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22/03/2012

Dans le soleil de votre cœur.

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Dans le froid glacial de vos cœurs,
J'avance sans tituber dans mes rancœurs,
Malgré vos sourires figés aux grimaces commerciales,
J'avance sur les chemins de la pauvreté non vénale,
Dans le soleil de votre cœur,
Je me repose et me réchauffe de mes peurs,
Malgré vos pleurs suintant de détresse,
J'arrête quelques instants pour calmer vos tristesses,
Rien ne pourra me séparer de vous dans les péripéties,
Les affres de l'existence que nous vivons ensemble,
Nous sommes sur le même navire qui souvent chavire,
Malgré ce Monde pourri par votre égoïsme et votre fric,
J'avance pour ne pas sombrer dans vos indifférences,
Je suis infiniment jeune mon âme n'a que cinquante deux ans,
Face à l'éternité je ne suis que poussière d'étoiles,
Dans les mains de Dieu,
Qui se régale de ne jamais me voir vieux.
Les hommes sont des vieillards dans leur tête,
Il ne savent plus s'émerveiller des signes,
Que l'Esprit projette dans la respiration de nos nuits.
Je ne mourrai pas même mon souffle est dans le souffle,
De Dieu en son Esprit.
Et sur la voie lactée je glisserais comme on fait du ski,
Pour s'amuser, s'émerveiller, se renforcer dans cette certitude,
D'aimer la vie ou la mort et de se sentir aimé à l'infini.
 
Bruno LEROY.

21/03/2012

La grâce d’être joyeux toujours.

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Comme un cri dans la nuit ta prière hurle,

Comme une larme sur tes joues elle bouscule,

Elle parle à Dieu bien-sûr, aux bien-pensants aussi,

Elle transcende ta vie de toutes ces impressions moisies.

 

Et tu penses qu’un jour viendra la paix intérieure,

Lorsque tu auras du travail et un peu moins peur,

Des lendemains incertains qui se greffent en ton cœur,

Où l’argent fait du bien loin de tes rancoeurs.

 

Et tu t’aperçois que la prière n’est pas magique,

Qu’elle s’absente souvent de tes rêves chimériques,

Il sert donc à quoi de parler dans le vide sidéral,

Et d’espérer que le monde devienne amical ?

 

Tu sais, la prière est le langage de l’Amour gratuit,

Tu respires les fleurs que Dieu sème dans ta Vie,

Tu chemines doucement vers la vérité vraie,

Pour donner à tes jours une couleur de sincérité.

 

C’est tout,

La prière donne la grâce d’être joyeux toujours,

Même lorsque dans ta brume tu sens les vautours,

La prière donne la force de les affronter sans regrets,

Puisque cette Force te vient de Dieu voilà ton secret.

 

L’espérance est la puissance d’amour que tu mets chaque jour dans tes moindres gestes, tes moindres sourires. Et dans l’admiration que tu as de la divine Nature qui te fait contempler la splendeur de Dieu.

 

Bruno LEROY.

 

21:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu.

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Tout donner par Amour d’autrui et s’effacer lentement pour laisser place à la Liberté.

 

Ne sont-ce point les fondamentales règles de l’Éducation ?

 

Le Christ nous invite donc à devenir les éducateurs des uns, des autres. Pour nous mettre au service de notre humanité. Quel beau programme de Vie !

 

Et pourtant, combien d’abnégations ne faut-il point pour parvenir à ce champ de conscience. Non pas se renier soi-même, tel un être abject. Mais, s’oublier pour être entièrement disponible aux autres. Nous avons tous et toutes des potentialités qu’il nous faut partager. Il nous faut offrir les plus splendides émeraudes de nous-mêmes. Ne pas vivre un repli destructeur où seul notre ego, notre individualisme trouverait sa raison d’être. D’ailleurs, si tous les hommes et femmes se conduisaient de cette façon, notre Terre bien aimée disparaîtrait, assassinée par note égoïsme. Nos formons une société et à ce titre, nous avons le devoir vital de nous préoccuper des autres. Ces autres qui parfois, nous font peurs car, ils n’ont pas les mêmes repères, valeurs que nous. Ces autres qui deviennent vite des étrangers tant ils nous ressemblent peu. Et pourtant, Dieu-Amour a créé un monde en couleurs avec des diversités qu’il nous faut découvrir.

 

Si nous étions moins sur la défensive de toujours vouloir protéger notre territoire, nous serions plus ouverts. Oui, ouverts au Vent de l’Esprit qui passe souvent près de nous et dont nous ignorons trop souvent la Présence.

 

La peur est la conséquence de l’ignorance. L’ouverture d’esprit est l’origine de la confiance. Il nous faut choisir entre une existence médiocre et une vie enrichissante. Enrichie par le flux et le reflux des marées humaines. Il nous faut choisir entre vivre mourant ou mourir en vivant. Je m’explique...Si, la vie est une chambre où vous dormez pour échapper à ce besoin vital de vous faire violence pour aller vers les autres, alors vous êtes un mort-vivant. Si, au contraire le soleil dont vous illuminez chaque être pour semer de la joie, par votre seule présence à leur service, vous mourrez à vous-même et votre égoïsme légendaire également. Vous serez réellement vivants ( tes ) pour accueillir chaque Humain comme un Don de Dieu-Amour. Chaque personne est un ange qui frappe à votre porte, ne refermez pas trop vite la possibilité de vous rendre visite.

 

Dieu est Présent en chaque être Humain, du plus fragile au plus fort, et ce serait déshonorer Dieu que de le rejeter. Une main tendue, une aide ponctuelle, une écoute des problèmes d’autrui, ont fait des miracles. Nous le savons et pourtant, nous restons sur nos gardes, tels des païens n’ayant aucune confiance en Christ.

 

Nous ne sommes pas assez habités par Lui pour devenir audacieux. Et pourtant, nous le savons, si nous voulons mettre l’évangile dans nos vies, il nous faudra franchir le pas. Pour cela, la prière deviendra notre Force quotidienne, nous permettant de tout affronter. Il faut, que nous entrions dès ce jour dans cette prière de supplication pour demander à Dieu de nous indiquer le chemin. Je suis le chemin, la Vérité, la Vie. Nous ne pourrons rien faire de valable sans sa présence conseillère et protectrice. Bannissons nos peurs et notre égoïsme et allons vers les autres pour les aider aussi à aimer la Vie. Sans eux, nous ne sommes rien. Sans Christ, nous ne sommes rien. Pourtant, c’est Lui qui nous conduit vers autrui lorsqu’une personne est dans le besoin. N’ignorons pas non plus Ses appels. Nous risquerions de rater définitivement notre vie pour ne pas l’avoir partagée. La Vie appartient à Dieu, il est légitime que nous faisions quelques cadeaux de ce Bonheur qui hante nos cœurs. Amen !

 

 

Bruno LEROY.

 

10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/03/2012

Nous sommes du printemps que nous chantons ensemble.

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Tu brûles en mon âme comme une flamme

 

Que l'eau ne saurait éteindre d'un seul charme

 

Dieu que l'Amour en ta présence devient beau

 

Telle une espérance incarnée dans ma peau

 

Un souvenir et un avenir mêlés en mon être

 

Avec la puissance de chaque jour être une fête

 

Rien ne pourra donner davantage d'éclats

 

A ma destinée car le bonheur prit mes pas

 

Le jour où je t'ai rencontré et secrètement aimé

 

Désormais, c'est aux feux de l'aurore que je puis exprimer

 

Enlacés l'un à l'autre comme si le temps n'existait pas

 

Je t'Aime du fond des mystères de l'Amour

 

En essayant de mettre des mots sur des sentiments

 

Sur des caresses de tendresse aux douceurs de velours

 

Je t'Aime dans la certitude de vivre cet Amour éternellement

 

Avec Toi...pour Toi...pour Nous...pour Toujours...

 

Et construire chaque jour l'arche de notre Amour.

 

L'automne n'est plus notre saison nous sommes

 

Du printemps que nous chantons ensemble

 

Pour ignorer la grisaille du monde car tout nous assemble

 

Pour palper une Vie féconde où nous serons réellement des Hommes!

 

Bruno LEROY.

 

12:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La poésie fait chanter le Printemps.

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La renaissance de la vie vient avec le printemps. La sève monte silencieusement dans les arbres pour faire éclater les bourgeons de mille étoiles de fleurs mirifiques. L'âme des poètes traverse les saisons avec le même silence pour revenir au printemps avec des mots fleuris et parfumés. La plus somptueuse des Fêtes est celle-ci, elle évoque le mystère des hommes face à la beauté ou l'angoisse. L'écriture peut être spontanée ou recherchée, peu importe les métaphores véhiculent des histoires personnelles dévoilées à la face d'autrui.

 

La poésie est la substance de l'âme où jaillissent des gerbes de mots pour savourer la profondeur humaine. Les jeunes font du slam pour crier et hurler la splendeur de leurs vérités tant retenues. Les anciens prennent le stylo pour noircir le papier et éclaircir leur conscience. Tout le monde est sur la même longueur d'onde de la poésie inspirée par l'existence.

 

Les poètes redonnent un souffle à notre société qui s'étouffe dans la routine. L'horizon devient lumineux soudainement car, ce sont les poètes qui font le printemps. Sans eux, nous resterions définitivement en hiver dans le froid de notre cœur. Il font naître une nouvelle saison, celle du bonheur de l'expression. Oh ! Magnifique musique mélodique des mots qui chantent entre eux.

 

La poésie fait chanter le printemps et celui-ci, écoute à la fois étonné et transcendé. Nous sommes tous et toutes des poètes en puissance, il suffit de laisser parler cette voix en nous, cette petite symphonie qui met des accords sur notre vie. Pour nous faire redécouvrir notre harmonie intérieure à l'aube du printemps, renaissance vers un autre temps.

 

Bruno LEROY.

 

10:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ?

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Prendre le Temps en ce monde bousculé. Prendre le temps de rêver les splendides horizons d’Espérance que Dieu a déposé en notre âme. Répondre ainsi aux Talents que Christ nous demande de cultiver. Quel merveilleux programme de Vie, n’est-ce pas ?

 

Frères et Soeurs, il est temps que notre société et notamment, nos Jeunes prennent du temps pour méditer et accomplir leurs rêves. Pour cela, il faut dépasser certains obstacles. Ensemble, chrétiens et chrétiennes que nous sommes, partageons nos rêves et aidons les autres à les vivre. Notre vocation est de transmettre tout ce que Dieu en Son Infini Amour nous a donné en pleine libéralité. Ne conservons pas nos rêves pour nous. Ils deviendraient cauchemars. Offrons au monde les rêves solaires et éclatant de Lumière afin de donner un autre visage à notre Humanité. Une société de violence et de manque de repères spirituels est une société qui a tué ses rêves les plus beaux. Puisse l’Esprit-Saint nous accompagner dans ce rêve d’une Humanité nouvelle !

 

Pourquoi parler des rêves avec tant d’insistance ? Simplement, je m’aperçois que notre société prend de moins en moins en considération les rêves humains. La compétitivité, la performance et bien d’autres paradigmes ont fait de nous les esclaves modernes d’un monde de consommation. Qu’importe alors, si les jeunes et moins jeunes se mettent à rêver de leur avenir pour créer des projets. Les projets sont imposés pour faire face à la concurrence. Laissons nos rêves de côté où nous finirons tous et toutes dans la rue à tendre la main en espérant quelques Euros.

 

A me lire, peut-être pensez-vous que je décris bien ce qui risquerait de nous arriver si nous suivions nos rêves. Hé bien, cette description est entièrement fausse et véhiculée par les médias à tel point qu’on semble sentir sa réalité. Non, ceux ou celles qui ont des rêves mettent tout en place, jusqu’au bout, pour que ceux-ci se réalisent. Le chrétien doit être le premier à faire confiance en un Dieu d’Amour qui est à l’écoute de nos rêves pour combler Ses desseins. Nous devons tout mettre en place pour acquérir cet esprit critique qui nous réalise en tant qu’Hommes.

 

Ne pas sombrer dans le matérialisme le plus bas afin de satisfaire les lobbys industriels. Ce matérialisme dépourvu de sens, sinon celui de s’enrichir, détruit nos rêves les plus nobles. Nous sommes au service de Christ, pas des patrons qui nous considèrent tels des numéros. Nous pouvons connaître le chemin que Dieu nous destine, uniquement dans la prière des profondeurs de l’âme. Il sait que nos rêves de chrétiens désirent un monde où la Haine, l’égoïsme, l’individualisme forcené, le profit soient éradiqués de notre société. Sinon, à quoi nous servirait-il de nous dire chrétiens en lisant la Bible tout en ne la vivant pas ?

