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19/11/2011

LA LIBERTÉ SPIRITUELLE.

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La liberté spirituelle parfaite est une impossibilité absolue de mal choisir. Lorsque tout ce que nous désirons est vraiment bon, et que le choix que nous faisons non seulement tend vers le bien, mais l’atteint, nous sommes libres parce que nous faisons tout ce que nous voulons, et que chaque acte de notre volonté aboutit à une parfaite exécution.

La liberté ne consiste donc pas à établir une sorte d’équilibre entre nos bons et nos mauvais choix, mais à aimer et accepter ce qui est vraiment bon, à détester et à refuser ce qui est mauvais, de sorte que tout ce que nous faisons est bon et nous rend heureux, et que nous refusons, repoussons et ignorons tout ce qui pourrait nous conduire au malheur, aux illusions et aux peines. Seul l’homme qui a rejeté si complètement tout mal qu’il est incapable de le désirer est complètement libre. Dieu, en qui ne se trouve absolument aucune ombre ou possibilité de mal ou de péché, est infiniment libre. En fait, Il est la Liberté. Seule Sa volonté est indéfectible. Toute autre liberté peut se tromper et se détruire par un choix erroné. Toute véritable liberté est un don surnaturel de Dieu, une participation à Sa propre Liberté essentielle par l’amour qu’Il inspire à nos âmes, en les unissant à Lui d’abord par l’accord total, puis par l’union transformante des volontés.

L’autre liberté, la prétendue liberté de notre nature, c’est-à-dire l’indifférence à l’égard de choix bons ou mauvais, n’est qu’une disponibilité attendant d’être transformée par la grâce, la volonté et l’amour surnaturel de Dieu.

Tout bien, toute perfection, tout bonheur, se trouvent dans la volonté de Dieu infiniment bonne, parfaite et sainte. Et comme la véritable liberté n’est que la possibilité de désirer et de choisir, toujours, sans erreur, sans défaillance, ce qui est bon, la liberté ne se trouve que dans une union et une soumission parfaites à la volonté de Dieu. Si notre volonté suit la sienne, elle atteindra le même but, jouira de la même paix et sera remplie de même bonheur infini. Aussi la définition la plus simple de la liberté est-elle celle-ci : être libre, c’est faire la volonté de Dieu. Résister à Sa volonté, ce n’est pas être libre ; il n’y a pas de vraie liberté dans le péché.

Il existe certains avantages dans ce qui entoure le péché -dans les péchés de la chair il y a par exemple les plaisirs de la chair. Mais ce ne sont pas ces plaisirs qui sont mauvais. Ils sont bons, voulus par Dieu, et même lorsqu’on en jouit contre la volonté de Dieu, Il permet cependant cette jouissance. Mais bien que ces plaisirs, en eux-mêmes, soient bons, c’est la volonté qui les recherche dans des circonstances contraires à la volonté de Dieu qui devient mauvaise. Et comme cette direction de la volonté est mauvaise, elle n’atteint pas la fin qu’elle se propose. C’est pourquoi ne trouve-t-on finalement aucun bonheur dans le péché.

Imbéciles que nous sommes ! Nous avons fait, en réalité, ce que nous ne voulions pas faire ! Dieu nous a laissé le plaisir, parce que telle était Sa volonté : mais nous avons négligé le bonheur qu’Il nous destinait en plus du plaisir, ou peut-être le bonheur plus profond qu’Il voulait nous donner sans le plaisir, et qui le dépassait de beaucoup !

Nous avons mangé l’écorce et jeté l’orange. Nous avons gardé le papier qui n’était qu’un emballage, et nous avons jeté l’écrin, la bague et le diamant. Et maintenant que le plaisir -qui a toujours une fin- est terminé, nous n’avons pas le bonheur qui nous aurait enrichis pour toujours. Si nous avions pris (ou refusé) le plaisir comme Dieu le voulait pour notre bonheur, nous aurions encore ce plaisir en même temps que notre bonheur ; il ne nous quitterait pas et nous accompagnerait partout, dans la volonté de Dieu que nous aurions accomplie. Car un homme sain d’esprit ne peut jamais regretter sérieusement un acte fait consciemment, en union avec la volonté divine.

La liberté est donc un talent donné par Dieu, un instrument de travail, l’instrument qui nous permet de construire nos vies, notre bonheur. Ne sacrifions jamais notre véritable liberté, car y renoncer c’est renoncer à Dieu même. Ce qu’il faut sacrifier, c’est la fausse spontanéité du caprice, la pseudo- liberté du péché. Nous devons défendre notre liberté au prix même de notre vie, car c’est ce que nous avons le plus précieux. C’est elle qui fait de nous des personnes ressemblant à l’image divine. L’Église, société surnaturelle, a, comme principale mission, de préserver notre liberté spirituelle d’enfants de Dieu. Combien peu le comprennent !

Bruno LEROY.

17:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/10/2011

OFFRIR LES INSTANTS DE SA VIE.

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Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, éprouve la présence de Christ.
Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort.

Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri. Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermé la porte de leurs coeurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix. Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes. Ou leur indifférence.

Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir.

Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie !
 
Bruno LEROY.

12:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/07/2011

LA RECONNAISSANCE DU BÉNÉVOLAT.

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Lorsque nous exerçons une fonction au cœur d'une association en tant que bénévole, il me paraît évident que la reconnaissance ne peut guère s'effectuer de façon similaire à celle d'un salarié.
En effet, souvent le salaire est le symbole d'une valeur accordée aux prestations de l'employé.
Alors, le bénévole ne serait-il jamais inclus dans une dynamique de reconnaissance ?
Répondre négativement serait méconnaître la nature Humaine et  la signification de ses expressions affectives.
Un sourire, un regard, un geste posés peuvent provoquer l'atmosphère sereine ou conflictuelle de relations internes entre individus.
La relation de confiance est primordiale, base constitutive de toute relation qui permet aux autres de progresser.
La reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout, en intégrant ses différences.
Apprendre à négocier ces différences est la source essentielle de toutes relations saines.
Par contre, le refus catégorique de découvrir l'autre dans son individualité propre, relève de la pathologie.
Les associations, qu'elles soient humanitaires ou autres, sont les reflets intrinsèques de nos comportements sociétaux.
Donnons davantage de lumière dans notre reconnaissance envers autrui. C'est-à-dire, une flamme de vérité respectueuse qui fait grandir intérieurement.
L'éclat de nos ententes relationnelles et donc, de la reconnaissance inconditionnelle de l'autre, rejaillira sur la société tout entière.
Une association caritative doit montrer l'exemple qu'une humanité rayonnante et bien vivante est encore possible.
La reconnaissance de l'autre peut se caractériser aussi par la sanction car, elle est négation de l'indifférence.
L'équipe de bénévoles devient alors un microcosme pouvant s'ouvrir vers d'autres paradigmes de façon plus limpide en fragmentant mieux ses limites.
La reconnaissance que les autres éprouvent à notre endroit est la preuve même que nous existons au sein d'une association.
Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris !
Demain, sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le Respect.
Accepter ne signifie pas tout accepter mais, se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire.
C’est l’affaire de tous et toutes, là où nous vivons, de porter un autre regard sur les réalités afin de mieux nous intégrer.
Si le bénévolat permet une intégration du bénévole dans un groupe, cette intégration doit être également sociale.
Et plus le bénévole aura à cœur de se former pour mieux s'épanouir au profond de son individualité,
plus il sera en communion avec les autres pour vivre une démarche authentique en faveur des plus exclus de notre société.
Tout cela en fait, est une question de regard que les autres nous portent ou que nous portons sur nos actions.
Cette reconnaissance est porteuse de gratuité, d'approfondissement des valeurs personnelles et du sens que nous posons sur le Bénévolat.
Les bénévoles sont les transmetteurs des convictions qui les animent. Et celles-ci sont toujours porteuses de gratuité. Il ne pourrait en être autrement...
Oui, re-connaissance, naître de nouveau à soi-même pour se reconnaître et être reconnu.
L'importance fondamentale de vivre une certaine empathie avec autrui, nous fait découvrir d'autres horizons que nous-mêmes.
Nous entrons alors, dans la co-naissance de l'autre, une position qui donne vie à sa représentativité existentielle.
Car être reconnu inconditionnellement, c’est commencer à exister !
Et faire exister les autres pour qu'ils puissent prendre leur destin en main avec une conscience responsable et adulte.
Bruno LEROY.
 
 

10:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/07/2011

LES YEUX DES AUTRES.

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Vous entrez dans une pièce pleine de gens inconnus. Trente paires d’yeux se tournent vers vous ! J’ai une question : il n’y a maintenant qu’une seule personne dans cette pièce qui n’a jamais vu votre visage. Qui est-ce ? C’est vous ! Vous avez vu votre reflet. Vous avez vu votre photo. Mais à moins que vous louchiez sérieusement !?, vous ne pouvez pas retourner vos yeux pour voir votre propre visage. Même quand je me regarde dans un miroir, l’image est renversée.

Qui sait ? J’ai peut-être un look tout à fait contraire à ce que je pense. Cette idée est réconfortante. Peut-être que je ressemble à Tom Cruise, la vedette de cinéma, et que je ne le sais même pas !

Nous sommes souvent surpris face à un enregistrement vidéo en nous voyant ou en entendant notre voix dans un enregistrement audio. Nous bougeons ou notre voix a un ton qui est différent de ce que nous avons supposé. Les hommes des cavernes avaient la belle vie. A moins qu’ils ne se regardent dans un étang quand le soleil brille, ils n’avaient pas idée de ce à quoi ils ressemblaient. Ils s’imaginaient tous sans doute qu’ils ressemblaient à Conan le Barbare sous un beau soleil. Sauf .... sauf ceux qui étaient mariés. « Ug, tu sais que cette peau de tigre que tu portes ne va pas avec la couleur des plumes d’oiseaux dans tes cheveux. » Ou : « Crois-tu que tu peux courir plus vite qu’un ours blanc avec un ventre comme ça ? » La plupart d’entre nous imagine peut-être que les choses sont mieux ou pires qu’elles ne le sont. La réalité ne nous flatte pas. Pour certains, le monde est triste. Tout le monde et tout est contre eux et ils ne sont pas ce qu’ils devaient être. La dépression les nargue.

Comment voir les choses comme elles le sont en réalité ? Écoutons la voix du Saint Esprit, il parle par la Parole et il nous donne une perspective juste de notre vie. Réfléchissons à ce que notre époux(se) nous dit dans l’amour. Prenons ce que disent les gens qui nous critiquent, enlevons la poussière de la méchanceté et de la mauvaise volonté, et voyons s’il n’y a pas une graine de réalité dans ce qu’ils disent. Les gens qui nous aiment ont souvent peur de nous dire la vérité parce qu’ils ont peur de perdre notre amour. Une autre perspective que nous oublions souvent est la voix de bons amis. Si nous ne sommes pas ouverts à la voix d’un ami qui veut nous aider à grandir, la seule honnête voix que nous entendrons sera celle de notre ennemi. Et cette voix-là n’est pas tout à fait honnête parce qu’il ne dit pas la vérité avec amour. Qu’il nous flatte ou nous critique, son but est de nous faire du mal. Un ami est tout autre. " Mieux vaut une réprimande ouverte Qu’une amitié cachée.

Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité, Mais les baisers d’un ennemi sont trompeurs. « (Prov. 27:5, 6) Les observations d’un ami ne sont peut être pas toujours correctes mais il me donne un autre point de vue. Un camarade comme cela se réjouit de nos succès et il pleure avec nous dans nos douleurs. Nous avons besoin de lui. Nous avons besoin d’un esprit ouvert qui écoute et considère ce que dit cet ami. Il y en a qui pleurent : » je n’ai pas d’amis proches« . Parfois les amis arrivent » comme ça ", mais en général nous devons avoir l’intention d’en chercher.

Puis nous devons investir le temps qu’il faut pour bâtir et approfondir nos amitiés. Un discours ouvert et franc arrive beaucoup plus souvent entre ceux qui ont pris le temps de se connaître. Quand je m’habille pour aller à la réunion et que je sors de ma chambre, ma femme ne regarde pas mon visage (après 24 ans de mariage elle le connaît bien, pour le meilleur et le pire). Non, elle regarde ce que je porte, surtout les couleurs. Il m’arrive de surprendre des gens normaux avec les couleurs que j’associe ou un look de rockeur. Nous avons tous besoin d’un autre point de vue dans la vie parce que le seul qui n’a jamais vu mon visage, c’est .... moi.

Bruno LEROY.

13:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

22/07/2011

AMOUR DE POÉSIE...

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La poésie est le souffle essentiel de la Vie. Elle permet au langage de prendre ses espaces de liberté ce qui donne au regard Humain, une nouvelle dimension face à une pensée systématisée par la conformité. Le travail intérieur que celle-ci exige, rend à l'Homme la maîtrise de son propre destin, puisqu'il peut métaphoriser son existence selon ses humeurs. Il échapppe ainsi aux contraintes sociétales et recouvre son espace intérieur. Je dirai que la poésie, depuis toujours, est l'expression vitale des chercheurs de sens, ceux et celles pour qui, la vie a une substance, celle de la liberté à exprimer. Ce supplément d'âme fait office de résilience et permet de regarder l'Existence avec les yeux du coeur de l'enfance.

Bruno LEROY.

20/07/2011

Petit oiseau sorti du nid.

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Comme un soleil d'été sur l'hiver qui sommeille,
Les années ne font que passer,
Dans ton cœur en éveil,
Petit oiseau sorti du nid,
Petit animal fragile,
Tremblant de froid dans le regard des grands,
Souvent trop grands pour être convaincants,
Souvent trop hauts pour devenir vivants,
Tous les salauds ne te reconnaissent pas,
Ils voient en toi un pauvre petit clodo,
Un fils du vent, un fils de crados,
Ils passent au devant de toi,
Sans même te regarder,
On ne regarde pas ce qui vient déranger,
Pauvre petit gars tu n'as pas de passé,
L'avenir en toi te fait déjà gerber,
Tous ces bourgeois ont des gueules à claquer,
Tu n'as plus la force de les écraser,
Bois ta vinasse, c'est ton seul pote fidèle,
C'est dans son rubis que tu vois sa tendresse,
Les hommes tu sais t'ont laissés tomber,
Et les chrétiens que font-ils pour t'aimer,
Il n'y a plus rien sur le trottoir gelé,
Sinon l'ombre de ceux qui te jettent une pièce,
Et partent dans le silence pour aller faire la fête,
Oui, c'est Noël un gamin nous est né,
Il voulait tant d'amour pour l'Humanité,
Vois aujourd'hui ce qu'ils en ont fait,
Ils rentrent chez eux pour embrasser leurs mômes,
En  se vantant de t'avoir fait l'aumône,
Ils ignorent tous que c'est Toi Dieu en souffrance,
Mais ils prient le soir pour que vienne la chance,
Le désespoir, ils ne peuvent pas le voir,
D'ailleurs ils évitent tes yeux miroirs.
Bonnes fêtes mon ami, mon poivrot,
Tes blessures cicatrisent à l'alcool,
Je ne suis pas dupe ton cerveau s'envole,
Loin des connards qui n'ont pas même compris,
Que Dieu c'est Toi qui pleure dans la nuit.
Et moi, je reste là et prie.
Épris de Toi.
 
Bruno LEROY.

22:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Espérer, ce n'est pas ignorer la mort, mais l'affronter pour vivre.

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Jésus a proclamé tout au long de sa vie l'avènement du Royaume de Dieu, l'irruption de la fin des temps. Sa parole prophétique s'accompagnait de gestes libérateurs signifiant l'accomplissement du Jour de Dieu.
Guérisons diverses, expulsions des démons, lutte contre les discriminations et les barrières élevées notamment par l'interprétation pharisienne de la Loi, gestes de réintégration sociale et religieuse, tels sont quelques gestes qui caractérisent l'œuvre par laquelle Jésus travaille à rendre dignité aux hommes qui l'ont perdue, et plus particulièrement aux plus pauvres de son temps.
Il mourra en attendant ce Royaume promis par Dieu. Dieu ne peut, en effet, qu'être fidèle à ses promesses. Il a promis d'intervenir en faveur des justes et Jésus meurt dans l'espérance que le Règne de Dieu arrive définitivement.
Par la résurrection, Dieu délivre Jésus de la mort. Les disciples de Jésus reconnaîtront dans la résurrection du Christ l'arrivée de la fin des temps. Le Règne de Dieu est arrivé par Jésus ressuscité d'entre les morts.
Jésus est descendu aux enfers ( de la mort ) mais Dieu l'en a délivré. Dieu, en relevant Jésus des morts, a fait advenir son Royaume que Jésus a inauguré par sa pratique prophétique.
 
 
Ainsi la promesse de la résurrection faite par Dieu aux justes de l'Ancien Testament s'en trouve accomplie, au-delà même de ce que Dieu avait dit. En effet, la résurrection de Jésus se démarque de la résurrection des justes par deux caractéristiques. Si les justes doivent ressusciter, il s'agit toujours d'un événement futur dont l'accomplissement aura lieu à la fin des temps et qui concerne la collectivité de ceux qui ont été fidèles à Dieu. Dans la résurrection de Jésus par contre, la promesse de résurrection pour les justes à la fin des temps se fait Don de Vie effectif maintenant à une personne, Jésus de Nazareth.
 
 
La résurrection est réalisation de la promesse sur un " juste ", l'homme jésus. La promesse de Dieu est donc anticipée et personnalisée. Elle a trouvé son accomplissement en Jésus qui est ainsi fait par Dieu le " premier-né d'entre les morts ". Les hommes deviennent co-héritiers, dit Paul, de la vie donnée par Dieu à Jésus. Le destin personnel de Jésus préfigure celui de tout homme et de toute l'humanité. La résurrection de Jésus est gage de notre résurrection.
Cela implique une transformation du sens de l'histoire et de l'homme et de notre rapport à l'histoire et à l'homme. Par la résurrection, Jésus inaugure en effet une nouvelle existence où la Vie triomphe de la mort.
 
 
L'histoire, du coup, éclate : la mort n'a pas raison des hommes puisque la puissance de Dieu est plus forte que la mort. La mort n'est plus néantisation de l'histoire et de l'homme : c'est elle au contraire qui est anéantie. Dire que l'avenir ( l'histoire ) est bouché, c'est ne pas faire confiance à Dieu qui a ressuscité Jésus, c'est ne pas croire en Jésus ressuscité d'entre les morts. La résurrection de Jésus transforme complètement la conception que l'on se fait de l'histoire et de l'homme : par Jésus ressuscité, l'homme nouveau est apparu, le salut est réalisé et l'histoire s'en trouve, en un certain sens, achevée.
 
 
Achevée, l'histoire l'est, car Dieu a anticipé en Jésus ressuscité l'événement réservé aux justes à la fin des temps. Le sens ultime de l'homme et de l'histoire est déjà dit de manière unique et décisive. Le Royaume est là.
Cette manière de présenter le Salut comme définitif laisse toutefois de côté une autre conception de l'histoire et de l'homme liée au schème de pensée avant/après. Cet axe temporel en effet indique que l'existence de l'homme et son insertion dans l'histoire reçoivent, par la résurrection, la promesse d'un accomplissement définitif. L'homme demeure dans une histoire faite de clarté et d'ombre, où il ne perçoit pas l'accomplissement définitif de la résurrection. Il sait qu'il vit l'histoire comme n'étant pas encore achevée. Si la résurrection dit la promesse de Dieu comme étant accomplie en Jésus, il n'en reste pas moins qu'elle n'épuise pas cette promesse. La résurrection renvoie ainsi à une conception de l'histoire ouverte, en voie d'accomplissement. L'homme qui vit dans cette histoire reçoit de la résurrection la promesse d'un achèvement.
Les apôtres forts de leur Foi en Jésus ressuscité, c'est-à-dire de leur certitude que le salut est réalisé pour l'homme en Jésus-Christ, s'en vont proclamer la Bonne Nouvelle du salut pour tous les hommes, salut qui, s'il est accompli en Jésus, est promis à tout homme. Cette effectuation du salut pour tout homme est ce qui manque à l'accomplissement total de la résurrection.
 
 
Le " déjà là " et le " pas encore " du Salut est bien exprimé par Paul en Rm8,24 : " car nous avons été sauvés, écrit-il, mais c'est en espérance ". Le salut, le Royaume sont des réalités déjà présentes par la résurrection et l'œuvre de l'Esprit en ce monde. Et pourtant, nous les attendons encore, nous les espérons.
 
 
Mais quand nous parlons d'espérance, de quoi parlons-nous ? " Voir ce qu'on espère dit Paul dans ce même verset, ce n'est plus espérer : ce qu'on voit, comment pourrait-on l'espérer encore ?".
 
 
L'espérance fait du croyant un nomade toujours en chemin. Pour qui espère, rien n'est figé, l'avenir est toujours ouvert. L'Espérance est résistance aux leurres du désir qui s'accroche de manière nostalgique au passé, s'accommode du présent ou se projette imaginairement sur un objet qui apportera le bonheur définitif et total. L'Espérance est ainsi le désir devenu assez fort pour subvertir ses propres objets.
 
 
Espérer, ce n'est pas ignorer la mort, ou en avoir peur, mais l'affronter pour vivre. C'est oser affronter la mort en tant qu'elle n'est pas ce qui clôt toute vie donnée. L'Espérance et la Foi partagent ici un terrain commun : celui de s'en remettre sans réserve à l'Autre qui tient parole. " Gardons indéfectible l'espérance, dit l'épître aux Hébreux, car celui qui a promis est fidèle." ( Hé 10,23 )
 
 
Lorsque l'horizon paraît bouché, l'amour flétri, la vie arrêtée, la communication bloquée, bref, lorsque la mort semble à l'œuvre dans l'alliance, la résurrection, en tant qu'elle est victoire sur la mort et avènement du Royaume, ouvre à l'Espérance. Dieu a toujours des possibilités que nous ne soupçonnons pas. Il peut encore produire l'inattendu ou l'impossible. Il nous invite à ne pas nous résigner devant la situation présente, car il a, par la résurrection, ouvert un avenir meilleur pour tout homme.
 
 
L'espérance s'inscrit dans l'histoire comme une brèche ; elle ose croire que rien n'est jamais définitivement joué et qu'aucun être n'est exclu du Don et de l'échange. Ainsi le grand péché contre l'Espérance réside-t-il dans le découragement, l'inertie, la lassitude, voire la démission, attitudes où l'homme se recroqueville sur lui-même, désespère de l'Autre et manque de confiance en la parole du Christ qui est la Résurrection et la Vie.
 
 
La résurrection nous entraîne à une vie livrée. Elle nous signifie que Dieu est Amour. Elle manifeste aussi la logique du don, de l'excès, du surcroît inouï : la Vie est rendue luxueusement à Jésus par son Père. C'est parce que Jésus ne dispose pas de sa vie, il ne s'est ni tué, ni ressuscité lui-même, mais La donne, que celle-ci lui est rendue somptueusement. Ainsi, Jésus ressuscité nous sollicite-t-Il à donner notre Vie gratuitement.
Bruno LEROY.

21:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/07/2011

LE REGARD DE L'ÉVANGILE.

Un chrétien ne peut accepter le conformisme ambiant. Sa spiritualité lui permet d'aller plus haut que toutes les superficialités du monde. Il est une instance permanente de conversion intérieure et de révolution par rapport à une société basée sur le profit au point d'en oublier l'Humain !

Oui, le chrétien doit être révolutionnaire tel un prophète en colère contre les désordres établis. Sa mission, sous le regard du Christ est de se mettre à Sa suite pour dénoncer toutes les perversités de ce siècle. Il doit parler, quand d'autres se taisent par lâcheté et doit agir lorsque ses frères baissent les bras par manque d'Espérance. Car l'Espérance est une Force révolutionnaire qui permet de changer la face de la terre sans jamais démissionner.

Puissions-nous être les révolutionnaires dont la Foi demeure la manne pour ne pas devenir les moutons sans conscience d'un troupeau qui se contente de vivoter sans réfléchir à sa propre vie !

Le chrétien est révolutionnaire car il espère toujours en un monde meilleur et sait qu'il adviendra par la puissance de l'Esprit. Je suis ce révolutionnaire qui ne suit jamais les moutons bêlants, car Dieu demande au chrétien de construire sa Vie selon son dessein et non selon la conformité bien pensante de notre société qui oublie parfois de penser...aux blessés qu'elle a construite en voulant les ignorer pour ne pas voir ses propres échecs.

Bruno LEROY.

10:58 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

JE TE RETROUVE.

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Quand le soleil meurt,
Je te retrouve Seigneur,
Dans le silence de la nuit
Avec la joie de te confier ma journée
Dans la profondeur de mon âme,
Je sais que Tu es Seul à m'écouter,
Ta patience est sans mesure,
Et je puis te donner les moindres détails,
De mes jours splendides ou putrides,
Je sais qu'avant de sombrer dans le sommeil,
Tu te souviendras toujours des événements,
Qui font les pâles couleurs de mon existence,
Je sais aussi que tu sauras me pardonner,
Mes écarts et m'orienter dès demain,
Si dans mon cœur je te demande,
De donner une Lumière nouvelle à ma Vie,
En attendant je dors dans tes bras,
Sachant qu'au matin je te rencontrerai,
A chaque chemin sur lequel je marcherais,
Confiant de t'avoir à mes côtés,
Durant toute la journée tu ouvres une autre page,
Qui me permet d'écrire mes jours sous ton regard,
 Pour mieux t'Aimer et aimer mes Frères en Humanité.
 
Bruno LEROY.

10:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/06/2011

NE PAS SE MOULER DANS LES EXCÈS DE CE SIÈCLE.

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Nous ne pouvons écrire sans être habités par de multiples paysages. Nous choisissons cet univers qui se révèle dès que les mots se mettent en place. Que ce soient l’émerveillement ou la révolte, nous devons canaliser, orienter ces pensées qui submergent la conscience. Sont-ce des images chatoyantes au velours parfois rugueux que nous écrivons. Ou sont-ce des éclats de lumière qui éveillent les esprits apaisés. Toutes ces questions répondent à l’éthique du journaliste ou du poète. Comme pour la photographie, le journaliste à l’âme de poète, ne doit ni sous-exposer, ni sur-exposer, son sujet.

Mettre à sa juste place les événements qui nous parviennent tels des échos du monde. Ne pas faire résonner cet écho inlassablement. Sa musique ne serait que vacarme sans mélodies. Comment trouver cette distance nécessaire qui positionnera le sujet justement. Si vos paysages intérieurs demeurent ombragés par des problèmes personnels. Votre écriture aura le reflet de vos tourments. Si votre existence est perçue dans ses aspects solaires. Alors, votre écriture aura la saveur de l’Espérance tant attendue.

Mais, pourquoi est-elle attendue à ce point par nos contemporains ?

Sans masquer les dures réalités. L’éthique du journaliste est de fournir un espace de réflexion à ses lecteurs. Si le journaliste écrit brutalement ses impressions propres. La morale de l’histoire s’en trouve réduite. En effet, le journaliste est là pour suggérer et relater des faits et non livrer ses humeurs du moment. Les faits sont infaillibles et seul le lecteur en prendra possession.

Alors, le journaliste ou le poète n’aurait jamais droit à émettre son opinion ? L’opinion reflète ce que la pensée unique nous ordonne inconsciemment. Les convictions sont d’un autre mouvement puisqu’elles sont imprimées au tréfonds des paradigmes existentiels de l’écrivain. Écrire en exprimant l’authenticité de nos valeurs. C’est maintenir l’éthique journalistique à son plus haut niveau. Un thème qu’elle qu’en soit la substance ne saurait laisser le poète dans des froideurs caverneuses.

Il doit dire tout haut, si haut, ce que certains pensent ou vivent dans le silence. Il doit mettre de la réflexion et de la pensée dans ses textes. Voilà, le secret éthique du journaliste qui veut aider ceux qui le lisent à avancer.

Sinon, l’information devient déformation des événements évoqués. Non pas une désinformation volontaire mais, une relecture inconsciemment déformée par le lectorat. La raison en est simple. Le manque de clarté du journaliste assombrit la lecture de l’article. Le journaliste étant peu à l’aise avec sa propre éthique, il en vient à créer un climat confusionnel.

Et les pauvres gens avalent telles des couleuvres ses dires mensongers. Mais, qu’est-ce donc que cette morale dont doit s’armer l’écrivain. Rien d’autre qu’un positionnement limpide par rapport aux articles traités. Ce positionnement est le long travail, le dur labeur d’une intériorité longuement remise en questions pour en extraire les scories. Voilà, pourquoi je parlais antérieurement de journaliste-poète. Il est question de regard. Une façon de contempler et d’analyser les informations transmises. Un regard qui respire. Cela peut paraître étrange comme expression. Et pourtant, cette vision ouvre vers d’autres horizons possibles. Comme une longue, immense respiration. L’article ne clôt pas le débat au contraire, il l’ouvre vers une infinitude de réflexions. Le journaliste ouvre les portes de la conscience humaine.

La pensée se mire à la source de l’article. Dégustant l’eau cristalline qui découle de ses arguments. Prenons un exemple récent, Benoît XVI affirme que l’usage des préservatifs ne résoudra pas la problématique endémique du Sida. Est-ce bien ce qu’il a dit ou sont-ce des propos envoyés fragmentés par les Médias. Derrière cette polémique qui est gagnant. L’Église ou les journaux en mal de lecteurs. Pourquoi le discours du Pape a-t-il était volontairement coupé pour générer un contre-sens à quelques jours du sidaction ?

Voilà, un simple exemple d’une éthique journalistique et personnaliste. Se poser des questions avec un regard neuf de poète qui espère contre toutes espérances. Ne pas se mouler dans les excès de ce siècle. être de ce monde sans être du monde. Comprendre pourquoi l’humain a besoin de sensations fortes pour exister et ne pas y sombrer. L’éthique de l’écrivain est une incommensurable remise en questions de chaque jour.

Il est difficile dans ce monde opaque de laisser percer la lumière. Seul, le journaliste digne de ce nom le pourra. Il lui faudra remettre en cause pas mal d’acquis et de conceptions faciles. Les vérités qui se révèlent avec trop de fluidité sont souvent des mensonges travestis. Et puis, l’éthique personnelle pousse aussi à l’indignation, voire la révolte face aux injustices. Le silence est immoral.

La parole dite pour recentrer les absurdités que cette terre renferme est force. Elle est ferment vers un monde meilleur. Il faut que le journaliste écrive avec le sang de son cœur.

Sinon, ses articles auront des senteurs de moisissure. Il ne transpirera jamais de ses convictions intimes dans ses écrits. Et nous lirons du rabâché, du formaté sans personnalité. Le journaliste-poète est présent pour ouvrir les yeux de ses contemporains. Pour les amener vers des sentes non désirées. Alors, seulement l’éthique aura le visage de l’esthétique. Une sorte de vérité émise qui ne ment jamais et dont malgré certaines horreurs nous en percevons la beauté intrinsèque.

Le journaliste doit réveiller les esprits afin que tous réfléchissent aux solutions à trouver. Si son chemin n’est pas une ouverture vers l’espérance de lendemains où l’Homme prendra son destin en main. Son éthique alors ne vaut rien tout autant que son article. Le soleil revient toujours après la pluie et c’est un soleil d’amour.

Bruno LEROY.

20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |