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31/07/2009

UNE JUSTICE SOCIALE CONTRE LES PAUVRETÉS.

 
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L’objectif de justice sociale rejoint l’objectif d’efficacité pour souligner l’importance de la lutte contre la pauvreté des enfants dans ses conséquences sur leur devenir.

Si les pouvoirs publics, comme la société dans son ensemble, décidaient de mettre à leur agenda la réduction de la pauvreté des enfants, il faudrait répondre à trois questions :

• Que savons-nous des situations d’enfance pauvre dans la société

française contemporaine et de leurs conséquences sur le devenir de ces

enfants ?

• Quelles orientations donner aux politiques publiques ?

• Quelles sont les améliorations de l’observation et de l’analyse à engager rapidement ?

C’est à partir de ces trois questions que s’organise une synthèse de réflexion :

« Des personnes vivent dans des situations de pauvreté si leur revenu et leurs ressources (matérielles, culturelles et sociales) sont à ce point insuffisantes

qu’elles les empêchent d’avoir des conditions de vie considérées comme

acceptables dans le pays membre où ils vivent. »

Cette définition, donnée par le Conseil Européen en 1984, souligne tout d’abord que la pauvreté est un phénomène relatif : on est pauvre au sein d’une société donnée. Elle met en évidence aussi que la pauvreté est un phénomène ayant à voir avec l’exclusion : la pauvreté peut couper ceux qui en souffrent du reste de la société, en les empêchant d’accéder aux normes de consommation, en engendrant un phénomène de « honte », en les incitant à demeurer dans un « entre-soi » aux effets démobilisateurs.

À cette définition il faudrait ajouter, s’agissant des enfants, que l’insuffisance des ressources à leur disposition peut les empêcher d’espérer atteindre, à l’âge adulte, les conditions de vie qui seront acceptables dans la société où ils vivront plus tard : la pauvreté des enfants doit aussi être analysée dans ses effets dynamiques.

On peut mesurer la pauvreté des enfants de bien des manières : faiblesse des revenus familiaux (on parlera alors de « pauvreté monétaire »), conditions de vie dégradées, handicaps sanitaires, échec scolaire lié à la situation familiale ou aux conditions matérielles de travail, illettrisme, pauvreté du réseau de relations sociales, etc. Mais, dans tous les cas, ces situations ne sont pas rares en France. Lorsque la grande pauvreté conduit ceux qui la subissent à vivre sans domicile, dans des habitations précaires, etc., ils échappent à l’observation statistique courante et donc à la plupart des analyses qui seront développées.

Il est de notre conscience de citoyens de désirer mettre un terme au quotidien à ses situations inhumaines.Chacun peut là où il se trouve faire en sorte de militer en faveur de ses enfants afin qu’ils recouvrent leur dignité. Nul besoin d’être spécialiste éducatif ou social pour mesurer l’urgence de l’action à mener. Chaque Citoyen ( ne ) Français est responsable du devenir de ses enfants. Nous n’avons pas le droit de baisser les bras sous prétexte de l’ampleur de la tâche à mener. Militer dans les associations ou créer la sienne...

L’Amour du prochain est inventif à l’infini. A nous de trouver les solutions et des gestes qui grandissent l’autre et notamment nos enfants. Il faut en finir avec cette charité prônée par une" certaine "conception chrétienne qui se donne bonne conscience en faisant du " social ". Ce que nous voulons, c’est la Justice sociale et nous l’obtiendrons par notre militantisme sur le terrain.

Nous avons tant de combats à concrétiser pour un monde plus fraternel et plus juste ; que notre union au sein d’une conscience politique déterminée est plus que vitale. Nous n’avons malheureusement rien à espérer des technocrates du social qui dorment d’un oeil en regardant nos enfants crever. Nous n’avons rien à espérer d’une politique qui se veut davantage au service de l’économie et ne fait que du paternalisme depuis des années. Notre destin est entre nos mains et il sera ce que nous en ferons.

Puissions-nous saisir l’urgence et avoir un comportement cohérent face aux problèmes de notre temps.

Bruno LEROY.

 

09:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, politique |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

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