 

Voilà notre combat spirituel. Remettre sur terre les rêves que Dieu Amour nous donne. Avoir confiance en nos qualités et capacités. Trouver la force dans la prière de chaque instant. Ne plus être les esclaves d’un monde moderne qui tue nos rêves. Et peu importe les conséquences, nous aurons oeuvrés pour Christ et la mise en application de Ses rêves. Nous espérons que d’autres générations se lèveront en disant qu’ils veulent une existence autonome dans les bras de Dieu.

 

Ce Dieu Libérateur qui est venu pour les plus petits d’entre nos Frères et Soeurs, ne saurait être contre nos rêves de liberté. Une liberté responsable où la course au profit laissera place à une terre d’Amour.

 

Bien-sûr, il nous faut de l’argent pour vivre mais non vivre pour l’argent. L’Esprit-Saint pourvoira à l’accomplissement de notre destin, pourvu qu’il soit vécu dans la prière afin que nous ne confondions point nos propres rêves avec ceux de Dieu.

 

Réaliser nos rêves, c’est toujours grandir en Humanité selon la Volonté de Christ.

 

Bruno LEROY.

 

10:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/03/2012

Une insoupçonnable jovialité.

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( Photo : Bruno LEROY )

 

 

Ce matin, un ami que j’aime particulièrement à la fois pour son intégrité et son sens immuable de l’amitié ainsi que pour sa profonde spiritualité, me posa cette question, comment fais-tu pour écrire tant et ajuster ton travail ?

Vaste question à laquelle, je n’ai jamais su répondre moi-même.

J’écris depuis l’âge de neuf ans et j’ai commencé à publier mes premiers livres à seize ans.

A cette époque, je me destinais à la prêtrise  mais, l’amour d’une femme vint métamorphoser ma Vie.

Tout cela est dans le dessein bienveillant de Dieu, j’en suis certain !

Je vais vous exprimer pourquoi, je parais parfois si certain de mes dires.

Tout cela arrive peu de temps après une prière issue des entrailles. Une circonstance, un événement font que logiquement, je n’aurai jamais rencontré cette personne ou fait telle action. Là, je ne puis croire au hasard, car lorsque cela fait partie de la Volonté de Dieu, la situation perdure dans le temps, sinon elle s’efface en quelques semaines.

Tout m’est venu comme une respiration et il demeure difficile d’expliquer pour quelle raison étrange nous respirons. Pour vivre, pour aimer la vie ses soleils et ses pluies.

Aujourd’hui, je me suis promené dans la Forêt embaumée de ses parfums de printemps presque naissant. Après, un ciel clément vint la pluie.

Je ne pus m’empêcher de penser à Saint François. Allez savoir pourquoi ? !

Et je murmurai dans mon âme ces modestes paroles :

Ô ma sœur la pluie viens purifier de tes cristaux  immaculés  mon corps souvent blessé par les colères,

Mon frère le soleil étant parti pour un destin lointain, tu peux me chanter sur les feuilles tremblantes un chant sacré sur les touches d’ivoire de ton piano.

Puis, je sentis mon frère le vent danser dans les cheveux des arbres comme pour me faire sourire d’émerveillements disparates.

Je le sentais me caresser la joue avec cette tendresse que Dieu seul peut avoir.

Merci frère vent de me donner un avant-goût des frémissements de l’Esprit.

Et le soleil revint tel un matin qui se lève au dessus de tout le monde.

Merci frère soleil de scintiller si chaudement dans ton duvet de ciel bleuté.

Puis, je repartis pour renter dans mon appartement où le bruit tue le silence. Mais, je sais intérieurement que le silence m’habite lorsque je le désire. Nous ne sommes pas des marionnettes entre les mains du Christ. Comme Lui-même ne l’était pas entre celles du destin.

Il a donné sa vie pour que nous cessions d’avoir peur de cette terrifiante mort qui semble nous empoisonner à partir d’un certain âge. Pour tout vous dire, je me fiche de la mienne, mais celle des autres m’attriste toujours.

Enfin, je ne vais pas finir sur une fausse note de morbidité.

Je suis heureux de travailler dès demain pour me mettre au service des plus pauvres. Et je serai également heureux de rentrer pour savourer la splendeur de notre couple qui jamais ne succombe dans la routine. Ah ! oui, je suis heureux de vivre avec cette joie toujours collée à la peau. Une insoupçonnable jovialité. Pourquoi, parce que le bonheur ne vient pas seul et qu’il faut se battre pour l’acquérir et le garder. Non par volontarisme mais par un changement de regard sur l’existence. Contempler la pluie et le soleil puis s’émerveiller de ce qu’ils sont.

Je vous souhaite une semaine où la lumière de la vie jaillira du tréfonds de votre âme.

Je vous souhaite d’aimer à tord et à travers, envers et contre tout, en sachant que vous n’êtes pas seul sur terre. Vous avez le Christ, des Amies ou des personnes qui sont dans les mêmes conditions. L’Union fait l’Amour !

Bienheureuse semaine vécue dans le cœur invincible de l’Amour !

A Toutes et Tous, vous habitez au creux de mes pensées et prières !

 

Bien Fraternellement, Bruno.

UDP. QDVB.

 

19:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La fidélité se forge pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre.

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Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective. Au moment de la puberté, le garçon et la jeune fille découvrent en leur corps de nouvelles potentialités de plaisir ainsi que le désir plus vivace de le partager, de le donner à l’autre, de le recevoir de l’autre, comme expression d’un amour mutuel. A nouveau, faire de la relation sexuelle un don réciproque, n’est pas acquis d’avance ; il faut du temps ; un temps où l’attirance des coeurs, la connaissance mutuelle au-delà des images rêvées, la maturation psychologique et le désir sexuel progressent de pair.

 

Ce n’est pas mettre de son côté toutes les chances de réussite en amour que de vouloir tout, tout de suite, de se livrer à la passion érotique, en court-circuitant le temps des maturations. Dans ce cas "on fait l’amour" sans amour, sans lien amoureux correspondant. Des illusions sont possibles à ce propos. Par exemple, le jeune homme qui veut "faire l’amour" moins par amour de l’autre que pour éprouver sa virilité et épater les copains. Ou encore la jeune fille qui donne son corps pour retenir un amour fragile à peine naissant, pour retenir un partenaire indécis ou volage, en croyant que la relation sexuelle suffit à créer un lien durable. Les désillusions peuvent être rudes et laisser au coeur des blessures qui demeurent ouvertes. Banaliser l’acte sexuel, le détacher d’un lien amoureux forgé à l’épreuve du temps, c’est prendre le risque de s’interdire l’accès un jour à un amour authentique.

 

La relation sexuelle, si l’on veut qu’elle soit gratifiante, vient en son temps : au moment où les partenaires se mettent à aimer le lien qui les unit, à vouloir le préserver dans la durée et à espérer qu’il n’aura pas de fin. C’est alors que l’acte sexuel devient l’expression d’un don de soi réciproque, en pure perte, sans calcul. Car à l’étreinte des corps se conjoint l’abandon confiant et réciproque à l’autre. Le plaisir érotique s’en trouve accru car la rencontre des corps est en même temps échange affectif où chacun se reçoit de l’autre et se donne à lui.

 

Dans la relation sexuelle, il y a certes un désir de fusion, mais, au moment de la rencontre, au moment le plus intense de la proximité, l’autre reste autre, car la femme ne saura jamais ce que l’homme éprouve dans son corps et vice versa. C’est pourquoi la rencontre sexuelle, pourvu qu’elle s’inscrive dans un lien amoureux, n’est jamais prise de possession de l’autre, mais rencontre de sa mystérieuse altérité. Elle est ainsi offrande et non pas prise. La fidélité, elle se forge quand, pour l’amour de soi et pour l’amour de l’autre, on se prend à aimer le lien amoureux lui-même ; on le maintient, on le préserve, on l’entretient, on le cultive avec art et sagesse afin que, petit germe fragile au départ, il devienne arbre épanoui.

 

Bruno LEROY.

 

11:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Je ne crois pas que le rôle de la religion soit de nous culpabiliser.

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J’entends encore souvent cette question ; pourtant, j’avoue avoir un peu de mal à la comprendre car je n’ai pas été élevé dans la « religion de la culpabilité ».

 

 

 

Je sais bien qu’autrefois, on disait aux enfants – et aux adultes aussi, qu’on traitait alors un peu comme des enfants – que Dieu, « le Père Tout-Puissant », voyait tout du haut du grand balcon du ciel et qu’il notait dans un grand livre tous nos péchés pour mieux nous faire expier nos fautes au grand jour du « Jugement dernier »

 

C’était le temps où les prêcheurs parlaient davantage de l’enfer que de l’amour et où Dieu ressemblait davantage à un « garde chiourme » qu’à un Père plein de tendresse ! J’ai connu un vieux monsieur qui, pendant des années, n’a pas osé lever la tête au moment de l’élévation de l’hostie par le prêtre, lors de la consécration.

 

On lui avait appris que c’était une faute très grave. Il ne fallait pas regarder la mystérieuse transformation du pain… Un jour, pourtant, cet ami, s’est rebellé : il a levé le front, regardé le pain eucharistique et les foudres ne lui sont pas tombées dessus !

 

 

 

Je crois que cet homme a eu raison d’agir ainsi ce jour-là car, en brisant la fausse image d’un Dieu « gendarme », il a commencé son chemin de libération et sa marche vers un Dieu de l’Amour ! Pour être tout à fait franc : je crois que Dieu se fiche éperdument de noter la liste de nos péchés dans son vieux registre ! Car, pour lui, le mot « péché » ne s’écrit pas au pluriel, mais toujours au singulier. La liste de nos fautes ennuie prodigieusement Dieu ! Le seul « péché » qui le touche et l’attriste, c’est notre lenteur à aimer, notre désinvolture devant la seule grande affaire de notre vie : l’Amour !

 

Nous faisons si souvent le même constat que St Paul : « Ce que je veux, je ne le fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais » ! Je ne crois pas que le rôle de la religion catholique soit de nous culpabiliser : un Dieu qui, sans cesse, nous plongerait dans les ornières boueuses de notre culpabilité (culpabilité inhérente à notre condition humaine, comme l’a très bien montré la psychanalyse) serait un Dieu pervers… Dieu ne veut pour nous qu’une chose : notre bonheur !

 

Et Jésus, pendant sa vie terrestre, a passé son temps à tendre la main aux pécheurs, aux prostituées, aux collecteurs d’impôts… La seule religion qui vaille est celle qui propose le visage d’un Dieu qui relève, qui met debout, qui « sauve » ; pas un Dieu qui condamne, pas un Dieu « très haut » et hautain mais un Dieu « très bas » (selon la belle expression de Christian Bobin) c’est à dire un Dieu toujours proche de l’homme et de ses fragilités ; un Dieu qui nous aime : qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait. « Dieu est assez grand pour faire de nos erreurs mêmes, une vocation ! » disait Emmanuel Mounier…

 

 

 

Bruno LEROY.

 

 

 

 

11:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/03/2012

L'Amour est à réinventer chaque jour.

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L'amour ce mot élimé par le temps. Et pourtant, il est utilisé chaque jour et même aux tréfonds de nos nuits. Aimer est la plus sublime action de l'Humain, dit-on. Mais, lorsque nous employons ce verbe actif, sommes-nous dans la même définition ? Avons-nous une approche universelle de ce mot employé ?
Et voilà, que les conflits naissent, fleurissent à l'unique évocation de ces diverses questions pourtant essentielles. Et s'il suffisait d'aimer sans se poser mille questions. Nous donnerions alors une dimension " magique " , "sectaire " du mot Amour. Nous serions en danger psychologique et mettrions les autres dans ce même précipice. Aimer à perdre la raison, chante le poète. Il vaut mieux aimer et raison garder. Sinon, nous sommes dans l'expression du fusionnel qui empêche l'autre de respirer. Nous sommes alors dans le chantage affectif. Et lorsque l'objet de mes désirs tend à disparaître, je suis prêt à tuer. L'être que je pensais aimer faisait partie intégrante de moi et le fait que cette personne me quitte, je n'existe plus. Et pourtant, l'Homme a un besoin existentiel de poétiser son existence. Que serait une vie sans Amour ?
Une cymbale qui ne teinte plus.
L'expression de nos sentiments est le miroir de notre propre imaginaire érotique. L'érotisme est la métaphore poético-existentielle de notre amour. Nous sommes des êtres profondément sexués et érotisés.
Il faut savoir se construire intérieurement pour mieux vivre son couple ou sa relation amoureuse. L'Amour n'est jamais captation de l'autre. L'Amour n'est jamais une jalousie pathologique qui démontre un manque de confiance en soi. Il faut simplement s'aimer avant de vouloir aimer. N'oubliez jamais qu'un individu qui affirme se détester et honnir son environnement est dans l'incapacité absolue de vous aimer. Si  vous tombez sur ce genre de personnes, sachez que votre présence les sécurise. Ils peuvent justement érotiser les liens qui vous unissent et qui sont purement imaginaires. Ils ne sont pas réciproques. Et les mal-entendus apparaissent...
 
Dans ce contexte de crise économique, nous avons une urgente et vitale nécessité de nous relier. Et non de nous briser sur les rochers de la fatalité. Nous devons communiquer autrement que virtuellement, pour éviter des fantasmes malsains.Voir la personne en face. Rire, réfléchir, manger, désirer, partager ses mystères et secrets avec elle. Il faut nous tenir sur ce chemin qui mène vers l'épanouissement personnel.
La fleur a besoin de lumière pour déployer ses pétales dont les couleurs nous émerveillent. L'Amour est un émerveillement constant, une redécouverte de l'autre comme au premier jour. L'Amour est inventif aussi bien dans le choix des cadeaux que dans l'exultation des corps. A vous d'aimer sans posséder ! A moi aussi, parfois.
 
Il nous faut aimer avec pureté tels des explorateurs qui pénètrent sur une terre inconnue. Aimer, c'est mûrir chaque jour au soleil du Respect, de la délicatesse des gestes. Aimer, c'est mettre la douceur dans les méandres du cœur. Aimer, c'est regarder différemment pour offrir sa vision à l'autre. Les chiens ne font pas des chats, dit-on. Rien de plus stupide que cette phrase. Combien de fois n'ai-je vu des êtres totalement métamorphosés par l'amour vrai. N'écoutez pas ceux ou celles qui veulent absolument plaquer leur morale sur vos comportements. Chacun est suffisamment adulte pour savourer l'amour qui l'enflamme.
Ce qu'il y a d'encombrant dans la morale des autres, c'est qu'elle n'est que des autres disait en substance Léo Ferré. En effet, un individu responsable est tout à fait capable de se construire sa propre éthique.
Les chrétiens disent que Dieu seul est Amour. D'ailleurs, les juifs, les musulmans aussi. Mais, si vous désirez vous accaparer Dieu, alors les guerres empourpreront notre planète.
 
Aimer dans la liberté est le plus beau fruit à déguster. Même si vous êtes mariés ou en couples depuis plus de vingt ans. L'Amour est à réinventer chaque jour. Cette dernière phrase n'est pas de moi mais de saint François. Les saints aussi sont des experts en amour et peut-être plus que nous. Alors, allons vers ces océans qui nous font naviguer dans les embruns des sentiments heureux. Il faut fêter l'amour au quotidien. 
 
Prenons l'être que nous aimons dans nos bras et demandons-lui ce qui pourrait améliorer la vie commune. Ne sombrons point dans la symbiose de l'amour-fusion qui est amour-pouvoir. Mais embrassons les myriades de visages de la philia, l'agapè..etc. Toutes ces sources qui nous font aimer aussi bien notre voisin, quelqu'un rencontré dans le destin d'une rue ou l'épouse, l'ami ( e ) de l'âme. L'amour n'est pas une pulsion orgasmique. L'amour est édification de notre univers intérieur pour mieux en saisir la quintessence. L'amour peut s'écrire en plusieurs dialectes. L'amour, c'est toi, c'est moi sur cet immense navire glissant sur les flots de la mort. L'amour et la mort se rejoignent en étranges paradigmes. L'amour fait oublier que nous sommes mortels. Et permet d'assumer cette dernière expérience. Donc, l'amour est tout ce que nous pouvons espérer de plus haut. Il est souffle de vie pour l'éternité. Ne mettons point de barrages sur sa route, laissons-le vivre et battre en nous. Comme la flamme d'une bougie qui perce nos obscurités. L'amour est le brasier qui nous fait brûler et aimer la Vie par-dessus tout. Avant d'aimer autrui aimons d'abord notre vie, telle qu'elle est et non telle que nous voudrions qu'elle soit. Et faisons tout pour avancer dans une intériorisation de l'acte d'aimer. Aimer, c'est revivre chaque jour et intégrer les cristaux qui scintillent au fond des yeux de notre compagne ou compagnon. Aimer, c'est ne jamais cesser de vivre dans le regard des autres ou de l'Autre. Aimer, c'est tout ce que j'ai écrit et tout ce que je n'ai pas dit. Je t'Aime, mon Tendre Amour. Et cela je te le dis avec les mots de l'âme.
 
Bruno LEROY.

11:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |