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14/06/2011

Les mots véhiculent nos sentiments profonds.

 Les mots véhiculent les pensées et la poésie permet de dévoiler la Beauté suggestive de l´âme ainsi, nous pouvons élever notre esprit et nous défaire progressivement de la grisaille qui aveugle parfois notre regard. Les poètes sont les prophètes qui annoncent par la subtilité du langage et de l'expression, que le monde a encore des raisons d´espérer et que la splendeur des tréfonds du cœur demeure à jamais. En effet, la poésie est éternelle pour ceux et celles qui savent aimer la Vie afin de lui redonner son Harmonie originelle. La poésie sera toujours une source d´Espérance intarissable dans laquelle les Hommes puiseront la fraîcheur d'exister et le sens de l'émerveillement, sans toutefois se dessaisir de la Réalité.

 

Bruno LEROY.

20:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., IMPRESSIONS PERSONNELLES., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

12/06/2011

Le firmament cherche les reflets de nos désirs.

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Le Souffle divin parle à nos côtés en un silence émerveillé,
Langueurs indicibles pour contempler les murmures du temps,
Les secondes coulent leurs derniers moments,
L'émerveillement puise sa puissance dans le cœur de Dieu,
Nous le savons depuis les commencements,
Mais nos consciences sont obscurcies depuis longtemps,
La clarté ne pénètre plus la cécité de nos yeux,
Notre âme d'enfant est morte sans mot dire,
Le firmament cherche les reflets de nos désirs,
Il suffit pourtant de retourner en dedans,
De nos corps figés par les convenances périmées,
Pour retrouver ce sens premier cette immortalité,
Ce sentiment d'enfanter d'inexorables enchantements,
En présence d'une Présence qui ne se présente plus,
Tant nous savons la mémoire de son absence,
Un bruissement que l'on croyait perdu,
Revient à chaque pas dans les ciels de nos trépas,
Car nous mourons un peu plus chaque jour,
Mais cela ne compte pas quand nous sommes Amour. 


Bruno LEROY.

21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE., POÉSIES SPIRITUELLES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/06/2011

Une merveilleuse Fête de Pentecôte vécue de l'intérieur.

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Demain, le vent soufflera dans nos âmes telle une douce brise réveillant à peine les consciences assoupies. Je me demande pourquoi nous fêtons l'Esprit-Saint de façon exceptionnelle, comme s'il était absent tout le reste de l'année. Faut-il chaque fois des rites pour nous rappeler ce qui paraît évident. La Pentecôte est la présence du paraclet dans nos vies. Mon Dieu, nous le savons depuis si longtemps. Cet événement changera-t-il les beaux parleurs qui se contentent de dire et de ne pas faire.

L'Esprit est au cœur de nos combats pour une Humanité plus fraternelle. Il est dans les yeux des ados qui espèrent. Dans le vieux qui ne veut pas crever à l'hospice. Il s'absente de nos manques d'amour, de nos haines, nos rancunes et nos indifférences. L'Esprit est la fraîcheur de la Vie lorsque l'enfant paraît. Toujours ses germes grandissent aux confins de l'amour. Une pluie de tendresse forte vient accompagner ses manifestations. Il est la rosée matutinale sur laquelle s'étoilent des scintillements de lumières venus du tréfonds de l'Homme. Quand celui-ci possède assez d'humilité pour reconnaître que sans la prière, il n'est rien pas même une poussière dans l'univers.

 

Alors, une fête telle que la Pentecôte fait mémoire de l'esprit sans lequel notre existence ne serait rien. Pas même le fruit d'une modeste inspiration. Les artistes le savent, même athées, ils deviennent que tout être est habité d'une étincelle divine. Certains ne savent pas la nommer au lui donnent un nom plus Absolu. Mais Dieu est toujours vivant en nous. Intarissable source de nos jaillissements intérieurs et de nos sourires qui illuminent notre peau d'enfant. Nos sommes des gamins dans les mains du Père. Et souvent, il se rappelle à nous pour dire qu'Il nous Aime. L'esprit-Saint permet d'accomplir pleinement Son indicible Amour, sans nous décourager. Ses Dons deviennent nos talents. Oui, il est bon, au moins une fois l'an de dire que la Foi n'est pas uniquement une question de connaissances catéchétiques. Mais aussi l'épanouissement d'une guérison intérieure. L'expression d'une glossolalie qu'Il est seul à comprendre. Le chant joué sur les cordes harmonieuses de notre âme. Le rire face à une société basée sur le consumérisme. Les chrétiens vivent des valeurs différentes, moins éphémères, moins superficielles contraires à notre Monde imbécile qui ne voit en l'Homme qu'un potentiel de pognon à se faire. L'Esprit nous insuffle également ce Pardon qui signifie libération mais ne veut pas dire oubli. L'Esprit nous montre chaque jour le chemin que nous devons emprunter pour forger notre destin selon le cœur de Dieu.

 

Alors, je vous souhaite avec la sincérité du pauvre hère que je suis, une merveilleuse Fête de Pentecôte vécue de l'intérieur. Au profond, là où Dieu réside pour nous parler si nous savons écouter. L'écoute de la Parole du Christ est le secret d'une spiritualité saine et sereine. C'est le secret de notre bonheur d'aimer nos frères et sœurs en Humanité.

 

Bruno LEROY.

21:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES MYSTÈRES DE LA FOI.

17:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS., Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Notre coeur s'allume du feu de son Amour.

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Le cinquantième jour après Pâques, les Apôtres se retrouvèrent « tous ensemble » dans le Cénacle (Cfr. Ac 2.1) pour la fête juive de la Pentecôte, lors de laquelle on faisait mémoire du don, fait à Moïse sur la montagne du Sinaï, de la Torah, la Loi de Dieu. Aucun d'entre eux ne pouvait prévoir que, précisément ce jour, le Seigneur aurait accompli la promesse faite si souvent par Jésus lui-même concernant le Paraclet, c'est-à-dire l'Esprit Saint (Cfr. Jn 14.16).

À cette lumière, ce qui attire notre attention, outre les signes prodigieux qui se produisirent dans cette pièce, c’est donc le fait que des « Juifs fervents, de toutes les nations qui sont sous le ciel » purent les entendre dire dans leurs propres langues « les merveilles de Dieu » (Ac 2,5.11).

L'Esprit Saint est, au fond, un nouveau grand don, une nouvelle Loi, que Dieu fit d'abord à ceux qui avaient persévéré jusqu'à la fin : un don de grâce, non plus destiné à un groupe ethnique mais qui, comme l'air, doit nécessairement être communiqué à toutes les créatures qui sont dans le monde, parce que si « on leur enlève le souffle : ils meurent » (Cfr. Ps 103.29).

Après ce cinquantième jour, se clarifie la signification de l’invitation pressante que le Seigneur n'a jamais cessé d’adresser à chacun de nous : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20.21). Mais on comprend encore davantage comment, pour réaliser ce mandat, il est nécessaire « de recevoir l'Esprit Saint » (Cfr. Jn 20.22) qui, selon une autre comparaison, est comme l'eau : tout en restant la même, elle rend fertile la vie des disciples de Jésus, elle augmente la puissance de la spécificité de cette vie à travers une « manifestation particulière de l'Esprit en vue du bien commun » (1Cor 12.7).

Ainsi, l'adjectif « particulier » nous ramène encore au début de notre réflexion d'aujourd'hui : que signifie, pour nous aujourd'hui, « parler dans les différentes langues » et en quoi consiste la Loi nouvelle que Dieu a livrée à l'Église naissante ?

C’est encore la liturgie, le grand canal éducatif, le trésor de grâces dans les mains de l’Église elle-même, qui va éclairer ces questions.

La Loi nouvelle qui nous est remise en ce dimanche est la vie même de Dieu, qui est Amour : un amour qui n'a pas de barrières, même pas la mort, après que celle-ci ait été vaincue par le Crucifié : « Il leur montra ses mains et ses pieds » (Jn 20.20). Elle est un don qui nous porte directement dans le coeur de Dieu, et seul ce don peut nous peut donner la force nécessaire pour que « notre coeur s'allume du feu de son amour ».

Nous sommes donc appelés à désirer et à accueillir le don de l'Esprit Saint, parce que notre vie, avant même nos paroles, devienne un témoignage compréhensible, et donc crédible, aux yeux de nos si nombreux frères qui n'ont pas encore expérimenté la joie d'être chrétiens, afin que dans la Pentecôte renouvelée, eux aussi « stupéfaits et émerveillés » puissent en arriver à dire : « Nous les entendons proclamer les merveilles de Dieu » (Ac 2,7.11).

Je souhaite une Joyeuse Fête de Pentecôte à Toutes et Tous, vécue dans la puissance d'amour, de discernement, de douceur, d'intelligence, de respect, de joie et de délectation des dons de l'Esprit-Saint. Puisse votre existence témoigner de Sa présence sur Terre.

Bien Fraternellement, Bruno LEROY.

17:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL., CONSEILS SPIRITUELS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/06/2011

Les graines germées seraient à l'origine de la bactérie tueuse.

 

 
     
Les graines germées seraient à l'origine de la bactérie tueuse
 Plus d'informations sur leParisien.fr
 

11:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS., PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/06/2011

La Liberté intérieure est le but de l'éducation.

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C'est la Liberté intérieure qui est le but de l'éducation, parce qu'elle correspond à la santé psychique, au bien-être moral, à un accord de soi avec soi-même. Elle seule répond vraiment à l'aspiration profonde et naturelle de l'homme, toujours en quête de son unité. Nous ne la concevons d'ailleurs pas comme quelque chose de fermé, qui n'aurait aucun rapport avec le monde extérieur, car un tel isolement ferait de l'individu un être incomplet qui, à vrai dire, n'aurait aucune raison d'être, non plus que sa belle liberté dont il n'aurait désormais que faire. Pour que celle-ci ait quelque valeur, il faut au contraire qu'elle soit une réponse au monde extérieur et non une jouissance purement personnelle que les contacts du dehors seraient destinés à ternir. Elle doit nous mettre à l'unisson de la Vie et non nous en retrancher. Comment pourrions-nous être vraiment d'accord avec nous-mêmes en commençant par nous amputer de toutes nos tendances sociales et de notre besoin d'agir ? Loin d'être marquée par l'épanouissement de nos facultés, cette pseudo-liberté correspondrait à une atrophie de notre personnalité. En fait, la liberté, en tant que but de l'évolution humaine, réclame de l'individu deux conditions préliminaires : un accroissement du sens de la Réalité et un accroissement des forces qui permettent d'affronter cette dernière.

La première de ces conditions implique tout d'abord que l'individu ait l'intelligence de ses actes, c'est-à-dire qu'il soit capable de prévoir et de mesurer leurs conséquences. Or, la possibilité de se diriger soi-même comme il faut est un des attributs essentiels de la liberté ; on dit d'un homme qui évolue avec aisance au milieu des obstacles qu'il a une grande liberté de mouvements et cela, non parce qu'il ignore les obstacles, mais parce qu'il sait en tenir compte.

La réalité qu'il faut connaître n'est pas seulement matérielle : elle est aussi psychologique ; il faut se connaître, soi, et connaître les autres, car rien ne peut rendre plus dépendant que l'ignorance des vrais mobiles qui animent les individus. C'est en découvrant le déterminisme physique et en utilisant ses données que l'homme est parvenu à se délivrer de nombreuses servitudes que la Nature lui imposait. De même, la connaissance des déterminismes psychologiques est la seule chance que nous possédions de nous délivrer de leur implacabilité. Il faut avoir conscience de l'interdépendance des êtres, des choses et des actions pour ne pas en être le jouet. Plus notre route sera éclairée, plus il nous sera loisible de choisir notre direction.

La seconde condition de la liberté réside dans l'accroissement de nos forces. Savoir choisir ce qui va dans le sens de sa nature, de son rôle et de sa destinée constitue donc une qualité qui fait partie des conditions de la liberté humaine. Cette faculté de discrimination permet à l'individu de trouver tout de suite un chemin qu'il ne regrettera pas d'avoir pris et qu'il pourra par conséquent suivre d'un bout à l'autre sans se sentir contraint. Les regrets sont en effet des boulets que nous traînons à nos pieds comme un signe de servitude, c'est-à-dire des contradictions qui nous enchaînent.

Pour être libre, il faut que l'homme soit fort, et pour être fort, il faut qu'il soit cohérent sans que cela lui coûte. A ce moment, ses instincts et ses impulsions ne sauraient plus lui faire peur ni par conséquent attenter à sa liberté. Il ne se croira donc pas obligé de les nier ou de les ignorer : il n'aura pas besoin de réclamer des garde-fous, de s'inventer des barrières artificielles. Plus on est fort, moins on a besoin de fortifications. La liberté véritable n'est pas immobilité, mais aisance. Celui qui est vraiment libre dispose de la plénitude de ses facultés parce qu'il peut penser et agir sans éprouver toujours le sentiment qu'il désobéit à une puissance invisible, prête à le rappeler à l'ordre. Il pense, il sent, il juge et il agit librement ; c'est-à-dire en pleine connaissance de cause, sans être retenu ou paralysé par des motifs confus ou inavoués. Son comportement est conforme à son jugement qui est conforme à sa pensée, elle même conforme à ses sentiments.

L'individu libre a droit à se libérer des contraintes étrangères qu'il estime inacceptables ; mais si, par hasard, il se trouve d'un coup débarrassé de ces contraintes sans avoir atteint l'autonomie et la maturité nécessaires, il apparaît comme un petit enfant à qui l'on a donné un jouet magnifique et compliqué, dont il est incapable de se servir. Il possède alors en effet une Liberté sans but et sans raison d'être, qui ne l'empêche pas de souffrir sourdement de sentiments de dépendance, d'autant plus difficiles à supporter qu'il ne peut même pas discerner leur cause exacte ni par conséquent donner un objet à sa révolte.

Il est évident que l'éducateur, en tant que tel, ne peut prétendre modifier directement les conditions que rencontrera l'adolescent dans sa vie d'adulte. Le seul but qu'il puisse s'assigner, c'est la formation du jeune lui-même et par conséquent, sa liberté, dans la mesure où, celle-ci devient synonyme de maturité et correspond au développement équilibré de toutes ses potentialités. Je me suis efforcé, alors que le mot " liberté " demeure confusionnel, de ramener le débat, d'une part à une technique éducative, d'autre part à un problème plus vaste qui touche au sens même de l'éducation et, peut-être un peu, de la Vie. Disons même que c'est à partir du moment où nous avons conquis cette liberté qu'il nous devient possible de faire vraiment quelque chose de notre existence. L'adolescent doit devenir cet adulte qui assume sa propre destinée, celui à qui revient la responsabilité de ses actes et qui doit subir leurs conséquences dont personne ne cherche plus à le préserver. Une telle adaptation de soi à soi-même, si elle répond à la définition de la liberté humaine, répond aussi à la définition sans doute plus valable du Bonheur.

Bruno LEROY.

20:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., CONSEILS ÉDUCATIFS., SCIENCES HUMAINES, SCIENCES SOCIALES., SOCIAL. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/06/2011

N'oublions pas que nous sommes faits uniquement pour l'Amour.

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Notre vie est basée sur l'apprentissage que nous pouvons recevoir des autres. Je reçois plus de vous que je ne puis donner. Vos commentaires parfument mon âme de vos convictions spirituelles et humaines. Cela est agréable de vous lire tel un livre que chaque matin j'ouvre pour en méditer quelques phrases. Vous êtes essentiels à l'oxygénation de ma foi et la vision de mon regard obscur sur la vie. Vous êtes le vent qui chasse mes nuages intérieurs. Il ne pleut plus dans mon existence. Loin de moi, l'idée de vous flatter ou de faire de la basse démagogie. Depuis ma tendre enfance, le sens du parler vrai m'était presque inné si ma mère ne l'avait renforcé. Tout cela pour vous dire que les flatteries ne sont pas dans mes manies. Le langage est trop sublime pour l'abîmer de mensonges inutiles. Je tenais simplement à vous parler en vérité !
 
 Je vous souhaite des joies qui font sourirent les visages gris et tristes. Je vous souhaite des émerveillements qui rajeuniront votre cœur d'enfant toujours présent. Je vous souhaite de trouver un Sens aux moindres événements qui vous parviennent. Cela est la preuve de Dieu en nous !
 
Je vous souhaite un week-end de ressourcement intérieur jaillissant sur l'extérieur de vos vies. Toutes mes pensées sont au sein de vos pensées. Et mes prières vous donneront, je l'espère une Paix bien méritée.
N'oublions pas que Dieu est Amour et que nous sommes faits uniquement pour l'amour. Et si nous avons des passages parfois difficiles, Dieu nous tient la main pour que nous ne sombrions point. Alors, sourions à l'instant présent pour savourer la saveur de la Vie.
 
Bien Fraternellement, Bruno LEROY.

18:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Nous venons de fêter l’Ascension et nous nous dirigeons vers la Pentecôte.

Nous venons de fêter l’Ascension et nous nous dirigeons vers la Pentecôte que nous célèbrerons dimanche prochain. Autrement dit nous sommes dans le temps de l’attente de la réalisation de la promesse faite par Jésus à ses disciples de leur envoyer l’Esprit Saint. La première lecture extraite du livre des Actes nous place dans les mêmes conditions que les Apôtres qui « après avoir vu Jésus s’en aller vers le ciel, retournèrent du mont des Oliviers à Jérusalem� montèrent à l’étage de la maison ; où ils se tenaient tous. » Au point où nous en sommes du cycle de la liturgie, nous sommes un peu comme au Cénacle. Le Seigneur est remonté auprès de son Père tout en nous promettant de ne pas nous laisser orphelins et de revenir vers nous (Jn 14, 18). Mais nous ne savons pas encore avec précision en quoi consistera ce nouveau mode de présence, purement spirituelle, du Seigneur à nos côtés. Nous savons seulement que « nous allons recevoir dans les jours qui viennent, une force, celle du Saint Esprit, qui viendra sur nous » (Ac 1, 8).

Pour bien comprendre qui est l’Esprit Saint, la prière sacerdotale de Jésus, que nous trouvons dans l’évangile de ce dimanche, nous est d’un grand secours et ce, même si la parole « Esprit Saint » n’y figure à aucun moment. Regardons d’un peu plus près. Jésus, avant d’entrer dans sa passion, lève les yeux vers son Père et commence à s’adresser à lui en ces termes : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie. » Le Père a glorifié Jésus en le manifestant comme son Fils par l’exaltation de la Croix et l’Ascension. C’est ce que Jésus lui demandait : « Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j’avais auprès de toi dès avant le commencement du monde » (Cf. Evangile). L’exaltation marque l’avènement de l’heure et en allant au bout de la mission qui lui a été confiée Jésus glorifie son Père. L’Ascension quant à elle nous révèle le sens de la mort du Seigneur : l’abaissement du Fils est en fait une élévation parce que par lui l’homme a de nouveau accès au Père : « il s’est fait obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix ; c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Cf. Ph 2). A l’Ascension, le Père se révèle Père en élevant celui qui s’est pleinement manifesté comme Fils par son obéissance.

Mais si Jésus demande au Père de le glorifier c’est afin qu’il le glorifie à son tour. Nous touchons ici l’essence de la mission du Fils : révéler et sanctifier le nom du Père. Voilà comment le Fils glorifiera le Père : en le révélant et en le sanctifiant. Comment ? Par le don de l’Esprit Saint. C’est ici qu’il est capital de remarquer que dans la prière sacerdotale de Jésus, il est implicitement fait référence à l’Esprit Saint chaque fois que l’on parle du don réciproque entre le Père et le Fils et du don du Fils aux hommes. Car la dynamique du don caractérise en propre la troisième personne de la Trinité.

Nous comprenons comment, à la Pentecôte, le Fils glorifie le Père, lorsqu’il envoie l’Esprit qui révèle le Père plein d’Amour et de tendresse et qui fait que chacune de nos vies se trouve sanctifiée par sa présence aimante et miséricordieuse. A la Pentecôte, le cœur des croyants, animés par l’Esprit Saint, peut se tourner vers Celui duquel le péché les avait éloignés et l’appeler à nouveau « Abba, Père� ».

La liturgie de ce dimanche nous invite à prier avec insistance tout au long de cette semaine pour que le Fils glorifie le Père en chacune de nos vies par le don de l’Esprit Saint. Tout procède du Père, qui glorifie son Fils en lui communiquant sa propre vie dans l’Esprit. Le Fils à son tour, grâce au pouvoir qu’il a acquis sur toute chair par son incarnation, glorifie son Eglise en répandant sur elle ce même Esprit par lequel elle lui est unie, et en lui au Père. C’est ainsi que la gloire de Dieu descend du ciel sur terre.
Comme les Apôtres qui d’un seul cœur, au Cénacle, participaient fidèlement à la prière avec Marie (Cf. 1ère lecture), désirons-nous ardemment que l’Esprit vienne en nous pour nous glorifier ? Désirons-nous que le nom du Père soit sanctifié en chacun de nous, en d’autres termes que « nous soyons saints et immaculés en sa présence, dans l’amour » (Cf. Ep 1, 4) ? L’attitude de prière est fondamentale pour recevoir l’Esprit Saint car elle nous établit dans une totale disponibilité au don de Dieu.

Rappelons-nous aussi que c’est d’abord par son exaltation sur la Croix que le Père a glorifié le Fils. Autrement dit, la conséquence s’impose à nous : c’est à travers les souffrances voire les persécutions qui nous seront imposés ici-bas à cause de notre appartenance au Christ que le Père nous glorifiera (Cf. 2ème lecture). Le Père nous glorifiera parce que dans ces moments d’épreuves nous seront configurés au Christ, devenant à notre tour des fils dans le Fils. Il nous glorifiera parce qu’il fera reposer sur nous son Esprit qui fait de nous des fils nous faisant goûter déjà la vie éternelle qu’il veut nous donner en plénitude.
En retour, notre témoignage glorifiera le Père car il manifestera à la face du monde le visage de Celui qui donne sens à toute notre vie, Celui de qui nous venons et vers qui nous allons pour partager sa vie divine. Notre témoignage se fera alors porteur de vie éternelle pour ceux qui en seront témoins et une fois encore glorifiera le nom du Père : « la vie éternelle, c’est de te connaître toi le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Cf. Evangile).



Frère ELIE.


14:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES., LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ÉTHIQUE JOURNALISTIQUE.

Nous ne pouvons écrire sans être habités par de multiples paysages. Nous choisissons cet univers qui se révèle dès que les mots se mettent en place. Que ce soient l’émerveillement ou la révolte, nous devons canaliser, orienter ces pensées qui submergent la conscience. Sont-ce des images chatoyantes au velours parfois rugueux que nous écrivons. Ou sont-ce des éclats de lumière qui éveillent les esprits apaisés. Toutes ces questions répondent à l’éthique du journaliste ou du poète. Comme pour la photographie, le journaliste à l’âme de poète, ne doit ni sous-exposer, ni sur-exposer, son sujet.

Mettre à sa juste place les événements qui nous parviennent tels des échos du monde. Ne pas faire résonner cet écho inlassablement. Sa musique ne serait que vacarme sans mélodies. Comment trouver cette distance nécessaire qui positionnera le sujet justement. Si vos paysages intérieurs demeurent ombragés par des problèmes personnels. Votre écriture aura le reflet de vos tourments. Si votre existence est perçue dans ses aspects solaires. Alors, votre écriture aura la saveur de l’Espérance tant attendue.

Mais, pourquoi est-elle attendue à ce point par nos contemporains ?

Sans masquer les dures réalités. L’éthique du journaliste est de fournir un espace de réflexion à ses lecteurs. Si le journaliste écrit brutalement ses impressions propres. La morale de l’histoire s’en trouve réduite. En effet, le journaliste est là pour suggérer et relater des faits et non livrer ses humeurs du moment. Les faits sont infaillibles et seul le lecteur en prendra possession.

Alors, le journaliste ou le poète n’aurait jamais droit à émettre son opinion ? L’opinion reflète ce que la pensée unique nous ordonne inconsciemment. Les convictions sont d’un autre mouvement puisqu’elles sont imprimées au tréfonds des paradigmes existentiels de l’écrivain. Écrire en exprimant l’authenticité de nos valeurs. C’est maintenir l’éthique journalistique à son plus haut niveau. Un thème qu’elle qu’en soit la substance ne saurait laisser le poète dans des froideurs caverneuses.

Il doit dire tout haut, si haut, ce que certains pensent ou vivent dans le silence. Il doit mettre de la réflexion et de la pensée dans ses textes. Voilà, le secret éthique du journaliste qui veut aider ceux qui le lisent à avancer.

Sinon, l’information devient déformation des événements évoqués. Non pas une désinformation volontaire mais, une relecture inconsciemment déformée par le lectorat. La raison en est simple. Le manque de clarté du journaliste assombrit la lecture de l’article. Le journaliste étant peu à l’aise avec sa propre éthique, il en vient à créer un climat confusionnel.

Et les pauvres gens avalent telles des couleuvres ses dires mensongers. Mais, qu’est-ce donc que cette morale dont doit s’armer l’écrivain. Rien d’autre qu’un positionnement limpide par rapport aux articles traités. Ce positionnement est le long travail, le dur labeur d’une intériorité longuement remise en questions pour en extraire les scories. Voilà, pourquoi je parlais antérieurement de journaliste-poète. Il est question de regard. Une façon de contempler et d’analyser les informations transmises. Un regard qui respire. Cela peut paraître étrange comme expression. Et pourtant, cette vision ouvre vers d’autres horizons possibles. Comme une longue, immense respiration. L’article ne clôt pas le débat au contraire, il l’ouvre vers une infinitude de réflexions. Le journaliste ouvre les portes de la conscience humaine.

La pensée se mire à la source de l’article. Dégustant l’eau cristalline qui découle de ses arguments. Prenons un exemple récent, Benoît XVI affirme que l’usage des préservatifs ne résoudra pas la problématique endémique du Sida. Est-ce bien ce qu’il a dit ou sont-ce des propos envoyés fragmentés par les Médias. Derrière cette polémique qui est gagnant. L’Église ou les journaux en mal de lecteurs. Pourquoi le discours du Pape a-t-il était volontairement coupé pour générer un contre-sens à quelques jours du sidaction ?

Voilà, un simple exemple d’une éthique journalistique et personnaliste. Se poser des questions avec un regard neuf de poète qui espère contre toutes espérances. Ne pas se mouler dans les excès de ce siècle. être de ce monde sans être du monde. Comprendre pourquoi l’humain a besoin de sensations fortes pour exister et ne pas y sombrer. L’éthique de l’écrivain est une incommensurable remise en questions de chaque jour.

Il est difficile dans ce monde opaque de laisser percer la lumière. Seul, le journaliste digne de ce nom le pourra. Il lui faudra remettre en cause pas mal d’acquis et de conceptions faciles. Les vérités qui se révèlent avec trop de fluidité sont souvent des mensonges travestis. Et puis, l’éthique personnelle pousse aussi à l’indignation, voire la révolte face aux injustices. Le silence est immoral.

La parole dite pour recentrer les absurdités que cette terre renferme est force. Elle est ferment vers un monde meilleur. Il faut que le journaliste écrive avec le sang de son cœur.

Sinon, ses articles auront des senteurs de moisissure. Il ne transpirera jamais de ses convictions intimes dans ses écrits. Et nous lirons du rabâché, du formaté sans personnalité. Le journaliste-poète est présent pour ouvrir les yeux de ses contemporains. Pour les amener vers des sentes non désirées. Alors, seulement l’éthique aura le visage de l’esthétique. Une sorte de vérité émise qui ne ment jamais et dont malgré certaines horreurs nous en percevons la beauté intrinsèque.

Le journaliste doit réveiller les esprits afin que tous réfléchissent aux solutions à trouver. Si son chemin n’est pas une ouverture vers l’espérance de lendemains où l’Homme prendra son destin en main. Son éthique alors ne vaut rien tout autant que son article. Le soleil revient toujours après la pluie et c’est un soleil d’amour.

Bruno LEROY.

12:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |