19/03/2008
FRÈRES DES PAUVRES.
Frères des pauvres
de Valentin Strappazzon
Jean Rigaud, qui a écrit une Vie de saint Antoine vers la fin du XIIIe s., recueillant les faits miraculeux accomplis par le Saint dans la région de Limoges, « afin qu’ils ne s’effacent pas des mémoires des Frères », écrit : « Lorsqu’il était en chemin, il se montrait pauvre et faisait en sorte que rien ne manquât ni à lui-même ni à ceux qui vivaient près de lui. » Et de raconter, avec force détails, comment il avait aidé une maîtresse de maison à ne pas perdre le vin de sa cave, à Cuges-les-Pins, ou procuré des légumes aux Frères de Brive, en protégeant de l’orage la servante qui avait cueilli des oignons sous une pluie battante...
Des attentions, en somme, qui préviennent le danger et protègent ceux qui témoignent accueil et affection.
On retrouve cette même attention de saint Antoine dans les prodiges accomplis sur sa tombe, en faveur de femmes abandonnées ou maltraitées par leur mari ; de mamans ayant perdu leur enfant ; d’enfants morts rendus à la vie ; de malades atteints de paralysie ou autres maladies. Et cette attention est sans doute à l’origine de la dévotion qui attire vers lui les gens e toutes sortes, dans tous les pays, de toutes les langues, de toutes origines sociales, voire de toutes les religions.... Saint Antoine est encore et toujours le « père des pauvres » qui écoute toutes les demandes d’un cœur attentif. C’est à lui que s’adressent, avec grande confiance et simplicité, les jeunes pour leurs études et leurs projets d’avenir ; les adultes pour leurs problèmes de santé, de solitude, d’argent, ou de deuil ; des grands-parents, soucieux de la foi de leurs petits-enfants ; des pères et des mères pour des handicaps, des opérations difficiles, des suites d’accidents graves. L’aide matérielle a besoin de ce souffle spirituel, rappelle Benoît XVI dans son Jésus de Nazareth, à propos du développement.
Que saint Antoine fasse de chacun de nous de vrais « frères des pauvres ».
Des attentions, en somme, qui préviennent le danger et protègent ceux qui témoignent accueil et affection.
On retrouve cette même attention de saint Antoine dans les prodiges accomplis sur sa tombe, en faveur de femmes abandonnées ou maltraitées par leur mari ; de mamans ayant perdu leur enfant ; d’enfants morts rendus à la vie ; de malades atteints de paralysie ou autres maladies. Et cette attention est sans doute à l’origine de la dévotion qui attire vers lui les gens e toutes sortes, dans tous les pays, de toutes les langues, de toutes origines sociales, voire de toutes les religions.... Saint Antoine est encore et toujours le « père des pauvres » qui écoute toutes les demandes d’un cœur attentif. C’est à lui que s’adressent, avec grande confiance et simplicité, les jeunes pour leurs études et leurs projets d’avenir ; les adultes pour leurs problèmes de santé, de solitude, d’argent, ou de deuil ; des grands-parents, soucieux de la foi de leurs petits-enfants ; des pères et des mères pour des handicaps, des opérations difficiles, des suites d’accidents graves. L’aide matérielle a besoin de ce souffle spirituel, rappelle Benoît XVI dans son Jésus de Nazareth, à propos du développement.
Que saint Antoine fasse de chacun de nous de vrais « frères des pauvres ».
11:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
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