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31/08/2007

Je voulais voir le monde heureux.

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Quand j'étais petit,
Je voulais voir le monde heureux,
Entendre les rires joyeux,
Des adultes des enfants qui vivaient à mes côtés,
Je voulais repousser la lune noire de leurs pensées,
C'est vrai quand j'étais petit je rêvais,
Puis j'ai grandi dans les larmes de sang,
Au milieu des trahisons des faux-semblants,
Je me suis révolté en me brisant moi-même,
Sur la jetée trop ferme...
Les vagues étaient trop rudes,
Pour l'adolescent que j'étais devenu,
Je voyais la terre comme un cercueil de misères,
Je ne retenais jamais mes cris même injustifiés,
Puis j'ai encore grandi mes révoltes se sont épurées,
Mon Espérance depuis est devenue une muraille,
Mes révoltes je les vis dans la rue la violence,
La baston de certains jeunes autant révoltés,
Que je l'étais...
Mes révoltes ont pris sens dans le regard des autres,
Pour les aider à grandir debout et libres,
Pour les accompagner dans leur vérité,
Je ne suivrai jamais les chemins tracés,
Je serai toujours proche des plus blessés,
J'aime la marge quand elle contemple la page,
Je serai toujours un pauvre au milieu des pauvres,
Et défendant leurs droits au sein des désertions,
Ou des insultes des adultes arrivés,
Devenus indifférents ou rancuniers,
Mes révoltes disent aussi les devoirs,
Que les jeunes sont capables d'accomplir,
Mes rêves d'enfant je les vis à cinquante ans,
Chaque jour Dieu m'accompagnant,
Peu importe la fatigue avec les rides du temps,
Mes révoltes ont toujours ce sourire d'enfant,
Que je communique aux autres enfants,
Pour que le monde devienne vivant,
Comme un éclat de rire aux senteurs de joie de vivre,
Car la priorité n'est point de changer la société,
Mais de se convertir pour se transformer,
Afin que les autres voient qu'on peut être Heureux,
Sans être arrogant mais en cultivant le jardin de Dieu,
Qui ne veut que notre Bonheur au-delà de nos révoltes,
Puis transmettre partout transmettre la beauté d'exister,
Malgré les ombres et les impuretés se savoir aimé.
Alors transmettons nos rêves, nos passions, nos illusions,
Et la terre deviendra l'arche de Noé insufflée par l'Esprit.
Oui réaliser ses rêves c'est déjà exister dans la vie des autres,
Qui aimeraient réaliser aussi leurs désirs secrets,
Dites comme c'est contagieux d'aimer, non ?
Bruno LEROY.

13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Les richesses de la Foi.

Article de saint Josémaria publié dans le quotidien « ABC » (Madrid), le 2 novembre 1969. Il y est question de l'amour de la liberté, en tant que trésor de la vie chrétienne.

Dans ce chant aux richesses de la foi qu'est l'épître aux Galates, saint Paul nous dit que le chrétien doit vivre de la liberté que le Christ nous a obtenue[1]. Telle fut bien l'annonce de Jésus aux premiers chrétiens, qui se poursuivra tout au long des siècles : l'annonce de la libération de la misère et de l'angoisse. L'histoire n'est pas soumise à des forces aveugles ; elle n'est pas non plus le fruit du hasard. Elle est la manifestation des miséricordes de Dieu le Père. Les pensées de Dieu sont au-delà de nos pensées, dit l'Écriture[2]. Voilà pourquoi le fait d'avoir confiance dans le Seigneur signifie avoir la foi « malgré les malgrés », en dépassant les apparences. La charité de Dieu, qui nous aime de toute éternité, est derrière chaque événement, même si c'est parfois de façon cachée pour nous.

Lorsque le chrétien vit de foi —d'une foi qui ne soit pas purement verbale, mais réelle et liée à la prière personnelle—, l'assurance que procure l'amour divin se manifeste par la joie et la liberté intérieure. Alors ces nœuds qui enserrent parfois le cœur, ces poids qui écrasent l'âme se brisent et se dissolvent. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?[3].Aussitôt un sourire nous vient aux lèvres. Un enfant de Dieu, un chrétien qui vit de foi peut souffrir et pleurer : il peut avoir des raisons de se plaindre ; mais d'être triste, jamais !

La liberté chrétienne naît de l'intérieur, du cœur, de la foi. Ce n'est pas pour autant quelque chose de purement individuel. Elle se manifeste à l'extérieur. Entre autres, par ce qui constitue l'un des traits caractéristiques de la vie des premiers chrétiens, à savoir la fraternité. La foi, cette magnificence du don de l'amour de Dieu, a permis que s'atténuent jusqu'à l'extinction toutes les différences, toutes les barrières : il n'y a ni juif ni Grec, il n'y a ni esclave, ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme : car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus[4]. Se savoir frères et s'aimer comme tels, au-delà des différences de race, de condition sociale, de culture, d'idéologie, est quelque chose d'inhérent au christianisme.

Ma mission n'est pas de parler de politique. Ce n'est pas non plus la mission de l'Opus Dei, dont l'unique finalité est spirituelle. L' Opus Dei n'est jamais entré, et n'entrera jamais dans le jeu des partis et des groupes ; il n'est en rien lié à une personne ou à une idéologie quelconque. Cette façon d'agir n'est pas une tactique apostolique, non plus qu'une attitude de pure convenance. L'Opus Dei agit ainsi par une nécessité intrinsèque, qu'exige sa nature même, marquée au coin de l'amour de la liberté, de la confiance totale dans la condition propre au chrétien dans le monde, agissant dans une parfaite indépendance, et chacun sous sa responsabilité personnelle.

Il n'existe pas de dogmes en matière temporelle. Il ne serait pas conforme à la dignité humaine de vouloir établir de vérités absolues en des matières où, nécessairement, chacun doit voir les choses de son propre point de vue, en fonction de ses intérêts propres, de ses préférences culturelles et de son expérience personnelle. Prétendre imposer des dogmes en ces domaines amène inévitablement à contraindre les consciences, à ne pas respecter son prochain.

Je ne veux pas dire pour autant que l'attitude chrétienne, quant à ces questions temporelles, doive être l'indifférence ou l'apathie. En aucune manière ! Je pense cependant qu'un chrétien doit pouvoir rendre compatibles la passion humaine pour le progrès civique et social et la conscience de ses limitations dans ses opinions personnelles, ce qui l'amènera à respecter les opinions des autres et à aimer le pluralisme légitime. Qui ne sait pas se comporter ainsi n'est pas encore arrivé au bout du message chrétien. Certes, il n'est guère facile d'y arriver, et d'une certaine manière on n'y arrive jamais, car la tendance à l'égoïsme et à l'orgueil ne meurt jamais en nous. C'est pourquoi nous avons tous l'obligation de procéder à un examen de conscience permanent, en confrontant nos actes à ceux du Christ, afin de nous reconnaître pécheurs et de recommencer. Il n'est pas facile d'y arriver, mais nous devons nous efforcer de le faire. 

Dieu, en nous créant, a couru le risque et aventure de notre liberté. Il a voulu pour nous une histoire qui soit une véritable histoire, fruit de décisions authentiques, non une fiction ou un jeu. Chaque homme doit faire l'expérience de son autonomie personnelle, avec ce que cela suppose de hasard, d'essais et erreurs, et parfois d'incertitudes. N'oublions pas que Dieu, qui nous donne l'assurance de la foi, ne nous a pas révélé le sens de tous les événements humains. À côté des choses qui sont totalement claires et sûres pour le chrétien, il en est autres, très nombreuses, qui ne peuvent faire l'objet que d'opinions, c'est-à-dire d'une certaine connaissance de ce qui peut être vrai et opportun, mais qui ne saurait être affirmé de façon irréfutable. Car non seulement il est possible que nous nous trompions, mais aussi que, tout en ayant raison, les autres l'aient aussi. Un objet qui à certains paraît concave semblera convexe à ceux qui se situent dans une autre perspective.

La conscience de la limitation des jugements humains nous pousse à reconnaître la liberté en tant que condition de la bonne entente entre les hommes. Mais ce n'est pas tout, et même ce n'est pas le plus important : la racine du respect de la liberté se trouve dans l'amour. Si d'autres pensent différemment de moi, est-ce une raison pour y voir des ennemis? L'unique raison pourrait être l'égoïsme, ou la limitation intellectuelle de celui qui pense que la seule valeur est la politique, ou les entreprises temporelles. Mais un chrétien sait qu'il n'en est pas ainsi, car toute homme a un prix infini et une destinée éternelle en Dieu : c'est pour chacun d'entre eux que Jésus-Christ est mort.

On est chrétien quand on est capable d'aimer non seulement l'Humanité de façon abstraite, mais chaque personne qui passe près de nous. C'est une preuve de maturité humaine que de sentir reposer sur soi la responsabilité des tâches dont nous voyons que dépend le bien-être des générations futures, mais ceci ne peut nous conduire à négliger la générosité et le service des autres dans les affaires plus ordinaires : avoir des attentions pour nos camarades, souffrir avec ceux qui souffrent, même si leur misère nous paraît sans importance par comparaison avec les grands idéaux que nous visons.

Parler de liberté, d'amour de la liberté, c'est poser un problème difficile, c'est parler d'une des plus grandes richesses de la foi. Car, ne nous y trompons pas, la vie n'est pas un roman rose. La fraternité chrétienne n'est pas quelque chose qui tombe du ciel une fois pour toutes, mais une réalité à construire chaque jour. Et qui doit l'être dans une vie qui conserve toute sa dureté, avec ses heurts d'intérêts, ses tensions et ses luttes, et le contact quotidien avec des personnes qui nous paraissent mesquines, et avec des mesquineries aussi de notre part.

Mais si tout ceci nous décourage, si nous nous laissons vaincre par notre égoïsme ou si nous cédons à l'attitude sceptique de celui qui hausse les épaules, ce sera le signe que nous avons besoin d'approfondir notre foi, de contempler davantage le Christ. Ce n'est qu'à cette école que le chrétien apprend à se connaître lui-même et à comprendre les autres, à vivre de telle manière que le Christ soit présent parmi les hommes.

 

[1]      Cf. Ga 4, 31 (Vg) ; Ga 5,1 (Nvg).

[2]     Cf. Is 5, 8 ; Rm 11, 33.

[3]    Rm 8, 31.

[4]    Ga 3, 28.

12:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/08/2007

Frère Charles de Foucauld.

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 Frère Charles de Foucauld (1858-1916), a découvert la prière à travers les Musulmans, souligne le postulateur de sa cause de béatification, le P. Bouvier : ce « frère universel » a voulu « porter la présence de Dieu dans l’Eucharistie ». Il écrivait : « Mon apostolat doit être celui de la bonté ».


La congrégation pour les causes des saints a également authentifié un miracle dû à l’intercession du serviteur de Dieu Charles de Foucauld, « Charles de Jésus ». (Cf. www.charlesdefoucauld.org, le site, en six langues, « de la famille spirituelle de cet homme de relations qui s'appelait frère de Jésus »).



Charles de Foucauld est né à Strasbourg en 1858, dans une famille très chrétienne. Entré dans la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr, il partit en Algérie en garnison, il resta ensuite comme explorateur au Maroc.



Après une conversion vigoureuse, sa vie religieuse a été marquée par une vie contemplative, dans la pauvreté, et en témoignage fraternellement de l’amour de Dieu au milieu des chrétiens, des juifs, et des musulmans.



« Pendant douze ans, disait le P. de Foucauld, j’ai vécu dans aucune foi : rien ne me semblait suffisamment prouvé. La foi identique avec laquelle étaient suivies des religions si différentes m’apparaissait comme la condamnation de toute foi ».



Charles de Foucauld « a trouvé Dieu dans le confessionnal ». il y a fait l’expérience bouleversante du pardon et de la miséricorde de Dieu.



« Au moment même où j’ai commencé à croire qu’il y avait un Dieu, écrit-il, j’ai compris que je ne pouvais plus faire autrement que de vivre pour Lui. Ma vocation religieuse remonte à cette même heure de ma foi ».



C’est alors qu’il choisit un chemin spirituel fait de simplicité, de prière, et d’humilité. Devenu moine trappiste, il repartit ensuite en Afrique du Nord, dans le Sahara, au milieu des populations Touareg. Il apprit l’arabe et l’hébreu.



Sa vie s’acheva tragiquement, le 1er décembre 1916 : il a été assassiné pendant une razzia dans le désert.



« Dieu construit sur rien, disait-il, c’est avec le rien des Apôtres qu’il a fondé l’Église. C’est dans le rien des moyens humains que se conquiert le ciel et que la foi se propage ».



Sa prière d’abandon au Père est bien connue aujourd’hui dans de nombreuses langues:

« Mon Père,

Je m'abandonne à toi,

fais de moi ce qu'il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi,

je te remercie.

Je suis prêt à tout, j'accepte tout.

Pourvu que ta volonté

se fasse en moi, en toutes tes créatures,

je ne désire rien d'autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.

Je te la donne, mon Dieu,

avec tout l'amour de mon cœur,

parce que je t'aime,

et que ce m'est un besoin d'amour

de me donner,

de me remettre entre tes mains, sans mesure,

avec une infinie confiance,

car tu es mon Père ».



Le postulateur de la cause de béatification, le P. Maurice Bouvier, a expliqué, que « sous l’influence du scepticisme religieux et du positivisme, Charles de Foucauld a perdu la foi de son enfance, et il a vécu pendant des années dans une situation de doute complet. A vingt ans, il a choisi la carrière militaire. A cette période il a cherché à se divertir de différentes manières, mais sans être satisfait. Après sa conversion, il écrivait, en s’adressant au Seigneur : « Tu me faisais ressenti un vide douloureux, une tristesse que je n’ai éprouvée qu’à ce moment-là ». Après avoir abandonné l’armée, il partit explorer le Maroc, de juin 1883 à mai 1884. Il y fit l’expérience de la pauvreté et découvrit la prière à travers les Musulmans. « La vie de cette foi, écrivait-il à un ami, de ces âmes qui vivent continuellement en présence de Dieu, m’a donné l’intuition de quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines. Je me suis mis à étudier l’Islam et ensuite la Bible ».



« Je voudrais surtout souligner, ajoutait le P. Bouvier, qu’il n’est pas allé au Sahara à la recherche d’une vie érémitique dans le silence du désert. Il voulait surtout porter la présence de Dieu dans l’Eucharistie. Dans son journal de 1909, il écrivait : « Mon apostolat doit être celui de la bonté. Je voudrais être assez bon pour que l’on dise : Si tel est le serviteur, comment est donc le maître ? Il voulait présenter le banquet divin non aux parents et aux riches voisins, mais aux boiteux, aux aveugles, aux pauvres, c’est-à-dire aux âmes qui n’ont pas de prêtres. Sur le chemin de Beni-Abbés il éprouva de l’émotion et de la joie, convaincu de c’était la première fois que Jésus était présent dans l’Eucharistie dans ces régions. On peut dire qu’après son ordination sacerdotale, sa vocation a été celle d’un missionnaire de l’Evangile, et de l’Eucharistie, au service de ses frères les plus abandonnés ».


22:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Voyage dans les cieux de Laurent Laveder.


Fascinant, déroutant, charmant... Sous l'appareil de Laurent Laveder, le ciel prend une tournure iréelle. Passionné d'astronomie et de photographie, il explique simplement ce savoureux mélange à dévorer des yeux. Diaporama
 

 

 

21:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES BÉATITUDES.

Un merveilleux lien pour méditer en Diaporama les Béatitudes.

http://www.societebiblique.ca/free_scriptures/escriptures...

Bonnes méditations et prières du coeur !

Très Fraternellement, Bruno.

18:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UNE PAROLE POUR AUJOUD'HUI.

Une Parole pour aujourd’huiLectures bibliques
d'une durée d'une minute

18:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Inviter les pauvres.

"Mon fils, accomplit toute

chose dans l’humilité." Si 3, 17-20.28-29
"Vous êtes venus vers Jésus,

le médiateur de toutes choses."He 12, 18-24
"Mon ami, avance plus haut."Lc 14, 1.7-14

 

Jésus, qui est invité à un bon repas chez un pharisien, profite de la venue des invités pour leur donner un enseignement spirituel. En effet, certains profitent de ces rencontres pour se faire bien voir en prenant la première place, ou bien les places d’honneur qui permettent d’être en bonne compagnie ou de nouer « des contacts ». Il peut arriver à cette occasion que le maître de maison ne voit pas cela d’un bon œil : « Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place, car on peut avoir invité quelqu’un de plus important que toi. Alors celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : "Cède-lui la place." » Que représentent ces personnages ? Le maître est le Seigneur qui nous invite aux noces du Royaume afin que notre être soit comblé de sa grâce. Cette nourriture – sa Parole, les sacrements – nous est donnée par Dieu lui-même. Elle ne se prend pas, mais se reçoit. C’est Dieu qui nous met à notre « place ». Seul celui qui se fait pauvre – c'est-à-dire qui attend sa nourriture spirituelle de Dieu – peut être « élevé » et s’entendre dire : « Mon ami, avance plus haut. »

En ce début d’année scolaire, regardons Jésus inviter tout le monde au festin de la Vie, et particulièrement les pauvres, ceux qui ne peuvent pas rendre l’invitation ni se faire bien voir. Demandons-lui la grâce de la pauvreté en esprit afin de nous laisser sanctifier par lui.

 

 

 

Père Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur du livre : La parole, don de Vie, EDB, 2006

 

12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/08/2007

SUR LES PAS DE JÉSUS.

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«Nazareth», village de banlieue, éloigné du centre politique, économique et religieux, village de Galilée où les gens ont un accent très fort, repérable, où les habitants sont considérés comme des gens de la terre, peu orthodoxes...

«Nazareth», le village de Jésus, de sa croissance, comme homme, comme croyant.

«Nazareth», le «lieu» que Jésus choisit, avec lequel il se rend solidaire: le monde des gens de banlieue, des sans culture, des insignifiants, des sans pouvoir, des pauvres...

Il a annoncé un Royaume qui est don, gratuité de l'amour infini de Dieu pour tous et qui aime, pour cela, d'un amour préférentiel, les exclus de la justice humaine («Heureux les pauvres, les affamés,...»);    un Royaume qui est engagement, projet, style de vie fait de choix concrets et courageux («Heureux ceux qui ont un esprit de pauvres, les artisans de paix...»).

Sa vie a été conforme à cette annonce, en paroles et en actes: les pauvres, les exclus de la vie sociale, politique, religieuse, ont compris que la libération attendue était présente maintenant en cet homme et ils ont commencé à le suivre («Je te bénis, Père, car tu as caché cela aux savants et tu l'as révélé aux petits»).

Tout cela lui a coûté cher; le pouvoir religieux et le pouvoir politique ont eu intérêt à se débarrasser de lui. Il est mort comme un bandit, crucifié: Lui qui prévoyait probablement de mourir comme un prophète. Il a été volé même de sa mort.

Les siens, de la profondeur de la nuit où ils étaient plongés, à partir des femmes, l’ont découvert vivant... et ils sont repartis en Galilée, en dehors du Temple, parmi les gens de la terre, sur la route...

Notre «Nazareth», «cœur à cœur» avec le Père cherché avec peine dans la tempête de nos jours; silence souffert dans le bruit de la ville; écoute de la parole parmi les nombreuses paroles étouffantes; intimité nécessaire dans la dispersion: souffle contemplatif, source de notre vocation...

Notre «Nazareth», sortir vers 1'autre, le différent, l'exclus..., descendre au fond du puits avec lui pour remonter ensemble et projeter une vie digne, libérée. Partager, bien sûr, «vivre avec»,    mais pour un chemin de libération, ensemble, à petits pas, presque invisibles...

Notre «Nazareth», témoignage d'un style de vie différent, plus sobre, attentif aux pauvretés proches et lointaines, informé, critique. Témoignage qui devrait devenir dénonciation passionnée...

Notre «Nazareth»: accueillir ceux qui sont loin (ou qui ont été éloignés) de l’Eglise, acceptant de ne pas être compris par le «Temple», mais cherchant sans cesse fraternité, amitié..., vérité.

Et repartir en «Galilée» où la vie est censurée pour redécouvrir l'espérance avec les «censures de l'hístoire» et savoir la chanter... même si l'on a un nœud à la gorge et la peur d'être mis de côté...». 

11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Qu’avons-nous fait du charisme de la libération ?

Tous, nous sommes informés des situations de persécution ou d’oppression qui se

réveillent dans le monde surtout en ces derniers temps.

Nous, fils de St Jean de Matha, disciples de Jésus-Christ, venu au monde pour sauver tous

les hommes et qui revit encore sa passion à travers ceux qui souffrent, nous ne pouvons

pas rester insensibles à ces persécutions, ni nous limiter à un apostolat ordinaire

quelconque.

Qu’avons-nous fait du charisme de la libération ?

Le S I T fut une grande inspiration et intuition ! Il constitue une grande opportunité pour

les trinitaires d’aujourd’hui. Sa mission : Relancer la force révolutionnaire du charisme

trinitaire, un Charisme tout tendu à la libération des persécutés à cause de leur foi et de

tous les opprimés et marginalisés. Il propose aussi, en plus de la libération physique, la

force de la Trinité : La solidarité et la communion entre tous.

Les adhérents du S I T, les laïcats trinitaires, ainsi que les trinitaires doivent se sentir

directement interpellés devant toute personne ou toute situation d’oppression : Oeuvrer

concrètement pour la libération de l’opprimé et, parce que passionnés pour la Liberté,

combattre le mal de toute forme d’oppression ; cela implique :

* S’informer et se former pour être un connaisseur, même plus, un expert de l’esclavage

et de la libération.

* Entraîner d’autres personnes à la solution du même problème,

* Proposer une thérapie adaptée pour détruire le mal à sa racine.

Pour cela, on ne peut surtout pas oeuvrer seul. Un trinitaire qui oeuvre seul, n’est pas un

vrai trinitaire, ni même un vrai chrétien ; peut-être se cherche-t-il seulement lui-même ou

sa propre gloire plutôt que la libération de l’autre.

Pour libérer les captifs, combattre l’oppression, promouvoir la solidarité et la communion,

nous invitons les groupes du Laïcat trinitaire et d’autres à faire ensemble des expériences

de libération, à se retrouver au moins une fois par mois, à prier et à partager la parole de

l’Évangile, à s’informer sur les cas d’oppression d’actualité, à se confronter et à se

sensibiliser réciproquement ; par après, décider avec l’accord de tous, une action concrète,

selon les besoins plus urgents constatés sur place.

Cette oeuvre doit être réalisée avec la participation de tous, chacun en s’impliquant

quelques heures par semaine.

Devenons des cultivateurs et des promoteurs de solidarité et communion, en y entraînant

aussi ses propres amis.

Merci de vous joindre à nous. Si vous le voulez, vous pouvez faire une demande

d’adhésion et inscription au S I T. Nous vous prions de nous informer de votre engagement

dans la libération, pour mieux collaborer à la même cause.

« Aider l’homme à devenir libre et libérateur "!

Votre frère Angelo.

* Message à lire dans sa totalité en Pdf :

SITE DU FRÈRE ANGELO ET DES TRINITAIRES :

10:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

28/08/2007

Pour un monde meilleur avec Dieu.

 
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Il nous faut des bras solides,
Pour soulever nos montagnes de pauvretés,
Du rmiste, en passant par le chômeur et le meurtrier,
De la Femme vivant seule dans le coeur de son enfant,
Du jeune dont la drogue lui procure l'illusion d'exister,
Du déprimé qui pense perdre la raison,
Et tous les vieux qui meurent de solitude,
Les suicidés du Temps qui ne trouvent plus le Sens,
Et toutes ces blessures jamais cicatrisées,
Donne-nous Seigneur,
La force de les porter, les combattre dans la Dignité,
Pour redonner cette Dignité aux êtres qui croient l'avoir perdue,
Donne-nous Ton Esprit pour illuminer notre regard,
Et voir dans les petits des christs meurtris à vie,
Pour qu'ensemble nous façonnions ce monde,
En Univers plus juste selon Tes desseins d'Amour,
Une Terre qui espère mettre les Hommes debout,
Cette Espérance brûlante qui nourrit l'arbre de nos luttes,
Ce robuste chêne au sein de la forêt,
Qui demande aux autres de bonnes Volontés,
Pour suivre sa marche et détruire nos pauvretés,
Celles qui jamais ne permettront de nous reposer,
Tant que nous saignerons pour tant de plaies,
Tant que l'Espérance ne sera pas logée,
Dans l'âme de tous les désespérés,
Oui, Seigneur, le combat ne peut que continuer,
Pour tous les Humains qui cherchent à espérer,
En ce jour pas demain dans l'éternité,
Mais éternellement dans la valeur sacrée
De notre Humaine Humanité.

Bruno LEROY.

20:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |