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31/07/2011

LE SENS DE LA FÊTE.

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On ne désire pas quelque chose sans en avoir un avant-goût, on accueille difficilement l'avenir si on n'a pas trouvé un peu de grâce du présent, la gratuité d'une présence. Il suffit parfois du sourire d'un enfant, de la saveur d'un fruit, de la couleur du ciel, de la tendresse d'une étreinte pour que la domination n'apparaisse plus un destin inéluctable, le bonheur devienne possible et que les dominés prennent l'initiative. La dynamique du refus jaillit souvent d'un lieu où un monde désirable a été expérimenté, un autre monde, où l'homme n'est plus un loup pour l'homme, où les rapports gratuits apparaissent malgré et à travers les rapports d'utilité et d'intérêts. Ces éclairs qui lézardent le ciel de plomb nous font voir, dans la fugacité d'une présence comblante, la discrétion d'une tendresse inattendue, que la vie peut être changée en la prenant autrement : comme un don gratuit qui a la saveur d'une nouveauté.

Si mai 68, par exemple, nous a marqués plus que beaucoup d'événements politiques, c'est qu'il fut d'abord cette fête symbolique qui ouvrait à des relations plus gratuites, moins déterminées par le simple échange économique, le calcul ou l'intérêt. Face à tout système fondé sur l'avoir, jaillissait un désir d'être autre avec les autres. L'événement arrivait comme une surprise, déchirant la grisaille d'une quotidienneté trop prévisible et dévoilait, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Comment se fait-il que ces visages soient ceux des mêmes hommes et femmes que nous rencontrions dans le métro ou au boulot ?

Moment fugitif où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l'éclat d'une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît. Sans doute, l'éclair ne fait que passer, mais la fête terminée reste une trace brûlante, une blessure au cœur, le goût d'une présence sans prix au cœur même de l'absence.

Alors la fête est symbolique, elle dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu'on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s'achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante. Quand les pauvres font la fête, ils ne calculent pas la dépense et sortent des prévisions de l'assurance-vie ; aussi ils apparaissent excessifs pour le bourgeois épargnant ; ils gaspillent à fond perdu pour célébrer une vie qui n'a pas de prix. N'est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l'existence est vue sous l'angle de la gratuité, de l'émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l'enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée car, il nous faut admettre que nous ajoutons du poids à nos propres blessures pour nous donner l'illusion d'exister.

Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice, n'est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?

Il est dans l'âme de tout artiste de retrouver cet esprit d'enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l'infantilisme ( ce qui serait pire ! ), mais trouver des raisons de s'émerveiller d'exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels. Notre culture favorise-t-elle cette recherche de l'intériorité humaine ? C'est une question que je pose et dont je sais pertinemment que vous détenez déjà la réponse. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ? La libération ne viendra que de nous et non de forces extérieures.

Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !

Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère.

Bruno LEROY.

11:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA RECONNAISSANCE DU BÉNÉVOLAT.

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Lorsque nous exerçons une fonction au cœur d'une association en tant que bénévole, il me paraît évident que la reconnaissance ne peut guère s'effectuer de façon similaire à celle d'un salarié.
En effet, souvent le salaire est le symbole d'une valeur accordée aux prestations de l'employé.
Alors, le bénévole ne serait-il jamais inclus dans une dynamique de reconnaissance ?
Répondre négativement serait méconnaître la nature Humaine et  la signification de ses expressions affectives.
Un sourire, un regard, un geste posés peuvent provoquer l'atmosphère sereine ou conflictuelle de relations internes entre individus.
La relation de confiance est primordiale, base constitutive de toute relation qui permet aux autres de progresser.
La reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout, en intégrant ses différences.
Apprendre à négocier ces différences est la source essentielle de toutes relations saines.
Par contre, le refus catégorique de découvrir l'autre dans son individualité propre, relève de la pathologie.
Les associations, qu'elles soient humanitaires ou autres, sont les reflets intrinsèques de nos comportements sociétaux.
Donnons davantage de lumière dans notre reconnaissance envers autrui. C'est-à-dire, une flamme de vérité respectueuse qui fait grandir intérieurement.
L'éclat de nos ententes relationnelles et donc, de la reconnaissance inconditionnelle de l'autre, rejaillira sur la société tout entière.
Une association caritative doit montrer l'exemple qu'une humanité rayonnante et bien vivante est encore possible.
La reconnaissance de l'autre peut se caractériser aussi par la sanction car, elle est négation de l'indifférence.
L'équipe de bénévoles devient alors un microcosme pouvant s'ouvrir vers d'autres paradigmes de façon plus limpide en fragmentant mieux ses limites.
La reconnaissance que les autres éprouvent à notre endroit est la preuve même que nous existons au sein d'une association.
Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris !
Demain, sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le Respect.
Accepter ne signifie pas tout accepter mais, se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire.
C’est l’affaire de tous et toutes, là où nous vivons, de porter un autre regard sur les réalités afin de mieux nous intégrer.
Si le bénévolat permet une intégration du bénévole dans un groupe, cette intégration doit être également sociale.
Et plus le bénévole aura à cœur de se former pour mieux s'épanouir au profond de son individualité,
plus il sera en communion avec les autres pour vivre une démarche authentique en faveur des plus exclus de notre société.
Tout cela en fait, est une question de regard que les autres nous portent ou que nous portons sur nos actions.
Cette reconnaissance est porteuse de gratuité, d'approfondissement des valeurs personnelles et du sens que nous posons sur le Bénévolat.
Les bénévoles sont les transmetteurs des convictions qui les animent. Et celles-ci sont toujours porteuses de gratuité. Il ne pourrait en être autrement...
Oui, re-connaissance, naître de nouveau à soi-même pour se reconnaître et être reconnu.
L'importance fondamentale de vivre une certaine empathie avec autrui, nous fait découvrir d'autres horizons que nous-mêmes.
Nous entrons alors, dans la co-naissance de l'autre, une position qui donne vie à sa représentativité existentielle.
Car être reconnu inconditionnellement, c’est commencer à exister !
Et faire exister les autres pour qu'ils puissent prendre leur destin en main avec une conscience responsable et adulte.
Bruno LEROY.
 
 

10:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/07/2011

La gratuité attire spontanément la méfiance.

L’amour de Dieu est gratuit. Nous le savons, mais cela est sans doute une des choses les plus difficiles à concevoir pour nos esprits qui ne connaissent que les lois de nos commerces. La gratuité attire spontanément la méfiance. « Venez acheter et consommer » est un langage qui nous parle ; « sans argent et sans rien payer », là c’est une autre histoire. Cela paraît louche. Ou bien la qualité de la marchandise est mauvaise, ou bien il y a une contrepartie cachée. Nous restons sur nos gardes !

Cette gratuité est pourtant des plus douces, parce qu’elle exprime la solidarité de Dieu avec nous et parce qu’elle illustre la profusion de son amour pour nous. Notre Dieu scelle une Alliance éternelle, par laquelle il se rend présent et solidaire de nous. Si bien que saint Paul peut déclarer avec assurance : « qui nous séparera de l’amour du Christ ? La détresse ? La persécution ? La faim ? (�) rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu ». Désormais le Christ habite chacune de nos expériences humaines. Il est, pour toujours, l’Emmanuel, Dieu avec nous. Le Christ habite notre faim et, dans sa compassion, la partage.

La multiplication a lieu « dans un lieu désert », c’est-à-dire dans un lieu inhabitable. Jésus est au désert, mais cette fois, il n’y est plus seul, il est avec la foule et sa faim. La multiplication a lieu alors qu’« il se fait tard », c’est-à-dire à l’heure où la vie décline. C’est l’heure de la prière des disciples d’Emmaüs, le moment de la fraction du pain. Dans cette multiplication des pains, la plénitude du symbole eucharistique est ainsi convoquée. Elle rappelle la Pâque, le pain de vie et le sacrifice de l’Agneau pascal. Avec la première lecture, nous comprenons qu’elle rappelle aussi le Création, la libéralité divine et sa bonté inépuisable. Dieu crée en abondance, il donne la vie en abondance, et nous montre ainsi qu’il ne connaît qu’une arithmétique : celle de la multiplication qui naît de la fraction : « rompant les pains, il les donna à ses disciples ». La générosité créatrice s’opère dans la fraction pascale, la générosité de Dieu nait de sa pauvreté.

Le signe des pains partagés ne peut donc pas être lu comme une manifestation de la puissance de Dieu, sollicitée pour produire une quantité de nourriture démesurée. Il montre au contraire la manière humble et pauvre d’utiliser des ressources infimes et très insuffisantes. Tel est l’enseignement pour les disciples, invités à renoncer au reflexe commercial pour offrir ce que Dieu seul peut donner. Notre Dieu est ainsi : il donne, tout simplement. Il n’y a rien à acheter chez lui, surtout pas son amour et sa grâce. Il n’y a rien à gagner non plus. On ne gagne pas son ciel comme un ouvrier gagne son salaire. On ne gagne pas non plus son salut comme on gagne le lot d’une tombola. Dieu donne, gratuitement, sans mérite de notre part, sans arbitraire de sa part, en partageant pauvrement le peu que nous avons à lui offrir.

Une épreuve reste encore à franchir. Quand on a entendu cette nouvelle extraordinaire de la gratuité de l’amour de Dieu, il est encore possible de le mépriser. Aussi Isaïe nous éloigne-t-il de ces débats en mettant en lumière le manque qui nous habite, la soif que nous éprouvons, et que Dieu vient combler : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! ». Nous avons soif de l’amour de Dieu, nous avons faim de sa miséricorde. Voilà pourquoi nous sommes irrésistiblement attirés par lui. Aussi devons-nous être attentifs à sa parole : « Prêtez l’oreille ! Venez à moi ! Écoutez, et vous vivrez ». Voilà où est notre erreur ! L’organe qui assure notre survie n’est pas l’estomac, mais l’oreille. Nous ouvrons tout grands nos yeux pour ne pas perdre une miette du pain circulant parmi 5 000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, mais l’évangéliste préfère que nous ouvrions nos oreilles. Elles ouvrent la voie de l’obéissance et de la filiation, elles nous rapprochent de Dieu et nous donnent d’accueillir le Verbe.

Du coup, voici notre oreille débarrassée des considérations tout humaines, de nos dividendes et des calculs à court terme, qui nous faisaient lire l’évangile comme celui de la « multiplication des pains ». Il nous apparaît alors que ce mot de « multiplication » n’est jamais prononcé. Nous assistons seulement à une bénédiction et un partage.

La lenteur de l’action montre l’importance de la préparation. Il faut prendre le temps de s’asseoir. De prendre les cinq pains et les deux poissons. Ce n’est pas grand-chose, certes, au vu de la quantité qui serait nécessaire. Mais c’est tout ce que nous avons. L’essentiel est là. Ne rien retenir. Donner sans compter et sans faire de réserve. Au risque de tout perdre. Au risque de se perdre. Lever les yeux au ciel, rendre grâce car ce que nous donnons vient de Dieu. Bénir le ciel qui fait de nous des pauvres et nous donne toujours assez. Cinq pains et deux poissons, c’est bien assez pour qui utilise le don de Dieu au service du Royaume. Dans le rythme lent de l’été, pensons à chacun des petits actes de nos quotidiens, accompagnés d’une parole. La parole de notre prière. La parole de Dieu sur nos lèvres. C’est elle qui nourrit. C’est elle qui opère le miracle.

Elle, et nous. Le Seigneur désigne en effet le chaînon manquant : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Nous avons à rompre le pain et à partager. Le repas extraordinaire, en lui-même, occupe peu l’attention de saint Matthieu. « Tous mangèrent à leur faim ». L’évangile oriente plutôt nos regards sur Jésus, faisant avec nous chacun des préparatifs méticuleux de notre piété. Il les féconde de sa Parole. Mais s’ils portent du fruit, s’il se passe quelque chose, c’est parce que, dans la foi, nous agissons conformément à cette parole. C’est le pas que Jésus demande aujourd’hui à ses disciples : quand on a tout donné, ne pas attendre la multiplication des pains, mais oser partager encore, comme si le panier n’allait jamais se vider.



Frère Dominique.

20:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La musique est le chant de l'âme.

12:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans AMIS ( ES ) SPIRITUELS OU ARTISTES., ARTISTES., Musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/07/2011

Plonger au profond de notre être, là où le temps s'arrête.

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Il nous suffit de regarder le film de Charlie Chaplin " Les Temps Modernes " pour constater à quel point les cadences infernales peuvent nuire à l'équilibre Humain. Durant près d'un siècle, les hommes se sont battus pour que cessent ces rythmes de vies qui ne laissaient plus de place à la réflexion.
Un siècle après, nous sommes revenus à la case départ, comme pour oublier que nous existons. En effet, la vitesse des gestes, notre façon ultra rapide de manger, de téléphoner, ne fait que détruire progressivement notre intériorité. La rapidité est synonyme de performance et nous donne l'impression d'exister aux yeux des autres. Nous échappons à nous-mêmes dans ce flux et reflux incessant de nos marées extérieures. De plus, nous avons l'outrage de dénoncer les Jeunes pour leurs consommations de drogues. Ne sommes-nous point des drogués de la vitesse ? .
 
Quel exemple nous leur donnons en voulant sans cesse tuer le temps pour mieux y échapper. Nous ne cessons de nous fuir dans ce débridement du corps face aux heures qui passent.
 Puis, le stress que tout cela engendre nous fait avaler des somnifères pour mieux dormir et des vitamines pour nous réveiller. Franchement, Frères et Sœurs, mettons-nous une seconde à la place des ados qui nous regardent vivre. Ils nous prennent pour des fous, des malades et en plus se sentent frustrés de ne pouvoir nous imiter. Ils ne veulent pas de cette vie insipide et je leur donne raison. Ils sont en droit de nous demander en quoi notre Foi nous apporte-t-elle quelque chose si nous menons la même existence que "monsieurtoutlemonde". La prière, source limpide de notre relation avec Dieu prend parfois des allures d'une discussion abrégée.
 
 
Quand allons-nous cesser de nous détruire ainsi, d'entrer dans le jeu d'une société qui met tout en place pour que nous évitions le recul envers nous-mêmes. Il nous faut comprendre que c'est dans l'intérêt de nos Hommes politiques de nous éviter de penser pour mieux nous manipuler. A cette échelle, nous pourrions dire que la société est une grande secte qui se plaît à évincer ses adeptes lorsqu'ils ne sont plus dans la course. Combien de personnes âgées placées dans les anti-chambre de la mort, par ce que jugés improductifs par notre société. Allons-nous accepter longtemps et passivement, en tant que chrétiens ( nes ), de voir nos jeunes, nos aînés devenir les surplus de notre société. Nous avons un immense devoir à accomplir au Nom de l' Évangile révolutionnaire de Christ.
 
 
 Nous ne pouvons plus accepter que les valeurs familiales, amicales soient considérées comme de simples loisirs. Nous devons nous insurger contre cette médiocrité ambiante qui nous laisse croire que ce qui ne rapporte pas d'argent est nul et non avenue. Dès que nous n'entrons plus dans les schémas déterminés, nous sommes bons à être jetés dans les oubliettes pour mourir à petit feu. Où est notre capacité de révolte face à ces états de faits ? Je ne parle pas évidemment d'une révolte armée pour renverser un État. Je parle de notre révolte spirituelle, celle qui laisse du temps au temps. Celle qui laisse germer les fleurs de la Beauté au tréfonds de notre âme pour en répandre le parfum. Celle qui sait que la prière est une rencontre essentielle avec notre Dieu d'Amour absolu et que Lui parler nous redonne Paix intérieure. Quand écouterons-nous les moindres bruissements de nos cœurs comme une feuille qui danse au vent pour rejoindre Christ dans l'Espérance. Il en va de notre survie spirituelle! .
 
Comme bon nombre d'athlètes s'exercent intensément avant d'effectuer un exercice important, notre spiritualité est toute aussi importante. Notre Amour pour Dieu est notre respiration et combien de temps respirons-nous par jour ? La prière est notre oxygène et ne sommes-nous point cyanosés ? Il est temps de reprendre notre avenir en main et par effet boomerang, celui de nos enfants et de notre société.
 
 
Il nous faudra oser nous affirmer fraternellement en disant, veuillez m'excuser pour le moment, je prends du temps pour moi. Nous ne pouvons être chrétiens que de mots. Les évangiles sont à vivre au quotidien et ce, dans n'importe quel endroit où nous sommes. Il existe des astuces pour vivre profondément notre Foi. A nous de les trouver et de demander à Dieu-Amour de nous aider dans ce combat spirituel. Il nous donnera les armes nécessaire pour ne pas nous conformer à ce monde mais, redevenir nous-mêmes face à Lui. Son Esprit nous donnera la Force d'affronter les critiques.
 
Christ nous donnera la sérénité pour savourer l'instant en ses parfaits délices. Les gens nous prendrons peut-être pour des fous mais nous serons des fous de Dieu Amour. Qui sont les plus fous, ceux qui courent après le temps perdu ou ceux et celles qui remettent leur destin entre les bras de Dieu. Il nous a aimé le premier. Il est mort et ressuscité pour nous. Prouvons Lui que notre Foi est véridique, qu'elle plonge au plus profond de notre être, là où le temps s'arrête.
 
Ne laissons pas tomber par une vie trépidante notre combat spirituel pour un monde meilleur. Relevons nos manches pour dire à Dieu : me voici mon Dieu d'Amour et je laisse ma vie, mon destin, mon âme se laisser conduire au brasier de tes flammes d'Amour. Seul Ton Amour peut nous sauver des tourments d'une existence mouvementées. Je suis prêt ( te ) pour le plus somptueux combat, celui de l'Amour sans retour. Amen !
 
 
Bruno LEROY.

11:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Un fleuve ne se laisse jamais arrêter.

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Les eaux d'un fleuve parviennent en des régions si lointaines que ceux qui habitent à sa source n'en ont jamais entendu parler. Jésus nous dit que si nous recevons Sa Plénitude, si petits que nous soyons, Sa Vie de bénédiction se répandra hors de nous jusqu'aux extrémités de la terre. Ce n'est certes pas nous qui produisons le fleuve ou qui en dirigeons le cours. "L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez..." Dieu permet bien rarement à une âme de se rendre compte à quel point elle fait du bien aux autres.

Un fleuve ne se laisse jamais arrêter, il triomphe de tous les obstacles. Tant qu'il le peut, il poursuit régulièrement son large cours. Survient une barrière : il suspend son cours un peu de temps, mais bientôt il a trouvé moyen de tourner l'obstacle. Quelquefois il disparaît des yeux, s'engouffre sous terre, et reparaît après plusieurs kilomètres, plus large et plus majestueux que jamais. II y a autour de vous des vies dont Dieu se sert, même si la vôtre semble arrêtée par un obstacle. Fixez vos regards sur Celui qui est la Source de votre vie. Dieu vous fera contourner l'obstacle ou l'enlèvera de votre route. Le fleuve de l'Esprit triomphe de tous les obstacles. Ne tenez pas vos yeux fixés sur la difficulté qui vous arrête, mais regardez à la Source, et le fleuve continuera de couler, sans se préoccuper d'aucun obstacle. Mais que rien ne vous sépare de Jésus-Christ, la Source suprême. Que rien n'intervienne entre vous et lui.

Quelle chose admirable qu'il puisse sortir de nos faibles petites âmes des fleuves abondants d'eau vive! Dieu nous révèle des vérités merveilleuses, et chacune d'elles nous indique mieux et la puissance et la fécondité de ces fleuves de Vie.
 
Bruno LEROY.

10:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/07/2011

Permets-moi de t’aimer.

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Toute la beauté de la création, Seigneur, me semble un océan d’amour dans lequel je me baigne avec joie.
Au sein de ton œuvre, je me sens aimé et protégé. Je suis très honoré d’être ton enfant.
Je me réjouis à me voir et à me sentir constamment en croissance.
Rions et prions ensemble, Seigneur, et permets-moi de souhaiter partager ma joie avec toi, mon Créateur, que j’admire et que j’aime. Et je sens monter en moi l’espoir, Seigneur, l’espoir d’une humanité faite d’amour, de tolérance et de paix.
Veux-tu bien, Père, m’aider et me guider sur la voie de l’espoir. J’ai besoin de ta tendresse et de ta compassion pour me sentir aimé et aimer à mon tour. J’ai soif de vérité.
Que tout événement soit une épreuve et un prétexte pour mieux grandir vers toi. Seigneur, en témoin de la beauté de ta création, j’aspire au bonheur et au meilleur de moi-même. Aide-moi à me remplir davantage de ta présence et de ton amour pour me construire dans la confiance et la joie.
Puissent ta sagesse et ta lumière m’accompagner et me guider sur le chemin afin de m’aider à déjouer les pièges du libre arbitre et de l’égocentrisme. Lorsque je m’égare et me disperse, permets-moi Seigneur, de me retrouver et de garder confiance en toi.
Je recherche la lumière, la tolérance, la paix et l’amour. Permets-moi de t’aimer et de nous aimer à travers toi en grandissant vers l’union par la communion.
Seigneur tout puissant, que mon âme soit ton foyer, que mon cœur soit ton amour, que mon souffle soit ta vie, que mon esprit soit ta sagesse, que mes yeux soient ta lumière, que ma voix soit ta parole, que mon écoute soit ta bienveillance, que mes mains soient ta chaleur, que mon corps soit ton véhicule et que mon action soit ton œuvre.
Moi, ton humble et dévoué serviteur sur la terre et dans l’univers, fruit de la création et de l’incarnation, je te remercie pour ce que je suis, je te remercie pour ce qui est.


Bruno LEROY.

19:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Sur le chemin de la liberté intérieure.

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Ne permettez jamais à l’opinion des autres de façonner l’opinion que vous avez de vous-même ! C’est donner bien trop de pouvoir aux autres. Si personne n’apprécie votre valeur, c’est le problème des autres, et leur perte, à moins que vous ne souscriviez à leur opinion ! Être rejeté et méprisé signifie que les autres n’ont pas la capacité de voir à l’intérieur de vous, ni de comprendre la signification réelle de vos paroles, ni d’apprécier la douceur avec laquelle vous auriez aimé les toucher. Ils ont cru à un mensonge à votre égard; veillez à ne pas y croire vous aussi !
Cette petite et modeste réflexion m'est inspirée du Frère Bob Gass. Nous ne devons jamais permettre à qui que ce soit de réglementer notre existence. Nous sommes uniques dans notre structure génétique et uniques dans notre pensée. Bien-sûr, cela n'exclut point les autres mais, les jugements ne devraient plus être de rigueur. Qui a le droit de se positionner juge d'autrui ?
Je préfère les conseillers bienveillants qui vous font avancer sur le chemin de la liberté intérieure.
 
 
Ces Maîtres spirituels détachés de leurs ambitions personnelles, tels que Guy Gilbert, l'Abbé Pierre, Stan Rougier et bien d'autres, pour les chrétiens. Il en existe à foison dans toutes religions. Trouver le Témoin qui dynamisera notre Vie est essentiel aussi bien pour les Adultes que pour les Jeunes. Nous avons besoin d'un regard extérieur qui ne juge jamais pour construire notre destin.
L'opinion des autres ainsi glissera sur notre peau telle, une mauvaise pluie. Les Jeunes ont besoin de commencer leur devenir en s'identifiant à un être ayant des valeurs qui transpirent l'exemple incarné. Et les Adultes également pour ne pas laisser sombrer leur destinée dans les mains d'un Hasard aliénant.
 
 
Mais, nous devons dépasser nos Maîtres pour acquérir notre vraie personnalité et assumer notre existence. Ce n'est pas le culte des idoles, c'est la nécessaire transmission des savoirs et des connaissances pratiques pour réaliser notre propre Humanité. Le monde a besoin de Témoins qui remuent les consciences et donnent à chaque être une colonne vertébrale solide pour affronter les adversités.
Puisse-t-il devenir réalité ce voeu que je formule pour tant de personnes désespérées et notamment les ados qui ont besoin d'Êtres de Lumière pour réaliser leurs rêves.
 
 
Bruno LEROY.

17:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LES YEUX DES AUTRES.

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Vous entrez dans une pièce pleine de gens inconnus. Trente paires d’yeux se tournent vers vous ! J’ai une question : il n’y a maintenant qu’une seule personne dans cette pièce qui n’a jamais vu votre visage. Qui est-ce ? C’est vous ! Vous avez vu votre reflet. Vous avez vu votre photo. Mais à moins que vous louchiez sérieusement !?, vous ne pouvez pas retourner vos yeux pour voir votre propre visage. Même quand je me regarde dans un miroir, l’image est renversée.

Qui sait ? J’ai peut-être un look tout à fait contraire à ce que je pense. Cette idée est réconfortante. Peut-être que je ressemble à Tom Cruise, la vedette de cinéma, et que je ne le sais même pas !

Nous sommes souvent surpris face à un enregistrement vidéo en nous voyant ou en entendant notre voix dans un enregistrement audio. Nous bougeons ou notre voix a un ton qui est différent de ce que nous avons supposé. Les hommes des cavernes avaient la belle vie. A moins qu’ils ne se regardent dans un étang quand le soleil brille, ils n’avaient pas idée de ce à quoi ils ressemblaient. Ils s’imaginaient tous sans doute qu’ils ressemblaient à Conan le Barbare sous un beau soleil. Sauf .... sauf ceux qui étaient mariés. « Ug, tu sais que cette peau de tigre que tu portes ne va pas avec la couleur des plumes d’oiseaux dans tes cheveux. » Ou : « Crois-tu que tu peux courir plus vite qu’un ours blanc avec un ventre comme ça ? » La plupart d’entre nous imagine peut-être que les choses sont mieux ou pires qu’elles ne le sont. La réalité ne nous flatte pas. Pour certains, le monde est triste. Tout le monde et tout est contre eux et ils ne sont pas ce qu’ils devaient être. La dépression les nargue.

Comment voir les choses comme elles le sont en réalité ? Écoutons la voix du Saint Esprit, il parle par la Parole et il nous donne une perspective juste de notre vie. Réfléchissons à ce que notre époux(se) nous dit dans l’amour. Prenons ce que disent les gens qui nous critiquent, enlevons la poussière de la méchanceté et de la mauvaise volonté, et voyons s’il n’y a pas une graine de réalité dans ce qu’ils disent. Les gens qui nous aiment ont souvent peur de nous dire la vérité parce qu’ils ont peur de perdre notre amour. Une autre perspective que nous oublions souvent est la voix de bons amis. Si nous ne sommes pas ouverts à la voix d’un ami qui veut nous aider à grandir, la seule honnête voix que nous entendrons sera celle de notre ennemi. Et cette voix-là n’est pas tout à fait honnête parce qu’il ne dit pas la vérité avec amour. Qu’il nous flatte ou nous critique, son but est de nous faire du mal. Un ami est tout autre. " Mieux vaut une réprimande ouverte Qu’une amitié cachée.

Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité, Mais les baisers d’un ennemi sont trompeurs. « (Prov. 27:5, 6) Les observations d’un ami ne sont peut être pas toujours correctes mais il me donne un autre point de vue. Un camarade comme cela se réjouit de nos succès et il pleure avec nous dans nos douleurs. Nous avons besoin de lui. Nous avons besoin d’un esprit ouvert qui écoute et considère ce que dit cet ami. Il y en a qui pleurent : » je n’ai pas d’amis proches« . Parfois les amis arrivent » comme ça ", mais en général nous devons avoir l’intention d’en chercher.

Puis nous devons investir le temps qu’il faut pour bâtir et approfondir nos amitiés. Un discours ouvert et franc arrive beaucoup plus souvent entre ceux qui ont pris le temps de se connaître. Quand je m’habille pour aller à la réunion et que je sors de ma chambre, ma femme ne regarde pas mon visage (après 24 ans de mariage elle le connaît bien, pour le meilleur et le pire). Non, elle regarde ce que je porte, surtout les couleurs. Il m’arrive de surprendre des gens normaux avec les couleurs que j’associe ou un look de rockeur. Nous avons tous besoin d’un autre point de vue dans la vie parce que le seul qui n’a jamais vu mon visage, c’est .... moi.

Bruno LEROY.

13:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Nous ouvrir à la Beauté du monde.

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Lorsque nous avons peur, nous n'absorbons pas les informations, nous sommes incapables de voir ou d'évaluer clairement une situation et nous prenons de mauvaises décisions.

Nous devons admettre l'existence de puissances forces de chaos et d'incertitudes et pourtant affirmer que du chaos peut venir la destruction, mais aussi la créativité. Seule la poésie peut parler au chagrin. Pour cela, nous devons élaborer un nouveau langage du mot et de l'action.

Le désespoir engendre le fondamentalisme, le fanatisme et le terrorisme. Un monde d'abondance réellement partagée serait un monde plus sûr. Les politiques des multinationales capitalistes n'ont pas donné vie à ce monde. Elles ont été éprouvées et ont démontré leurs insuffisances. Nous devons les remplacer par notre vision à nous.

Nous devons nourrir nos échanges les uns avec les autres, ne pas offrir seulement une solidarité politique, mais aussi de la chaleur humaine et de l'attention.

Pour les militants qui ont une pratique spirituelle recensée comme telle, c'est le moment maintenant de la pratiquer réellement !

La nouvelle route n'est ni balisée ni répertoriée. Elle est inconnue, exaltante, dangereuse mais libre. Nous sommes nés pour nous frayer ce chemin, et les grandes puissances de la vie et de la créativité marcheront à nos côtés à la rencontre de cet avenir viable. La peur remplit notre espace mental et émotionnel de rage, d'impuissance qui nous coupent des sources de vie et d'espoir.

En nous ouvrant en conscience à la beauté du monde, en choisissant d'aimer un autre être ténu et fragile, nous commettons un acte de libération.

Bruno LEROY.

13:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |