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13/12/2008

Guy Gilbert, emblématique «curé des loubards».

Guy Gilbert, emblématique «curé des loubards»..pdf

17:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Soyez toujours dans la joie.

« Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche ». Cette invitation pressante à la joie, a donné le nom à la Messe de ce troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete », c'est-à-dire réjouissez-vous. La couleur liturgique adaptée à cette tonalité eut été le rose, mais cette pratique traditionnelle est tombée quelque peu en désuétude.


Quelle est la cause de cette joie ? « Le Seigneur est proche ». Nous n’attendons pas un Dieu lointain dont la venue serait encore hypothétique, un Messie annoncé pour un temps reculé : non, notre joie est toute entière dans la paisible certitude de la présence au milieu de nous de celui qui est venu dans l’humilité de la crèche, qui viendra dans la gloire au dernier Jour, et qui dans l’entre-deux, continue de venir visiter les siens pour les secourir de sa grâce, les instruire de sa Parole, les fortifier de son Eucharistie.


Cette joie est donc celle de sa présence, cachée certes, mais bien réelle : « le Seigneur est proche ». Ne nous a-t-il pas déjà « enveloppé du manteau de l’innocence et revêtu des vêtements du salut » (1ère lect.) ? Il est donc juste de « tressaillir de joie » dans l’Esprit qui repose sur nous, « parce que le Seigneur nous a consacrés par l’onction » (Ibid.). C’est pourquoi Saint Paul nous exhorte à « être toujours dans la joie, à prier sans relâche, à rendre grâce en toute circonstance » (2nd lect.), dans la fidélité au don reçu : « n’éteignez pas l’Esprit ».
Pourtant la liturgie de ce jour fait aussi apparaître une tension, qui caractérise la condition du chrétien en ce monde. D’un côté il est invité à laisser libre cours à sa joie pour le don du salut que nul ne pourra lui ravir, joie pour la présence au milieu de nous de l’Epoux qui ne cesse de venir réconforter son Epouse tout au long de sa route vers la rencontre définitive ; et en même temps il doit demeurer dans une vigilance de chaque instant, pour ne pas perdre ce don, car il est encore objet d’espérance. En effet, aussi longtemps que nous marchons dans la nuit de ce monde, nous ne percevons pas pleinement la présence du Seigneur à nos côtés, et le risque demeure de nous égarer loin de lui. D’autant plus que notre désir est loin d’être unifié : l’ivraie qui menace en nous la croissance du bon grain, n’est-elle pas d’abord cette dispersions dans les distractions éphémères que nous offre les multiples miroirs aux alouettes de notre culture hédoniste ? Heureusement, pour mener notre barque entre les récifs, le Seigneur nous a laissé une boussole et une carte : l’Esprit Saint et sa Parole ; d’où le précepte de l’Apôtre : « N’éteignez pas l’Esprit, ne repoussez pas les prophètes : mais discernez la valeur de toute chose, gardant ce qui est bien et vous éloignant de tout ce qui porte la trace du mal » (2nd lect.).


Nous ne pourrons pleinement adhérer à la nouveauté du Royaume, qu’en nous détachant de la vétusté de ce monde qui passe. Et cet exode implique un passage au désert, à la suite de Jean-Baptiste. A la question que pose la délégation de prêtres et de lévites : « Qui es-tu ? », nous aurions spontanément répondu en termes de nos origines charnelles : notre nom nous situe à l’intérieur d’une généalogie, nous donne une appartenance ici-bas, la sécurité d’une famille, d’un clan, d’une race, d’une nation. Or nous ne trouvons rien de tel dans la réponse du Précurseur : il nie toute référence au passé ; il ne se reconnaît dans aucun des personnages cités et donc connus. Mais il se définit totalement en fonction de l’à-venir ; plus précisément : en fonction d’un mystérieux personnage dont il est chargé d’annoncer la venue. Certes il le connaît puisqu’il doit le désigner ; et pourtant il ne le connaît pas encore puisqu’il attend un signe d’en-haut qui le fera reconnaître. C’est précisément pour se préparer à ce ministère qu’il s’est retiré au désert, lieu par excellence de la purification du désir. Seul celui qui accepte de quitter ses fausses sécurités et de sortir dans la nuit, peut discerner la « Lumière » et lui « rendre témoignage, afin que tous croient par lui ». Certes Jean appartient encore à la première Alliance : il est le dernier et le plus grand des prophètes puisqu’il doit rendre témoignage au Messie ; mais en même temps, le Précurseur pressent qu’avec la venue de l’Envoyé, un temps se ferme, un autre s’ouvre : le temps de l’attente est clos, celui de l’accomplissement peut commencer. Entre les deux il y a bien sûr continuité : Jésus vient accomplir « les promesses faites à nos pères » ; mais en même temps, cet accomplissement est une telle nouveauté par rapport à l’attente, qu’une rupture s’instaure, et qu’un choix s’impose. C’est à une nouvelle naissance que Notre-Seigneur nous invite : il nous faut renaître « d’eau et d’Esprit » (Jn 3, 5) pour avoir accès à une réalité nouvelle, inouïe : « ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu » (1 Co 2, 9). Voilà pourquoi, bien que nous soyons entrés dans le temps de l’accomplissement des promesses, bien que l’Epoux soit déjà là, nous avons cependant encore à nous préparer à sa venue, à nous disposer à accueillir cette nouveauté qui nous arrache au monde ancien et fait de nous des fils et des filles du Royaume : « Ne le savez-vous pas : vous êtes morts avec le Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu. Tendez donc vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre. Et quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire » (Col 3, 2-4).
Le Seigneur est là, et il ne dépend que de nous de l’accueillir pleinement dans nos vies : à nous d’« aplanir son chemin », de dégager les obstacles à sa venue en « discernant la valeur de toute chose » et en « gardant parfaits et sans reproche notre esprit, notre âme et notre corps » (2nd lect.). Certes nous nous sentons bien démunis devant une telle exigence ; c’est pourquoi l’Apôtre nous rassure : « Il est fidèle le Dieu qui nous appelle : tout cela, il l’accomplira » (Ibid.). Comment dès lors ne pas être dans la joie ? Avec Marie nous pouvons en toute vérité « exalter le Seigneur et exulter en Dieu notre Sauveur, car le Puissant fait pour nous des merveilles ». Jour après jour, patiemment il nous accompagne, nous comblant de sa miséricorde, s’abaissant à nous laver les pieds, alors que « nous ne sommes même pas dignes de défaire la courroie de sa sandale ». Laissons donc au « Dieu de la paix » le souci de notre sanctification intégrale « puisqu’il prend soin de nous » ; quant à nous, hâtons-nous d’obéir à la mission que nous a confiée Notre-Seigneur, afin que « germe la justice et la louange devant toutes les nations : portons la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérissons ceux qui ont le cœur brisé, annonçons aux prisonniers la délivrance et aux captifs la liberté, et proclamons une année de bienfaits, accordée par le Seigneur » (1ère lect.) à tout homme qui accepte de se convertir. Car « le Seigneur est tout proche ».

« Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d’un si grand mystère : pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment nouveau. Par Jésus, le Christ, Notre-Seigneur » (Or. ouv.).


Père Joseph-Marie.

15:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES ENFANTS MALTRAITÉS.

LES ENFANTS MALTRAITÉS.pdf

11:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/12/2008

“Tout peut et doit conduire à Dieu”

Il importe absolument que nous diffusions la lumière de la doctrine du Christ. Etoffe ta formation, remplis ton esprit d'idées claires, de la plénitude du message chrétien, afin de pouvoir ensuite transmettre tout cela à d'autres. — N'attends pas de Dieu des illuminations, car Il n'a aucune raison de te les communiquer, alors que tu disposes de moyens humains bien concrets: l'étude, le travail. (Forge, 841)


Le chrétien doit avoir soif de savoir. Maniement des sciences les plus abstraites ou habileté technique, tout peut et doit conduire à Dieu. Car il n'est pas de tâche humaine qui ne soit sanctifiable, qui ne soit une occasion de se sanctifier personnellement et de collaborer, avec Dieu, à la sanctification de tous ceux qui nous entourent. Ce n'est pas au fond d'une vallée mais au sommet de la montagne que doit briller la lumière de ceux qui suivent Jésus-Christ: pour que l'on voie vos bonnes œuvres et que l'on glorifie votre Père qui est dans les cieux .

Travailler ainsi, c'est prier. Etudier ainsi, c'est prier. Faire ainsi de la recherche, c'est prier; nous n'en sortons jamais; tout est prière, tout peut et doit nous mener à Dieu, nourrir ce dialogue continuel avec Lui, du matin au soir. Tout travail digne peut être prière; et tout travail qui est prière est apostolat. C'est ainsi que l'âme s'affermit, dans une unité de vie simple et solide.

Nous avons considéré la réalité de notre vocation chrétienne: nous avons vu comment le Seigneur nous a fait confiance pour rapprocher les âmes de la sainteté, pour les approcher de Lui, pour les unir à l'Eglise, pour étendre le règne de Dieu à tous les cœurs. Le Seigneur nous veut sacrifiés, fidèles, délicats et amoureux. Il nous veut saints et tout à Lui. (…) (Quand le Christ passe, nos 10-11)
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=20176

11:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/12/2008

La nouveauté de Noël est donc dévoilée.

Quand on aime les mathématiques, on est un peu gêné par ces versets. Le plus petit est plus grand que le plus grand… Ce n’est pas d’une logique immédiate ! Reprenons ensemble la lecture.

« Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste » : c’est simple, Jean Baptiste est le plus grand de tous les hommes. Ce n’est pas très étonnant, puisque « le prophète Elie qui doit venir, c’est lui ». Or, selon le prophète Malachie, Elie doit venir mettre de l’ordre avant le jour du Seigneur. Jésus dévoile ainsi combien Jean Baptiste et le Messie sont proches. Ainsi, Jean est plus qu’un prophète, il est le plus grand.

Mais qui est le « plus petit » ? Il ne s’agit pas du « plus petit » en général, mais du « plus petit dans le Royaume des cieux ». On peut entendre par « plus petit » le plus jeune, le plus nouveau. C’est alors Jésus. Jean en effet, fait partie du Royaume et, dans la succession historique, Jésus vient après Jean. Aux yeux de leurs contemporains, Jean est perçu comme un maître avant Jésus. Jésus est donc le plus petit.

On pourrait aussi entendre le « plus petit » comme le moindre. Dans ce sens, c’est encore plus évident : Jésus a pris la dernière place et nul ne peut la lui ravir. Il est bien le plus petit.

Mais qui dans le Royaume, est le plus grand ? Le Messie, incontestablement. Ainsi, en nous disant « le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui », en nous disant que lui, le plus petit, est plus grand que le plus grand des hommes, Jésus dit déjà, de manière allusive, qu’il est le Messie.

Cet indice est précieux : celui que nous attendons étant le plus petit, il ne pourra nous être révélé que dans sa petitesse. Noël est à la pointe de ce paradoxe. Voilà pourquoi Jean est une figure exemplaire de l’avent. Il est à la rencontre du grand et du petit. Il est un prophète qui annonce le Messie, et, dans le même temps, il connaît Jésus qui est l’accomplissement des prophéties. Jean Baptiste est à un passage. En désignant ce prophète, Jésus pointe le lieu de rencontre que nous cherchons entre le petit et le grand et montre le passage vers la fécondité nouvelle à laquelle nous aspirons. La grandeur que nous attendons joyeusement est la nouveauté du Royaume.

Mais le terme de cette attente n’est pas seulement un Eden nouveau, un jardin peuplé d’arbres merveilleux comme l’a décrit la première lecture. Il est en effet question dans le discours d’Isaïe de briser des montagnes, de réduire les collines en menue paille, de tourbillons de vent qui dispersent. Jésus aussi évoque une violence préliminaire : « le Royaume des cieux subit la violence et des violents cherchent à s'en emparer ».

La nouveauté de Noël est donc dévoilée à ceux qui se font violence pour s’en emparer. Le Seigneur vient à nous, décidé à rendre féconds nos cœurs asséchés et à raviver la source de la vie spirituelle en nous, mais il ne nous dispense pas de poser les actes de volonté qui doivent y aider. L’austérité de Jean-Baptiste est la violence qui le rend disponible à l’Esprit de Dieu ; son obéissance est la herse qui aplanit les montagnes et brise les collines, pour préparer la route au Seigneur.

« Celui qui a des oreilles qu’il entende », nous dis-tu, Seigneur Jésus. A l’invitation d’Isaïe, nous prenons aujourd’hui la résolution de mettre notre fierté en toi, de ne placer notre joie qu’en toi. Fais de nous les artisans qui aplanissent les chemins où tu viens à la rencontre de tes frères humains.

Frère Dominique.

20:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/12/2008

CHOISIR SON AVENIR.

choisir son avenir.gif

Le MDRGF, est une association qui se bat depuis 1996 pour soutenir une agriculture saine, respectueuse de l’environnement et donc de la vie et dénoncer les conséquences négatives de l’agriculture intensive utilisant des pesticides et engrais de synthèse : Pollution des eaux, de l’air, des sols et des aliments par des résidus de pesticides toxiques, appauvrissement de la biodiversité, menaces sur la santé publique…

le site du MDRGF

BD_choisir son Avenir.pdf

 

Choisir notre avenir fait le lien entre

le fait d’avoir un environnement

 sain et être en bonne santé.

La Bande Dessinée met en scène,

 avec humour, le danger, maintenant

prouvé scientifiquement,

que fait courir à la santé humaine

 l’utilisation généralisée

de certaines substances chimiques.

Le dessinateur français de BD, David Ratte,

a créé des histoires mettant en perspective

 nos inquiétudes relatives aux problèmes de santé

(cancers, retards de développement du cerveau, asthme,

allergies, déficiences immunitaires

 et baisse de la fertilité masculine) que peuvent

poser la présence de substances chimiques

dans notre corps Les faits présentés au travers des dialogues sont expliqués et basés sur des informations scientifiques et gouvernementales.

Notre objectif est de fournir a

u grand public des exemples d’actions

individuelles et d’initiatives politiques pouvant être menées au sein de l’Union Européenne

et qui peuvent améliorer notre avenir.

Publié conjointement par le programme Chemicals

Health Monitor de HEAL et

 le Mouvement pour les Droits et le Respect.

 

17:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ÉCOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/12/2008

Nos Compagnons d'Emmaüs rêvent un Monde meilleur... et dénoncent nos injustices.

refaire un monde plus Fraternel.jpg

 

 

 

ce que nos compagnons d'Emmaus revent et denoncent.pdf

 

 

 

20:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/12/2008

Qui était Martin Luther King ?


Pour le 40e anniversaire de sa mort, une manifestation intitulée "Une rencontre avec Martin Luther King" retrace son parcours dans les jardins du Trocadéro à Paris. 14 images

16:37 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MaPhilo.net

Recherche de citations de Bruno Leroy - MaPhilo.net

Recherche de citations de Bruno Leroy - MaPhilo.net - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h ...

13:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le temps de l’Avent est un temps difficile...

Le temps de l’Avent est un temps difficile, parce qu’il est un temps des commencements. On leur préfère généralement le temps de la maturité, moins équivoque.

Mais puisque l’évangile d’aujourd’hui est le commencement de l’évangile de saint Marc, je vous propose de méditer son tout premier verset : « Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu ».

Qui dit commencement, dit nouveauté. Et quand nous disons nouveauté, nous pensons rupture. Puisque ce verset peut facilement être rapproché du premier verset de la Genèse, il nous est facile d’entendre que Jésus est venu inaugurer une nouvelle histoire sainte, une nouvelle création.

C’est très vrai. Mais nous ne pouvons occulter que le deuxième verset commence brutalement par « il était écrit », ou « comme il était écrit ». La nouveauté de Jésus se fonde donc sur une continuité avec le passé, que Marc justifie en nous renvoyant à une citation attribuée à Isaïe.

La réalité n’est pas si simple. Il y a en fait dans ce verset trois citations de l’Ancien Testament, qui, selon une habitude l’exégèse juive, sont assemblées dans le but de montrer l’unité du projet de Dieu à travers l’Ecriture. La première citation vient d’Exode 23, où Dieu dit qu’il envoie son messager, son ange, préparer et protéger les chemins de son peuple. C’est une parole adressée à Moïse, qui traverse le désert du Sinaï avec son peuple, en direction de la terre promise.

Cette parole de la Torah a été portée et méditée, pendant des siècles. Elle été lue et relue. Ce long itinéraire dans le cœur des croyants et dans la bouche des prophètes a conduit à lui découvrir un autre sens, que l’on trouve chez Malachie et Isaïe : « Voici, j’envoie les messagers préparer les chemins devant moi ». En traversant les siècles, à travers la douloureuse expérience de l’exil à Babylone, les prophètes ont compris que ces versets annonçaient la venue au devant de son peuple de Dieu lui-même. Et le messager dont il se fera précéder, c’est Elie, qui représente l’aboutissement du prophétisme, l’annonciateur des derniers temps.

Nous voyons ainsi que le chemin emprunté par le peuple à travers le désert du livre de l’Exode devient, dans le livre d’Isaïe, le chemin que suit Dieu pour rejoindre le temple. La route que Jean doit préparer est donc à la fois la route des hommes et la route de Dieu.

Voilà dite la densité de l’héritage scripturaire qui nourrit ces commencements de l’évangile. Au temps où nous nous préparons à recevoir le Seigneur de l’Univers chez nous, en nos maisons, saint Marc nous redit que cet événement exige de nous un départ, un exode, qui nous fait quitter nos habitudes pour regarder notre quotidien avec les yeux de Dieu.

La Bonne Nouvelle que nous annonce saint Marc est donc celle d’un renversement. D’une part l’ange de l’exode, devenu au fil des siècles le prophète Elie, prend aujourd’hui les aspects modestes d’un prédicateur dans le désert, rejoignant les foules au coeur de leurs préoccupations. D’autre part, elle annonce celui qui doit venir, celui qui est derrière Jean, mais dont il n’est pas digne de défaire les sandales. Celui qui représente l’aboutissement de l’esprit prophétique s’efface devant celui qui vient et qui est seul à pouvoir donner le Saint Esprit.

Tout rapproche ces deux hommes. Jésus, le nouveau Moïse, est présenté dans la continuité de Jean-Baptiste, le nouvel Elie. Mais tout les éloigne. Celui qui est l’aboutissement du prophétisme n’est que le précurseur. Jean vit seul au désert et se nourrit de plantes, alors que Jésus passera au milieu des foules et s’attablera chez les publicains. Ainsi le Messie qui vient n’est pas le fruit des aspirations humaines, mais il est le don de Dieu par lequel il accomplit la promesse. Le nom de « Fils de Dieu » est en effet celui que lui donnera le centurion au soir de la Passion. L’onction messianique que Jésus va recevoir est celle de la résurrection. Et c’est dans cet événement qu’il sera consacré. Dès les commencements, toute sa vie et son ministère ne sont compréhensibles qu’à la lumière de sa mort et de sa résurrection.

Peut être saisissons-nous mieux à présent la densité du premier verset de l’évangile de Marc. Il dit le commencement de l’heureuse proclamation de l’intronisation de Jésus comme Messie, Fils de Dieu.

C’est là le mystère que nous célébrons. C’est là le mouvement intérieur du temps de l’Avent. Il est temps de nous mettre en marche, c'est-à-dire de relire notre histoire sainte. Il nous faut la traverser comme on traverse le désert : en abandonnant tout superflu, tout ce que nous croyons savoir de nous-mêmes et des projets de Dieu sur nous, tout ce que nous pensons avoir reçu de sa main et de nos frères. Alors nous découvrirons mieux le don de Dieu qui s’y cache. Soyons vigilants, c’est dans notre quotidien que Dieu va venir ! Il va surgir subitement pour accomplir la promesse qu’il nous a donnée à lire dans chaque événement de notre vie. Il va manifester sa proximité déconcertante et salutaire. Alors convertissons-nous tant qu’il est encore temps. Vivons ce temps de l’Avent comme celui des commencements de notre alliance avec le Seigneur.

Frère Dominique.

13:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |