17/04/2007
KHATE NOUS T'AIMERONS ÉTERNELLEMENT !
( Pour cette Dignité qui était ta Force. Tu es l'exemple qu'il nous faut suivre pour vivre sans démissionner. Tu étais un exemple pour tous ceux et celles qui tentent de baisser les bras. Toi, tu ne l'as jamais fait même dans les pires moments. Merci pour ce que tu étais et ce que tu demeures. Une femme entière au grand coeur ! )
A...DIEU KHATE !
Khate, tes yeux fermés regardent en dedans de toi,
Tu étais cette vérité exprimée avec le coeur de la foi,
Tu aimais le sourire des enfants qui parlaient de pureté,
Tu aimais ceux qui souffraient ou étaient opprimés,
Tu aimais la vie mais elle semblait mal te le rendre,
Tu aimais les humains et ils te trouvaient marginale,
L'intolérance était pour toi objet de scandale,
Khate, en toutes circonstances tu savais te défendre,
Les oiseaux pleurent et ne chantent plus,
Les papillons sont morts d'une éternelle brûlure,
Cette étrange blessure qui agitent nos corps,
Tous tes amis la ressente mille fois plus encore,
Khate, tu aurais pu nous dire au revoir,
Avant de partir vers je ne sais quel espoir,
Khate tu demeures dans nos mémoires,
Telle la face cachée de nos miroirs,
De nos pensées à jamais accrochées,
A tes soleils de vie que tu éclaboussais,
En nous écrivant quelques mots,
Quelques murmures d'un instant,
Khate, je lis tes phrases en sanglots,
Ne t'inquiète pas c'est la pluie,
Qui frappe les carreaux,
Pour dire que tu es toujours présente,
Dans l'âme de ton âme non absente,
Une fusion naît au sein de l'éternité,
C'est l'osmose d'une amitié rencontrée,
Khate, tu ne peux t'éteindre dans le firmament,
Ton feu illuminera toujours notre présent.
Bruno LEROY.
Je publie ici un commentaire de note Amie Khate décédée ce Dimanche. Si vous désirez lui rendre un dernier Hommage, vous pouvez vous rendre directement sur son Blog.
Ce soir, notre coeur saigne...
Et pourtant gardons à l'esprit la Dignité dont elle faisait preuve face aux épreuves de cette vie.
Très Fraternellement, Bruno.
Je me "retrouve" dans tellement de vos lignes écrites ici que c'est incroyable !!!!
Et ..... pourtant je ne vais jamais à la messe !
Ma foi "extra large" dans la possibilité de rendre un sourire à un enfant , perdu et orphelin a fait de moi une marginale de cette société tout simplement parce chez moi vivent toutes les couleurs du monde !
Je ne regrette rien , j'ai agi selon mon coeur et ces enfants (grands maintenant) me réconcilient peu à peu avec moi-même et je sais que je partirai en paix sans que j'y vois une intervention divine mais seulement ma hargne et ma volonté à réparer ce que les humains ( qui n'ont que le nom d'humain) ont voulu détruire par cupidité , stupidité ... et ...
Et ..... pourtant je ne vais jamais à la messe !
Ma foi "extra large" dans la possibilité de rendre un sourire à un enfant , perdu et orphelin a fait de moi une marginale de cette société tout simplement parce chez moi vivent toutes les couleurs du monde !
Je ne regrette rien , j'ai agi selon mon coeur et ces enfants (grands maintenant) me réconcilient peu à peu avec moi-même et je sais que je partirai en paix sans que j'y vois une intervention divine mais seulement ma hargne et ma volonté à réparer ce que les humains ( qui n'ont que le nom d'humain) ont voulu détruire par cupidité , stupidité ... et ...
20:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Ces petits bouts de Vie. | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Commentaires
Merci Bruno pour ce poignant hommage à notre amie.
Par ailleurs j'ai mis une réponse à votre touchant com sur mon blog à propos d'elle.
En substance : donnons vie aux valeurs de fraternité qui étaient les siennes.
Bien fraternellement
Samuel
Écrit par : Samuel | 17/04/2007
C'est ce que je compte faire, Cher Samuel, mes valeurs comme les vôtres sont immuables. Elles sont au service des petits, des opprimés, des souffrants et des injustices criantes. Non dans un souci de pure charité mais, dans celui d'une Justice Sociale effective pour tous et toutes.
Et cela continuera, comme Khate, avec le coeur au bout des poings. Ou comme disait Ferré avec les poings dans l'Utopique, pour un Monde meilleur.
Je vous souhaite malgré les événements douloureux, une belle soirée.
Dans votre réponse concernant mon message sur votre Blog. Vous dites que le Croyant est persuadé qu'il existe une vie après la mort.
Oui, mais cela n'empêche pas la douleur de l'absence.
D'ailleurs, le Christ a Lui-même pleuré sur la mort de son ami Lazarre. Et je suis loin mais très loin d'avoir la personnalité du Christ.
Je n'ai aucunement honte de pleurer et de souffrir face à la mort d'une Amie que j'aimais justement pour son Humanité. Même si je la connaissais peu. Je sens cette vérité qui habite les êtres et donne de la justesse à leurs propos.
Je la sais cependant dans la Lumière.
Restons debout face aux combats que nous avons encore à mener!
Très Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 17/04/2007
Ho mais j'ai pas dit que fallait avoir honte ! Mais si on pleure trop on s'écroule ; enfin moi ça me fait ça. Puis j'suis tellement habitué à ce que les gens doutent de toute autre réalité que la quotidienne que ma première réaction c'est toujours de dire : "faut espérer, ma parole vaut c'quelle vaut, mais j'affirme que tout n'est pas que matière". Sans aller jusqu'à demander qu'on saute de joie comme le font certain peuples, j'essaie de dire aux gens de se consoler. Ca vaut quand même mieux que de dire : "morfondons nous ensemble".
Vous savez, pour ma pomme aussi ç'est pas évident. Les gens qui font un effort pour me comprendre, en dehors de ma moitié, sont pas bézef. Khate étaient de ceux qui ont essayés.
La mort, je la connais bien.
Première séparation, là j'ai pas vu le corps, j'avais à peine 4 ans ; mon arrière grand-mêre qui m'adorait.
Deuxième : un copain "différent" ; il venait d'ailleurs, sa famille s'était installée dans le coin ; qui est mort sous mes yeux (chauffard) j'avais 8 ans.
Puis j'ai connu ma deuxième mort clinique(première à la naissance étranglé par le cordon) personnelle de maladie dans les mois qui ont suivi ; troisième mort clinique à 17 ans...
Bon, j'en finirai plus.
Mon regard est forcément un peu... spécial. J'suis pas un humain "normal" quoi.
Mais j'veux pas dire qu'y faut avoir honte. Surtout pas.
J'veux juste dire : faut pas désespérer.
Quand papa est parti y'a un peu plus d'un an, y'avait plus que moi qui tenait debout et qui soutenait tout le monde. Ma soeur coco et athée, mon frère écolo mais agnostique, ma mére qui pateaugeait dans la semoule et pourtant croyante.
Brusquement z'ont réalisé que mon expérience, ma vue des choses, ça avait une vague utilité... Celle de m'avoir permi d'être le seul en état de prononcer une oraison funêbre...
Non, faut pas avoir honte, mais faut pas désespérer, d'ailleurs Khate aurait pas aimé ça. Je sais mieux que personne combien elle s'accordait peu d'importance.
Elle me disait : "te casses pas les fesses pour moi va, t'as plein d'autre choses à faire pour des tas de gens qui, eux, sont l'avenir".
Bien fraternellement
Samuel
Écrit par : Samuel | 18/04/2007
Cher Samuel,
Je me suis peut-être mal exprimé mais, je n'ai jamais dit que vous aviez écrit qu'il était honteux de pleurer.
Quoique certaines personnes pensent encore qu'un mec ne pleure pas. Combien de fois n'ai-je entendu cette connerie dans mon enfance.
Je vous expliquais seulement que même étant chrétien cela n'immunisait pas contre la douleur de l'absence. C'est tout...
Ne vous inquiétez pas, je suis très solide et peux affronter toutes les tempêtes. Donc, le contraire d'un homme qui désespère. Je suis aussi costaud que le roc et il le faut dans mon boulot. Ne pas se laisser submerger par les sentiments stériles qui paralysent.
Et ce n'est pas mon genre du tout, rassurez-vous !
Je vous souhaite une belle soirée auprès de ceux que vous aimez et vous remercie pour vos messages toujours savoureux.
Très Fraternellement, Bruno.
Écrit par : BRUNO LEROY. | 19/04/2007
C'est vrai que des fois j'oublie que votre vie, vu votre boulot, ça doit pas toujours être de la tarte. La rue, j'connais, ça va, merci.
Bien fraternellement
Samuel
Écrit par : Samuel | 19/04/2007
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