne les avait jamais formulés. Des mots venus de l’Esprit saint dont il est le médiateur. Ce Pape remettra Dieu au centre de notre Monde. Il Le sortira des lieux poussiéreux dans lesquels notre vieille Église de deux mille ans l’avait enfermé. Un vent soufflera bientôt et se posera dans notre histoire comme une blanche colombe veillant sur les âmes torturées pour leur rendre une indéfectible liberté. Voilà, les raisons qui nous poussent à aimer le Pape François. Il est près de notre cœur quoiqu’il arrive. Alors, prions pour que notre Monde devienne plus Fraternel dans un esprit de simplicité, tel François.

Bruno LEROY.

27/03/2013

Les dimensions et directions de la Foi.

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Dans certains lieux ou milieux d’église, on entend de plus en plus évoquer la "dimension sociale" de la foi chrétienne. Si j’emploie ici des guillemets, ce n’est pas seulement pour signaler une expression devenue assez usuelle. C’est aussi pour alerter d’emblée sur sa possible ambiguïté. Les uns y voient en effet le signe d’une dérive gravement séculariste et sécularisante de la foi et de la vie chrétiennes. D’autres, au contraire, s’en servent pour mettre en valeur des implications (plus ou moins directes) et donc des tâches (plus ou moins précises) sans lesquelles, estiment-ils, la foi, non seulement perdrait beaucoup de son impact et de son rayonnement dans le monde, mais manquerait à certaines de ses obligations les plus propres et, à la limite même, se dénaturerait.

 

Pour tâcher d’y voir plus clair, le mieux est encore de progresser pas à pas.

1. La foi est personnelle

Commençons par une évidence : la foi est bien sûr, et incontestablement, affaire personnelle. Elle relève en effet d’un choix, d’une décision, d’une adhésion. "Je crois en toi ", c’est comme "Je t’aime" : c’est moi qui parle, et non pas un autre ; et je m’engage moi même dans ce que je dis ! La foi naît, vit et croît de la décision, toujours personnelle, et toujours à renouveler personnellement, d’en vivre et de la faire vivre.

Par ailleurs, il n’est pas question de le nier : la foi va à Dieu ! Elle est reconnaissance et confession du Dieu vivant et vrai, qui est Père, Fils et Saint-Esprit. Si la foi est personnelle, elle l’est comme théologale.

2. La foi est communautaire

Il faut pourtant apporter immédiatement une précision essentielle : la foi la plus personnelle et la plus théologale n’existe jamais sans référence à d’autres croyants ; elle se déploie nécessairement dans un "espace" communautaire. Si déjà elle ne naît évidemment pas de nous-mêmes, elle ne nous vient pas non plus tout verticalement, dans un rapport seul à seul avec Dieu : nous la recevons toujours par d’autres. Et en suite, une fois effectivement reçue, elle ne s’entretient et ne se développe que par et dans une communauté.

Bref, en chacun de nos coeurs, la foi est toujours aussi la foi d’un "peuple". Elle a d’elle-même un aspect de rencontre et de partage : de vie par, avec et pour d’autres.

3. La foi est ecclésiale

Mais les croyants que sont les chrétiens ne s’en rapportent pas à d’autres seulement pour ce qui concerne la naissance et la croissance de leur foi personnelle propre. Ils se rassemblent en fait, en réponse à l’appel de Dieu et par le don de l’Esprit, pour constituer ensemble le Corps du Christ. Ils reçoivent d’ailleurs par là même la mission de témoigner que le plan de Dieu ne se limite pas à sauver des individus, fût-ce même une multitude d’individus. Il vise à rassembler un peuple de sauvés et de vivants, de bienheureux et de saints. Autrement dit : pour la foi chrétienne, le renvoi à d’autres n’est pas seulement condition de naissance, d’entretien et de croissance, mais bel et bien aussi, forme d’existence. Si personnelle qu’elle soit et doive toujours demeurer, la foi n’est donc pas seulement communautaire, mais bel et bien ecclésiale.

Cette ecclésialité de la foi peut d’ailleurs, soulignons-le, prendre bien des figures concrètes : paroisse, mouvement, communauté de vie, congrégation religieuse, etc. Une relativement large diversité est ici effectivement vérifiée. Elle est le signe d’une grande richesse et d’une vraie souplesse, que nous pouvons et devons tenir pour révélatrices de la liberté des enfants de Dieu dans la communion de l’église.

4. La foi est caritative

Il faut accomplir un pas de plus : cette église, qui est donc la condition et la forme même de la vie de la foi, n’est cependant pas destinée à vivre seulement pour elle-même, centrée sur elle seule. Elle est appelée dans le monde pour être envoyée dans le monde. Envoyée dans le monde pour y vivre et le faire vivre, certes, dans le respect de ce qu’il est... mais aussi pour lui témoigner de ce que croit la foi, à savoir qu’il existe un Dieu vivant. qui aime le monde et veut le sauver.

Or il n’y a aucune chance sérieuse d’amener le monde à croire en un Dieu qui l’aime, si on ne le lui montre pas, par, et dans des comportements d’amour. Des comportements qui, de nouveau, ne sont pas seulement le fait d’individus, mais relèvent au contraire, autant que possible du moins, de véritables services organisés.

Ici est évidemment à mentionner tout le champ de l’activité caritative des chrétiens. Il faut rappeler que l’action de charité, à la fois entreprise organisée et solidarité vécue, n’est pas seulement condition pour l’annonce de la foi, ni seulement conséquence de la vie de la foi. Elle est, au contraire, tout ensemble expression et critère nécessaires de la foi authentiquement chrétienne. C’est assez clairement déclaré par le Nouveau Testament : nul ne peut prétendre aimer- "dans la foi" - Dieu qu’il ne voit pas, s’il n’aime pas - "en actes et en vérité" - son frère qu’il voit. En ce sens il n’est pas douteux qu’à côté de l’annonce de la parole de la foi (la prophetia) et de la célébration des sacrements de la foi (la leitourgia), il faut tenir le service de la charité au nom de la foi (la diaconia) pour un véritable ministère de l’église : le troisième.

5. La foi est sociale

Même s’il s’avère assurément de plus en plus nécessaire, le service caritatif dont nous venons de parler ne suffit pourtant pas à l’incarnation de la foi dans le monde.

Il est de plus en plus nécessaire, parce qu’il y a toujours des laissés pour compte, et en nombre croissant, dans notre société. Les pouvoirs publics, malgré tout ce qu’ils peuvent entreprendre et réaliser, non seulement ne parviennent pas à répondre à tous les besoins, mais restent terriblement démunis devant les plus criants d’entre eux. Quoi d’étonnant, dès lors, si tant de chrétiens voient tantôt dans le Secours Catholique ou le CCFD, tantôt dans l’ACAT ou Aide à toute Détresse, par exemple, des champs privilégiés de leurs engagements ?

Pourtant le caritatif est insuffisant. D’abord et avant tout parce que, si nécessaire qu’il soit et reste assurément, il risque toujours de ne venir qu’en appoint par rapport à l’ensemble de l’organisation sociale dont il compense néanmoins opportunément tant de déficits. Cela étant, les croyants doivent aller plus loin : à cette organisation sociale, ils sont requis d’apporter eux aussi, d’une manière ou de l’autre, leur concours. Cela, dans la mesure où c’est précisément à elle qu’incombent en priorité la responsabilité et la tâche de pourvoir aux nécessités du corps social, à commencer par les plus graves.

Pour le coup apparaît bel et bien, dans la foi, une dimension sociale au sens strict, immédiat et usuel du mot : engagement dans la société civile et séculière, selon la diversité des professions, des organisations, des associations ou des institutions qu’elle comporte. Ainsi est-ce aussi en prenant leur place dans les services mêmes dont la société se dote elle-même, et non pas seulement en organisant des types de prestations sociales qui leur sont propres, que les croyants sont appelés à faire la preuve que le Dieu de leur foi aime le monde.

Toujours assurément personnelle, la foi n’est donc pas sociale seulement au sens communautaire, ecclésial et caritatif. Elle l’est bel et bien aussi au sens où ceux qui la professent se veulent et sont de fait engagés et actifs (au nom de leur foi, même s’ils ne sont alors pas toujours en situation de la déclarer expressément) dans l’organisation et les institutions de la société comme telle : quartiers et municipalités ; industrie ou administration ; associations, mouvements et syndicats ; champ économique et politique ; etc.

6. La foi est missionnaire

Ce qui vient d’être indiqué n’épuise encore pas le rapport de la foi au monde ! Les besoins des hommes et des femmes, qu’ils soient enfants, jeunes, adultes ou d’âge avancé, ne sont en effet pas seulement d’ordre matériel, socio-économique ou socio-psychologique. Ils sont aussi, et l’on s’en rend compte de plus en plus semble-t-il, d’ordre spirituel. On peut même formuler plus nettement la chose : tout compte fait, il faut bien reconnaître que, parmi les besoins "sociaux" de notre époque comme de toutes les autres époques, il en est un qui est d’ordre spirituel. Or lui aussi mérite bien évi demment d’être pris en compte dans sa spécificité.

On doit dès lors considérer que ceux qui s’attachent à répondre autant que possible à cette catégorie tout à fait particulière, et proprement capitale, de besoins humains, font eux aussi, à leur propre titre, oeuvre sociale ! En ce sens, il ne faut pas craindre de dire que la foi et l’église, lorsqu’elles accomplissent correctement leur mission spirituelle, contribuent en fait réellement et efficacement à la vie de la société séculière.

Cela n’est-il pas évident, par exemple, avec les visiteurs de prisons et les accompagnateurs de malades ? Et comment nier que dans le strict accomplissement de leur ministère sacerdotal, nombre de prêtres ont aidé bien des couples mariés à faire mieux que survivre, bien des jeunes à trouver le chemin de l’engagement, bien des êtres tourmentés à retrouver la paix du coeur ? Qui ne voit, enfin, que enseignement religieux et catéchèse sont parfaitement susceptibles d’aider tant d’êtres qui cherchent des valeurs ou des repères dans la vie, à en découvrir en effet, et à s’y attacher ?

Ici encore, la foi déploie une dimension qu’on peut dire elle aussi "sociale", puisqu’elle déborde individus et personnes, pour concerner le champ commun de leur existence en société. Très évidemment, cette dimension de la foi contribue à en étendre le rayonnement propre, et du même coup à élargir le cercle de ceux qui la professent. En ce sens, on doit la dire, cette foi, proprement missionnaire ou apostolique, et préoccupée donc de sa propre extension dans la société, - ce qui ne veut aucunement dire de soi qu’elle soit ou doive se vouloir prosélyte, cléricale ou triomphaliste !

7. La foi est ministérielle

Il y a un dernier aspect de la "socialité" de la foi. Pour qu’elle accomplisse sa mission et, plus exactement encore, I’ensemble des missions qui viennent de lui être reconnues, il faut que la foi vive, et donc qu’elle puisse exister comme telle dans la durée. Cela suppose qu’elle ait les moyens de s’organiser dans son existence propre et dans son fonctionnement spécifique, au sein même de la société. Cela requiert donc qu’elle se donne et prenne des formes instituées qui lui permettront de faire exister, d’articuler et de structurer les uns par rapport aux autres, services appropriés, tâches spécialisées, responsabilités coordonnées, etc.

Autrement dit, la foi et la vie de la foi ne sont pas concevables en dehors de ce qu’elles appellent une ministérialité. Nouvelle et tout à fait spécifique dimension "sociale " de la foi, à laquelle en un certain sens toutes les autres se rapportent, mais qui ne prend aussi sa pleine signification qu’en fonction d’elles toutes

Il faudra en reparler une autre fois !

Bruno LEROY.

23/03/2013

Face à une société atteinte de cécité ma profession devient Vocation.

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Le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver chantait Henri Salvador.

Si nous étudions bien cette phrase presque ironique. Nous constatons en fait qu’il ne fait que reprendre l’Ecclésiaste : Il est un temps pour tout, un pour rire, un pour pleurer, un pour travailler, un pour se reposer…( version édulcorée )

Je vis depuis plus de 34 ans au cœur de la pauvreté, voire de la misère qu’elle soit matérielle, spirituelle ou intellectuelle. Depuis toutes ces années, j’ai cheminé avec des Jeunes de tous horizons et des adultes de toutes opinions.

Le travail est certes la santé, dans le sens où cela permet de mettre ses talents au service du bien commun. Mais, le repos est également nécessaire à l’équilibre psychique. Je connais tant d’éducateurs faisant régulièrement des séjours en psychiatrie pour avoir trop donnés de leur personne. Nous ne pouvons offrir aux autres, ce que nous ne possédons plus !

 

Accompagner les plus pauvres a toujours été un idéal que j’ai réussi à la force du poignet à réaliser. Mais, au début de cette aventure, je pouvais consacrer tout mon temps pour les écouter avec les oreilles de l’âme.

 

Or, aujourd’hui les paradigmes ont bien changés…En France, nous pouvons évaluer la précarité à plus de cinquante pour cent par rapport aux années précédentes.

Donc, il me faut effectuer les mêmes fonctions avec le nombre d’éducateurs identiques et ayant le double, voire le triple de jeunes mais aussi d’adultes à s’occuper.

 

Et je puis vous assurer que rien ne nous aide et surtout pas les Administrations, remparts contre la solidarité active.

 

Tout cela, pour vous dire que je me remets sérieusement en question. Pour ceux et celles qui me connaissent, j’ai un caractère bien trempé et mes colères sont aussi puissantes que mes tendresses. Pourtant, j’ai toujours refusé une société laxiste où le jeune insulte son professeur et les institutions. Dans ces cas précis, ayant pratiqué le karaté pendant plus de cinq ans, inutile de vous dire ma réaction.

 

Si je remets en questions, la pertinence de mes actions et réflexions ce jour. C’est tout simplement pour ne pas crouler, m’étouffer sous trop de boulot. Me voici désormais obligé de travailler les Samedis et Dimanches. Évidemment, pas tous les week-ends. Heureusement… !

Pourtant, bien souvent cela se passe ainsi. Autrefois, j’avais une équipe d’éducateurs militants qui ne refusaient pas un service demandé exceptionnellement. Maintenant, la réponse est nette, précise, il est interdit selon le Code du Travail, de solliciter un éducateur désirant se reposer. Je ne suis pas contre…Mais, pourquoi les États successifs diminuent nos subventions au fil des ans, me contraignant à ne plus embaucher.  Quant aux Bénévoles, ils passant en coup de vent, la délinquance leur faisant peur.

 

Donc, en résumé, nous avons dix fois plus de boulot et dix fois moins de pognon pour payer les travailleurs sociaux. Ce que certains ne font pas, je sui obligé de le faire seul. La crise, Monsieur Leroy, vous comprenez la crise mais nous pensons aux Ados déstabilisés et aux Adultes paumés. La crise a bon dos Monsieur le Conseiller Général, elle permet de ne pas prendre certaines responsabilités face aux addictions, aux suicides, aux désespoirs de toutes sortes. Et nous, nous continuons notre chemin malgré des carences flagrantes. Jusqu’à quand ? Je vais sur mes 54 ans et je dirais heureusement que je sui chrétien sinon, j’aurais baissé les bras depuis longtemps. Coups de téléphone le soir pour une urgence. Et me voilà parti avec le Christ en bandoulière. Car, le soir les Banlieues sont loin d’être calmes. Mais, je n’ai jamais eu peur, sachant que ma mission était dans ce travail social à la limite du possible.

Oui, je suis militant social et non politique.

Et mon épouse qui me demande souvent vers quelle heure je pense rentrer. Un contrat synallagmatique lors de nos fiançailles est inscrit entre nous. Elle connaît la dimension de ma Vocation. Et pourtant, certains jours, je pense sérieusement à une succession possible.

Et le temps passe…Je retrouve William avec son sourire édenté et Johnny avec sa violence à fleur de peau. Je me surprends alors à penser que je fais un bien beau métier.

Et, j’assume mes coups de gueule, mes coups de poing, mes coups d’amour détaché.

En fait, dans cette société où l’on fait tout pour détruire une once de spiritualité chez l’Homme.

Je fais tout pour ne pas succomber à la tentation en ne me conformant pas à se Monde mais, en renouvelant mes perceptions et projets selon les injonctions de l’Esprit saint.

Ma Foi non prosélyte me donne la Force de vivre toujours contre vents et marées.

Les tempêtes ne m’ont jamais fait sombrer. Je ne suis pas meilleur qu’un autre, au contraire.

Mais le fait de vivre réellement de la  vie même du Christ. Me revivifie au quotidien.

Comprenez, Il est ma source limpide dans laquelle je vois les signes qu’il me montre pour aller de l’avant. Beaucoup d’athées ne comprennent pas cette dimension de mon être à la fois libertaire et chrétien. La Vérité vous rendra Libres. Je n’ai jamais évangélisé un seul gamin que j’ai rencontré. Je considère qu’il s’agit d’une violation de conscience. Je Témoigne uniquement par ma Vie. Par les valeurs que je défends les jeunes et moins jeunes savent bien qu’elles me viennent d’ailleurs. Cet ailleurs dans lequel, je me réfugie pour me ressourcer et prier afin de continuer mon Combat spirituel envers une société atteinte de cécité.

 

                                                                Bruno LEROY.