06/08/2008
BIENTÔT AU PALAIS DES CONGRÈS !
11:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
TRANSFIGURATION MYSTÈRE DE LUMIÈRE.
La Transfiguration se présente comme un mystère de lumière ; mais plus largement, c’est l’incarnation toute entière qui, dès le premier moment de la conception du Fils de Dieu dans le sein de la Vierge Marie, est un mystère de lumière. Saint Jean ouvre son Prologue par la révélation solennelle du Verbe : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée » (Jn 1, 4-5). Saint Luc proclame la même Bonne Nouvelle par la voix de Zacharie qui nous annonce la visite « de l’Astre d’en haut, venu illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort » (Lc 1, 79).
La lumière révèle, elle fait entrer dans la visibilité les objets et les personnes qu’elle illumine, en les faisant apparaître à notre regard. Dans le mystère de l’Incarnation, Jésus vrai lumière vient éclairer le monde, les hommes, les événements, pour les faire apparaître à nos yeux dans leur perspective d’éternité. « Tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son Nom, il leur a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1, 12), c'est-à-dire de devenir à leur tour des fils de lumière.
La naissance de l’Enfant est annoncée par une lumière divine qui luit au cœur de la nuit de Palestine - « les bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux, son enveloppés de la lumière de la gloire du Seigneur » (Lc 2, 8-9) - et cette même gloire lumineuse resplendit sur les Messagers de la Bonne Nouvelle de la Résurrection au matin de Pâques - « L’Ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme la neige » (Mt 28, 2-3). Aujourd’hui, sur le Thabor, ce ne sont pas des Anges qui reflètent la gloire du Très-Haut, mais c’est la très Sainte humanité de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui laisse transparaître quelques instants la gloire divine dont elle est saturée.
Or « au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, Dieu dit : “Que tous les Anges se prosternent devant lui”. Ainsi donc la gloire qui resplendit sur la visage des Anges n’est que le reflet de celle qui illumine le Verbe éternel. Resplendissement de la gloire du Père, expression parfaite de son être, ce Fils est élevé bien au-dessus des Anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que le leurs, lui qui, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine au plus haut des cieux » (cf. He 1, 1-3). Il règne désormais « bien au-dessus de toutes les puissances et de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom, aussi bien dans le monde présent que dans le monde à venir » (Eph 1, 21). Scrutant l’invisible, le voyant de Patmos précise : « Sa voix est comme la voix des océans ; dans sa main droite, il tient sept étoiles, et de sa bouche sort un glaive acéré, à deux tranchants. Son visage resplendit, tel le soleil dans tout son éclat » (Ap 1, 15-16).
Alors que le soleil estival réjouit notre cœur, la fête de la Transfiguration nous rappelle qu’il est un autre Soleil qui devrait bien davantage encore être pour nous source d’allégresse, d’émerveillement, de reconnaissance. Un soleil qui ne nous est plus extérieur, réchauffant seulement notre corps, mais un soleil intérieur : la présence lumineuse de Jésus qui par son Esprit, habite au fond de nos cœurs. Dieu en effet « lui a tout soumis et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l’Eglise qui est son corps, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude » (Eph 1, 22-23).
C’est en Jésus, « pierre vivante éliminée par les hommes, mais choisie par Dieu parce qu’il en connaît la valeur » (1 P 2, 4), que nous sommes devenus « le sacerdoce royal, chargé d’annoncer les merveilles de Celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 P 2, 9) ; car « autrefois nous n’étions que ténèbres, mais maintenant, dans le Seigneur, nous sommes devenus lumière » (Ep 5, 8).
Certes, ce n’est qu’au-delà de la mort que nous nous rassasierons de la vision de cette présence divine ; sur cette terre la gloire de Dieu nous demeure voilée, nous invitant à une vie de foi. Mais la foi est déjà participation bien réelle à cette gloire ; aussi, dès à présent, « vivons donc comme des fils de la lumière » (Ibid.) puisque nous le sommes.
La foi est le seul chemin pour entrer dans la gloire ; or « nous n'avons que cette vie pour vivre de foi » (Ste Thérèse de l'Enfant Jésus) : sachons discerner le véritable enjeu de notre pèlerinage sur Terre, et pénétrons nous aussi dans la « nuée lumineuse » de la foi !
