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08/06/2010

L'ESTIME DE SOI PAR CHRISTOPHE ANDRÉ.

11:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

DES AMOUREUX DE DIEU.

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La vie d'un éducateur est souvent faite d'imprévus et n'est jamais sauf, pour certains ; un long fleuve tranquille. Pour partager le Bonheur qui vous habite, il faut souvent renier son confort personnel. Il faut que les plus pauvres viennent se baigner avec vous dans l'océan spumeux et éclatant de joie de vivre. Nous devons partir de leurs désirs profonds. Dans cette source nous puiserons d'autres sources plus jaillissantes. Sinon, l'éducateur ne fait que du forcing social et cela est plus dommageable que nous le pensons. Je dois, en tant que travailleur Social, accompagner les désirs des plus petits de nos Frères. De plus, la charité telle que bon nombre de chrétiens la conçoive est à mettre au panier de nos mémoires. L'être Humain évolue anthropologiquement et la recherche de Justice sociale devient primordiale, voire essentielle. Le paternalisme dont a fait preuve l'Église durant des années a démontré ses limites. L'individu doit impérativement redevenir acteur de son propre destin. J'en ai marre de ces gens qui pensent, agissent pour les autres sous prétexte de donner un sens à leur existence. Penser à la place des autres, c'est forcer autrui à ne jamais penser individuellement. Cela fait partie de nos petits viols quotidiens des Droits de l'Homme. Après cette entrée en matière, vous avez compris que je ne suis pas un bureaucrate travaillant à heures fixes.  

Moi, qui écris des livres, des articles pour que l'Humain savoure avec Amour l'instant présent : je ne semble pas en harmonie avec mes écrits. Détrompez-vous, je ne fais jamais mentir les mots et mes textes restent dans la ligne droite de mes pensées. Cependant, soit que nous avons une veine militante ou que nous dormons sous le soleil couchant. Du tréfonds de mon âme, je crois que nous pouvons construire le Royaume de Dieu dès maintenant, dans l'Aujourd'hui. Voir des yeux éteints par les tristesses s'illuminer grâce à un sourire donné est pour moi une joie incommensurable.

 Trouver de nouveaux paradigmes pour alléger les fardeaux humains. Maintenant, que vous commencez à me connaître ; vous savez qu'il m'est impossible de séparer ma Foi d'une action politique concrète. Dans le respect de chacun, évidemment... C'est en cela que je parle désormais de Justice plutôt que de charité.

 Être Témoin de l'Amour et de l'Espérance au cœur de la pâte humaine, tel est mon horizon de Vie depuis longtemps. Soyez, selon vos charismes, des amoureux ( ses ) de Dieu là où vous êtes. Et combattez pour que l'Amour devienne vainqueur pour des jours meilleurs. La prière vous aidera infiniment pour prendre conscience des desseins de Dieu  à votre encontre.  

Bruno LEROY.

11:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Un peu de flexibilité !

Soyez les premiers à honorer les autres.” Romains 12.10walnuts

Avant de considérer ce que signifie accepter un compromis honnête, soyons clairs sur ce que nous devons refuser ! Nous ne devons jamais compromettre notre foi, notre personnalité, ni nous accommoder de la médiocrité sous prétexte que nous avons peur des critiques ou parce que nous sommes trop impatients. Accepter un compromis honnête c’est apprendre à négocier un résultat heureux pour chacun d’entre nous. Il est beaucoup plus facile de rejeter l’autre en disant qu’il a tort, et sans prendre le temps d’essayer de comprendre son point de vue. Pourtant il est essentiel de mettre de côté son amour propre et d’essayer de se mettre à sa place pour ressentir les sentiments qui peuvent être les siens. Si notre personnalité et nos opinions sont trop fortes, nous risquons de nous aliéner ceux que nous voulons toucher ou dont nous avons le plus besoin. Et nous risquons d’en souffrir longtemps.



David écouta l’appel d’Abigaïl à la clémence et, ce faisant, évita de tomber dans le piège de sa propre
colère et de tuer le mari de celle-ci qui l’avait gravement insulté. Paul n’acceptait aucun compromis en ce qui concernait sa foi et la vérité de l’Evangile. Par contre il changea d’opinion vis-à-vis de Jean-Marc et lui donna une seconde chance. Prêtez attention aux deux versets suivants, surtout si vous avez tendance à vous montrer dur envers les autres :

1- “Quant à l'affection fraternelle, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Soyez les premiers à honorer les autres” (Romains 12.10).

