22/06/2011
LA CULPABILITÉ.
21:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
ENTRE ÉMOTIONS ET RAISON.
21:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
L’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi.
On considère généralement l’humour comme un jeu de l’esprit qui consiste à exposer la réalité sous un aspect inattendu et singulier. Il y a, de ce fait, autant de formes d’humour que d’états d’esprit”. Car même si l’on parle communément d’humour tendre, débridé ou cinglant, ne dit-on pas souvent « j’aime son humour », autrement dit, « j’aime sa propre vision des choses et sa propre façon de les exposer » ?
Il y a donc dans l’humour une forme d’élan créateur, une manœuvre habile de l’âme désireuse de se faire connaître pour interagir avec autrui. Un “instinct” spirituel manifestement lié à la présence de Dieu en nous. Car tous les mystiques en témoignent : si le Divin cherche à se faire connaître par son Esprit d’Amour, c’est pour nous permettre d’accéder avec Lui et par Lui à la Suprême Communion. En fait, si la présence de Dieu en nous est la pure expression de Son Amour, l’humour est le langage de l’esprit qui recherche, dans l’échange, sa propre divinité. Voilà pourquoi il est indispensable de promouvoir l’humour dans ce qu’il a de plus élevé.
Dans la réalité, c’est la reconnaissance et la compassion que nous recherchons à travers l’allégresse d’autrui. Ce faisant, nous courrons immanquablement le risque de ne pas être compris, suivis et en fin de compte aimés. De même, si nous redoutons de ne pas saisir l’humour d’autrui, ce n’est pas seulement par fierté mais par crainte de ne pas satisfaire une demande des plus légitimes.
Aussi, peut-on affirmer que l’humour est à la fois une forme d’appel et de don, tous deux empreints d’une certaine abnégation. D’autant que celui qui en use s’applique instinctivement, devant son public, à ne pas se délecter lui-même de son “génie”, un peu à l’image d’un chef cuisinier qui se fait connaître à travers ses préparations et s’efface pour laisser aux autres la liberté d’aimer ou de ne pas aimer… Un peu à l’image de Dieu qui, par respect de notre libre arbitre, s’est logé en nous de la façon la plus discrète qui soit. C’est sans doute, en partie, cette pudeur indicible que l’on ressent dans l’humour d’autrui qui nous attire et crée en nous une ouverture propice au rapprochement.
Il convient donc de savoir déceler dans toute forme d’humour une humble démarche, dissimulée certes, mais pour le moins authentique. Une démarche qui consiste à négocier une proximité avec l’autre que l’on érige, en outre, en témoin de nos besoins et parfois même de nos angoisses…
Mais l’humour est avant tout un signe d’ouverture à une autre dimension de la réalité, un signe d’éveil spirituel et de désir d’illimitation. Ce faisant, le plaisir qu’il induit est beaucoup plus lié à une détente spirituelle unificatrice qu’à un relâchement psychique. C’est ainsi qu’utilisé avec finesse et compassion, il permet parfois de désamorcer la négativité d’autrui favorisant ainsi son ouverture. Aussi, ce n’est pas seulement le rire qui est thérapeutique mais le fait même de faire de l’humour et d’y être sensible. Et c’est sans doute ce qui poussait Freud à dire que « l’humour a non seulement quelque chose de libérateur mais encore quelque chose de sublime et d’élevé ».
Cela dit, comme pour tout langage, un humour vide d’Amour n’est souvent qu’un support à l’ego ou, pire encore, aux jugements et à la négativité. Autrement dit, il y a des limites au-delà desquelles on ne peut répondre à l’appel lancé au risque d’enfermer l’autre dans son ego ou de participer à un manque d’Amour à l’égard d’autrui.
Car s’il y a dans l’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi pour accéder à une autre facette du Divin, autrement dit, si l’humour peut servir l’union, il peut aussi la desservir : subtil dosage pour un enjeu Divin…
Bruno LEROY.
20:14 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRISTIANISME SOCIAL., CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., PSYCHOLOGIE., SOCIÉTÉ., SOCIOLOGIE., SOLIDARITÉ., SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/06/2011
NE PAS SE MOULER DANS LES EXCÈS DE CE SIÈCLE.
Nous ne pouvons écrire sans être habités par de multiples paysages. Nous choisissons cet univers qui se révèle dès que les mots se mettent en place. Que ce soient l’émerveillement ou la révolte, nous devons canaliser, orienter ces pensées qui submergent la conscience. Sont-ce des images chatoyantes au velours parfois rugueux que nous écrivons. Ou sont-ce des éclats de lumière qui éveillent les esprits apaisés. Toutes ces questions répondent à l’éthique du journaliste ou du poète. Comme pour la photographie, le journaliste à l’âme de poète, ne doit ni sous-exposer, ni sur-exposer, son sujet.
Mettre à sa juste place les événements qui nous parviennent tels des échos du monde. Ne pas faire résonner cet écho inlassablement. Sa musique ne serait que vacarme sans mélodies. Comment trouver cette distance nécessaire qui positionnera le sujet justement. Si vos paysages intérieurs demeurent ombragés par des problèmes personnels. Votre écriture aura le reflet de vos tourments. Si votre existence est perçue dans ses aspects solaires. Alors, votre écriture aura la saveur de l’Espérance tant attendue.
Mais, pourquoi est-elle attendue à ce point par nos contemporains ?
Sans masquer les dures réalités. L’éthique du journaliste est de fournir un espace de réflexion à ses lecteurs. Si le journaliste écrit brutalement ses impressions propres. La morale de l’histoire s’en trouve réduite. En effet, le journaliste est là pour suggérer et relater des faits et non livrer ses humeurs du moment. Les faits sont infaillibles et seul le lecteur en prendra possession.
Alors, le journaliste ou le poète n’aurait jamais droit à émettre son opinion ? L’opinion reflète ce que la pensée unique nous ordonne inconsciemment. Les convictions sont d’un autre mouvement puisqu’elles sont imprimées au tréfonds des paradigmes existentiels de l’écrivain. Écrire en exprimant l’authenticité de nos valeurs. C’est maintenir l’éthique journalistique à son plus haut niveau. Un thème qu’elle qu’en soit la substance ne saurait laisser le poète dans des froideurs caverneuses.
Il doit dire tout haut, si haut, ce que certains pensent ou vivent dans le silence. Il doit mettre de la réflexion et de la pensée dans ses textes. Voilà, le secret éthique du journaliste qui veut aider ceux qui le lisent à avancer.
Sinon, l’information devient déformation des événements évoqués. Non pas une désinformation volontaire mais, une relecture inconsciemment déformée par le lectorat. La raison en est simple. Le manque de clarté du journaliste assombrit la lecture de l’article. Le journaliste étant peu à l’aise avec sa propre éthique, il en vient à créer un climat confusionnel.
Et les pauvres gens avalent telles des couleuvres ses dires mensongers. Mais, qu’est-ce donc que cette morale dont doit s’armer l’écrivain. Rien d’autre qu’un positionnement limpide par rapport aux articles traités. Ce positionnement est le long travail, le dur labeur d’une intériorité longuement remise en questions pour en extraire les scories. Voilà, pourquoi je parlais antérieurement de journaliste-poète. Il est question de regard. Une façon de contempler et d’analyser les informations transmises. Un regard qui respire. Cela peut paraître étrange comme expression. Et pourtant, cette vision ouvre vers d’autres horizons possibles. Comme une longue, immense respiration. L’article ne clôt pas le débat au contraire, il l’ouvre vers une infinitude de réflexions. Le journaliste ouvre les portes de la conscience humaine.
La pensée se mire à la source de l’article. Dégustant l’eau cristalline qui découle de ses arguments. Prenons un exemple récent, Benoît XVI affirme que l’usage des préservatifs ne résoudra pas la problématique endémique du Sida. Est-ce bien ce qu’il a dit ou sont-ce des propos envoyés fragmentés par les Médias. Derrière cette polémique qui est gagnant. L’Église ou les journaux en mal de lecteurs. Pourquoi le discours du Pape a-t-il était volontairement coupé pour générer un contre-sens à quelques jours du sidaction ?
Voilà, un simple exemple d’une éthique journalistique et personnaliste. Se poser des questions avec un regard neuf de poète qui espère contre toutes espérances. Ne pas se mouler dans les excès de ce siècle. être de ce monde sans être du monde. Comprendre pourquoi l’humain a besoin de sensations fortes pour exister et ne pas y sombrer. L’éthique de l’écrivain est une incommensurable remise en questions de chaque jour.
Il est difficile dans ce monde opaque de laisser percer la lumière. Seul, le journaliste digne de ce nom le pourra. Il lui faudra remettre en cause pas mal d’acquis et de conceptions faciles. Les vérités qui se révèlent avec trop de fluidité sont souvent des mensonges travestis. Et puis, l’éthique personnelle pousse aussi à l’indignation, voire la révolte face aux injustices. Le silence est immoral.
La parole dite pour recentrer les absurdités que cette terre renferme est force. Elle est ferment vers un monde meilleur. Il faut que le journaliste écrive avec le sang de son cœur.
Sinon, ses articles auront des senteurs de moisissure. Il ne transpirera jamais de ses convictions intimes dans ses écrits. Et nous lirons du rabâché, du formaté sans personnalité. Le journaliste-poète est présent pour ouvrir les yeux de ses contemporains. Pour les amener vers des sentes non désirées. Alors, seulement l’éthique aura le visage de l’esthétique. Une sorte de vérité émise qui ne ment jamais et dont malgré certaines horreurs nous en percevons la beauté intrinsèque.
Le journaliste doit réveiller les esprits afin que tous réfléchissent aux solutions à trouver. Si son chemin n’est pas une ouverture vers l’espérance de lendemains où l’Homme prendra son destin en main. Son éthique alors ne vaut rien tout autant que son article. Le soleil revient toujours après la pluie et c’est un soleil d’amour.
Bruno LEROY.
20:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
19/06/2011
Tu es le levain.
09:54 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT., POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
18/06/2011
DU GOSPEL POUR LE COEUR ET LES OREILLES.
16:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
BONNE FÊTE PAPA !
13:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LE REGARD DE BRUNO., POÉSIE, POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La mystè-rieuse MARTHE ROBIN.
11:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ, VIVRE L'ÉVANGILE., Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
17/06/2011
Nos soucis.
" Nos soucis ne valent pas six sous quand nous les regardons avec amour. "
Bruno LEROY.
13:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PENSÉE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Quel est le but de ta vie ?
Quel est le but de ta vie ? Est-ce l’amour des autres, le service envers eux, ou bien le fait de se surpasser pour un idéal précis ? Si tu es égoïste et incapable de te dépasser, tu ne pourras pas développer en toi la force d’âme avant de changer le but de ta vie. Pour devenir courageux, il te faut savoir ne pas être indifférent vis-à-vis du bien. Les adolescents sont fréquemment idéalistes. C’est une bonne chose, mais qui doit devenir réalité. Ta jeunesse et ton énergie te donnent envie de changer le monde. Si tu arrives à bien canaliser cette énergie, un grand bien découlera de ta lutte.
Les problèmes arrivent lorsque les choix qu’on te propose vont à l’encontre de la santé, du bonheur et de la force de caractère. Une personne forte est en mesure de dire « non » là où celle qui ne l’est pas dit « oui ». Ces décisions permettent d’atteindre plus facilement les buts qu’on se propose ou bien au contraire nous empêchent de les atteindre un jour.
Quel est le but de ta vie ? Y réfléchis-tu de temps en temps ? Tu vois sûrement des gens qui t’impressionnent et qui sont heureux. As-tu osé leur demander pourquoi ils étaient comme ça ? Prends-tu le temps de réfléchir lorsqu’on te propose quelque chose qui risque d’influencer ta vie et ton comportement ? Sais-tu dire non même lorsque tu te rends compte que tu seras seul à t’opposer à une chose qui te semble aller contre le bon sens, la morale ou la charité ?
La persévérance consiste à poursuivre un bien en dépit de toutes les difficultés que cela peut représenter. Prenons l’exemple du dentiste : on ne peut ignorer le bien que cela fait de se faire soigner les dents même si l’opération est douloureuse. La persévérance dans la soumission à des règles durant de nombreuses années constitue le meilleur test de capacité à faire preuve de courage. Par exemple, si tes parents te demandent de faire tes devoirs avant d’aller faire du foot ou voir des copains, et que tes amis t’appellent, es-tu capable d’agir droitement en obéissant à une règle qui a été créée pour ton bien ? (Il pourrait y avoir plein d’autres exemples tels que le règlement intérieur du collège, payer son titre de transport, refuser une cigarette (ou pire !) ou une mauvaise revue, blague, etc).
Comment devenir capable de mener à bien des projets ? En sport, si tu veux escalader une falaise, gagner une course, un match, battre un de tes records, tu te prépares et tu conditionnes ton corps et ton esprit en le rendant plus résistant et plus fort. Mais fortifier son caractère est plus difficile. Es-tu capable de te lever à l’heure, de dormir dans des conditions plus dures que le lit douillet, de continuer à marcher alors que tu commences à avoir soif, monter à cheval pendant longtemps sans te plaindre, manger ce qu’on te sert sans faire de caprices ? Si tu oublies quelque chose, est-ce que tu cries à l’aide ou bien tu tâches de contourner le problème, de développer d’autres alternatives pour surmonter les difficultés.
Cela demande de la force d’âme et t’aidera à développer ton caractère.
La prière des profondeurs pourra t’aider à scruter tes propres forces intérieures, à épurer tes marasmes qui te font stagner. Fais confiance en Dieu et tu seras confiant en la Vie et en Toi. Tu donneras alors sens à ton existence même ci celle-ci te semble parfois surnager au-dessus d’obscures brumes. Ta Force te viendra de l’Esprit-Saint qui saura mettre de la Lumière dans ton destin, le long de ton chemin.
Bruno LEROY.
13:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO., MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |