05/01/2008
“Donner est le propre de ceux qui aiment”.
Ton talent, ta cordialité, tes qualités... se perdent: on ne t’en laisse pas tirer parti. — Médite bien ces paroles d’un auteur spirituel: « L’encens que l’on offre à Dieu n’est pas perdu. — Le Seigneur est mieux glorifié par le sacrifice de tes talents que par leur vain usage. » (Chemin, 684)
Et, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Arrêtons-nous un peu pour comprendre ce passage du saint Evangile. Comment pouvons-nous, nous qui ne valons rien, offrir quelque chose à Dieu ? L’Ecriture dit: tout don excellent, toute donation parfaite vient d’en haut. L’homme ne réussit peut-être même pas à découvrir entièrement la profondeur et la beauté des dons du Seigneur: Si tu savais le don de Dieu! répond Jésus à la Samaritaine. Jésus-Christ nous a appris à attendre tout du Père, à chercher, avant tout, le royaume de Dieu et sa justice, car tout le reste nous sera donné par surcroît, et Il sait bien, Lui, ce dont nous avons besoin.
Dans l’économie du salut, Notre Père soigne chaque âme avec une délicatesse pleine d’amour: chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un celui-ci, l’autre celui-là. Il peut paraître inutile, par conséquent, de s’efforcer d’offrir à Dieu quelque chose dont Il n’a pas besoin; dans notre situation de débiteurs insolvables, nos dons ressembleraient à ceux de l’Ancienne Loi, que déjà Dieu n’acceptait pas: Sacrifices, obligations, holocaustes pour les péchés, tu ne les as voulus ni agréés et cependant ils sont offerts d’après la Loi.
Mais le Seigneur sait que donner est le propre de ceux qui aiment, et Lui-même nous montre ce qu’Il désire de nous. Ni les richesses, ni les fruits, ni les animaux de la terre, de la mer ou de l’air, ne lui importent, parce que tout est sien; Il veut quelque chose d’intime, que nous devons librement Lui donner: mon fils, donne-moi ton cœur. Vous voyez? Il ne se satisfait pas du partage: Il veut tout. Il ne cherche pas ce qui nous appartient. je le répète: c’est nous-mêmes qu’Il veut. C’est de là, et de là seulement que proviennent tous les autres présents que nous pouvons offrir au Seigneur. (Quand le Christ passe, 35) [Monter]
http://www.opusdei.fr/art.php?p=20732
18:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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