2- “Soyez en paix entre vous... réconfortez ceux qui sont abattus, soutenez les faibles, soyez patients envers tous” (1 Thessaloniciens 5.13-15). En d’autres termes, faites preuve d’un peu plus de flexibilité et de compréhension envers vos frères et vos soeurs !

Bob Gass.

11:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UN CHEMIN VERS LA LIBERTÉ...

"Les fils sont libres", dit Jésus (Mt 17/26). Et saint Paul, en écho : "C'est à la liberté que vous avez été appelés". Déclarations fracassantes. Et pourtant, depuis deux mille ans, elles ne semblent guère avoir fracassé le vieux besoin, ou la vieille manie, qu'ont les hommes de se donner des religions-corsets. Le christianisme est devenu, parmi ces religions, un autre corpus d'obligations : des vérités qu'il faut croire, des mots qu'il faut utiliser ou éviter pour les traduire, des conduites qu'il faut pratiquer ou s'interdire (les dernières étant, bien sûr, les plus nombreuses), des rites qu'il faut accomplir dans tous les détails prescrits ... Doit-on voir là une dérive ? Certains, tels Jacques Ellul, vont jusqu'à parler d'une "subversion du christianisme". Je dirais plutôt que la parole de Jésus, trop révolutionnaire, n'a pas encore réussi, ou n'a réussi que très partiellement, à convertir les esprits et les institutions à la liberté. Mais je ne veux pas entrer ici dans ce débat. Dans le cadre d'un dialogue avec mes amis juifs et musulmans, il suffira, je crois, de leur donner acte une fois pour toutes que je suis parfaitement conscient de la distance qui s'est créée, légitimement ou non, entre la foi à laquelle appelait Jésus et la religion chrétienne telle qu'elle existe aujourd'hui. Je sais tout ce qui, dans celle-ci, constitue une différence, ou même éventuellement un obstacle, entre nous. Je choisis, pour notre dialogue, de me situer délibérément en amont (sans aucunement rejeter la tradition à laquelle j'appartiens !), avec l'espoir que, s'ils font de même, nous pourrons parler sans gêne de choses bien plus intéressantes que nos divergences séculaires. Je donne acte aussi à tous ceux, africains ou asiatiques, qui n'ont pas d'ascendance méditerranéenne, que je sais d'où je leur parle et les limitations que cela impose à mon discours. J'attends le leur avec le plus vif intérêt. Il nous est proposé de réfléchir sur la libération. Je ne pense pas que ce soit ici le lieu de philosopher. La notion de liberté est à la fois une des plus centrales et une des plus difficiles auxquelles la pensée humaine puisse s'attaquer quand elle s'efforce de parvenir à des vues générales. Mais je crois plus utile, et finalement plus profond, d'en rester au plan d'un partage personnel. Partage d'une expérience, d'abord : celle d'un cheminement spirituel que je ressens comme comportant, entre autres, un aspect de libération. Partage aussi d'un rêve : celui d'une civilisation où la liberté serait enfin vraie. L'expérience et le rêve sont les deux dimensions savoureuses de la vie ; j'ai grande confiance qu'en les savourant ensemble on peut se rapprocher en vérité.
Bruno LEROY.

10:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PRIÈRE CETTE FORCE INTÉRIEURE.

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Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon.

La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces. Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde. Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire.

Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix. Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !.

Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière. Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces. Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le cœur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour.

Bruno LEROY.

10:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UN PEUPLE DE PROPHÈTES.

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 Le silence consiste moins à ne pas parler qu’à se taire pour écouter. Silence qui ouvre la frontière du propre ego, pour laisser venir jusqu’à soi la parole ailée porteuse d’une présence. Celle de l’hôte intérieur d’abord, qui parle au cœur et dit ces choses essentielles qui font vivre et maintiennent toujours tendu l’arc de la vie. Propos incommunicables, dont toute personne avec une once de sagesse ne saurait se passer sous peine d’aliénation. Voix discrète, qui ne crie pas, à peine perceptible, vite étouffée par le chahut des passions et le brouhaha extérieur. Se taire pour n’être que soi-même et renoncer à jouer un personnage sur le théâtre du monde. Car si la parole est l’organe de l’acteur, elle est le déguisement derrière lequel il se cache, le temps de jouer un personnage fictif. Le Christ se tait devant Hérode, qui cherche à l’enfermer dans son rôle de thaumaturge ; il se tait devant Pilate, le pouvoir politique, qui tente de l’intimider. Silence fort qui tient en échec les gesticulations du satrape et désarme les menaces du politicien : ils attendaient un personnage, une personne se dresse devant eux dans son authenticité et sa liberté.
 
 Et puis, se taire aussi pour écouter l’autre, lui permettre d’exister et d’occuper sa place. Silence qui favorise le dialogue et rend possible l’échange, cette mutuelle fécondation des idées, indispensable aliment de la réflexion, du progrès de la pensée et du comportement, si étrangers pour ceux qui se contentent de vivre par procuration au rythme de musiques, de chants, de bruits sans contenu, étourdissants comme une drogue.
 
 Mais tout silence n’est pas d’or. Peu s’en faut. Il est même des silences coupables. Celui des chiens muets, du veilleur enfermé dans sa tour d’ivoire, qui se tait et ne dénonce pas, des pleutres qui n’ont rien entendu parce qu’ils ne veulent pas d’histoires. Courtisans serviles, carriéristes alignés, pharisiens légalistes, responsables timorés, pantins dans la cour des grands, à chacun son silence. Silence diplomatique des chancelleries, silence combinard des politiciens, silence dévot de Tartuffe, silence conformiste des médias, silences troublés par le cri des pauvres et des petits, les gémissements de la nature dévastée, la détresse des victimes des modes et de l’argent facile, la supplication de ceux et celles qui plient sous des jougs intolérables.
 
 Si certains silences du passé rattrapent l’Église, si des clercs, plus friands de promotion que de justice, se taisent, il ne manque pas, aujourd’hui, d’hommes et de femmes qui, inspirés par leur foi, parlent haut et fort pour protester et condamner l’injustice et le mensonge, à l’extérieur comme à l’intérieur des Églises, sans se laisser intimider par le dogmatisme et les menaces de ceux qui détiennent le pouvoir. On cite volontiers les plus célèbres, Mgr Romero, Helder Camara, Martin Luther King, Dorothee Sölle, Pedro Arrupe, Samuel Ruiz, l’abbé Pierre, Desmond Tutu, Pius Ncube, l’âme de la résistance contre le président Mugabe, les théologiens de la libération, les moines de Tibhirine, les 47 jésuites assassinés entre 1973 et 2006. Derrière eux, se dressent un peu partout des chrétiens, évêques, prêtres, laïques, tous grades confondus, qui, avec courage et liberté, parlent au nom des sans-voix. La guerre en Irak, les dictatures de droite et de gauche, le néolibéralisme, l’économie de marché, la folie consumériste, les structures d’injustice, l’exclusion sociale, les réfugiés, la situation de la femme, l’exploitation des enfants, les magouilles des chefs d’États véreux sont dénoncés sans répit et portés devant Dieu par la prière des contemplatifs.
 
 Face au raidissement dogmatique qui les inquiète et au retour d’un cléricalisme plus prompt à brandir le droit canon que l’Évangile, nombreux sont ceux et celles qui se demandent où se cache aujourd’hui l’Église de Jésus-Christ. Qu’ils regardent au-delà des murs des sacristies vers le vaste monde ! Ils découvriront un peuple de prophètes, qui sauvent l’honneur du christianisme en recueillant avec courage et liberté l’héritage du prophète de Nazareth. Ils trouveront la vraie Église et ils ne désespéreront plus de l’Évangile.
Bruno LEROY.

10:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PASSEURS DE SENS.

La pensée est toujours affaire de discipline intellectuelle. Une page ouverte dans la conscience humaine permet de penser le monde tel qu'il nous arrive. Cette ouverture d'esprit donne une curiosité sans préjugés qui nous emplit d'un savoir illimité. Intellectuellement, l'homme ne connaît pas de limites à son savoir. Mais, il sait très bien se limiter lui-même, comme une culpabilisation face à l'intelligence.
En tant qu'éducateur, je dis souvent que la plus grande révolution, c'est l'éducation et rien d'autre. En effet, combien de Jeunes se sentent mal dans leur peau uniquement par manque de connaissances des problématiques de ce temps. En France, dans certaines régions, il existe près de 80% d'analphabètes. Cependant, il existe plusieurs formes d'intelligence et il ne faut surtout pas confondre la culture et l'esprit intellectuel. Il faut cependant, se rendre à l'évidence, un Jeune qui ne sait ni lire, ni écrire aura beaucoup de mal à discerner les paradigmes sociaux. Cela parait banal et pourtant, nous sommes à la source même des problèmes de violence qui agitent nos pays.
Nous, chrétiens avons toutes les clefs qui nous permettront d'endiguer les violences futures. Il nous faut acquérir la vertu de silence pour lire, écrire, écouter une musique qui transcende, penser le monde avant d'agir. Cette discipline n'est pas aléatoire et doit être pratiquée quotidiennement. Ensuite, nous pourrons transmettre nos savoirs, nos valeurs aux autres. Devenir ainsi contagieux pour faire fructifier la part inculte du monde. La nourriture spirituelle devient plus forte et plus savoureuse lorsqu'elle est alimentée par l'intellect. Mais, il faut cette volonté à toutes épreuves pour échapper à une pensée unique qui aurait tendance à nous rendre idiots. Nous devons demander à Dieu-Amour, la ténacité de monter plus Haut sur les sommets de notre cerveau. La lecture assidue, des centres d'intérêts pour le domaine artistique ne sont pas négligeables.
Cependant, nous devons avoir toujours à l'esprit que nos connaissances sont transmissibles. A quoi nous servirait de savoir des tas de choses si nous ne faisions pas profiter notre entourage de notre savoir?. En cultivant notre jardin intérieur nous devons offrir les fruits de nos récoltes. Si tout le monde pratiquait cette devise, nous serions dans une société où la soif intellectuelle serait sans cesse comblée par de saines relations. Les autres seraient demandeurs et nous de même, cela générerait un échange de savoirs et de savoir-faire. Mais, quel rapport tout cela avec notre Foi où nous devons remettre notre esprit en Dieu ? Le plus grave péché est de douter des talents que Christ nous a donné pour enrichir de réflexions son oeuvre. Que penserions-nous si nos pasteurs étaient totalement dénués de bon sens ? Le savoir est un mot qui signifie étymologiquement : savourer, sagesse. Sagesse de la Vie donnée par Dieu-Amour. Tout refus est un manquement à la création : Dieu a créé l'Homme à Son image !
La réflexion c'est la pensée qui se mire dans le miroir du monde. C'est le reflet du visage de Dieu en nous. Il nous faut insister sur le point que personne dans notre société n'est exclus du devoir de s'instruire. Que nous soyons riches, pauvres, handicapés ou hardis, nous sommes tous dans la même dynamique d'épouser l'intelligence qui nous habite. Faire fructifier nos talents et non les enterrer pour laisser dormir ce que nous aurions pu apporter à notre société. Toujours dans le souci de notre propre Harmonie pour rendre le monde Harmonieux. Certes, certaines personnes aimeraient que nous ne pensions point afin de laisser l'argent diriger nos existences et ainsi faire grossir les capitaux des gens avides. La pensée fait naître l'esprit critique et il devient difficile de nous manipuler. Nous avons presque une conscience prophétique qui nous fait marcher selon la Volonté de Dieu et non selon les lois du marché. Dieu-Amour ne veut que notre Bonheur et Il sait bien qu'il passe aussi par la sagesse du savoir. Le discernement chrétien est à ce prix, nous ne pouvons échapper à l'entretien d'une réflexion au service d'autrui. Nous sommes Témoins de l'Intelligence Divine. Se refuser à instruire notre corps, c'est refuser le véritable visage de Dieu et ne plus se réfléchir en Lui. Notre vie devient alors, une terrible fatalité dans l'univers auquel nous ne pouvons donner Sens. Et pourtant, les chrétiens et chrétiennes, que nous sommes sont des passeurs de Sens. Demandons, par la prière, à Dieu-Amour d'orienter nos curiosités vers de saines occupations afin de devenir des chrétiens réfléchis et emplis de Sagesse. L'Esprit nous aidera dans cette démarche qui est aussi un combat spirituel contre l'inculture et pour l'évangélisation.
Bruno LEROY.

10:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/06/2010

C’est pour nous inviter au bonheur.

Imaginez que vous arriviez à un carrefour, où vous attendent une multitude de panneaux indicateurs : « richesse », « gloire », « honneur », « pouvoir », etc. Puis vous découvrez un tout petit panneau indiquant la direction du « bonheur ». Lequel suivez-vous ? Je suis sûr que sans l’ombre d’une hésitation nous choisissons tous ce dernier, car à travers toutes les autres propositions, c’est bien le bonheur que nous cherchons. Nous voilà donc partis sur la route du bonheur ; comme nous pressentons que le chemin sera long, nous avons pris un sac à dos et deux valises bien remplies. Seulement comme la montée est raide, nous nous voyons bientôt obligés de sacrifier une partie de notre bagage, puis une autre : nos richesses, notre soif de jouissance, notre volonté de puissance, notre vaine gloire, nos jalousies, nos rancœurs, … Arrivés à ce point, nous hésitons : ne nous sommes-nous pas trompés de r oute ? Où donc ce dépouillement va-t-il nous conduire ? Et d’abord : qui donc a établi cet itinéraire ? Il est signé « Jésus de Nazareth » : est-il digne de confiance ? Qui d’entre nous ne s’est pas posé ces questions devant les exigences de l’Evangile et en particulier du Sermon sur la montagne ? Jésus ne nous en fera pas le reproche lui qui nous invite à nous assoir pour évaluer si nous sommes capables d’aller jusqu’au bout du voyage (Lc 14, 28-32). Le seul motif qui nous encourage à persévérer, est que Notre-Seigneur est passé par ce chemin avant nous : il a ouvert la voie, et au matin de Pâques il a atteint ce pays du bonheur auquel nous aspirons. Si nous croyons vraiment en lui, nous devons logiquement faire confiance à sa Parole et prendre avec courage la route sur laquelle il nous précède.
Il n’est pas indifférent que la première parole du premier Psaume, comme la parole qui revient neuf fois dans le Sermon sur la montagne, soit « Heureux ». Lorsque Dieu s’adresse à nous, c’est pour nous inviter au bonheur. Mais depuis que nous avons fait notre propre malheur en écoutant la voix du Serpent, le bonheur n’est plus accessible qu’au terme d’un parcours paradoxal qui passe par le dépouillement des fausses richesses et des plaisirs aliénants. Cet itinéraire est à ce point contraire à nos aspirations « naturelles », que nous ne pourrons le parcourir qu’en gardant les yeux fixés sur le terme : Jésus ressuscité qui nous attend sur l’autre rivage. Il faut en effet ajouter – comme si cela ne suffisait pas ! – qu’au bout de cette traversée du désert, nous aurons encore, comme ultime épreuve, à franchir la mer, c'est-à-dire à accepter de mourir à nous-mêmes, pour pouvoir vivre de la vie de l’Esprit. C’est de cet ultime passage que nous parle la dernière béatitude, qui vu so n importance, est répétée avec une insistance particulière, pour nous rappeler que nous avons bien besoin des mille petites persécutions quotidiennes que nous réserve notre entourage, pour nous aider à mourir à nous-mêmes et à accéder à l’autre rivage, celui de la vraie vie.

« Seigneur je suis vraiment trop faible et trop attaché à ce monde pour prétendre m’engager sur un tel chemin ! Je ne peux que "lever les yeux vers les montagnes et attendre de toi le secours : tiens-toi près de moi comme mon ombrage ; empêche mon pied de glisser, garde moi de tout mal" (cf. Ps 120), et conduis-moi sur ton chemin d’éternité. »



Père Joseph-Marie.

20:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

C’est pour nous inviter au bonheur.

Imaginez que vous arriviez à un carrefour, où vous attendent une multitude de panneaux indicateurs : « richesse », « gloire », « honneur », « pouvoir », etc. Puis vous découvrez un tout petit panneau indiquant la direction du « bonheur ». Lequel suivez-vous ? Je suis sûr que sans l’ombre d’une hésitation nous choisissons tous ce dernier, car à travers toutes les autres propositions, c’est bien le bonheur que nous cherchons. Nous voilà donc partis sur la route du bonheur ; comme nous pressentons que le chemin sera long, nous avons pris un sac à dos et deux valises bien remplies. Seulement comme la montée est raide, nous nous voyons bientôt obligés de sacrifier une partie de notre bagage, puis une autre : nos richesses, notre soif de jouissance, notre volonté de puissance, notre vaine gloire, nos jalousies, nos rancœurs, … Arrivés à ce point, nous hésitons : ne nous sommes-nous pas trompés de r oute ? Où donc ce dépouillement va-t-il nous conduire ? Et d’abord : qui donc a établi cet itinéraire ? Il est signé « Jésus de Nazareth » : est-il digne de confiance ? Qui d’entre nous ne s’est pas posé ces questions devant les exigences de l’Evangile et en particulier du Sermon sur la montagne ? Jésus ne nous en fera pas le reproche lui qui nous invite à nous assoir pour évaluer si nous sommes capables d’aller jusqu’au bout du voyage (Lc 14, 28-32). Le seul motif qui nous encourage à persévérer, est que Notre-Seigneur est passé par ce chemin avant nous : il a ouvert la voie, et au matin de Pâques il a atteint ce pays du bonheur auquel nous aspirons. Si nous croyons vraiment en lui, nous devons logiquement faire confiance à sa Parole et prendre avec courage la route sur laquelle il nous précède.
Il n’est pas indifférent que la première parole du premier Psaume, comme la parole qui revient neuf fois dans le Sermon sur la montagne, soit « Heureux ». Lorsque Dieu s’adresse à nous, c’est pour nous inviter au bonheur. Mais depuis que nous avons fait notre propre malheur en écoutant la voix du Serpent, le bonheur n’est plus accessible qu’au terme d’un parcours paradoxal qui passe par le dépouillement des fausses richesses et des plaisirs aliénants. Cet itinéraire est à ce point contraire à nos aspirations « naturelles », que nous ne pourrons le parcourir qu’en gardant les yeux fixés sur le terme : Jésus ressuscité qui nous attend sur l’autre rivage. Il faut en effet ajouter – comme si cela ne suffisait pas ! – qu’au bout de cette traversée du désert, nous aurons encore, comme ultime épreuve, à franchir la mer, c'est-à-dire à accepter de mourir à nous-mêmes, pour pouvoir vivre de la vie de l’Esprit. C’est de cet ultime passage que nous parle la dernière béatitude, qui vu so n importance, est répétée avec une insistance particulière, pour nous rappeler que nous avons bien besoin des mille petites persécutions quotidiennes que nous réserve notre entourage, pour nous aider à mourir à nous-mêmes et à accéder à l’autre rivage, celui de la vraie vie.

« Seigneur je suis vraiment trop faible et trop attaché à ce monde pour prétendre m’engager sur un tel chemin ! Je ne peux que "lever les yeux vers les montagnes et attendre de toi le secours : tiens-toi près de moi comme mon ombrage ; empêche mon pied de glisser, garde moi de tout mal" (cf. Ps 120), et conduis-moi sur ton chemin d’éternité. »



Père Joseph-Marie.

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05/06/2010

JE REVIENDRAI.

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Ce n'est un mystère pour personne. J'habite le Nord de la France. Là où le soleil se fait rare sauf dans les regards des gens. Je pourrais effectivement passer mon temps à le tuer. Ignorer tout ce qui m'entoure pour me concentrer sur mon clavier. Mais, depuis deux jours les nuages sont en joie et jouent avec la lumière. A quoi me servirait de vous écrire qu'il faut vivre l'instant présent, le respirer ; si moi-même je m'asphyxiais dans mon appartement. Je vis d'abord et j'écris ensuite sur mes expériences intérieures. Sinon, je ne serais qu'un pantin menteur. Un homme qui parle et ne fait pas. Je veux retrouver le manteau vert des forêts. Les parfums de l'herbe coupée. Et le silence pour mieux me retrouver...Je reviendrai plus fort ayant cultivé mon corps de ses blessures internes, celles dont je vous ai parlé. Nous pouvons vivre cent ans ou l'espace d'un souffle, d'un instant. Dieu nous met sur terre pour louer tant de beautés créées. Pourquoi, ne point le faire et s'en priver. Je reviendrai lorsque de mes pensées sortiront vos prénoms inscrits sur mon carnet pour m'aider à prier. Je vous souhaite de savourer le temps qui passe comme un geste d'éternité. Je reviendrai pour vous partager mon Bonheur d'exister à vos côtés !
 
Bien Fraternellement, Bruno.

12:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |