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06/03/2007

LA SAVEUR DU SAVOIR.

La pensée est toujours affaire de discipline intellectuelle. Une page ouverte dans la conscience humaine permet de penser le monde tel qu'il nous arrive. Cette ouverture d'esprit donne une curiosité sans préjugés qui nous emplit d'un savoir illimité. Intellectuellement, l'homme ne connaît pas de limites à son savoir. Mais, il sait très bien se limiter lui-même, comme une culpabilisation face à l'intelligence. En tant qu'éducateur, je dis souvent que la plus grande révolution, c'est l'éducation et rien d'autre. En effet, combien de Jeunes se sentent mal dans leur peau uniquement par manque de connaissances des problématiques de ce temps. En France, dans certaines régions, il existe près de 80% d'analphabètes. Cependant, il existe plusieurs formes d'intelligence et il ne faut surtout pas confondre la culture et l'esprit intellectuel.
Il faut cependant, se rendre à l'évidence, un Jeune qui ne sait ni lire, ni écrire aura beaucoup de mal à discerner les paradigmes sociaux. Cela parait banal et pourtant, nous sommes à la source même des problèmes de violence qui agitent nos pays. Nous, chrétiens avons toutes les clefs qui nous permettront d'endiguer les violences futures. Il nous faut acquérir la vertu de silence pour lire,écrire, écouter une musique qui transcende, penser le monde avant d'agir. Cette discipline n'est pas aléatoire et doit être pratiquée quotidiennement. Ensuite, nous pourrons transmettre nos savoirs, nos valeurs aux autres.
Devenir ainsi contagieux pour faire fructifier la part inculte du monde. La nourriture spirituelle devient plus forte et plus savoureuse lorsqu'elle est alimentée par l'intellect. Mais, il faut cette volonté à toutes épreuves pour échapper à une pensée unique qui aurait tendance à nous rendre idiots. Nous devons demander à Dieu-Amour, la ténacité de monter plus Haut sur les sommets de notre cerveau. La lecture assidue, des centres d'intérêts pour le domaine artistique ne sont pas négligeables. Cependant, Frères et Soeurs, nous devons avoir toujours à l'esprit que nos connaissances sont transmissibles. A quoi nous servirait de savoir des tas de choses si nous ne faisions pas profiter notre entourage de notre savoir?.
En cultivant notre jardin intérieur nous devons offrir les fruits de nos récoltes. Si tout le monde pratiquait cette devise, nous serions dans une société où la soif intellectuelle serait sans cesse comblée par de saines relations. Les autres seraient demandeurs et nous de même, cela générerait un échange de savoirs et de savoir-faire. Mais, quel rapport tout cela avec notre Foi où nous devons remettre notre esprit en Dieu ?
Le plus grave péché est de douter des talents que Christ nous a donné pour enrichir de réflexions son oeuvre. Que penserions-nous si nos pasteurs étaient totalement dénués de bon sens ? Le savoir est un mot qui signifie étymologiquement : savourer, sagesse. Sagesse de la Vie donnée par Dieu-Amour. Tout refus est un manquement à la création : Dieu a créé l'Homme à Son image ! La réflexion c'est la pensée qui se mire dans le miroir du monde. C'est le reflet du visage de Dieu en nous.
Il faut insister sur ce point que personne dans notre société n'est exclu du devoir de s'instruire. Que nous soyons riches, pauvres, handicapés ou hardis, nous sommes tous dans la même dynamique d'épouser l'intelligence qui nous habite. Faire fructifier nos talents et non les enterrer pour laisser dormir ce que nous aurions pu apporter à notre société. Toujours dans le souci de notre propre Harmonie pour rendre le monde Harmonieux.
Certes, certaines personnes aimeraient que nous ne pensions point afin de laisser l'argent diriger nos existences et ainsi faire grossir les capitaux des gens avides. La pensée fait naître l'esprit critique et il devient difficile de nous manipuler. Nous avons presque une conscience prophétique qui nous fait marcher selon la Volonté de Dieu et non selon les lois du marché. Dieu-Amour ne veut que notre Bonheur et Il sait bien qu'il passe aussi par la sagesse du savoir.
Le discernement chrétien est à ce prix, nous ne pouvons échapper à l'entretien d'une réflexion au service d'autrui. Nous sommes Témoins de l'Intelligence Divine. Se refuser à instruire notre corps, c'est refuser le véritable visage de Dieu et ne plus se réfléchir en Lui. Notre vie devient alors, une terrible fatalité dans l'univers auquel nous ne pouvons donner Sens. Et pourtant, les chrétiens et chrétiennes, que nous sommes sont des passeurs de Sens. Demandons, par la prière, à Dieu-Amour d'orienter nos curiosités vers de saines occupations afin de devenir des chrétiens réfléchis et emplis de Sagesse. L'Esprit nous aidera dans cette démarche qui est aussi un combat spirituel contre l'inculture et pour l'évangélisation.
Bruno LEROY.

10:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Commentaires

Bonsoir, je hurle ! J'ai même pas fini le papier et c"est rare... 80% d'analphabètes dans certain coinsto ??? En France ??? Mais ou c'qu"on va là ? Faut pas déconner ! Y'en avait moins du temps de mon grand père ! D'ailleurs il a quitté l'école à 11 ans et à 80 il ne savait toujours pas faire une faute d'orthographe ! Faut dire qu'il a beaucoup lu, et si j'ai le vice aujourd'hui, je sais d'où je le tiens ! (vice oui : j'suis cappable d'oublier de bouffer pour lire ! Et aprés bien sur, j'ai autre chose à faire). Et de lire ça, j'en pleurerai. En plus, moi, je crois beaucoup au Behaviorisme qui infère qu'on conditionne l'individu par l'éducation justement. Du moins de ce que j'en ai retenu...
Et le problème de cet analphabétisme, c'est qu'il n'y a pas de substitut. Dans sa forêt, un indien, il a un savoir oral, celui nécessaire à son intégration dans son groupe et sa survie, voire sa vie. Mais dans nos société, sorti du savoir intellectuel, de la formation professionnelle, il n'y a rien ! Et le mec qui aprends tout seul, il est plutôt rare.
Ouais, je finirai l'article demain, sinon j'vais craquer.
Allez bien fraternellement et à plus tard, j'vais me remettre ailleurs.

Écrit par : Samuel | 08/03/2007

Comment "redonner" aux jeunes de maintenant l'envie "d'apprendre" , d'étudier ou même de travailler ?
Ils ont "tout" chez eux ( même ce dont ils n'ont besoin) Chaque "papa" ou chaque "maman" a l'impression d'avoir engendré une petite merveille à laquuelle il ne faut pas "toucher" , viendra un jour où cette petite merveille va tomber de haut et se casser le nez .
A quand l'école des parents ?

Écrit par : Khate | 08/03/2007

Bonsoir Samuel,
J'espère que vous êtes bien remis de vos émotions.Comme vous,les problèmes de l'illettrisme et de l'anaphabétisme m'insupportent.Le constat est vraiment alarmant:à l'heure actuelle,il y a trop d'enfants qui ne maîtrisent pas le lire et l'écrire.Je crois que depuis vingt ans on confond la mise en activité des élèves et la mise en apprentissage,c'est à dire le fait de les faire travailler.Il est vrai qu'à l'heure actuelle dans les classes,on utilise davantage les ciseaux et le pot de colle qu'on ne pratique le lire et l'écrire.Il faut recentrer l'enseignement sur les apprentissages.Il y a beaucoup à dire mais le fait est certain:il y a,actuellement,1 enfant sur 5 en France qui ne sait ni lire ni écrire à son entrée en 6èmeJe sais qu'un groupe de parents et de professionnels de l'éducation a créé l'association Famille Ecole Education,avec pour cheval de bataille,l'apprentissage de la lecture à l'école primaire .Je vous laisse pour ce soir.Si vous le voulez nous en reparlerons.Bien fraternellement Brigitte,instit de formation

Écrit par : Brigitte | 08/03/2007

Bonsoir Khate,
J'ai bien lu vos propos.Je vois que vous aussi êtes indignée comme le sont Bruno,Samuel et moi bien sûr.Je voudrais tout d'abord vous citer les déclarations de François Bayrou en octobre dans Le Parisien"L'avenir d'un enfant se joue dans sa famille dès les premières années...Il faut d'urgence une politique de soutien et d'éducation des familles pour que les pères et mères comprennent que leur attitude dans la famille donnera à l'enfant les repères qui lui serviront dans la vie".
Vous dites :à quand l'école des parents?Et bien,elle existe déjà.Dans le dunkerquois,là où je réside,a été créée une école des parents et des educateurs.En fonction des besoins de chacun,celle-ci propose des espaces d'échanges différenciés:entretiens individuels,groupes d'échanges,ateliers,formations...
D'autre part,dans une de mes revues hebdomadaires,j'ai lu un témoignage concernant une formation:"aider son enfant à grandir ,mieux le comprendre pour l'aimer"
Je terminerai par cette phrase:nous perdons beaucoup d'énergie à faire obéir nos enfants.Apprenons plutôt à leur donner le goût de ce qui est bon pour eux(à méditer)
fraternellement Brigitte

Écrit par : Brigitte | 08/03/2007

Cher Samuel,
Ma grand-Mère âgée de 92 ans ne commettait aucune faute d'orthographe lorsqu'elle écrivait une lettre. Elle n'avait pas même le niveau du Certificat d'études puisque, la guerre l'avait empêchée de continuer l'école.
Ces chiffres sont officiels et ont été remis à un homme politique connu à l'époque qui avait promis de s'occuper de cette problématique.
Rien, n'a été fait par indifférence totale. Et pourtant, nous étions dans un Gouvernement soi-disant de Gauche.
A une époque, je travaillais comme éducateur d'une mission locale.
Un jeune vint me voir en disant qu'il aimerait travailler dans la vente et notamment, celle des vêtements.
Estimant, qu'il avait une bonne présentation pour ce travail, je lui dis que j'étais d'accord pour le présenter à d'éventuels patrons.
Ma secrétaire étant absente, je lui demandais de remplir son dossier d'inscription, dans son bureau car, je devais recevoir d'autres Jeunes.
Puis, une heure passa et je me suis dit que le jeune était parti en laissant son dossier sur le bureau.
Hé bien non, au bout d'une heure il n'avait pas écrit un mot !
Je lui demandais pour quelle raison. Et avec une extrême humiliation, il me répondit qu'il ne savait même pas écrire son nom. Il avait 16 ans !
Le lendemain, je suis allé voir son professeur en lui expliquant le problème. Il me répondit : " Je comprends maintenant pourquoi il ne rendait jamais ses copies ". C'est tout.
Le système scolaire voulait qu'il avançât de classes en classes, non selon ses résultats mais son âge.
Maintenant, il est en prison et je vais le voir ou lui écris régulièrement.
Après cette histoire qui me paraissait aberrante. J'ai fait faire des statistiques sur l'analphabétisme dans notre Région.
Il s'est avéré que 80% des ados ne savaient ni lire, ni écrire.
J'ai informé les hautes institutions politiques de l'époque avec mes statistiques en main.
Le dossier a été mis soigneusement dans un tiroir puis détruit car, on a estimé que ces jeunes étaient irrécupérables.
Voyez contre quels murs de merde je me bats chaque jour.
Et ce n'est qu'un aperçu de la connerie fondamentale des "grands" de ce monde !
Depuis, je me suis toujours dit que nous devions choisir soit être du côté de l'oppresseur ou de l'opprimé.
J'ai choisi mon camp et vous devinez lequel. Mais quand on choisit de s'occuper des paumés les puissants font tout pour vous écraser.
Je me fous de leurs préjugés et de leur regard de petits Bourgeois. Je serai Toujours du côté des plus faibles pour lesquels il n'existe pas d'autres lois que celles de la Jungle !
Je vous souhaite une Belle soirée et vous remercie de votre intervention !
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 08/03/2007

Chère Kathe,

Malheureusement, dans certains cas ce n'est plus possible. Il faut travailler en amont et tous les éducateurs s'y emploient. Il faut redonner la saveur de l'apprentissage et de la découverte. La plupart des Jeunes qui ont des problèmes à l'école ont de graves problèmes familiaux. Certains, ne voient pas l'intérêt de suivre des études alors que leur papa est au chômage et se justifie en disant que cela sera valable pour lui également, plus tard.
Dans cette situation, personne n'est responsable !
Les Jeunes et les adultes sont victimes d'un discours défaitiste qui ne tient pas la route.
Ce discours est entretenu par nos hommes politiques car, il est plus facile de maintenir en laisse des personnes qui craignent l'avenir. La peur a toujours servie à rendre esclave les hommes et de donner un Pouvoir à d'autres.
Il nous faut retrouver l'éducation globale que nous avons connue, vous et moi. Chacun s'occupait du gamin ou de la fillette qui poussait mal. Chacun se sentait responsable des autres. Maintenant, plus personne n'est responsable de rien !
Il faut travailler tout cela avec les hommes politiques, les éducateurs, les professeurs, les syndicalistes, les simples citoyens ( nes ) pour ne plus tomber dans le comportement victimaire mais, militant.
C'est une tâche collective qui n'est nullement réservée aux spécialistes. Il faut redonner de l'Espérance aux Jeunes en leur disant que la vie est belle parce qu'elle est un rude, terrible combat pour parvenir à ses fins. Nous avons perdus le sens de ce combat.
Nous devons tous ensemble redonner un visage Humain au monde et encourager les Jeunes à réaliser leurs rêves.
C'est un premier pas, d'autres restent à faire bien entendu...!!!
Je vous remercie pour votre intervention pertinente et vous souhaite une belle soirée !!!
Mes prières vous accompagnent.
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 08/03/2007

Chère Brigitte,
Je vous remercie pour vos interventions enrichissantes qui alimentent ce débat.
J'espère seulement que nos hommes politiques n'en resteront point à de belles paroles électoralistes.
Ce problème existe depuis plus de vingt ans et aujourd'hui existe des professions encourageantes telles, qu'auxiliaires de vie scolaire ou accompagnateurs ( trices ) en soutien scolaire...
Ce sont des portes d'Espérance pour les Jeunes!
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 08/03/2007

Bonsoir ;
merci à Brigitte et Bruno pour leur réponse, à Khate pour son intervention.
J'aurai tant de choses à dire là dessus. Recentrer sur l'aprentissage plutôt que l'occupationnel ; c'est exactement ce que je pense.
Mais une masse de dilletantes qui confondent lae jeu et l'aprentissage est une masse docile dépourvue d'esprit critique face aux messages directeurs et même pas toujours subliminaux qu'on lui administre.
C'est le meilleur garant du système. Fabriquer des perdants dont les "gagnants" auront peur pour justifier la répression à tous les étages. Fabriquer des consomateurs qui ne s'interrogent que sur le caractère "in" de l'objet de consommation. Asservir l'homme au caprice de l'humeur et donc de l'avidité, du caprice érigé en nécessité de droit.
Mon gamin est devant "le Satyricon" un vieux film qu'il a déniché à la bibliothèque ; mise en scène d'un vieux classique.
Je trouve qu'il y a un étrange parallèle à faire entre le rendu de cette oeuvre et notre époque.
J'en pleurerai... Mais quand je pleure, c'est que je suis pas loin de dégainer en général.
La lutte continue... De toute façon : y'a pas besoin de réussir pour entreprendre. J'fais pas grand-chose, mais je sais que j'ai transmis un flambeau... Peut-être demain...
Quant aux homme politiques actuels... Bof quoi ! Désabusé ! Cette campagne et pitoyable et beaucoup de candidats à sa mesure.
Bayrou dont parle Brigitte ? Oui, il a l'air un peu plus sincère, c'est vrai ; mais justement : dans ce monde de filou il risque tout simplement de se faire bouffer... Il suffit de voir combien il dérange...
Je n'irai pas plus loin sur le sujet, ce serait prendre des risques inutiles. Je devine la face cachée de la carte Sarkozy-Royal, et ça m'inquiète... Tant au niveau national qu'international.
Nos jeunes ne les intéressent que comme serviteurs du système. Je ne crois plus aux politiques. Je ne crois plus à la "gauche" si j'y ai cru un jour... Je passerai des heures à dire pourquoi ; j'ai une bonne mémoire. Quant à la droite, bon ben, on sait ce qu'elle vaut pour les faibles : pas terrible non plus alors... J'ai vécu 5 présidences, et j'ai vu la France ce qu'elle est devenue...
Pour faire cogiter tout ça, l'en faudra du courage et du remue-ménage !
Bien fraternellement
Samuel

Écrit par : Samuel | 08/03/2007

Merci pour toutes ces belles paroles !
Je vais en remettre une couche !
A qui la faute , vous dites " à personne" , non , non et non la faute est "attribuée" par bibi aux présidents qui n'ont pas bien fait leur travail en ne nommant pas le bon ministre de l'éducation nationale , en nommant son petit copain qui ne pense qu'à laisser une loi très conne qui portera son nom .
Samuel a vu beaucoup de présidents moi aussi puisque je suis plus âgée . Mais moi j'ai travaillé avec des ministres de l'éducation qui étaient de vraies bourriques .
J'ai vu une fois je ne citerai aucun nom ni aucun ministre ( sauf en privé) une loi qui "exigeait" que tous les enseignants de CP appliquent la méthode globale pour l'apprentissage de la lecture . Bon , c'est déjà nul de faire une loi pour dire à un prof ce qu'il doit faire puisque souvent il doit s'adapter à l'élève mais ...
Dans une école un maître de CP n'apprenait pas la lecture de cette façon ( les enfants savaient lire à la perfection quand ils arrivaient en CE1) , lors d'une conférence pédagogique ce prof-là s'est fait cataloguer de "hors la loi" et il a répondu " ce n'est pas à cinquante ans que vous allez me faire changer qu'est-ce que vous allez me faire me coller en prison ou me pendre par les pieds " .
Là , les supérieurs ont vu rouge ont parlé de le muter enfin du n'importe quoi !
Moi , toujours pareil , j'ai vu rouge et j'y suis allée de mon discours , en général quand je commence , je me débrouille pour qu'on ne puisse pas me couper la parole avant que j'ai fini , j'ai défendu ce prof avec des arguments imparables . Quand j'ai eu fini , j'ai repris ma place dans un silence , oulala !!! il durait ce silence ! les instituteurs se sont tout d'un coup mis à applaudir , j'avais peut-être parlé trop vite il fallait "digérer" pour comprendre , les "supérieurs" m'ont lancé des regards mauvais mais sont restés sans paroles , pas un n'a eu une réponse positive ou négative et hop ! ils ont levé la séance ! tout le monde était content on finissait plus tôt que prévu .
L'école pour les parents , je sais qu'elle existe mais il n'y en a pas assez et elles auraient dû être en place beaucoup plus tôt avant qu'on arrive au point de "rupture" .
D'autre part , je ne trouve pas normal qu'un jeune ( garçon ou fille) ne veuille pas travailler sous prétexte qu'il a droit au RMI , cette somme d'argent au départ était un relais , une avance temporaire , maintenant , allez hop! j'ai 25 ans j'y ai droit . Je ne comprends pas cet état d'esprit . Depuis quand donne-t-on de l'argent durant des années sans demander "un retour" ? depuis quand on peut moralement gagner de l'argent sans travailler ? Ma grand-mère disait toujours que tout travail mérite salaire et moi je dirais que tout salaire mérite travail .
Je suis retraitée mais je dispense des cours à la demande , souvent pour ceux qui ne savent pas lire , ceux qui veulent préparer des concours etc ... même pour les militaires ( qui ne sont pas toujours les plus futés) ou les compagnons du Devoir et tous ceux qui veulent bien faire quelque chose de leur tête ou de leurs mains , je le fais bénévolement bien sûr et avec beaucoup de plaisir .
J'ai des amis(es) qui font comme moi même si j'entends dire " c'est quand même pas toujours à nous de recoller les morceaux" , mais j'ai toujours été capable de mobiliser , j'aurais sans doute fait un bon général !!!!

Écrit par : Khate | 09/03/2007

Bonsoir Bruno,Samuel,et Khate
Le témoignage de Bruno adressé à Samuel m'a beaucoup touchée.Je me revois plusieurs années en arrière.M'étant mise en disponibilité,je décidai de m'inscrire dans un organisme privé afin de donner qulques cours à des enfants en difficulté.Après un laps de temps,on me proposa de m'occuper d'un jeune garçon de 16 ans en rupture scolaire depuis longtemps.Aucun enseignant ne voulait s'en charger car c'était un cas à part.Sans vraiment réfléchir,j'acceptai cette mission(la petite Voix Intérieure sans doute).Je me rendis rapidement chez lui afin de mieux connaître son parcours.Il vivait avec sa maman handicapée dans un minuscule studio.Celle-ci se confia à moi.C'est alors que j'appris qu'un grand drame familial les avait beaucoup éprouvés alors que le fils n'était encore qu'un petit garçon.Celui-ci eut un blocage important à plusieurs niveaux:psychologique,affectif et intellectuel.L'enfant fut trinqueballé à droite,à gauche sans que l'on se soucie vraiment de lui.Ayant été touchée par son histoire personnelle je décidai de me consacrer à ce jeune homme qui,en fait,avait 19 ansIl me l'avouera qu'un peu plus tardEn fait,il avait honte.Il avait un retard considérable:il n'avait pas acquis la maîtrise des savoirs de base.Je le suivis pendant plusieurs moisIl s'accrochait.Mais un jour,à cause d'un malheureux concours de circonstances,cette aventure s'arrêta et je n'eus plus de nouvelles de lui.Ce qui m'attrista.C'est alors que je pris la résolution de me pencher d'un peu plus près sur ce grand fléau celui de l'illettrisme et de l'analphabétisme.Je fis beaucoup de recherches et m'inscrivis même à un congrès qui avait lieu à Lille cette année làDeux projets me tenaient à coeur.Premièrement,créer une structure au sein d'une maison de quartier qui accueille
rait des enfants de 6 à 12 ans pour le soutien scolaire et l'aide aux devoirs.Deuxièmement,créer une "école ouverte" pendant les vacances d'été pour une remise à niveau chez les enfants présentant de grosses lacunes.Je présentai mes deux dossiers aux élus de ma ville ( dans le Nord),à des directeurs d'écoles et de maisons de quartiers...Bien sûr tout le monde a trouvé ça génial,on me fit de belles promesses.Je relançai les élus plusieurs fois.Les réponses étaient souvent évasives.De plus,il fallait trouver un budget.Ily avait bien des fonds mais ceux-ci étaient attribués à d'autres priorités(sport,carnaval...).J'ai quand même suivi une quinzaine d'enfants d'origine maghrébine pour la plupart.Par manque de moyens et de local adéquat j'ai du suspendre cette activité.Mais j'ai toujours essayé d'apporter un soutien à un enfant ou un ado en difficultés.Voilà, aujourd'hui j'ai quelques années de plus et je suis prête pour d'autres combats.Je terminerai par cette phrase célèbre prononcée par Notre Jeanne d'Arc nationale"combattons et Dieu nous donnera la victoire".
Je suis de tout coeur avec vous.Brigitte

Écrit par : Brigitte | 11/03/2007

Chère Brigitte,
Votre message ne me surprend guère. Il dénote chez vous un sens du combat que je devinais entre les mots. Votre histoire est à la fois émouvante et révoltante. Émouvante car, je connais bien ce genre de problématique et l'humiliation que les jeunes peuvent ressentir face à cette incapacité à se mouvoir dans le domaine du langage écrit et oral. C'est pour cette raison que j'ai créé un Atelier d'écriture accessible à tous et toutes où je privilégie la créativité comme véhicule de la pensée. Ne plus avoir peur des mots et surtout de soi. Du regard des autres lorsque vous ne savez pas même écrire votre prénom. Apprivoiser les mots comme des amis auxquels on peut tout confier. Long travail. Rude tâche. Mais, les récompenses des sourires de ces ados sont les plus cadeaux quand je leur dis qu'ils ont réussis à écrire un court texte d'une beauté surprenante. La beauté sauvera le monde dit-on. J'en suis personnellement convaincu. La beauté élève les sentiments Humains vers des horizons insoupçonnés.
Votre message est révoltant aussi dans sa conclusion. Il est vrai que les politiciens préfèrent les activités sportives ou ludiques, aux projets culturels d'importance comme vous l'avez soumis. Loin de moi, l'idée de dénigrer les éducateurs sportifs mais, il faut bien reconnaître qu'ils obtiennent plus facilement de subventions que d'autres. La raison en est simple, les manifestations sportives sont plus voyantes que la lutte contre l'analphabétisme.
Il faut en mettre plein la vue au bon peuple pour montrer que l'on fait du social. Le reste est à cacher !
Vos combats forcent l'admiration et je me disais que si tout le monde pouvait devenir comme vous, un être de lumière pour les autres ; la société serait bien changée.
Kathe et Samuel sont également des combattants et leur ténacité les honore.
Je suis vraiment Heureux de vous connaître tous. Vous donnez un souffle d'Espérance à notre Humanité.
Vous n'êtes pas du côté de ceux et celles qui se lamentent. Vous agissez là où vous êtes.
Que Samuel, Kathe et vous Chère Brigitte soyez remerciés pour les gestes d'amour que vous semez.
Vous avez certainement plus de valeur que certains éducateurs devenus blasés et fonctionnarisés.
Tous trois vous honorez ce Blog et je vous remercie pour vos Témoignages qui sont des coups de coeur dans la grisaille de l'apathie ambiante.
Chère Brigitte, soleil de ce site et petite Soeur. Je vous souhaite une belle soirée et une merveilleuse semaine de combats et d'amour.
Très Fraternellement,
Votre Frère Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 11/03/2007

Bruno parle d'éducateurs blasés... Sans douteça existe. Mais ma dent à moi ce sont les "psy" qui placent les gens dans des petites cases sans se poser plus de questions, et les inscrivent dans des catégories théoriques qui ne fonctionnent pas. Puisqu'on parle d'éducation, je ne vais pas entrer dans le détails de copains "foirés" par des psy (j'en ai connus) mais d'un cas qui est toute mon expérience de ces dernières années ; ma fierté et ma douleur aussi parce que j'en ai bavé pour le réussir.
Il s'agit de mon gamin. Comment savent ceux qui me suivent depuis mes anciens blog, je l'ai adopté. Il est noir, je suis blanc, et cette chose a son importance. Les "psy" avaient classé mon gamin "irrécupérable" ou presque. Tout ce qu'ils trouvaient à lui dire c'est : "faut qu'tu vois ton père". Comme s'il avait pu faire quelque chose pour voir ce géniteur qui l'avait abandonné depuis des années et avait filé à l'étranger (le comique c'est qu'ayant résidé plusieurs années en France, il avait obtenu la nationalité, et filé à l'étranger 8 mois aprés... je le tiens pour un peu débile mais bon...). Le pire est que le gamin, né sur le territoire national, avait été enregistré comme ETRANGER !!! Y'a des état-civils cons comme des balais. Je ne sais si a a joué mais ça aurait pu l'handicaper.
Et moi j'ai eu pitié ; le môme avait l'air perturbé d'accord... Mais quel môme n'est pas un peu agité de nos jours ? Il avait un coeur. La première fois qu'il est venu chez moi, il a vu mes chouettes en terre, alors il s'est mis à dessiner des chouettes pour me les offrir. Aprés il a foutu l'aparte en champ de bataille, mais bon.... Il m'a posé des questions candide mais trés sensée et directe : "- tu fais quoi dans la vie ? T'as vécu quoi ? T'est né où ?" etc... J'ai fondu.
Et là y'a des gens qui ont voulu que le môme parte en Afrique rejoindre son père. J'étais un vieux de la lutte anti-raciste et contre les expulsions abusives ; j'ai pris la mouche... et le maquis ! Avec le môme. Déscolarisé je me suis changé en instituteur, et dans quelles conditions ! Dans une vielle bagnole itinérante, une arme à portée de main, à cause des risques d'aggression et d'enlêvement ; sous la pluie, avec juste un crayon , un cahier, une règle, une équerre un compas et deux ou trois trés vieux bouquins d'occase. Deux ans prés il réintègre l'école : j'avais gagné la première manche. Et il saute deux classes ! D'un an de retard avant la fuite, il avait maintenant un an d'avance ! Année qu'il a reperdu plus tard pour être juste à l'heure (17 ans : terminale) à cause d'une bande de voyous qui ont perturbés toute son année. Racisme. C'est pour ça que le dernier procés a été pour changer son nom, ce que je n'avais pas fait au moment de l'adoption. N'empêche, il est toujours en tête de classe.
Ce que je veux démontrer à travers ça, c'est que l'éducation, c'est pas affaire d'être ou nom au RMI ; on a été bien pire : on a fait de la broc clandestine avec des "ordures", ça rapporte pas des millions hein ? L'éducation c'est d'abord une question de volonté et de coeur ! D'engagement total. Et surtout, faut sortir des catégories, classifications etc... Moi j'ai REFUSE de reconnaitre que le môme était dérangé. Pourtant on m'a jeté à la face les symptômes : son énurésie par exemple. Celle là je lui ai guérie en trois semaines. Avant même la fuite. Les toubibs et les "psy" refusaient l'évidence... (nb : j'ai un héritage de "sorcier" de cambrousse pour certains maux).
Mais l'amour, contrairement à ce qu'on veut croire aujourd'hui ; c'est pas "laisser tout faire et déplorer". C'est aussi la fermeté quand il faut.
On laisse les môme faire n'importe quoi au prétexte qu'ils se "construisent" ; comme si on laissait un jardin se debrouiller sans jamais sarcler ; et aprés on lâche les CRS dessus, bientôt peut-être l'armée, et vas-y que j'te cogne sur la tronche à la matraque ! Heu... On déconne pas un peu là ?
Bien fraternellement.
Samuel.

Écrit par : Samuel | 12/03/2007

Cher Samuel,
Il est 13h00.Je viens de lire votre message:il m'a tellement bouleversée que j'en ai pleuré.Et là,je ne trouve pas les mots pour vous exprimer les sentiments qui m'animent.Quel beau combat!Comme vous devez l'aimer votre gamin!Oui,l'amour ce n'est pas laisser faire et râler tout le temps.Aimer son enfant c'est lui donner les bons matériaux qui l'aideront à construire sa vie. Une responsabilité énorme nous incombe quand nous décidons de faire entrer un enfant dans le monde et jamais nous devons l'oublier.Oui je vous comprends d'autant plus que j'ai deux ados que j'élève seule.L'aîné a 17 ans et le second 15.Assumer le rôle de père et de mère en même temps n'est pas chose aisée mais je m'accroche et j'essaie de faire de mon mieux.Bien sûr je chute souvent et puis je me relève c'est çà qui compte.Nous avons tous un chemin de croix à suivre,c'est éprouvant mais çâ vaut vraiment le coup quand on aime la vie.Je terminerai par ces quelques mots:la plus belle preuve d'amour que nous pouvons donner à nos fils qu'ils soient de notre chair,adoptés ou spirituels c'est de les accompagner sur leur chemin de vie et faire en sorte qu'ils puissent voler un jour de leurs propres ailes.
Votre soeur spirituelle Brigitte

Écrit par : Brigitte | 12/03/2007

Cher Samuel,
Il est 13h00.Je viens de lire votre message:il m'a tellement bouleversée que j'en ai pleuré.Et là,je ne trouve pas les mots pour vous exprimer les sentiments qui m'animent.Quel beau combat!Comme vous devez l'aimer votre gamin!Oui,l'amour ce n'est pas laisser faire et râler tout le temps.Aimer son enfant c'est lui donner les bons matériaux qui l'aideront à construire sa vie. Une responsabilité énorme nous incombe quand nous décidons de faire entrer un enfant dans le monde et jamais nous devons l'oublier.Oui je vous comprends d'autant plus que j'ai deux ados que j'élève seule.L'aîné a 17 ans et le second 15.Assumer le rôle de père et de mère en même temps n'est pas chose aisée mais je m'accroche et j'essaie de faire de mon mieux.Bien sûr je chute souvent et puis je me relève c'est çà qui compte.Nous avons tous un chemin de croix à suivre,c'est éprouvant mais çâ vaut vraiment le coup quand on aime la vie.Je terminerai par ces quelques mots:la plus belle preuve d'amour que nous pouvons donner à nos fils qu'ils soient de notre chair,adoptés ou spirituels c'est de les accompagner sur leur chemin de vie et faire en sorte qu'ils puissent voler un jour de leurs propres ailes.
Votre soeur spirituelle Brigitte

Écrit par : Brigitte | 12/03/2007

Cher Samuel,

Quel combat contre la technocratie et la bêtise humaine !
Lorsque je parlais d'éducateurs blasés, j'incluais toutes personnes ayant une fonction sociale ou psychologique.
L'éducateur ou le psy ont ces possibilités de mettre dans des cases bien déterminées certains individus dits dérangeants.
Et cela n'ira pas en s'améliorant car, il est question de renforcer les pouvoirs notamment des travailleurs sociaux territoriaux dont je fais partie d'ailleurs.
Quand je dis blasés c'est bien dans la situation que vous exposez. Ils ne prennent plus en considération les paradigmes Humains.
Les problématiques sont gérées, les souffrances sont gérées, la pauvreté est gérée. Les psy et éducateurs spé sont devenus les gestionnaires d'autres êtres Humains.
La situation est plus grave qu'on ne le pense et votre histoire en témoigne.
Dans ce cas, il n'existe que les actes de résistance face à l'inhumanité.
Vous êtes réellement un Homme de coeur et prêt à tous les combats pour défendre vos valeurs et vos droits.
Vous avez raison car, ceux ou celle qui vous ont mis dans une telle situation devraient être démis de leurs fonctions.
Je suis pourtant éduc mais, j'ai toujours été en opposition totale vers ce technocratisme qui envahit la profession.
Certains éducs ou psys ne font que gérer des numéros de dossiers sans savoir la souffrance qui transpire derrière.
Sans vouloir le savoir aussi...
Ceux-là, lorsque je les rencontre ; je ne me gêne pas de dire ce que je pense de leurs attitudes de cons.
Voilà pourquoi, je suis traité de sale caractère.
Que voulez-vous on ne se refait pas à 48 berges. Humain trop humain pouvant aller jusqu'à l'illégalité pour sauver des familles.
Je vous remercie pour votre Témoignage très touchant. Puisse-t-il servir aux personnes qui vivent actuellement de semblables discriminations à cause de services sociaux incompétents.
Je vous souhaite une Belle soirée ainsi qu'à votre Fils !!!
Très Fraternellement, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 12/03/2007

Chère Brigitte,
je ne voulais pas vous faire pleurer. Vous ne le savez pas, mais, pour moi, la vie c'est du rab. Je suis "mort" à la naissance et plusieurs fois depuis (maladie, accident) ; alors ça et tout ce que j'ai pu vivre comme rebondissement font de moi un individu spécial ; "à part". J'étais la personne indiquée pour relever le défi, tout simplement. Je ne suis pas loin d'y voir le doigt de Dieu ou d'un ange (pour aider le gamin). Pourquoi lui ? J'men fous ! Si j'avais pu en sauver des centaines, je l'aurai fait. Finalement, c'est peu de choses. Mais j'ai acquis là une expérience qui m'autorise à ramener ma fraise en matière d'éducation autant et même plus que n'importe qui. Orgueil ? Bof, j'ai pas réussi grand chose à l'aune des valeurs de ce monde consumériste ; visitez donc mon blog en cliquant sur mon nom, vous comprendrez ; alors autant valoriser ce que j'ai de positif.
Et, in fine, vous avez plus de mérite que moi, parce que j'en avais qu'un ! Parce qu'on était deux, même si ma femme, qui n'avait pas mon expérience d'ancien baroudeur, s'est entièrement reposé sur mon épaule pendant de long mois. Ensuite, l'élève a dépassé le maître.
Je vous souhaite beaucoup de force et de courage.
Trés fraternellement
Samuel

Écrit par : Samuel | 12/03/2007

Cher Bruno,
On se ressemble un peu coté gueule... Ah la souffrance, on en cause, la vache ! Au point qu'on a parfois l'impression que plus personne ne peut surmonter la moindre anicroche sans assistance psychologique ; probloc c'est qu'en réalité ça sert ce contrôle social que vous évoquez et qui m'insuporte. Déresponsabiliser, anihiler toute force de lutte est une garantie de sécurité pour l'ordre économico social. Combien de dérives sont en réalité des expressions de la faillite de notre système. Je vien de publier un papier évocateur tiré d'un com que j'avais fait sur un blog (j'ai mis le liens).
Ca doit pas évident d'être éduc quand on pense comme vous... Ouais, j'aimerai pas m'y coller... Bon, j'ai eu ma part de p.... de galère, faut pas en rajouter.
Mais au fond, si j'étais pas comme je suis je serai quoi ? J'ai posé la question à ma femme ce matin ; elle a répondu :
"- Tu s'rai un con et j'te larguerai, d'ailleurs, on se s'rai jamais rencontrés..."
Pasque c'est au coeur de la lutte qu'on s'est croisé... Un roman d'amour... Mais si je l'offre à "Arlequin" y z'en voudrons pas et pour cause : ça les mettrait en faillite... hi hi...
Bien fraternellement.
Samuel

Écrit par : Samuel | 13/03/2007

Cher Samuel,
Effectivement, sur bon nombre de points nous nous ressemblons. J'aime beaucoup votre question : ça doit pas être facile d'être éduc quand on pense comme vous.
Bien-sûr, que ce n'est pas facile...Et pourtant, je vous citerai une phrase de Don Bosco, le père des éducateurs qui disait ceci :
"L'éducateur connaît le centre, mais il adopte le point de vue de celui qui est à la lisière de la société et de l'Église: le plus pauvre. L'éducateur conteste la société dans ce qu'elle a d'injuste, I'institution dans ce qu'elle a d'oppressant. Et quand il s'agit de défendre les jeunes et de faire valoir leur point de vue, il devient un résistant. Quand il s'agit de leur bien, il part au combat. L'éducateur dérange toujours un peu ce qui est trop confortablement "établi".
En fait, le véritable éducateur est un rebelle au service des personnes exclues de cette société néolibérale. Il est évident que je ne suis guère apprécié des bien-pensants ( vous savez ceux qui ne pensent rien...! ) mais, je mène ma mission contre vents et marées dans un esprit d'indépendance. C'est bien pour cela, que je suis à la tête de mon propre Centre où je peux faire épanouir les Jeunes aux valeurs humaines de la Vie et non de la rentabilité, la productivité et la recherche du fric pour le fric. Tout cela, je le vomis !
Pour parler d'autres choses, je vous remercie pour votre vidéo. J'ai entendu votre texte sur la marginalité qui est très beau. Malheureusement, mon vieil ordinateur rame pour visionner correctement. Continuez à créer de sublimes poésies issues de votre coeur aux accents rebelles. Mais, un coeur pur comme le diamant. Merci pour ce somptueux cadeau en espérant que d'autres viendront alimenter votre Blog.
D'ailleurs, je donne le lien ici pour les personnes qui aimeraient le regarder :http://video.google.fr/videoplay?docid=3739623691423377102

Je vous remercie pour votre Témoignage et vos créations. Et, je suis d'accord avec votre femme : Restez tel que vous êtes !
Pourquoi vouloir être différent pour s'insérer démagogiquement dans la société. Il faut au contraire assumer ses différences et ne pas être esclave de l'opinion des autres.
Je vous souhaite une merveilleuse soirée ainsi qu'à ceux qui vous sont chers !!!
Votre Frère, Bruno.

Écrit par : BRUNO LEROY. | 13/03/2007

Cher Bruno

Merci pour la pub gratuite... A cette heure j'ai 13 video en ligne sur Google, quand on est sur une on peut aller sur les autres. 13 ? Ben oui ça tombe comme ça et j'vais pas en faire une maladie. Sauf que la 13) est un peu ratée.
Bon, un truc, une video, quand ça charge mal, faut ramener le curseur au début pour que ça charge mieux, pas la forcer à avancer surtout. A la deuxième ou troisième ça passe tout seul. De toute façon : plus une video est regardée, mieux elle fonctionne et je suis peu visionné. J'y arrivais trés bien avec mon ancien win 2000. Bon, j'suis presque à la pointe à présent j'ai XP, double disque dur (plus un externe) sur Compaq. C'est pas que j'aie les moyens, c'est juste que je suis le rois de la démerde, tout simplement. Malheureusement y'a pas d'ordis à pas cher sur ma boutique en ligne (une de mes activités) ; j'ai du mal à trouver chez mes partenaire le matos que je déniche içi au flair et au baratin (j'ai eu mon équipement complet pour cinq cent euros, qui dit mieux ?). Vous devriez visiter les magasins d'occase, on a parfois d'excellemente affaires... Il est vrai que trouver une occase comme la mienne est difficile : l'ordi n'avait pas 6 mois... Rare en occase.
Bonne chance si vous essayez.
Bien fraternellement
Samuel

Écrit par : Samuel | 14/03/2007

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