02/04/2007
"PRIONS POUR NOS PRÉSIDENTIABLES".
La presse la nomme « L’immaculée », « La Madone », « La divine surprise », « L’apparition »… depuis sa nomination à la tête des présidentiables du PS.
Ces poncifs religieux, joliment revendiqués par une France laïque, font d’elle une sainte ou presque, au devenir qu’on lui prédit somptueux.
On semble courir avec elle vers son « assomption » le 6 mai 2007, jour de l’élection présidentielle !
A la différence de la Vierge Marie qui a filé dans le Royaume de l’éternel repos, les escarpins de Ségolène atterriront (si elle est élue) dans la glaise de la France, dans les bourbiers des banlieues et les mille pièges inhérents à la charge de toute présidence.
Pour l’instant, ne gouvernant pas, elle vit sur un nuage.
Souhaitons lui l’humilité pour la préparation de sa charge présidentielle en perspective.
Puisse-t-elle rejoindre alors Marie au pied du calvaire.
Elle aura alors plus que jamais besoin de nos prières.
J’ai aimé entendre en 2002 Olivier de Béranger, Monseigneur de Saint-Denis, le seul évêque qui ait eu le courage de dire aux adeptes du FN :
« Un chrétien ne peut pas voter pour le Front National ».
Que Jean-Marie Le Pen qui emprunte ses deux prénoms aux plus grands saints de l’Eglise ait la modestie du premier et la douceur de la seconde.
Prions pour que Jean-Marie médite les passages de la bible sur la place de l’étranger dans notre cœur, avant de se lancer dans une ultime bataille… … si 500 signatures d’élus le lui permettent.
Batailler pour être notre président et être sur le terrain miné de l’Intérieur est un long purgatoire.
Que Dieu veille sur le chemin escarpé de Nicolas. L’Eternel sait déjà si nous voulons un homme épris de notre bien, ou une femme attendant que nous lui disions quel est celui que nous désirons.
Laissons Dieu sonder d’avance les urnes de notre cœur. Il le fait mieux que quiconque…
Prions donc pour Nicolas qui vit toujours dans la tempête de l’action , les yeux rivés sur le château de tous ses désirs.
Deux voix : Celle de Marie-Georges B. et celle de François B. ; deux propositions pour les lendemains de la France :
Leur avenir présidentiel est certainement bouché.
Mais ces voix, il faut les entendre aussi.
Appeler à un monde meilleur est effectivement intéressant.
La première s’y essaie.
La candeur du second est sa seule force.
Toujours éprise de justice, Arlette est l’éternelle prétendante au trône de l’Elysée.
Mais le jour où elle cessera de dire « camarades » au lieu de « frères » et « sœurs », elle tendra vers l’universel.
Les ouvriers à défendre sont une cause juste.
Mais les prisonniers qui bossent pour un salaire misérable,
les millions de chômeurs,
de RMIstes ainsi que les clochards innombrables qui nous trouent les yeux à chaque carrefour, devraient avoir droit en priorité à ses diatribes enflammées pour plus de justice.
Que l’Esprit-Saint l’inspire.
— GUY GILBERT - Nuit du 29 au 30 novembre 2006 dans un restaurant parisien—
20:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Charitable avec nos politique le frêre ! Fallait suivre "complément d'enquête" ce soir... La vertu n'était pas tellement au rendez-vous...
Quel contraste avec la Norvège où la transparence, à défaut de vertu, et la justification du patrimoine privé et des dépenses au frais de l'Etat doivent être justifiés et publics dans les moindres détails.
Bien fraternellement.
Samuel
Écrit par : Samuel | 03/04/2007
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