« Vierge Marie, aide nous à entrer dans la nuée lumineuse de la foi théologale et à y demeurer tous les jours de notre vie, “fixant notre attention sur la parole de ton Fils comme sur une lampe brillant dans l’obscurité jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans nos cœurs” (1ère lect.). Que dans la contemplation des saints mystères, nous puissions nous laisser approcher par Jésus, nous laisser toucher par lui et l’entendre nous dire comme aux trois apôtres sur le Thabor : “Relevez-vous et n’ayez pas peur !”. Fortifiés dans l’Esprit, nous pourrons alors “proclamer sa justice et révéler à tous les peuples sa gloire” (Ps. 96). »
Père Joseph-Marie.
11:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
02/08/2008
VISAGES DE LA PAUVRETÉ.
15:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DESSINS DE NOS DESTINS.
09:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans HUMOUR SPIRITUEL | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
31/07/2008
Le pique-nique le plus joyeux de l’histoire du monde.
ROME, Jeudi 31 juillet 2008 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile du dimanche 3 août, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14, 13-21
Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l'écart. Les foules l'apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes. Le soir venu, les disciples s'approchèrent et lui dirent : « L'endroit est désert et il se fait tard. Renvoie donc la foule : qu'ils aillent dans les villages s'acheter à manger ! »
Mais Jésus leur dit : « Ils n'ont pas besoin de s'en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent : « Nous n'avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit : « Apportez-les moi ici. »
Puis, ordonnant à la foule de s'asseoir sur l'herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.
Tous mangèrent et furent rassasiés
Un jour, Jésus se retira dans un lieu solitaire, le long du rivage de la mer de Galilée. Mais lorsqu'il voulut débarquer, il trouva une grande foule qui l'attendait. « Il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes ». Il leur parla du royaume de Dieu. Entre temps, le soir était venu. Les apôtres lui suggèrent de renvoyer la foule, afin qu'elle se procure à manger dans les villages voisins. Mais, à leur plus grand étonnement, Jésus leur dit, de façon à ce que tout le monde entende : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! ». « Nous n'avons là - lui répondent-ils déconcertés - que cinq pains et deux poissons ». Jésus ordonne de les lui porter. Il invite tout le monde à s'asseoir. Il prend les cinq pains et les deux poissons, prie, rend grâce au Père, puis ordonne de distribuer le tout à la foule. « Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins ». Il y avait 5000 hommes, sans compter, dit l'Evangile, les femmes et les enfants. Ce fut le pique-nique le plus joyeux de l'histoire du monde !
Que nous dit cet évangile ? Tout d'abord que Jésus se préoccupe et « prend pitié » de tout l'homme, corps et âme. Aux âmes il distribue la parole, aux corps la guérison et la nourriture. Vous me direz : alors pourquoi ne le fait-il pas aussi aujourd'hui ? Pourquoi ne multiplie-t-il pas le pain pour les millions d'affamés qui sont sur la terre ? L'évangile de la multiplication des pains contient un détail qui peut nous aider à trouver la réponse. Jésus ne claqua pas des doigts et ne fit pas apparaître, comme par magie, le pain et les poissons à volonté. Il leur demanda ce qu'ils avaient ; il les invita à partager le peu qu'ils avaient : cinq pains et deux poissons.
Il fait la même chose aujourd'hui. Il demande que nous mettions en commun toutes les ressources de la terre. On sait que, tout au moins du point de vue alimentaire, notre terre serait en mesure de faire vivre un nombre d'êtres humains plus élevé qu'actuellement. Mais comment pouvons-nous accuser Dieu de ne pas fournir suffisamment de pain pour tous, lorsque chaque année nous détruisons des millions de tonnes de réserves alimentaires, que nous appelons « excédents », pour ne pas baisser les prix ? Une meilleure distribution, une plus grande solidarité et partage : la solution est là.
Je le sais : ce n'est pas si simple. Il y a la manie des armements, il y a des gouvernants irresponsables qui contribuent à maintenir de nombreuses populations dans des situations de famine. Mais une part de responsabilité retombe également sur les pays riches. Nous sommes à présent cette personne anonyme (un jeune garçon, selon l'un des évangélistes) qui a cinq pains et deux poissons; mais nous les mettons de côté et nous nous gardons bien de les donner pour qu'ils soient partagés entre tous.
En raison du style de la description (« il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples »), la multiplication des pains et des poissons a toujours fait penser à la multiplication de cet autre pain qui est le corps du Christ. C'est pourquoi les plus anciennes représentations de l'Eucharistie nous montrent un panier avec cinq pains et, à côté, deux poissons, comme la mosaïque découverte à Tagba, en Palestine, dans l'église élevée sur le lieu de la multiplication des pains, ou la célèbre fresque des catacombes de Priscille.
Au fond, ce que nous accomplissons en ce moment est aussi une multiplication des pains : le pain de la parole de Dieu. J'ai fractionné le pain de la parole et internet a multiplié mes paroles, si bien que, cette fois aussi, plus de cinq mille hommes ont mangé et ont été rassasiés. Une tâche demeure : « ramasser les morceaux qui restent », faire parvenir la parole également à ceux qui n'ont pas participé au banquet. Se faire les « répétiteurs » et les témoins du message.
20:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Les trois plus graves erreurs...
11:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La multiplication des pains.
"Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer." Is 55, 1-3 ©F&L-Père Zacharie |
|
Dans le contexte défavorable de la mort de Jean le Baptiste, Jésus se replie sur le lac de Galilée où la foule – cette fois-ci affamée de paroles, mais aussi de nourriture – le presse. Le Seigneur se présente à elle comme quelqu’un à la fois de pauvre – seulement cinq pains et deux poissons sont à sa disposition – mais aussi de riche et puissant, puisqu’il multiplie la nourriture en se tournant vers son Père, « levant les yeux au ciel » tout en invoquant la bénédiction. Cette multiplication des pains représente la surabondance de l’amour de Dieu – il en reste même douze corbeilles – à l’égard de l’homme qui a pourtant si peu à lui offrir. Ce don de Dieu est gratuit, démesuré à l’instar de la prophétie d’Isaïe qui déclare : « Venez acheter du vin et du lait sans argent. » Dieu se donne gratuitement afin de sceller avec ceux qui l’écoutent « une alliance éternelle » d’amour. Entre l’homme et son Dieu est instauré un rapport définitif que rien, « ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir », ne peut détruire. Le partage gratuit de la richesse divine crée en l’homme la certitude d’être toujours aimé. Le pain eucharistique actualise cette nourriture qui instaure une relation d’amour gratuite et surabondante avec Dieu. Demandons au Seigneur la grâce de reconnaître combien il nous aime.
|
11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
30/07/2008
Guy Gilbert entame une collection de petits livres.
À nous tous qui cherchons à donner un sens à notre existence, le « prêtre des loubards » offre de précieux repères dans Réussis ta vie ! Quels que soient notre âge, notre situation familiale ou professionnelle, il nous invite à redécouvrir la beauté du monde, à ressentir la joie d’être vivants et à goûter au bonheur de vivre avec les autres. Car plutôt que réussir dans la vie, ne vaut-il pas mieux réussir sa vie ?
Avec Et si on parlait de tes mômes ?, Guy Gilbert aborde des thèmes qu’il connaît bien, lui qui a consacré sa vie à l’éducation des jeunes, dont il connaît toutes les difficultés. Aux préoccupations des parents d’aujourd’hui, il donne des réponses claires et de nombreux conseils. Un livre utile à tous ceux qui ont choisi d’être des « combattants de l’Amour » aux côtés de leurs enfants.
20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/07/2008
"Ayez le courage d'être saints : c'est ce dont le monde a besoin !"
Une aura planétaire
Fait significatif : pour la première fois depuis leur lancement par Jean-Paul II en 1985, des fidèles des pays du Pacifique ont pu s’y rendre : Samoa, Fidji, Tonga, Nouvelle Guinée … Le succès de ces rassemblements périodiques, enthousiastes et colorés, autour du successeur de Pierre, en fait désormais « un point de référence de l’histoire de l’Église contemporaine », notait le cardinal de Sydney. C’est chaque fois pour le pape un rendez-vous avec l’avenir ; lui-même commentait, tout heureux, avant de rentrer à Castel Gandolfo : « Combien de bonnes semences ont été répandues en ces quelques jours » !
À l’école de la foi …, tout le monde s’est retrouvé :
- les autochtones pour lesquels l’événement constitua … un véritable réveil, comme le notait un responsable politique : cela « nous a fait comprendre le rôle que la foi peut jouer et l’impact qu’elle peut avoir pour favoriser la compréhension et construire la paix », ou …un encouragement : « j’irai probablement plus souvent à la messe parce que j’ai vu l’énergie d’une foi vivante », commentait une jeune fille.
- les pèlerins : quinze jours de voyage, un long trajet, des frais non négligeables et, une fois sur place, l’assistance aux catéchèses, la démarche de réconciliation, la marche de 10 kms pour arriver à l’hippodrome de Randwick transformé en cathédrale à ciel ouvert pour la veillée avec Benoît XVI.
Et le résultat a été spectaculaire : témoignages, musique, adoration du Saint Sacrement : temps de silence exceptionnellement silencieux, vécus par ces jeunes debout, à genoux, assis, toujours recueillis. « C’est mythique, on est tous ensemble transportés par la prière », remarquait une participante en écho à l’allocution du Saint Père centrée sur la force transformatrice du Paraclet : Invoquons l’Esprit Saint, c’est Lui l’artisan des œuvres de Dieu … Laissez-vous façonner par ses dons ; libérez-les en vous : faites en sorte que la sagesse, l’intelligence, la force morale, la science et la piété soient les signes de votre grandeur .
Lucernaire
Comme la veillée de Pâques, celle de Randwick s’est ouverte par une liturgie de la lumière : une aborigène a allumé une torche au cierge pascal, symbole du Christ, relayée par douze autres jeunes qui transmirent la flamme à tous les présents. L’esplanade se transforma alors en un ciel étoilé, symbolisant le changement que les jeunes peuvent réaliser dans le monde. En accueillant la puissance du Saint-Esprit, vous pouvez vous aussi transformer vos familles, les communautés, les nations ! « Crois à ce que Dieu murmure à ton cœur », conclut le pape en citant Mary MacKillop, une jeune australienne béatifiée ici même en 1995, Croyez en Lui, croyez en la puissance de l’Esprit d’amour !
À l’époque où il célébra la première messe sur le sol australien, l’aumônier du célèbre navigateur La Pérouse en aurait-il cru ses yeux s’il avait été témoin de ce spectacle ? Un stade transformé en village planétaire, unissant tant de diversités ethniques, culturelles, linguistiques … en une même unité : la Croix du Christ sur l’autel, la Croix du sud dans le ciel, la lumière de la foi au cœur … : c’est l’Esprit Saint qui réalise la merveilleuse communion des croyants en Jésus-Christ (…;) Chers jeunes, faites que l’amour unificateur soit votre moyen, l’amour durable votre défi, l’amour qui se donne votre mission !
Une nouvelle Pentecôte
Le lendemain, lors de la sainte messe, Benoît XVI a expliqué qu’avec l’Évangile, Jésus a inauguré une nouvelle ère, dans laquelle l’Esprit Saint sera répandu sur l’humanité entière. Mais l’amour de Dieu peut répandre sa puissance uniquement quand nous lui permettons de nous transformer intérieurement. Nous devons lui permettre de traverser la dure carapace de notre indifférence, de notre lassitude spirituelle, de notre conformisme aveugle à l’esprit de notre temps. C’est alors seulement qu’Il pourra enflammer notre imagination et façonner nos désirs les plus profonds.
Voilà pourquoi la prière est si importante : la prière quotidienne, la prière personnelle, dans le silence de notre cœur et devant le Saint Sacrement, ainsi que la prière liturgique en Église.
L’Église et le monde ont besoin de ce renouveau ; ils ont besoin de votre foi, de votre idéalisme, de votre générosité, afin d’être toujours jeunes dans l’Esprit. Ouvrez votre coeur à cette force. N’ayez pas peur de dire votre ‘oui’ à Jésus, de trouver votre joie en faisant sa volonté, en vous donnant totalement pour parvenir à la sainteté et en mettant vos talents au service des autres.
Vous êtes les prophètes d’un nouvel âge, conclut le Saint Père, un nouvel âge où l’espérance nous libère de la superficialité, de l’apathie et de l’égoïsme qui mortifient nos âmes et enveniment les relations humaines.
http://www.opusdei.fr/art.php?p=28898
L’Église affirme sans hésiter que les quatre Évangiles canoniques « transmettent fidèlement ce que Jésus, le Fils de Dieu, vivant parmi les hommes, a fait et enseigné » (concile Vatican II, constitution dogmatique Dei Verbum, « la parole de Dieu », n° 19). Ces quatre Évangiles « ont une origine apostolique. Ce que les apôtres ont prêché sur l’ordre du Christ, eux-mêmes ou des hommes de leur entourage nous l’ont transmis dans des écrits, sous l’inspiration divine de l’Esprit » (Ibid.).
Les écrivains chrétiens de l’Antiquité ont expliqué comment les évangélistes ont réalisé ce travail. Saint Irénée, par exemple, dit que « Matthieu a publié parmi les Hébreux dans leur propre langue une forme écrite d’Évangile, tandis que Pierre et Paul à Rome annonçaient l’Évangile et fondaient l’Église. C’est après leur départ que Marc, le disciple et l’interprète de Pierre, nous a transmis aussi par écrit ce que Pierre avait prêché. Luc, compagnon de Paul, a consigné aussi dans un livre ce que ce dernier avait prêché. Ensuite Jean, le disciple du Seigneur, celui qui avait reposé sur sa poitrine (Jean 13, 23), a publié aussi l’Évangile tandis qu’il habitait Éphèse » (Contre les hérétiques III, 1, 1). Des commentaires très semblables se trouvent chez Papias de Hiérapolis ou Clément d’Alexandrie (voir Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique 3, 39, 15 ; 6, 14, 5-7) : les Évangiles ont été écrits par les apôtres (Matthieu et Jean) ou par des disciples des apôtres (Marc et Luc), mais toujours en recueillant la prédication de l’Évangile par les apôtres.
L’exégèse moderne, après une étude très attentive des textes évangéliques, a expliqué en détail ce processus de composition. Le Seigneur Jésus n’a pas envoyé ses disciples écrire mais prêcher l’Évangile. C’est ce que les apôtres et la communauté apostolique ont fait et, pour faciliter la tâche d’évangélisation, ils ont mis par écrit une partie de cet enseignement. Enfin, au moment où les apôtres et ceux de leur génération étaient en train de disparaître, « les auteurs sacrés composèrent les quatre Évangiles, choisissant certains des nombreux éléments transmis soit oralement soit déjà par écrit, rédigeant un résumé des autres, ou les expliquant en fonction de la situation des Églises » (Dei Verbum, n° 19).
Par conséquent, on peut en conclure que les quatre Évangiles sont fidèles à la prédication des apôtres sur Jésus et que la prédication des apôtres sur Jésus est fidèle à ce que Jésus a fait et dit. Par là nous pouvons dire que les Évangiles sont fidèles à Jésus. De fait, les noms que les auteurs anciens donnent à ces textes — « Souvenirs des apôtres », « Commentaires, Paroles sur (du) le Seigneur » (voir saint Justin, Apologie 1, 66) ; Dialogue avec Triphon 100) — vont dans ce sens. Avec les écrits évangéliques, nous avons accès à ce que les apôtres prêchaient au sujet de Jésus.
http://www.opusdei.fr/art.php?p=28899
13:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La valeur inestimable du Royaume.
|
|
La rencontre de Dieu – qui est le Royaume des Cieux au milieu de nous – n’a pas de prix : elle vaut toutes les richesses de la terre et même bien davantage. Les trois paraboles de ce jour convergent vers cette affirmation, les deux premières conduisant à la troisième qui en est leur conclusion. Dans la première parabole, un homme découvre dans un champ un trésor et il s’en va vendre tous ses biens pour l’acheter ; dans la seconde, un marchand trouve un objet de grand prix et lui aussi vend tous ses biens pour l’acquérir ; dans la troisième, le filet jeté dans la mer est « plein » et il faut sur le rivage séparer ce qui est bon de ce qui est mauvais. Pour acquérir la véritable valeur de la présence de Dieu et entrer dans l’intimité de son Royaume, l’homme doit donc dépasser les apparences des biens pour y discerner la présence de Dieu. Dans la vie quotidienne, cela renvoie le croyant à passer des aspects religieux de son existence – respect de la loi, pratique des sacrements – à une vie spirituelle authentique dans laquelle l’important est d’adhérer à la présence agissante de Dieu. Telle est le sens de la vie eschatologique chrétienne. À l’instar du roi Salomon qui ne chercha pas les richesses ni à allonger sa vie, demandons au Seigneur la grâce de pouvoir discerner en toutes choses « le bien et le mal » et de pouvoir ainsi « gouverner » notre vie au service de Dieu.
|
|
13:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |