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10/08/2008

LES PRIÈRES DE GUY GILBERT.

prochain livre Guy.jpg

 

 
 Pour vivre l'amitié et l'amour de Dieu, nous avons un immense besoin de dialogue avec Lui, un perpétuel besoin de nous retirer de la foule, de nous libérer de nos tâches habituelles. Dieu a besoin de notre temps. Pour cultiver sans cesse cette amitié et cet amour de Dieu, à toute heure du jour et de la nuit, nous pouvons nous consacrer à ce "cœur à cœur" avec Dieu, selon la belle expression de sainte Thérèse. Nous nous branchons directement sur Lui. Ainsi Dieu nous habitera à chaque moment de la journée. » Guy Gilbert a souvent parlé de la prière dans ses précédents livres en montrant comment elle lui donnait la force nécessaire pour continuer son action dans des conditions difficiles. S'il a voulu cette fois-ci lui consacrer un ouvrage entier, c'est parce qu'elle constitue l'essence de la spiritualité chrétienne, selon l'injonction du Christ : « Priez sans cesse ! » Après une introduction où il répond aux multiples interrogations qui lui sont faites régulièrement - Pourquoi prier ? Comment prie-t-on ? Obtient-on des grâces ? Ressent-on la présence de Dieu ? Qui est en face de nous lorsque l'on prie ?... -, il réunit un choix d'environ 150 prières qu'il considère comme étant les plus belles. Classées selon de nombreux thèmes (l'amour, la famille, la sagesse, le bonheur, la sainteté, la paix, la nature, les animaux, la maladie, la vieillesse, le temps, etc..), elles offrent des paroles pleines de sens, des mots utiles à tous ceux qui souhaitent progresser dans leur spiritualité. Ce livre est très attendu par les lecteurs de Guy Gilbert (qui le lui ont réclamé avec insistance) car ils ont toujours apprécié ses conseils pratiques, lui qui a revendiqué de vivre l'Évangile « au ras des pâquerettes ». Mais en entrant ici dans l'intimité de sa foi, de ce « cœur à cœur » avec Dieu, ils recevront beaucoup en partage.
 
  • Éditeur : Rey
  • Collection : DOCUMENT
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2848761288
  • ISBN-13: 978-2848761282
 
* Bien entendu, ce nouveau livre de Guy n'est pas encore paru à ce jour. Mais nous l'attendons comme un précieux présent qui emplira nos jours de lumière intérieure.
Patience est aussi vertu de l'Esprit qui demeure en nos cœurs fébriles.
Je vous annoncerai sur ce Blog le jour de sa sortie...
 
Bien Fraternellement !
 
Bruno LEROY.

19:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Apprenez à travailler avec les autres.

(4)

« Jusqu'à ce jour, le Seigneur nous a soutenus... » 1 Samuel 7.12

Son rêve s'était réalisé : l'Arche de l'Aliance, le symbole de la présence de Dieu parmi Son peuple et de Son soutien constant, était revenu après un temps d'exil chez les Philistins, et ces derniers enfin vaincus. C'était donc une occasion de se réjouir et de célébrer la puissante main de Dieu. Aussi Samuel décida-t-il d'ériger un monument qu'il appela Ebenezer, ce qui veut dire : « Le Seigneur nous a soutenus ». Remarquez le mot « nous ». Samuel reconnaissait par là que la réalisation de son rêve était le fruit du travail de toute une équipe ! Dans son livre intitulé « Jésus et l'art de diriger » Gene Wilkes explique pourquoi le travail d'équipe a davantage de valeur que tout travail individuel :

1- Le travail d'équipe exige l'engagement de beaucoup de gens, multipliant ainsi les idées, les ressources et apportant davantage d'énergie à l'accomplissement de la tâche.

2- Le travail d'équipe met en valeur tout le potentiel de son leader, tout en estompant ses faiblesses. Les qualités, mais aussi les faiblesses d'un homme sont davantage exposées lorsqu'il agit seul.

3- Le travail d'équipe permet d'envisager les différentes manières d'aborder les tâches à accomplir et d'analyser les diverses possibilités offertes pour atteindre les buts choisis. Peu d'hommes sont capables d'envisager, seuls, toutes les alternatives de solution des problèmes rencontrés.

4- Le travail d'équipe permet de partager l'honneur et la satisfaction de la réussite tout autant que la responsabilité de la défaite, développant l'humilité de chacun et tissant des liens entre tous. Quand un homme est seul responsable de l'échec, il risque de se considérer incapable, et par contre de s'enorgueillir, s'il endosse seul la gloire de la réussite.

5- Dans une équipe, le leader est responsable de ses décisions devant les autres. Celui qui agit seul peut changer d'avis et de direction à son gré et mettre en péril le résultat de sa mission. Mais travailler en équipe n'est pas facile, surtout quand tous ses membres sont très doués ! Le vrai talent du leader est alors de parvenir à les faire tous travailler en harmonie !

Bob Gass

Bible-en-un-an : Psaumes 97-100

11:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans VIVRE L'ÉVANGILE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'importance de nos Amis d'eXultet.

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Chers amis d'eXultet,

NOUVEAU ! Vivez les temps forts de l'été sans vous

déplacer grâce à eXultet ! L'équipe d'eXultet

se mobilise de nouveau tout l'été pour rendre

disponible en ligne de nombreux

rassemblements et sessions.

Grâce à la collaboration

de plusieurs communautés,

 

l'essentiel des enseignements,

carrefours et veillées de prière

est enregistré et accessible

au téléchargement presque en temps réel.

(voir les programmes ci-dessous)

Faites-le savoir autour de vous !

Gaëtan

A consulter dès le 10 juillet :
-
Session des Béatitudes à Lourdes
- Cté de l'Emmanuel à Paray-le-Monial

RETROUVEZ aussi toute la MUSIQUE DES SESSIONS

(louange, messes, liturgie, adoration...)

sur www.eXultet.net

sessions

La mise en ligne des sessions d'été nécessite

de gros investissements...

 Merci de nous aider à développer ce beau service en :

1.  nous portant dans votre prière

2.  parlant d'eXultet autour de vous :

 à vos amis, à votre curé, à votre évêque,

dans votre paroisse ou dans vos communautés

et groupes de prières.

3.  nous soutenant financièrement en téléchargeant

des enseignements ou en faisant des dons en ligne *

Saviez vous que :

eXultet vend les enseignements à prix coûtants pour

les rendre accessibles à tous et reverse environ 50%

des recettes aux différentes communautés

dans un esprit de partage et de soutien mutuel.

La mission d'eXultet est de rendre accessible

 les trésors de l'Eglise dans toute leur diversité

au plus grand nombre (événements spirituels, retraites,

enseignements, musique...).

La tâche est vaste, aussi nous avons besoin

de votre soutien pour continuer la mission.

( * sur demande un reçu fiscal

vous sera envoyé en fin d'année )

sessions

SESSIONS animées par la COMMUNAUTE DU VERBE DE VIE

Festival des Ados 12/17 ans à Andecy

 (France 51)
Du lundi 7 juillet (18 h) au jeudi 10 juillet (15 h)
L'amitié vraie, c'est possible !

Festival des Familles à Sainte-Anne d'Auray

(France ? 56)
Du lundi 28 juillet (17 h) au samedi 2 août (10h)

Mission d'évangélisation spectacle « Etienne d'Obazine »
Du samedi 9 Août (17 h) au dimanche 17 (9 h)

à Aubazine (France - 19)
Informations : sr.laetitia@leverbedevie.net -

Inscriptions :aubazine@leverbedevie.net

SESSSIONS animées par

 la COMUNAUTE DE L'EMMANUEL à Paray-Le-Monial

Retraite pour tous
6-9 Juillet
Avec Mgr Benoît Rivière et le Père Jean-Rodolphe Kars

Sessions 25-35 ans
10-14 juillet
Avec Don Marc Aillet, P. Patrick de Laubier,

P. Bernard Peyrous,

Tim Guénard, Philippe et Florence de Boisredon,

Cyril et Anne Sophie Tisserand

Forum international des Jeunes
15-20 juillet
Spécial JMJ - Avec Mgr Boccardo, Giovani d'Ercole,

Benoît Rivière, Dominique Rey, Daniel Ange

Congrès pour l'adoration : Adorer à l'école des saints
21-25 juillet
P. Daniel Ange, P. Alain Bandelier, P. Florian Racine,

P. François Laborde

Session pour les familles et pour tous
26-31 juillet
Parcours pour les célibataires - Avec Mgr Léonard,

Mgr Pascal Ide, P. F-R. Wilhelem,

 P. L. Lecuru, M. Pradère,

Frère Marc Piret, Philippe Oswald ...

Session pour les familles et pour tous
02-07 août
Avec Cardinal André Vingt-Trois, Mgr J-P Cattenoz et

 Benoît Rivière, P. Descouvemont et J-M Petitclerc,

Piere-Yves Gomez

Sessions pour les familles et pour tous
09-14 août
Avec Cal Philippe Barbarin,

Mgr Michel Santier et

Patrick Le Gal, J-L Moëns, Richard

et Daneele Borgman

Journée de prière pour les malades
13 août


Festival marial international
14-18 août
Animation avec des communautés

nouvelles du monde entier :

Jeunesse Lumière et Fraternité Marie Reine Immaculée,

Totus Tuus, Shalom...

SESSIONS de la COMMUNAUTE DES BEATITUDES

Session internationale Lourdes 2008
7-11 Juillet
"Je suis chargé de vous le dire..."
Avec Daniel Ange, P. Luis Matos,

 Fernand Sanchez, Doudou Callens...

Session pour les familles avec Yves Semen
8-13 juillet Centre Marthe

et Marie de Béthanie

(Nouan-le-Fuzelier)

Session Lisieux 2008
4-8 août
"Sa Parole peut te sauver"
Avec André Daigneault (

Foyer de Charité),

Père Marie-Angel (St Jean),

 Doudou Callens

 (Cté des Béatitudes),

 P. J-M Crespin (Cté Saint Jean)

Jubilé des Familles
11-15 août Centre Marthe

et Marie de Béthanie

 (Nouan-le-Fuzelier)

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(louange, messes, liturgie, adoration...)

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10:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L’unique liberté qui sauve l'homme est chrétienne”

 

Il n'est pas vrai qu'il y ait opposition entre le fait d'être un bon catholique et celui de servir fidèlement la société civile. Tout comme il n'y a pas de raison pour que l'Eglise et l'Etat entrent en conflit dans l'exercice légitime de leur autorité respective, en vue de la mission que Dieu leur a confiée. Ils mentent (c'est bien cela: ils mentent!) ceux qui affirment le contraire. Ce sont les mêmes qui, au nom d'une fausse liberté, voudraient "gentiment" que les catholiques retournent aux catacombes. (Sillon, 301)(Surco, 301)


Esclavage pour esclavage, si, de toute façon, nous devons servir puisque la condition humaine, que nous l'admettions ou non, consiste en cela, il n'est rien de meilleur que de se savoir, par Amour, esclaves de Dieu. Car, dès lors, nous perdons la condition d'esclaves; nous devenons des amis, des fils. Et c'est là qu'apparaît la différence: nous faisons face aux honnêtes occupations du monde avec la même passion, la même persévérance que les autres, mais avec la paix au fond de l'âme; avec joie et sérénité au sein même des contradictions, car nous ne mettons pas notre confiance dans ce qui passe, mais dans ce qui reste pour toujours. Nous ne sommes pas les enfants d'une servante mais de la femme libre.

D'où nous vient cette liberté; Du Christ Notre Seigneur. C'est la liberté avec laquelle Il nous a rachetés. C'est pourquoi Il enseigne: si donc le Fils vous affranchit vous serez réellement libres. Nous, les chrétiens, nous n'avons à demander à personne le vrai sens de ce don, car l'unique liberté qui sauve l'homme est chrétienne.

Je me plais à parler de l'aventure de la liberté, car c'est ainsi que se déroule votre vie et la mienne. Librement — comme des enfants et, pardonnez-moi si j'insiste, non comme des esclaves — nous suivons le sentier que le Seigneur a trace pour chacun de nous. Nous savourons cette facilité de mouvement comme un don de Dieu.

(…) Nous sommes responsables devant Dieu de toutes les actions que nous accomplissons librement. Ici, point d'anonymat. L'homme se trouve face à son Seigneur, et il est en son pouvoir de se résoudre à vivre comme son ami ou comme son ennemi. Ainsi commence le cheminement de la lutte intérieure, qui est l'affaire de toute la vie, car tant que dure le passage sur la terre, nul n'atteint la plénitude de sa liberté.(…) (Amis de Dieu, nos 35-36) 

       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=18122

10:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Surmonter ses états d’âme.

Les trois lectures de ce dimanche nous parlent de trois hommes en prise au doute, à la peur, à la tristesse qui vont être amenés par le Seigneur à surmonter ces états d’âme à travers une purification de leur foi.

La première lecture nous situe à un moment clef de la geste d’Elie. Le coup d’éclat du Mont Carmel a plutôt un goût amer. Après que le roi Achab a relaté à Jézabel comment Elie a passé au fil de l’épée tous les prophètes de Baal, celle-ci se promet de les venger. Elie a peur et entame un exode qui à travers le désert le va le conduire jusqu’à la montagne de Dieu, l’Horeb. Elie en vient même à douter de l’efficacité de sa mission de prophète : « C’en est assez maintenant, Seigneur ; prends ma vie car je ne suis pas meilleur que mes pères… » (1 R 19, 4). Arrivé finalement à l’Horeb, il se réfugie dans la caverne de ses peurs face à l’ouragan, au tremblement de terre et au feu qui successivement se manifestent devant lui.
Au départ, Elie était parti « pour sauver sa vie ». Sa vie sera sauvé mais par Dieu qui se révèlera à lui dans « le murmure d’une brise légère », littéralement « la voix d’un fin silence ». Il est dit que « dès qu’il l’entendit, Elie se voila le visage avec son manteau » comme autrefois Moïse au même mont Horeb.
Contrairement à ce qui se passa au mont Carmel, Dieu n’est pas dans le feu. Ce n’est pas une manifestation toute-puissante du Seigneur, que l’on pourrait presque croire obtenue par le prophète lui-même, qui est à la base de l’adhésion de foi. Non, il s’agit d’une manifestation simple et discrète d’un Dieu qui vient rejoindre un homme démuni, pauvre et fragile bien loin de celui qui paraissait aussi sûr de lui sur le Mont Carmel. Elie découvre que la puissance de Dieu n’est pas celle qu’il croyait. Parce qu’il a reconnu sa fragilité, parce qu’il a fait l’expérience de son besoin d’être sauvé, il est maintenant fort dans la foi et il peut reprendre sa mission au service du Seigneur.

La deuxième lecture, quant à elle, propose à notre méditation ce passage de la lettre aux Romains où saint Paul s’interroge douloureusement sur la destinée de ses frères juifs qui contrairement à lui ne se sont pas convertis.
Sur la route de Damas, lui, il a compris que croire au Christ n’était pas un reniement de sa foi juive, bien au contraire, puisque Jésus accomplissait en sa personne toutes les promesses contenues dans les Ecritures. Mais il est bien obligé de constater que la majorité de ses frères juifs ne l’ont pas suivi sur ce chemin et que beaucoup même sont devenus ses pires persécuteurs.
Comment Dieu pourrait-il laisser ses enfants dans un tel égarement ? Aurait-il oublié son Alliance avec eux ? Aurait-il oublié cette merveilleuse promesse qu’il adressait à son peuple par la bouche du prophète Isaïe : « Une femme oublierait-t-elle de montrer sa tendresse à l’enfant de sa chair ? Même si celles-là oubliaient, moi, je ne t’oublierai pas » (Is 49, 15) ?
Saint Paul s’interroge, doute peut-être. Lui aussi d’une certaine manière éprouve la fragilité de sa foi. Lui non plus, il ne trouvera pas son assurance dans ses propres sécurités, mais dans la fidélité même de Dieu à son Alliance. Ses doutes ne se verront levés que par un acte de foi reposant uniquement sur la promesse de salut total faite par Dieu à tout Israël. C’est ce qu’il exprime un peu plus loin dans sa lettre : « Car je ne veux pas, frères, vous laisser ignorer ce mystère, de peur que vous ne vous complaisiez en votre sagesse : une partie d’Israël s’est endurcie jusqu’à ce que soit entrée la totalité des païens, et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : ‘De Sion viendra le libérateur, il ôtera les impiétés du milieu de Jacob. Et voici quelle sera mon alliance avec eux lorsque j’enlèverai leurs péchés’ » (Rm 11, 25-27).

Enfin, l’évangile nous présente les apôtres et tout particulièrement saint Pierre paralysés par leurs peurs devant la tempête qui les a surpris au cœur de la nuit et devant ce qu’il croit être un fantôme qui s’avance vers eux. Mais résonne ces paroles de Jésus : « Confiance, c’est moi, n’ayez pas peur ! ». Invitation à la foi qui se fonde sur la sécurité des propres paroles du Seigneur : « C’est moi », par lesquelles Jésus ne déclare pas seulement son identité pour se faire reconnaître mais renvoie au mystère divin de sa personne en faisant directement référence aux paroles à travers lesquelles Dieu s’était révélé à Moïse dans le buisson ardent (Cf. Ex 3, 14).
Mais pour que cette foi le conduise à une rencontre authentique avec le Seigneur, Pierre devra faire l’expérience que Jésus le sauve : « Seigneur sauve-moi ». Alors seulement sa foi se voit purifiée de toute prétention à rejoindre Dieu par ses propres moyens.

Ces trois personnages d’Elie, de Paul et de Pierre, nous enseignent à travers les trois lectures de ce dimanche que pour être forte et nous libérer de tous les doutes qui parfois peuvent nous assaillir, notre foi doit reposer sur Dieu seul en naissant de ce cri du cœur : « Seigneur sauve-moi ». Notre foi ne peut nous conduire à une rencontre en vérité avec le Seigneur que lorsque nous avons fait l’expérience de notre propre fragilité à vouloir faire sa volonté, que lorsque nous nous sommes purifiés de toutes prétentions à pouvoir nous avancer vers lui en comptant sur nous-mêmes.
Les tempêtes susceptibles de mettre en péril notre foi et donc notre relation au Seigneur ne manquent pas dans une vie. La victoire que nous accorde le Seigneur n’est pas dans le fait de marcher sur les eaux des tentations qui nous assaillent mais dans le fait de regarder vers lui, d’aller vers lui. Pierre demande à Jésus non pas de marcher sur la mer mais de venir à lui. Ce qu’il désire plus que tout c’est Jésus. Et précisément, il commence à couler lorsqu’il se met à prêter plus d’attention au vent qu’à la personne du Seigneur.
Notre vie est un véritable chemin de foi qui s’approfondit au fur et à mesure que nous dépouillons de nous-mêmes, un exode où comme pour Elie, le Seigneur nous fait quitter nos fausses sécurités pour nous attacher à lui seul. Etre fragile n’est pas un obstacle sur cet itinéraire de conversion mais refuser de se reconnaître tel et de demander l’aide de Dieu pourrait bien en être un.

« Seigneur, chaque fois que je me trouverai dans la tempête, dans les moments de doute, de souffrance, de solitude, de lassitude dans ma foi, donne-moi de réentendre ta voix qui me dit : ‘Confiance, c’est moi, n’aie pas peur. Moi aussi, j’ai éprouvé la solitude et l’angoisse dans ma passion. Mais maintenant, vivant et ressuscité, je demeure à tes côtés. Unis ta souffrance à la mienne, tes peurs aux miennes. Tu expérimenteras alors la joie de la résurrection et de la vie nouvelle’ »

Frère Elie.

01:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/08/2008

“Me voici pour faire ce que tu voudras”

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Et comment faire pour que mon amour du Seigneur soit durable, pour qu'il grandisse? me demandes-tu dans ton ardeur. -Dépouille-toi du vieil homme, mon enfant; jusqu'à renoncer avec joie à ces choses, bonnes en elles-mêmes, mais qui t'empêchent de te détacher de ton moi... Dis au Seigneur, par tes œuvres, sans cesse: "me voici pour faire ce que tu voudras". (Forge, 117)


J'élève de nouveau mon cœur en action de grâces vers mon Dieu, mon Seigneur, car rien ne L'empêchait de nous créer impeccables, doués d'un élan irrésistible vers le bien, mais Il a jugé que ses serviteurs seraient meilleurs s'ils Le servaient librement. Quelle grandeur il y a dans l'amour et la miséricorde de notre Père! Face à la réalité de ses folies divines pour ses fils, j'aimerais avoir mille bouches, mille cœurs, et plus encore, afin de vivre dans une continuelle louange de Dieu le Père, de Dieu le Fils, de Dieu le Saint-Esprit. Songez que le Tout-Puissant, Celui qui, par sa Providence, gouverne l'Univers, ne veut pas d'esclaves; Il préfère avoir des enfants libres.(…)

Répondre non à Dieu, repousser ce principe de félicite nouvelle et éternelle, voilà qui relève du pouvoir de la créature. Mais si elle agit ainsi, elle cesse d'être fille pour se transformer en esclave. (…)

Permettez-moi d'insister sur ce point; il est évident, et nous pouvons le constater fréquemment autour de nous et en nous-mêmes, qu'aucun homme n'échappe à une certaine servitude. Les uns se prosternent devant l'argent; d'autres adorent le pouvoir; d'autres la relative tranquillité du scepticisme; d'autres découvrent leur veau d'or dans la sensualité. Et il en est de même des choses nobles. Nous pouvons nous adonner à une tâche, à une entreprise de dimensions plus ou moins grandes, à l'accomplissement d'un travail scientifique, artistique, littéraire, spirituel. S'il y met tout son effort, s'il y met une véritable passion, celui qui s'y attache vit en esclavage, et il se consacre avec joie au service de la finalité de son labeur. (Amis de Dieu, nos 33-34) 

        http://www.opusdei.fr/art.php?p=18121

10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/08/2008

“J’ai crié mon amour de la liberté personnelle”

La liberté de conscience: non! — Combien de maux a entraîné pour les peuples et les personnes cette lamentable erreur, qui permet d'agir à l'encontre des préceptes de son for intérieur. La liberté "des consciences", oui: elle exprime le devoir de suivre cet impératif intérieur... mais à la condition d'avoir reçu une sérieuse formation! (Sillon, 389)


  
Tout au long de mes années de sacerdoce, je n'ai cesse de prêcher — que dis-je, de crier — mon amour de la liberté personnelle. Et je remarque chez certains un air de méfiance, comme s'ils craignaient que la défense de la liberté ne recelât un danger pour la foi. Que ces pusillanimes se rassurent. Seule une interprétation erronée de la liberté contredit la foi: une liberté dépourvue de tout but, de toute forme objective, de toute loi, de toute responsabilité. En un mot, le libertinage. Malheureusement, c'est cela que quelques-uns défendent; c'est cette revendication-là qui constitue un attentat contre la foi.

C'est pourquoi il n'est pas exact de parler de liberté de conscience, car cela revient à considérer comme moralement bon le fait que l'homme repousse Dieu. Nous avons déjà rappelés que nous pouvons nous opposer aux desseins rédempteurs du Seigneur: nous pouvons le faire, mais nous ne le devons pas. Et si quelqu'un adoptait délibérément cette attitude, il pécherait parce qu'il transgresserait le premier et le plus fondamental des commandements: tu aimeras Yahvé de tout ton cœur.

Quant à moi, je défends de toutes mes forces la liberté des consciences, selon laquelle il n'est permis à personne d'empêcher que la créature rende à Dieu le culte qui Lui est dû. Il faut respecter la soif légitime de vérité: l'homme a l'obligation grave de chercher le Seigneur, de Le connaître et de L'adorer, mais personne sur la terre ne doit se permettre d'imposer au prochain la pratique d'une foi qui lui fait défaut; de même que personne ne peut s arroger le droit de faire du tort à celui qui l'a reçue de Dieu.

Notre Sainte Mère l'Eglise s'est toujours prononcée pour la liberté et elle a rejeté tous les fatalismes, les anciens et les moins anciens. Elle a souligne que chaque âme est maîtresse de son destin, pour le bien ou pour le mal: et ceux qui ne se sont pas écartés du bien iront à la vie éternelle; et ceux qui ont commis le mal au feu éternel. (…) (Amis de Dieu, nos 32-33) 


        http://www.opusdei.fr/art.php?p=18120

10:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/08/2008

LES RÊVES DE GUY GILBERT.

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Connaissez-vous l’histoire des graines du Père Guy Gilbert, aumônier des "loubards" ?.
 
Il raconte qu’un jour il avait fait un rêve. Encore un rêve. Il arrive dans un supermarché. Il y a un ange, derrière le comptoir, à la place du vendeur .
Et l’ange semble dire à Guy Gilbert : "Qu’est-ce que tu désires ?" Et alors lui, il voit les étiquettes sur les produits présentés en vitrine : "Bonheur", "Patience", "Communication", "Partage", "Espérance, confiance", il dit : "Mais donnez-moi tout ça, j’en demande tous les jours, et j’arrive jamais à en avoir, du matin jusqu’au soir !"
- Et, la réponse de l’ange, vous la connaissez ? "Oh ! Ici, dit l’ange, on ne donne que des graines : à vous de les emporter, à vous de les faire pousser !"
- Cette petite graine qu’est la foi, elle ne peut rien sans toi ! Rien de magique, que des désirs à mettre en pratique !
Et ceci, dès ce soir, dès aujourd’hui. N’attendons pas demain, dans la Vie.
Puissions-nous faire fructifier les graines que Dieu dépose généreusement en notre cœur, pour voir fleurir les plus belles roses de l'Amour autour de nous.
C'est l'unique mal que je vous souhaite dans cette société qui manque cruellement de poésie, je dirais appliquée.
 
Bruno LEROY.

19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Perdre sa vie n’est pas forcément mourir.

Illuminés par la fête de la Transfiguration, nous méditons des passages de l’évangile qui décrivent notre condition de disciples. Être disciple de Jésus-Christ est exigeant. Il est question de tout perdre, de porter sa croix, de mourir. Un programme manifestement en dissonance avec le temps de nos vacances.

Jésus énonce la vérité universelle, la loi toujours vérifiée : « Qui veut sauver sa vie la perdra ». Ce sont des phrases comme celles-ci que nous cherchons spontanément à oublier, et qui nous font prendre les commandements de Jésus pour contre-nature.

Il est vrai pourtant que cette logique a l’air assez limpide : il n’y a qu’une seule alternative, perdre, ou trouver. On ne trouve rien si l’on n’a pas tout perdu, et si on veut ne rien perdre, on perd tout.

Mais l’alternative est plus subtile car les deux membres de la phrase ne sont pas symétriques. Dans le premier cas, celui qui veut sauver la vie la perd. Il la perd parce qu’il veut la sauver. Sa volonté est de sauver sa vie, la perte est la conséquence de cette volonté. Dans le deuxième cas, on trouve à condition de perdre sa vie. Ce n’est plus un acte de volonté, quelqu’un qui voudrait perdre sa vie, mais une condition préalable. La condition pour trouver est de perdre sa vie. « À cause de moi », dit Jésus.
Ce prix est donc payé par quelqu'un dont la volonté explicite est de suivre Jésus.

Mais qui est-ce que Jésus compte voir se lever à sa suite, si pour le faire il faut d’abord mourir ? Cette impasse logique nous conduit à regarder le texte de l’évangile de plus près. Le terme grec pour dire « la vie » est en fait un terme très vaste, qui embrasse la vie psychique. Ce n’est pas seulement la vie physique.

Voici qui ouvre de nouvelles perspectives. Perdre sa vie n’est pas forcément mourir, c’est d’abord renoncer à soi, comme Jésus l’a d’ailleurs annoncé dès le début « qu’il renonce à lui-même, (…) et qu’il me suive ». Pour pouvoir choisir de suivre Jésus, il faut donc avoir décidé de sortir de tout repli sur soi, il faut avoir abandonné l’idée de faire de sa vie un absolu. Celui pour qui sa vie est tout son univers ne peut suivre Jésus. Les disciples sont ceux qui ont compris la nécessité de s’ouvrir à l’Autre, au Tout-Autre, de porter sur lui son désir. Et il arrive que cela soit fait de leur vie.

« Quel avantage aurait un homme à gagner le monde entier », quel avantage aurait-il à posséder l’absolue maîtrise de chaque aspect de sa vie physique et psychique, s’il le paye de son âme ? Mais l’exigence n’est pas simplement binaire, entre quelqu’un qui refuse la vie spirituelle et quelqu’un qui la choisit. Suivre Jésus n’est pas simplement espérer approfondir sa vie spirituelle, mais cesser de se considérer comme le tout de l’univers, se voir enfin pour ce que l’on est, un parmi les frères, tous à la suite du Maître.

Frère Dominique.


18:41 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES DEVOIRS NOUVEAUX DES CHÔMEURS.

Les demandeurs d’emploi doivent dorénavant s’engager à ne pas refuser plus de 2 offres d’emploi correspondant à "l’offre raisonnable" qu’ils auront définie avec le service public de l’emploi dans leur projet professionnel personnalisé.

Cette "offre raisonnable" prend en compte les emplois précédents des demandeurs d’emploi, la durée de chômage et le lieu de résidence. Le salaire de l’emploi proposé doit être au moins équivalent à 95 % du salaire antérieur après 3 mois de chômage, à 85 % du salaire antérieur après 6 mois de chômage et au moins égal à l’allocation perçue après 1 an de chômage. Après 6 mois de chômage, l’offre raisonnable doit également se situer au maximum à 30 kilomètres du lieu de résidence ou à 1 heure au plus de transport en commun. La loi précise par ailleurs les motifs de radiation de la liste des demandeurs d’emploi (non justification de démarches en vue de retrouver un emploi, de créer ou de reprendre une entreprise, refus à 2 reprises d’une "offre raisonnable" d’emploi, refus de suivre une action de formation ou d’aide à la recherche d’emploi, refus de répondre à une convocation...).

La loi relative aux droits et aux devoirs des demandeurs d’emploi a été publiée au Journal officiel du samedi 2 août 2008.

Sont-ce des devoirs ou des contraintes venues d'un Pouvoir extérieur ?

C'est une simple question que je pose sur la table de nos consciences afin d'approfondir personnellement cette information concrète, en profondeur.

Chaque individu puisera selon sa propre histoire, les réponses adéquates. Selon vous, avons-nous suffisamment d'objectivité pour trouver les formules satisfaisantes pour le bien commun ?

Bruno LEROY.

18:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |