07/04/2009
La fin d'un capitalisme : dossier de la revue Projet.
Le chemin de croix "Via Crucis africana"
une oeuvre du jésuite camerounais Engelbert Mveng
( http://www.jesuites.com/compagnons/mveng/index.html )
Prier devant le Christ en croix
avec un poème de Jacques Guillet, sj et les photos du Christ de Xavier
( http://www.jesuites.com/devenir/xavier/croix.htm )
Le rêve de Jérusalem
Livre des entretiens avec le cardinal Carlo Maria Martini, sj
( http://www.jesuites.com/actu/2009/martini.htm )
Site du mois : Woophy
le monde en photos
( http://www.jesuites.com/sites/mois.htm )
Intervention du Père Verspieren sur la bioéthique
A Radio Vatican et à Vannes
( http://www.jesuites.com/actu/2009/verspieren.htm )
Une Église fluminale
Gustave Martelet, sj, revient sur les acquis du Concile Vatican II
( http://www.jesuites.com/compagnons/assemblee/2008/martelet.htm )
Service Jésuite International
Voyage du Pape en Afrique, révolte d'un peuple excédé à Madagascar
( http://www.jesuites.com/missions/hors_frontiere/images/Lettre13.pdf )
Engagement social des jésuites
Sri Lanka : tout faire pour éviter que le sang coule
( http://www.jesuites.com/actu/social/200903.html )
Rappel :
La fin d'un capitalisme : dossier de la revue Projet
et "20 propositions pour réformer le capitalisme", un livre avec Gaël Giraud, sj
( http://www.jesuites.com/actu/2009/projet_capitalisme.htm )
Bonne fête de Pâques ! À bientôt !
Xavier Bénilan sj
16:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite, spiritualite de la liberation, foi, action sociale chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
05/04/2009
l'Esprit Saint nous parlerait-il de par les Églises évangélistes ?
Chère lectrice et cher lecteur,
J'ai pensé, pour ceux qui n'auraient pas été en mesure de lire les plus récents articles, de vous les rappeler ici, vous n'avez qu'à cliquer sur le titre pour en faire la lecture.
Bonne semaine Sainte
Paix et joix
Richard
- L'Eglise doit "rendre audibles ses messages" (04/04/2009 publié dans : Nouveauté )
- Interrogations entourant la vie de l'Église de ces dernières semaines (03/04/2009 publié dans : Nouveauté )
- Un appel aux jeunes du Canada ! Montée jeunesse ! (02/04/2009 publié dans : Nouveauté )
- saint François et saint Dominique, se sont-ils rencontrés (01/04/2009 publié dans : Nouveauté )
- PÂQUES, C’EST DANS LA VIE ! - Laurette Lepage (01/04/2009 publié dans : Nouveauté )
- l'Esprit Saint nous parlerait-il de par les Églises évangélistes ? (31/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- 2e Rassemblement des jeunes Franciscains européens - Compostelle (30/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- Nous sommes liés à la terre : environnement et Bible (30/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- Dieu créateur : entre science et religion (29/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- Benoît XVI est resté fidèle à sa mission, qui est de dire la vérité (27/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- Qui avait intérêt à salir la réputation du Pape ? (26/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- Les médias africains déplorent l’attitude des médias occidentaux (25/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- Une opinion publique catholique s’est forgée sur Internet (24/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- « Afrique, lève-toi et mets-toi en marche », déclare Benoît XVI (23/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- Sida: Comment les évêques africains réagissent-ils? (21/03/2009 publié dans : Nouveauté )
- Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ? (19/03/2009 publié dans : Nouveauté )
21:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DIMANCHE DES RAMEAUX ET DE LA PASSION.
Il est d’usage, lors du dimanche des Rameaux, de rentrer en procession dans l’église pour commémorer l’entrée de Jésus à Jérusalem. Dans l’Evangile proclamé juste au début de la procession, Jésus est désigné comme « Celui qui vient au nom du Seigneur » pour restaurer enfin la royauté promise à David pour sa descendance. Jésus est donc bien le Messie attendu par Israël, ce roi humble, juste et victorieux, qui restaurera la cité sainte de Jérusalem. En lui se réalise pleinement la prophétie messianique de Zacharie : « Crie de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, humble, monté sur un ânon tout jeune » (Za 9, 9).
L’atmosphère qui ressort du récit évangélique est joyeuse et festive, et derrière les chants d’acclamations qui accompagnent l’entrée du Christ dans la ville sainte s’annonce déjà son triomphe définitif sur la mort et le péché durant la nuit pascale. L’espérance d’être sauvés et de ressusciter avec lui pour vivre dans la Patrie céleste de sa vie divine se trouve ainsi mise devant nos yeux.
Mais le climat change avec les lectures de la messe qui mettent en relief les conditions nécessaires pour que ce triomphe puisse s’opérer. Comme le dit Saint Bernard : « Si la gloire céleste se trouve présentée dans la procession, dans la messe se trouve manifestée quelle route nous devrons emprunter pour la posséder. »
Cette route que nous pouvons contempler dans la personne même du Christ est celle de l’abaissement et de l’humilité, celle de l’obéissance filiale, de l’abandon entre les mains du Père, celle du don total par amour jusqu’à mourir sur la Croix.
L’hymne de l’épître aux Philippiens (Cf. 2ème lecture) est peut-être le passage qui nous décrit cela de la façon la plus aboutie : « Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix. »
Oui, Jésus est bien le Messie - Serviteur souffrant, annoncé par le prophète Isaïe, qui ne s’est pas révolté, qui ne s’est pas dérobé ; qui a présenté son dos à ceux qui le frappaient, et ses joues à ceux qui lui arrachaient la barbe ; qui n’a pas protégé son visage des outrages et des crachats (Cf. 1ère lecture). Mais c’est par ses souffrances que nous sommes sauvés, souffrances qui ne sont que le prolongement de son acte d’obéissance parfaite au Jardin des Oliviers.
Car c’est bien là que se joue notre salut. En communiant humainement à la volonté divine du Père, Jésus rétablit notre nature humaine dans une relation filiale avec le Père, filiation qui avait précisément été refusée dans l’acte même du péché originel.
En choisissant d’entrer dans sa Passion et de la vivre jusqu’au bout, il exprime son abandon total entre les mains de son Père. Par le « oui » qu’il donne humainement à un moment où la délibération de tout homme serait infléchie au maximum vers le refus, Jésus nous sauve en accomplissant dans une nature humaine l’existence filiale parfaite.
Nous touchons ici le paradoxe de tous les paradoxes. Comment, le Fils de Dieu pourrait-il nous sauver au travers d’une telle vulnérabilité ? Cela nous ne pourrons le comprendre qu’au pied de la Croix, après avoir suivi Jésus durant sa Passion. Alors avec le Centurion romain, ce païen, nous pourrons confesser : « Vraiment cet homme était Fils de Dieu » (Mc 15, 39). Ce n’est qu’après que la Passion avec ses violences, ses délations, trahisons et défections, ait fait s’écrouler toutes les fausses idées humaines que nous avions pu projeter sur la messianité de Jésus, que nous pourrons réellement découvrir dans la foi le mystère de sa personne et de sa mission pour y adhérer de toute notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force.
La foule en liesse s’est amassée pour saluer Jésus qui entrait à Jérusalem. Mais la même foule qui criait « Hosanna » et « Béni soit celui qui vient » criera « Crucifie-le » ! Il y a dans la vie des moments où il est facile de se laisser entraîner à suivre et à acclamer Jésus. Le Dimanche des Rameaux où nous nous réunissons pour prendre un rameau et écouter la Passion fait partie de ces moments. Mais saurons-nous reconnaître le visage du Christ dans notre quotidien ? Le suivrons-nous lorsque ce choix impliquera de porter la Croix ? Les textes de ce dimanche nous invitent à nous interroger sur notre attachement au Christ. Nous le reconnaissons et l’acclamons comme notre Roi, notre Sauveur, notre Rédempteur. Notre attitude devant la Croix, quand elle se proposera à nous, sera pourtant révélatrice de ce que représentent réellement pour nous ces titres que nous lui attribuons. Suivre le Roi d’humilité implique d’avancer sur le chemin de l’amour et du don total de soi.
Sans prétendre y arriver tout de suite, nous ne devons pourtant pas perdre de vue cette finalité et prendre les moyens pour la rejoindre. Les textes de ce jour nous apprennent que le plus fondamental peut-être c’est d’entrer toujours davantage dans la même intimité, la même communion de volonté avec Jésus que celle qu’il entretenait avec son Père. C’est une invitation à prier toujours plus et toujours plus intensément. C’est, en effet, dans la prière seule, comme Jésus à Gethsémani, que nous trouverons la force de choisir et non pas de subir nos croix dans le don total de nous-mêmes. L’enjeu est de taille car c’est ici que se joue l’avènement du Royaume de Dieu.
« Seigneur, fais-nous la grâce, durant cette semaine sainte, d’être renouvelés dans notre attachement à ta personne. Fais-nous la grâce de savoir te contempler et t’écouter dans ta Passion, t’écouter parler à notre cœur, t’écouter nous dire : « Tu comptes beaucoup pour moi. »
Frère Elie.
12:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite de la libertaion, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
03/04/2009
GUY GILBERT UN HOMME LIBRE QUI LIBÈRE.
20:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite de la liberation, poesie, art, action sociale chretienne, spiritualité | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
CARTE POSTALE DE BRUNO LEROY.
12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite de la libertaion, foi, spiritualité, action sociale chretienne, poesie, arts | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
TOI ET MOI POUR TES 80 ANS.
Mon père aura 80 ans le 3 Avril 2009. Je lui dédie cette carte. Puisse-t-elle, lui apporter sérénité et joie de vivre.
Malgré son âge avancé, il vit toujours ses passions à fond la caisse.
D'ailleurs, je lui dois un Amour inconditionnel, celui de la Vie !
Même si elle ne nous a pas épargnée de ses brûlantes blessures .
Joyeux Anniversaire, Papa !!!
Puisses-tu en fêter d'autres encore longtemps, très longtemps...!
Ton Fils, Bruno.
12:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts d'existence. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/03/2009
NOS AMIS SPIRITUELS.
Il existe certains points communs entre les enseignants et les amis spirituels.
Les très grands poètes, artistes, compositeurs peuvent nous aider à atteindre de hauts degrés de spiritualité. Ils peuvent nous inspirer des valeurs spirituelles. Au cours des cent dernières années, de grands changements sont survenus, du moins en Occident. Auparavant, le christianisme, incarné par l'Église, était le grand détenteur des valeurs spirituelles, peut-être même le seul. Cependant, beaucoup de gens ont perdu la foi dans le christianisme, dans l'Église et ils se sont mis à chercher ailleurs les valeurs spirituelles.
Ils les ont trouvées dans les grandes œuvres d'art, dans les pièces de Shakespeare, la poésie de Wordsworth, de Baudelaire et de Rilke, dans la musique de Bach, de Beethoven et de Mozart, dans les œuvres des grands peintres et sculpteurs de la Renaissance italienne. Ces grands maîtres deviennent pour nous des amis spirituels, surtout si nous demeurons en contact avec eux et avec leur œuvre durant de nombreuses années.
Nous apprenons à les admirer, à les aimer, et nous éprouvons à leur égard une immense reconnaissance pour ce qu'ils nous ont donné. Ils font partie de nos amitiés spirituelles, au sens le plus large du terme.
Bruno LEROY.
10:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/03/2009
MICHEL SERRAULT PARLE DE SA FOI.
22:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
PÉDAGOGIE DE LA COMMUNICATION.
Le langage se construit ainsi et l’écrit arrivera de la même façon. L’enfant réalise aussi que pour communiquer, il faut être au moins deux. Peu à peu, il apprend que le sens et le poids des mots comportent des nuances en fonction des interlocuteurs. C’est tout un apprentissage qui l’enrichit d’un vocabulaire différencié en fonction des interlocuteurs et des situations. Ici, l’influence du milieu de l’enfant et de ses expériences revêt une grande importance car elle le confirme de plus en plus dans sa façon d’appréhender son monde en devenir.
C’est à partir de ce stade, jusqu’à l’âge adulte, qu’il nous paraît important d’accompagner ce jeune en devenir, dans une recherche de l’écoute d’autrui et dans un raffinement de plus en plus nuancé et précis de l’expression de son imaginaire en construction. L’école, jusqu’à ces derniers temps, fournissait au jeune les instruments pour coder plus précisément cette symbolique arbitraire qu’est l’écriture, tant pour la lire que pour l’écrire. On s’est aperçu que c’était insuffisant, car elle ne tenait pas compte de toutes les compétences de l’enfant pour s’intéresser véritablement à l’objet même de toute cette démarche : le message. Ces préoccupations se manifestent, à mesure que la réforme de l’enseignement se met en place progressivement. Les enseignants tentent d’en tenir compte. Malheureusement, leur tâche est immense, car le nombre d’enfants est trop important pour qu’ils se consacrent à la recherche du développement optimal de chaque enfant.
Nous croyons que certains milieux peuvent faire des expériences très bénéfiques pour enrichir la qualité de cette communication. Dès l’âge de quatre ans les enfants commencent à découvrir que l’écriture a du sens, puisque papa ou maman leur a lu plusieurs fois la même histoire dans le même livre qui a les mêmes images et les mêmes mots. Bien sûr, il ne sait pas lire mais les images lui parlent et il reconnaît dans ces images ce que papa ou maman lui ont lu.
Les liens qu’il fait avec le texte, les images et ce qui lui est lu, sont des facteurs de motivation puissants pour découvrir, apprendre et utiliser ces codes qui, pris isolément, n’ont encore aucun sens pour lui.
Dans le cadre du projet « Les jeunes s’approprient leur littérature », nous avons expérimenté plusieurs démarches qui amplifiaient chez les jeunes enfants, le goût de traduire en mots écrits, leur imaginaire. Plusieurs de ces expériences consistaient à faire inventer des histoires par des enfants de quatre ans, à les transcrire et ensuite, à les faire illustrer par ces mêmes enfants. Les éducateurs et les éducatrices de CPE et les parents doivent se reconnaître dans ces expériences, car nombreux sont ceux qui les ont pratiquées. Les enfants adorent ce genre d’activités car ils se sentent reconnus dans ce qu’ils expriment. De plus, afficher les dessins qu’ils ont réalisés, prolonge leur plaisir d’avoir participé à une œuvre tangible et vérifiable.
Nous sommes allés beaucoup plus loin et les résultats ont été époustouflants!
Nous avons proposé à des jeunes enfants d’inventer une histoire à partir d’une démarche qui tient compte des étapes de la construction d’un conte : description des personnages, évocation d’un problème, recherche de solutions, conclusion. Au fur et à mesure que l’histoire s’élaborait, les enfants voyaient une transcription de leur évocation sous forme de dessin. Ils avaient une trace écrite, compréhensible par eux, de ce que l’animateur écrivait. Ces enfants étaient transportés de joie lorsque l’animateur relisait ses écrits et qu’ils pouvaient lire l’histoire sur le dessin. Cette approche a fait l’objet d’un projet de recherche de maîtrise qui confirme que, non seulement, les enfants amélioraient la richesse de leur vocabulaire et la qualité syntaxique de leur évocation mais aussi, que leur niveau d’opération mentale s’était accru, après une pratique de cette expérience durant seulement quelques jours.
Cette expérimentation confirme que cette pratique permet d’enrichir la qualité de l’expression du jeune enfant dans son milieu. De plus, elle met en évidence le plaisir de la découverte et le désir de l’enfant, de s’améliorer toujours plus, si les conditions le lui permettent.
Voilà un modèle de création participative où chacun, avec ses compétences, apporte sa contribution à la construction d’un patrimoine culturel enfantin qui pourra servir d’outil pédagogique incitatif donnant le goût aux jeunes de s’investir dans la lecture d’un contenu attrayant, proche de leur vécu, de leurs aspirations, de leurs rêves. Souhaitons que de telles initiatives voient le jour en d’autres lieux et que cette série de projets, initiés par les responsables et des éducateurs servent de modèle.
Les enfants et adolescents ont un univers intérieur très riche. Cependant, il peut subvenir un débordement de cette richesse non-exploitée. Elle devient alors une aliénation latente qui nuit à l'épanouissement.
Toutes formes d'expressions artistiques ont des fonctions cathartiques. En ce sens, l'environnement de l'enfant demeure primordial. Il faut des adultes qui évitent le jeunisme et transmettent leurs savoirs, leurs convictions.En cohérence avec leur propre vécu. Les jeunes élimineront d'eux-mêmes ce qui ne correspondra pas au miroir de leur existence. Pour autant, il faut que la pédagogie de la créativité soit le reflet existentiel de ce que les animateurs ou éducateurs vivent profondément.
Les sentiments écrits correspondent à la fois aux interdits et aux débordements de l'imagination. Il faut passer par ce stade pour acquérir au fil du temps, une conscience claire. Puissions-nous être présents à nos enfants lorsque ceux-ci expriment les magmas éblouissants ou les abysses de leur âme. Ainsi, ils se définiront mieux par rapport au monde qui les entoure. Le langage écrit permet ce positionnement de l'être.
Sinon, nos petits bonshommes ne grandiront jamais et seront d'éternels "adulescents" vivant inexorablement à la surface des événements, sans les intégrer. Nous serions alors responsables de leur future désocialisation pathologique, dans le sens où ils souffriront toujours de ce corps étrange qu'ils n'habitent pas. S'approprier le langage, c'est aussi s'approprier sa vie dans toutes ses dimensions.
Alors, notre vigilance d'éducateurs ( trices ) s'impose davantage que nous l'aurions imaginés. Nous sommes co-acteurs, avec nos enfants, de cette écologie mentale qui structure l'adulte.
Bruno LEROY.
Éducateur Social.
20:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/03/2009
QUESTIONNAIRE DE PROUST DE BRUNO LEROY.
19:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |