18/04/2009
Proclamation de la Miséricorde.
©F&L-D. Lefèvre |
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Plus qu’une simple salutation, les paroles de Jésus sont une délivrance, mais aussi une invitation à la confiance. Voyant leur Seigneur, les disciples sont libérés de l’inquiétude, eux qui avaient « verrouillé les portes de peur des juifs ». Pour attester de son humanité, Jésus leur montre ses plaies. L’évangéliste précise alors qu’ils « furent remplis de joie », mais celle-ci acquiert un sens précis. C’est une joie à partager. Jésus envoie ses disciples en mission. Pour ce faire, il leur donne l’Esprit Saint afin qu’ils remettent les péchés des hommes et témoignent ainsi de la Miséricorde de Dieu. Intervient dans le récit Thomas, l’incrédule ; à travers sa personne, Jésus invite à la vraie foi : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Au début du vingtième siècle, Jésus donna à sainte Faustine son interprétation dynamique de la foi authentique, en parlant de la confiance : « Que les âmes qui tendent à la perfection adorent particulièrement ma miséricorde, car l’abondance des grâces que je leur accorde découle de ma miséricorde. Je désire que ces âmes se distinguent par une confiance illimitée en ma miséricorde. Je leur procure tout ce qui peut être nécessaire à leur sainteté. Les grâces de ma miséricorde se puisent à l’aide d’un unique moyen – et c’est la confiance ». En ce jour où nous fêtons la Miséricorde divine, puisons en elle la dynamique de notre confiance en Dieu, en nous-mêmes et dans les autres.
| Extrait de Feu et Lumière d'Avril 2009 (n° 282)
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13:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LE COEUR ENDURCI.
Tout comme le quatrième Evangile, la finale du récit selon Saint Marc présente elle aussi un rebondissement. Mais la discontinuité est ici bien plus nette : les douze derniers versets (Mc 16, 9-20) constituent indiscutablement un ajout postérieur - probablement du début du 2nd siècle – mais néanmoins considéré comme canonique.
« Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d'abord à Marie de Magdala dont il avait chassé sept démons. » Marie de Magdala représente l’humanité nouvelle qui accède à la vie filiale, après avoir été libérée des liens du péché et de la servitude du Démon. Seul celui qui a éprouvé l’œuvre de salut dans sa propre histoire, peut annoncer le Dieu qui sauve de la mort.
L’attitude de cette femme contraste singulièrement avec celle des disciples, qui « s’affligent » et « pleurent ». La mort de leur Maître a ruiné leur espérance, au point qu’ils « refusent de croire » les témoins de la résurrection - que ce soit Marie Madeleine ou les disciples d’Emmaüs auxquels il est fait allusion (Mc 16, 12). Craignant de se laisser entraîner dans un nouveau mouvement d’enthousiasme sans lendemain, ils font la sourde oreille, ils ne veulent pas entendre. Que manque-t-il à ces hommes pour croire ? Les témoins sont crédibles, et la grâce divine est sans aucun doute au rendez-vous. Il semble plutôt que ce soit le « saut » de la foi qui leur fasse peur, ce « lâcher prise » du vieil homme, qui doit accepter de ne plus tout comprendre ni tout maîtriser. Peut être est ce dans ce sens qu’il faut interpréter le verset étrange que nous avons entendu proclamer hier dans l’Evangile selon Saint Jean : « Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement (le vêtement de la foi) et il se jeta à l’eau » (Jn 21, 7).
Aussi lorsque Jésus se manifeste à eux personnellement, il leur reproche vertement « leur incrédulité et leur endurcissement » sous-entendu « de cœur ». La foi est « Dieu sensible au cœur », disait Pascal ; elle ne consiste pas en un savoir rationnel sur Dieu, mais est une connaissance infuse par le Seigneur lui-même, qui se communique à nous en se donnant dans l’Esprit. Le « cœur » est traditionnellement le lieu de cette rencontre où se scelle la Nouvelle Alliance : « Voici que je me tiens à la porte (de ton cœur) et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi » (Ap 3, 20).
Le « cœur endurci » est le cœur qui repousse cette invitation, par peur des exigences qui en découlent. Jésus réservait ce terme à ses ennemis les plus farouches : ceux qui refusent obstinément de voir en lui l’Envoyé du Père et dont le manque de foi met en échec l’œuvre de salut. Le blâme sévère infligé aux disciples ne signifie pas pour autant que Notre-Seigneur leur retire sa confiance, puisque cette réprimande débouche sans transition sur l’envoi en mission. Mais Jésus veut leur faire prendre conscience de leur responsabilité et de l’urgence de l’engagement apostolique : « Plutôt que de vous affliger sur votre sort et de verser des larmes stériles sur vos espoirs déçus, allez plutôt dans le monde entier, et proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création ». La foi ne supporte ni délai, ni hésitation : elle est tout entière don de soi à la cause de celui qu’elle aime. Elle est un « oui » inconditionnel dans une totale disponibilité au Christ Seigneur et Sauveur, qui nous fait l’honneur de nous appeler à sa suite : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière, est impropre au Royaume de Dieu » (Lc 9,62).
Jésus ne détaille pas l’objet du kérygme : seule compte la « Bonne Nouvelle », qui chez Marc, fait corps avec la Personne même de Notre-Seigneur. C’est de lui qu’il nous faut témoigner : tout le reste en découle ; le christianisme n’est pas une idéologie, mais l’histoire d’une rencontre bouleversante avec le Dieu qui s’est fait homme pour que nous puissions participer à sa vie divine.
L’évangéliste souligne que le Seigneur surprend ses disciples « pendant qu’ils étaient à table… », suggérant (à nouveau) un contexte eucharistique. C’est là que les disciples de tous les temps sont appelés à venir refaire leurs forces, guérir de leur acédie et ressusciter de la mort spirituelle qui les guette dès qu’ils s’éloignent de la présence vivifiante du Ressuscité. La finale canonique du second Evangile met ainsi en évidence de manière concise et percutante, la nécessité pour l’Eglise de tous les temps, de se laisser vivifier par le Corps eucharistique du Ressuscité, pour pouvoir répondre à l’urgence de la mission.
« Seigneur, envoie sur nous ton Esprit, que nous prenions conscience de notre responsabilité au cœur de ce monde, et que nous proclamions avec saint Pierre : “Quant à nous, il nous est impossible de ne pas dire ce que nous avons vu et entendu” (1ère lect.). »
Père Joseph-Marie.
13:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
A LA RENCONTRE DE NOTRE VÉRITÉ.
12:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
15/04/2009
Vidé de tout ce moi, remplis-moi de Toi”
C'est le moment de crier: souviens-toi des promesses que tu m'as faites, pour me remplir d'espérance; cela me console dans mon néant et remplit ma vie de force. Notre Seigneur veut que nous comptions sur Lui pour tout: nous voyons avec évidence que sans Lui nous ne pouvons rien, et qu'avec Lui nous pouvons tout Notre décision de cheminer toujours en sa présence s'affermit.
Notre intelligence, qui semble inactive, est illuminée de la clarté de Dieu et il nous paraît indubitable que, si le Créateur prend soin de tout — même de ses ennemis —, à plus forte raison Il prendra soin de ses amis ! Nous nous persuadons de ce qu'il n'y a ni mal, ni contradiction qui ne serve au bien: c'est ainsi que s'affermissent dans notre esprit la joie et la paix, qu'aucune raison humaine ne pourra nous arracher, parce que ces visitations laissent toujours en nous quelque chose de spécifique, quelque chose de divin. Nous louerons Dieu Notre Seigneur qui a réalisé en nous des œuvres admirables Et nous comprendrons que nous avons été créés avec la capacité de posséder un trésor infini.
Nous avions commencé par ces prières vocales, simples, charmantes, apprises dans notre enfance et que nous aimerions ne jamais abandonner. La prière, qui a commencé avec cette naïveté enfantine, coule maintenant largement, paisible et sûre au rythme de notre amitié avec Celui qui a affirmé: Je suis le Chemin. Si nous aimons ainsi le Christ, si nous nous réfugions avec une audace divine dans la plaie que la lance a laissée ouverte dans son côté, la promesse du Maître s'accomplira: si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure.(…) (Amis de Dieu, nos 305-306)
11:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, prieres, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
14/04/2009
DONNER SENS A L'EXISTENCE.
Derrière la question très générale et philosophique du sens de la vie, il y a l'interrogation plus personnelle et plus angoissante du sens de sa propre vie...
20:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Quels événements ?
« Tu es bien le seul à ignorer les événements de ces jours-ci » : il semblerait que Dieu doive venir « se promener sur notre terre à la brise du jour » (Gn 3, 8) pour être informé de ce qui s’y passe ! Le ciel serait-il donc si éloigné de notre planète, que les informations ne parviennent pas jusque là ? A moins que, vus de là-haut, les événements apparaissent tout autres, au point que le Seigneur s’étonne de la lecture que nous en faisons…
Il faut bien reconnaître que nous n’avons guère de recul : enfermés dans les limites de l’espace et du temps, le nez écrasé sur l’immédiateté des faits qui se bousculent, nous avons du mal à en discerner les causes, et nous sommes incapables de pressentir où ils nous conduisent.
A défaut de pouvoir rendre compte de la trame de l’histoire, nous essayons de composer avec le « hasard » des faits aléatoires et la « nécessité » des lois immuables - sans oublier la liberté imprévisible de l’homme - pour tenter de maîtriser tant bien que mal le cours des événements. C’est ainsi que la barque de l’humanité poursuit sa dérive en haute mer, sans savoir d’où elle est partie, ni vers quel port elle se dirige.
- « Quels événements ? »
- « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, ce prophète que nos dirigeants ont fait crucifier, alors que nous espérions qu’il serait le libérateur d’Israël ». Un rêve de plus qui s’envole ! Pour le moment l’urgence est de sauver notre peau en nous éclipsant discrètement ; car ses disciples - dont nous sommes - pourraient subir le même sort que lui. Espérons que nous puissions revenir bientôt, quand tout sera oublié…
Pourtant, deux mille ans après, et malgré tous les efforts déployés pour classer le dossier, « l’affaire Jésus » est toujours à l’ordre du jour. Quelque chose résiste… ou quelqu’un ? Pour s’en assurer, il faudrait pouvoir prendre de la hauteur, afin de saisir d’un seul regard, toute l’épaisseur de l’histoire. Alors seulement nous pourrions découvrir celui qui la conduit secrètement vers son terme. Une navette spatiale ne nous serait d’aucune utilité : il faudrait plutôt parvenir à épouser le regard de Dieu sur les événements enchevêtrés, pour saisir le « fil rouge » qui leur donne du sens en les reliant à une origine et en les orientant vers une fin.
- « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’on dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? »
Avouons-le : nous sommes jaloux de ces disciples qui reçoivent une telle catéchèse du Seigneur lui-même ! Mais voilà que Jésus nous répond :
- « Si vous relisez les Ecritures, en partant de Moïse et des prophètes, vous y découvrirez vous aussi tout ce qui me concerne. »
- Mais Seigneur, « comment pourrions-nous comprendre s’il n’y a personne pour nous guider ? » (Ac 8, 31).
- J’ai envoyé sur vous d’auprès du Père l’Esprit de vérité (cf. Jn 14, 17) : c’est lui qui vous introduira dans la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13) en ouvrant vos cœurs à l’intelligence des Ecritures (cf. Lc 24, 45).
- Et que devons-nous faire pour être renouvelés dans l’Esprit Saint ? Où irons-nous puiser le don d’intelligence pour pouvoir lire notre histoire et celle du monde à la lumière de la Révélation ?
- « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui » (Jn 6, 56). Dans l’Eucharistie, je fais de vous mon corps, de sorte que vous participiez à ma propre onction spirituelle. C’est ainsi que moi-même je vous instruirai et vous ferai « comprendre les Ecritures ». Je vous aiderai à interpréter les événements de votre vie sur l’horizon de l’histoire du salut, afin que « votre cœur soit brûlant » d’espérance, et que « vos yeux s’ouvrent » sur ma présence à vos côtés. Vous pourrez alors retrouver vos compagnons de route, et leur annoncer vous aussi : « C’est vrai ! Le Seigneur et ressuscité ! » (Lc 24, 34).
« Pardon Seigneur d’être si lents à croire. Il n’est pas facile d’intégrer notre foi dans l’ensemble de notre vie : non seulement personnelle et familiale, mais également : économique, sociale et politique. Pourtant tu nous envoies comme des prophètes dans tous les secteurs de la vie des hommes, afin d’y témoigner, à la lumière de ta Parole, du vrai sens de l’histoire. Donne-nous la force d’œuvrer de tout notre cœur pour la promotion des valeurs évangéliques, qui constituent les piliers de la civilisation de l’amour que tu nous demandes de construire ».
Père Joseph-Marie.
20:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, spiritualite, catholique, prieres | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
12/04/2009
QUAND LA SOLIDARITÉ DEVIENT UN DÉLIT.
QUAND LA SOLIDARITE DEVIENT UN DELIT.pdf
A lire pour militer avec nous afin que la dignité humaine soit respectée.
Vos manifestations et vos signatures nous aiderons grandement dans notre combat quotidien.
Merci.
Bruno LEROY.
http://www.delinquants-solidaires.org/
20:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MILITANTISME. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite, spiritualite de la liberation, catholique, action sociale chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA JOIE PASCALE.
Nous sommes entrés dans la semaine de l’octave pascale qui est comme un épanouissement de toutes les richesses contenues dans la liturgie du jour de Pâques. Chez saint Matthieu, c’est d’abord un Ange qui apparaît aux femmes pour leur annoncer la résurrection du Seigneur et les envoyer à leur tour porter cette Bonne Nouvelle aux disciples. Tremblantes à cause de cette apparition qui leur a inspiré une sorte de crainte révérencielle, elles sentent monter du fond d’elles-mêmes une joie profonde qui dynamise tout leur être. Obéissantes dans la foi à la Parole de l’ange, elles courent porte l’annonce : « Le Seigneur est ressuscité ».
C’est alors que le Ressuscité vient à leur rencontre comme pour confirmer leur mise en marche dans la foi. L’apparition ne précède pas l’acte de foi de ces femmes, elle en découle. D’ailleurs, n’est-ce pas parce qu’elles ont posé un acte de foi en entendant les paroles de l’ange qu’elles peuvent reconnaître le Seigneur qui leur apparaît ? « Je vous salue », plus exactement : Réjouissez-vous » ! Telles sont les premières paroles du Christ ressuscité à leur égard qui les confirme dans cette joie de la résurrection et les conforte dans son annonce : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront ». Jésus les envoie vers la Galilée. Ne nous y trompons pas. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, là où tout avait commencé. Non, il s’agit plutôt d’un appel adressé aux disciples à revenir aux sources de leur histoire pour relire celle-ci à partir et à la lumière de la résurrection pour découvrir son véritable sens de salut.
C’est précisément ce que ne font pas les chefs des prêtres et les anciens dont le passage d’évangile de ce jour nous décrit la réaction à la suite du rapport des gardes du tombeau. Plutôt que d’accueillir la réalité du fait dans toute sa force et de se laisser interpeler par elle, ils tiennent conseil pour chercher une explication plausible pour la raison et bien sûr à leur avantage. Ce conseil ressemble étrangement à celui qu’ils tinrent avant la Passion (cf. Mt 26, 3). On ne cherche pas à lire les faits mais on projette sur eux ce que l’on voudrait qu’ils soient. Et le pire c’est que ceux qui font cela savent pertinemment qu’ils font mentir les faits : sinon pourquoi payer les soldats ? Cet argent rappelle celui qui fut donné à Judas pour trahir son Maître. De même que la mort du Seigneur fut pesée avec de l’argent ainsi en est-il de sa résurrection. On cherche à tuer la vie jaillie du tombeau par le mensonge et la corruption.
L’évangile nous dit que « les soldats prirent l’argent et suivirent la leçon ». Ils obéissent non pas à une Parole qui libère mais obéisse à une « leçon » et se font les esclaves du mensonge. Au témoignage de la résurrection de la part des femmes s’oppose ainsi le faux-témoignage de la part des soldats.
Cependant le mensonge porte en soi la contradiction : « Voilà ce que vous raconterez : ‘ ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions ». Comment en effet affirmer en même temps que l’on dormait et que pourtant on a été témoin du vol d’un corps ?
Cette explication, pourtant perdura jusqu’au temps de Matthieu et même jusqu’à nos jours puisqu’elle sera reprise dans les débats au siècle dernier concernant l’historicité de la personne de Jésus et des récits évangéliques. Quoi qu’il en soit, cela nous rappelle que la résurrection, même si nous avons des raisons d’y croire fera toujours appel en chacun à une option fondamentale de foi.
« Seigneur, nous voulons en ce jour renouveler notre acte de foi en ta résurrection. Nous voulons accueillir dans la foi ta vie de Ressuscité. Viens chasser de nos cœurs tout doute qui pourrait nous habiter sur la puissance de ta résurrection dans nos vies. Nous voulons faire nôtre la proclamation de foi de ton apôtre Pierre et redire avec lui ces paroles du Psaume : ‘Je regardais le Seigneur sans relâche, s'il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l'allégresse, ma langue chante de joie ; ma chair elle-même reposera dans l'espérance : tu ne peux pas m'abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption. Tu m'as montré le chemin de la vie, tu me rempliras d'allégresse par ta présence.’ »
Frère Elie.
20:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DONNONS TOUT...PAR AMOUR !
Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.
Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ?
Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres. Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie !
Et pourtant, combien d’adnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.
Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.
La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.
Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait désonhoner Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.
Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos coeurs. Amen !
Bruno LEROY.
11:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/04/2009
JAZZER LA VIE.
Stiguibat-Un Quartet Atypique, un jazz Eclectique.mp3
19:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, catholique, spiritualite, action sociale chretienne, spiritualite de la liberation | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |