7427 7827

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/05/2009

LE MYSTÈRE DE L'ASCENSION.

 

La Transfiguration c'est l'aboutissement de toutes les fêtes religieuses. Le bonheur de Jésus, qui est la tête du corps, rejaillit sur tous les membres de ce corps pour peu qu'on lui reste unis. Pour accéder à cette union il faut aller jusqu'au bout des béatitudes et compter avec les soins de la miséricorde de Dieu. Après le péché originel c'est donc un grand espoir qui s'ouvre à chacun des hommes par son adhésion personnelle et libre. Tous les saints anges et les Saints sont associés à cette fête.

Intervenant : P.Nicolas Buttet, Eucharistein

09:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, catholique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/05/2009

L'ESPRIT DE PENTECÔTE.

11:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LIVRE "PENTECÔTE !"

LIVRE "PENTECÔTE !"



Nous voulons vous prévenir...




De grands bouleversements se préparent :
- l'unité grandit,
- les conversions de multiplient,
- les libérations et les guérisons aussi,
- les dons et les fruits augmentent,
- l'Esprit-Saint se répand d'une façon nouvelle et puissante,
- le monde bouge...

Nous allons voir de grandes et belles choses ! Soyons attentifs et acteurs !



L’Esprit-Saint est vivant !
Il désire se donner !

Il souffle aujourd’hui sur le monde !
- Qui l’accueillera ?
- Comment l’accueillir ?
- Pourquoi l’accueillir ?

Des cadeaux pour tous !
- Le baptême dans l’Esprit
- La vie dans l’Esprit-Saint

Un livre de feu !

Un recueil de témoignages et de partages
Ecrit par Thierry et Myriam Fourchaud
Préface du père Guy Lepoutre
224 pages - Format : 14x20 cm.

Prix indicatifs :
- Le livre “Pentecôte !” : 7€
- 10 livres pour 50€
Merci d’ajouter un petit peu pour les frais envois.

* * Commandez le livre “Pentecôte” dès aujourd’hui :

- via le net sur www.mariereine.com
- par courrier à : Cité de l'Immaculée BP24 - 53170 Saint-Denis du Maine (France)



* Ce livre te rejoint, toi aussi, car avec l'Esprit-Saint, ta vie ne sera plus jamais la même !





* IMPORTANT : Merci, là où vous êtes, de diffuser ce mail pour faire mieux connaître le Saint-Esprit !






Que l'Esprit-Saint nous embrase !

Thierry F.

Informations et commandes sur www.mariereine.com

11:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Tu as déjà ouvert les chemins.

[DOC]

Tu as déjà ouvert les chemins

Format de fichier: Microsoft Word - Version HTML
la Vraie Vie, celle que l'on trouve en perdant la sienne, avec toi, grâce à toi, Ô maître de l'impossible ! Amen ! Bruno Leroy (éducateur de rue) ...
pastorale.ec56.org/IMG/doc/prieres_a_l_esprit.doc -

10:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/05/2009

AVENIR ET ESPÉRANCE CHRÉTIENNE.

[DOC]

AVENIR ET ESPERANCE CHRETIENNE

Format de fichier: Microsoft Word - Version HTML
Bruno Leroy, éducateur de rue. Nous non plus, nous ne ferons pas l'économie de la lutte et de la souffrance dans un monde marqué par le péché et le mal et ...
www.communion-jericho.com/liens/4810f89fd9206_4leregarddelevangiledoc.doc -
Cliquez sur le titre SVP

19:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Jésus ne veut rien nous cacher.

« J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter ». Jésus ne veut rien nous cacher. Lui le Verbe, l’unique Parole du Père ne pouvait qu’être la révélation en plénitude de Dieu et de son amour pour nous. Dieu s'est révélé pleinement en envoyant son propre Fils en qui Il a établi son Alliance pour toujours.
L’épitre aux Hébreux nous dit : « Après avoir, à bien des reprises et de bien des manières, parlé par les prophètes, Dieu en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par son fils » (He 1, 1-2). Le Christ, le Fils de Dieu fait homme, est la Parole unique, parfaite et indépassable du Père. En Lui, Il dit tout, et il n'y aura pas d'autre parole que celle-là. Saint Jean de la Croix, après tant d'autres, l'exprime de façon lumineuse, en commentant He 1, 1-2 : « Dès lors qu'Il nous a donné son Fils, qui est sa Parole, Dieu n'a pas d'autre parole à nous donner. Il nous a tout dit à la fois et d'un seul coup en cette seule Parole et il n'a rien de plus à dire ; car ce qu'Il disait par parties aux prophètes, Il l'a dit tout entier dans son Fils, en nous donnant ce tout qu'est son Fils. Dès lors qu'Il nous a donné son Fils, qui est sa Parole, Dieu n'a pas d'autre parole à nous donner. Il nous a tout dit à la fois et d'un seul coup en cette seule Parole et il n'a rien de plus à dir e ; car ce qu'Il disait par parties aux prophètes, Il l'a dit tout entier dans son Fils, en nous donnant ce tout qu'est son Fils. » (Carm. 2, 22)

Si tout a été dit en Jésus, tout pourtant n’a pas été explicité par lui et il nous en donne la raison : ses disciples n’avaient pas la force de porter le poids de cette vérité. Qu’est-ce à dire ? Que Jésus ne leur avait pas donné toute la lumière sur le mystère de sa personne car ils n’auraient pas pu porter le poids de révélation divine contenue en elle.
Celui qui guidera les disciples de Jésus vers la vérité de la révélation du Christ dans ce qu’il a dit et fait, c’est l’Esprit Saint que le Fils: « Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité toute entière ».

Ce ne sera donc pas une révélation nouvelle qu’apportera l’Esprit. Jésus précise bien d’ailleurs qu’il n’y a rien à ajouter à la révélation que le Père nous fait en son Verbe de lui-même et de son dessein d’amour sur nous : « Tout ce qui appartient au Père est au Fils » et celui-ci nous l’a fait connaître (Jn 15, 15). Mais pour nous permettre d’accéder à cette connaissance, l’Esprit Saint sera pour nous la lumière qui illuminera les yeux de notre intelligence et de notre cœur.
La nouveauté de l’Esprit réside précisément en ceci qu’il vient éclairer les événements de notre vie en nous donnant de discerner en leur sein la présence du mystère du Christ, mystère de l’amour infini du Père pour chacun de nous. L’Esprit Saint nous permet ainsi de reconnaître en chacune de nos existences comment s’actualise l’œuvre d’Amour du Père réalisée en son Fils bien-aimé. En somme l’Esprit-Saint nous donne de découvrir le sens de notre vie, la finalité à laquelle nous sommes appelés et qui nous est déjà rendue accessible sur la route d’ici-bas.

« Seigneur Jésus, nous appelons sur nous ton Esprit. Qu’il nous donne de reconnaître ta présence agissante en nos vies, témoignage de l’Amour du Père envers chacun d’entre nous. Qu’il nous guide vers la vérité tout entière de notre existence en nous donnant d’en découvrir le sens que ta présence lui donne. »



Frère Elie.

16:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/05/2009

L’Esprit est l’acte d’amour du Père.

Jésus se présente comme le sujet actif de l’envoi de l’Esprit. L’Esprit est l’acte d’amour du Père dans lequel il engendre le Fils, et conjointement l’acte d’adoration filiale par lequel le Verbe témoigne sa reconnaissance au Père.
Cet amour réciproque est absolu, exclusif. Si l’amour du Père peut nous rejoindre, nous envelopper, nous engendrer nous aussi à la vie divine, c’est parce que le Fils nous le donne en partage. C’est donc bien lui qui nous envoie l’Esprit d’auprès du Père.
Or l’amour rapproche, unit l’amant et l’aimé ; c’est ce que fait l’Esprit : il nous rapproche de Jésus, nous fait entrer dans son intimité, nous le fait connaître et nous introduit progressivement dans « la vérité tout entière » (Jn 16, 13) en nous révélant son identité et sa mission.
C’est en ce sens que l’Esprit d’amour est aussi « l’Esprit de vérité », qui rend témoignage à Jésus dans le grand procès que le monde lui intente, et qui se poursuivra depuis Pilate jusqu’à son retour glorieux. Seul celui qui est instruit par le Défenseur céleste du Christ, peut valablement témoigner de lui devant les hommes. Non seulement par la parole, « en rendant compte de l’espérance qui l’habite » (1 P 3,15), mais aussi et surtout par la transformation de sa vie, de plus en plus conforme à celle de Jésus, mettant en œuvre ses enseignements et ses préceptes.
Par le fait même, les accusations portées contre le Maître atteindront également le disciple, qui subira le même sort que celui en faveur de qui il témoigne. Mais en tout cela, le disciple n’est pas seul : l’Esprit de vérité qui repose sur lui, l’unit à Jésus au point que le témoin ne fait plus qu’un avec celui dont il témoigne. Unis ainsi à notre Maître nous pourrons nous approprier ses propres paroles devant nos détracteurs : « Vous ne croyez donc pas que je suis dans le Christ et que le Christ est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c’est le Christ qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres œuvres » (cf. Jn 14, 10).
C’est bien ce qui ressort de la lecture des lettres apostoliques : que ce soit saint Paul, saint Pierre, saint Jacques ou saint Jean, c’est toujours l’unique et même Christ qui parle à travers eux, par la médiation de l’inspiration dont ils bénéficient. Certes ils ne sont pas que des instruments passifs traversés par le souffle de l’Esprit ; Dieu respecte ses collaborateurs humains : chacun parle tel qu’il est, modelé par sa culture, son histoire personnelle, son tempérament. Mais en chacun d’eux, c’est le même Seigneur qui s’exprime et qui à travers leur témoignage, nous rejoint dans l’aujourd’hui de notre propre cheminement.
Sans doute ne sommes-nous pas « inspirés » au sens où l’ont été ces témoins privilégiés que le Seigneur a mis à part pour être ses porte-paroles « officiels » pour l’Église de tous les temps ; mais l’Esprit repose bien réellement sur nous en vue d’une collaboration efficace pour l’annonce de l’Évangile. Ne prétextons donc pas de notre incapacité : ce serait offenser l’Esprit que Jésus a envoyé sur nous d’auprès du Père, et qui est tout disposé à témoigner à travers nous, pourvu que nous le laissions agir.
Le plus simple est encore d’éprouver concrètement cette collaboration. Par exemple en demandant à l’Esprit de conduire les événements de notre journée de manière à lui donner l’occasion de porter témoignage au Christ. Et ne soyons pas surpris que cela se réalise : l’Esprit de vérité ne saurait mentir !

« Seigneur Jésus, tu sais bien que nous ne sommes pas très courageux lorsqu’il s’agit de témoigner de notre foi. De nos jours il suffit de prononcer ton Nom, pour qu’apparaissent les sourires moqueurs et que fusent les paroles ironiques, voire sarcastiques - quand elles ne sont pas franchement hostiles ou agressives. Il est si facile de biaiser, de nous débiner, de trouver de bonnes excuses pour nous taire : le respect de la liberté de l’autre, des règles de la laïcité, de la tolérance, etc. : autant de motifs que nous ont enseigné …les détracteurs de l’Evangile ! Saint Esprit, nous voulons compter sur ton aide qui ne nous fait jamais défaut ; donne-nous assez de liberté intérieure et de simplicité pour partager à temps et à contretemps ce que nous avons de plus précieux : notre appartenance au Seigneur Jésus. Oui nous croyons que c’est toi, Esprit de vérité, qui rend témoignage en nous ; et c’est encore toi qui “ouvre l’esprit de notre interlocuteur pour le rendre attentif à ce que nous disons” (cf. 1ère lect.). Dans de telles conditions, de qui aurions-nous peur ? “Proclamons avec assurance les éloges de Dieu” (Ps 149) ; et nous trouverons dans la confession de son nom notre “joie et notre fierté” (Ibid.). »



Père Joseph-Marie.

19:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/05/2009

L’amour grandit par l’amour.

« Il est urgent, écrivait Jean-Paul II, que le monde redécouvre le christianisme comme la religion de l’amour ». Le Saint Père ne nous invitait pas à nous mettre au diapason du monde, qui confond allègrement amour et convoitise ; mais plutôt à manifester ce que l’Esprit Saint peut réaliser dans la vie des hommes qui s’ouvrent à son action. Car l’amour véritable - l’amour de charité - « vient de Dieu » (2nd lect.) ; il est objet de révélation. Il ne procède pas de la spontanéité de notre nature mortellement blessée par le péché, mais il est un don du Père « qui nous a aimés et a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui » (Ibid.).

Le verbe « aimer » et le substantif « amour » apparaissent neuf fois dans la seconde lecture et neuf fois également dans l’Evangile. Autant dire qu’ils constituent le fil rouge de la liturgie de ce dimanche. L’insistance est claire : seul le Christ peut nous initier à l’amour de charité ; car seul celui qui est libéré des conséquences funestes du péché peut entrer dans la liberté du don de soi. C’est précisément pour cela que Dieu nous a manifesté son amour « alors même que nous étions encore ses ennemis » (Rm 5, 10) : en « donnant sa vie » pour nous, Jésus nous a aimés d’un amour plus puissant que tous nos refus, que toutes nos ruptures d’alliance. Aussi, le « seul moyen d’échapper à la justice de Dieu, écrit Saint Augustin, c’est de nous jeter dans les bras de sa miséricorde. Ne fuis pas loin de lui, mais réfugie-toi en lui ! » Nous conservons une dette, certes, mais une dette de reconnaissance envers celui qui « nous a aimé et s’est livré pour nous » (Ga 2, 20). Jésus lui- même nous enseigne comment nous en acquitter : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », c'est-à-dire dans l’Esprit Saint qu’il a répandu à profusion dans le cœur de ceux qui croient en son nom (cf. 1ère lect.).

« Le sentiment peut être une merveilleuse étincelle initiale, mais il n’est pas la totalité de l’amour », insiste Benoît XVI. L’amour véritable n’est pas une simple passion de l’âme, mais il est le fruit précieux entre tous d’un acte divin, fondateur. Il jaillit de la Croix du Christ, où le don de soi porté à incandescence nous guérit définitivement de nos replis narcissiques, de nos peurs et de nos impuissances à nous livrer. Tout amour véritable doit s’abreuver à cette Source, car seule l’Eau vive jaillissant du Cœur de Dieu peut nous purifier de la lèpre de la convoitise, et nous ouvrir à la gratuité du don sans mesure. La Croix dénonce le mensonge de la cité terrestre où règne « l’amour de soi au mépris de Dieu » (Saint Augustin), et nous oblige à nous situer face à la proposition de l’Evangile, qui nous invite à participer à la construction du Royaume, fondé sur « l’amour de Dieu (et de nos frères) au mépris de soi ». Inutile de chercher un compromis : soit nous idolâtro ns notre individualité et nous méprisons le Crucifié dont la vue nous est insupportable ; soit nous nous convertissons à l’amour, et nous implorons la grâce de mourir à nous-mêmes pour avancer sur le chemin de la vérité et de la vie.

La Croix dressée sur le monde demeure pour tous les hommes de tous les temps, le lieu de « crise » - du grec krinein, discernement - où nous avons à décider du sens de notre vie. Pour celui qui ne ferme pas son cœur, la folie de la Croix oblige ; elle est un appel à nous dépasser, à nous arracher, avec l’aide de la grâce à l’inertie de notre individualisme, pour obéir au précepte de l’amour. Oui, en présence de la gloire de l’Amour crucifié, la charité devient un impératif, car hors d’elle, rien ne vaut. « À l’origine du fait d’être chrétien, écrivait Benoît XVI dans sa première Encyclique consacrée à l’Amour divin, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive. Le regard tourné vers le côté ouvert du Christ, dont parle Jean (cf. 19, 37), comprend que “Dieu est amour” (1 Jn 4, 8). C’est là que cette vérité peut être contemplée ; et, c’est en partant de là qu’on doit définir ce qu’est l’amour. C’est enfin à partir de ce regard que le chrétien trouve la route pour vivre et pour aimer. »

L’Amour crucifié est la Source à laquelle nous avons à nous abreuver, afin de pouvoir à notre tour en témoigner au cœur du monde, mettant nos pas dans ceux de toutes les générations de saints qui ont marqués l’histoire de leur empreinte, en incarnant la proposition de l’Evangile. Impossible de ridiculiser ni de récupérer un tel témoignage : il force le respect car il « prouve » la vérité du christianisme de manière plus éloquente que tous les livres de théologie. Certes les chrétiens n’ont pas le monopole de l’amour de charité : l’Esprit Saint se donne à tout homme de bonne volonté qui écoute l’appel de sa conscience. Nous ne pouvons que nous réjouir de voir des fruits de sainteté présents dans d’autres traditions ; mais nous savons qu’ils découlent eux-aussi de la Croix, même là où la seigneurie du Christ n’est pas explicitement confessée. Aussi ces « semences de sainteté » répandues parmi les païens (cf. 1ère lect.) devraient-elles nous stimuler à hâter le pas sur le chemin de l’Evangile, en « donnant notre vie pour nos amis » avec une générosité accrue. « Ce que je vous demande, c’est de vous aimer les uns les autres » ; car « Dieu est amour : celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu » (2nd lect.).

La gloire de la Croix n’illumine pas seulement les manifestations extraordinaires de la charité : elle veut rayonner sur toute action, la plus humble soit-elle, car Dieu s’est fait homme, pour que toute notre réalité humaine puisse passer en Dieu, selon le dessein originel du Père. L’incarnation a rendu caduque la distinction entre le sacré et le profane : la Lumière est venue dans le monde afin d’illuminer notre intelligence, de fortifier notre volonté, et de nous permettre de vivre dans l’amour, c'est-à-dire dans le don de soi, à l’image du Christ qui nous appelle à participer à sa propre vie dans l’Esprit Saint. Pour que la conversion soit aussi radicale et que plus rien de notre vie n’échappe à la lumière transformante de l’Amour divin, nous avons vitalement besoin de revenir sans cesse à la Source. C’est pourquoi, « Jésus a donné une présence durable à son acte d’offrande, dans l’institution de l’Eucharistie. Il anticipe sa mort et sa résurrection en se donnant lui-même à ses disciples dans le Pain et dans le Vin, son Corps et son Sang comme nouvelle manne (cf. Jn 6, 31-33). Dans l’Eucharistie le Fils se fait nourriture pour nous et nous attire dans son acte d’offrande. Nous ne recevons pas seulement le Verbe incarné de manière statique, mais nous sommes entraînés dans la dynamique de son offrande. Une Eucharistie qui ne se traduit pas en une pratique concrète de l’amour est en elle-même tronquée. Réciproquement, le “commandement” de l’amour ne devient possible que parce qu’il n’est pas seulement une exigence : l’amour peut être “commandé” parce qu’il est d’abord donné. Ainsi, il n’est plus question d’un “commandement” qui nous prescrit l’impossible de l’extérieur, mais au contraire d’une expérience de l’amour, donnée de l’intérieur, un amour qui, de par sa nature, doit par la suite être partagé à d’autres. L’amour grandit par l’amour. L’amour est “divin” parce qu’il vient de Dieu et qu’il nous unit à Dieu, et, à travers ce processus d’unif ication, il nous transforme en un “Nous”, qui surpasse nos divisions et qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit “tout en tous” (1 Co 15, 28). »


« “Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l’accordera”. Forts de cette promesse, nous te demandons, Seigneur, de nous ouvrir à ton Esprit d’Amour, afin que nous puissions t’aimer plus que tout, et “nous aimer les uns les autres” comme tu nous le commandes. Alors notre vie, transfigurée par l’Esprit, sera un témoignage vivant de la Bonne Nouvelle : “Dieu a manifesté son amour parmi nous : il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui”. »



Père Joseph-Marie.

21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA CRISE ÉCONOMIQUE ET L'ESPÉRANCE CHRÉTIENNE.

 

 

Chers Amis  ( es ),

Cet enregistrement est gratuit. Il vous éclairera sur l'état d'esprit ainsi que, les comportements que nous devons acquérir face à la crise. En tant que chrétien mais aussi simplement comme être Humain.

De plus, Nicolas est un homme de très grande valeur spirituelle et intellectuelle.

Il nous évoque les causes profondes de la crise économique et ses répercutions sociales.

Devons-nous baisser les bras ou demeurer des Hommes libres et debout, emplis d'espérance active ?

De militantisme face aux entreprises qui ferment en laissant sur le carreau des milliers d'ouvriers.

Il vous suffit de cliquer sur le côté droit de l'enregistrement pour accéder directement sur eXultet.

Bruno LEROY.

10:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, action sociale chrÉtienne. |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/05/2009

Être dans le monde sans être du monde.

Être dans le monde sans être du monde. Ainsi pourraît se résumer la condition du chrétien ici-bas. Dans l’évangile de ce jour, saint Jean nous rappelle que nous appartenons au Christ et non pas au monde en son sens négatif avec ses valeurs qui nous enchaînent plus qu’elles nous libèrent. Nous sommes « chrétiens », c’est-à-dire disciples du Christ. C’est lui qui est notre maître. Il nous a choisis en nous prenant dans le monde pour nous introduire dans une relation privilégiée d’amour avec lui. Dès lors, le fondement de nos actions et de nos paroles ne se trouvent plus dans le monde, dans la pensée commune du moment, mais dans la personne même du Christ.

« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi. » Si nous sommes vraiment unis au Christ comme les sarments à la vigne, nous partagerons avec lui le rejet qu’il dut subir de la part de ce monde sous l’emprise du mal et du péché.
La qualité de notre communion au Seigneur se vérifiera donc aussi dans la réaction du monde à notre égard. En effet, on ne peut être à la fois du Christ et du monde. L’esprit du monde ne peut tolérer que quelque chose échappe à son pouvoir, à sa domination : « Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car vous seriez à lui. Mais vous n'appartenez pas au monde […] ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. » C’est la seconde raison donnée par le Seigneur à la haine du monde à l’égard de ses disciples, révélant au passage l’enfermement et le repli narcissique d’un monde marqué par le péché et séparé de Dieu. C’est bien le sens que recouvre ici le terme « monde » : ceux qui demeurent dans les ténèbres parce qu’ils refusent d’accueillir la lumière venue éclairer tout homme (cf. Prologue de saint Jean).

Ces propos de Jésus nous mettent devant le combat spirituel qui habite chacune de nos journées. Car il ne s’agit pas de fuir notre condition humaine au cœur de la cité terrestre. Si Dieu nous a libérés de l’emprise du monde c’est pour qu’à son exemple nous puissions l’aimer en vérité, jusqu’au bout… : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. » (Cf. Jn 3, 16) Au deuxième siècle, l’auteur de l’épître à Diognète, en parlant des chrétiens, écrivait : « Ils aiment tous les hommes et tous les persécutent. On les méconnaît, on les condamne ; on les tue et par là ils gagnent la vie. Ils sont pauvres et enrichissent un grand nombre. Ils manquent de tout et ils surabondent de toutes choses. On les méprise et dans ce mépris ils trouvent leur gloire. On les calomnie, ils sont justifiés. On les insulte et ils bénissent. On les outrage et ils honorent. […] Châtiés, ils sont dans la jo ie comme s’ils naissaient à la vie. »

Décidément, comme nous le rappelle Jésus, « le disciple n’est pas au-dessus du maître ». Mais, le disciple sait aussi que le Maître a vaincu le monde. Il sait qu’en Jésus, mort et ressuscité, la vie a triomphé de la mort. Le disciple croit en la Parole de vie et de salut du Maître et n’a pas d’autre plus grand désir qu’elle vienne éclairer ceux dont les cœurs sont encore prisonniers des ténèbres.

« Seigneur, nous connaissons la soif de nos contemporains. Tu nous as fait la grâce de pouvoir nous abreuver à la seule Source capable de désaltérer le cœur de l’homme. Puissions-nous par le témoignage de notre charité jusqu’au cœur de l’adversité la plus violente conduire nos frères et sœurs en humanité à croire en toi et à reconnaître en toi celui qui donne sens à leur vie en ce monde ».



Frère Elie.

22:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |