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18/02/2012

Il faut cesser d'enfermer les âmes dans des ghettos.

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S'il est un domaine où les limites spirituelles de l'homme se dévoilent dans toute leur incohérence, c'est bien celui des conditionnements et plus précisément celui des préjugés. Et que nous le voulions ou non, nous sommes tous plus ou moins conditionnés par notre éducation et, plus largement, par une société qui ne peut s'empêcher d'étiqueter les êtres en fonction de leurs croyances ou de leurs comportements sexuels.

Ainsi, au lieu de reconnaître un bon arbre à ses fruits, nous préférons le juger à la couleur de son écorce et la comparer à la nôtre pour savoir s'il nous faut l'abattre ou le respecter. Les conséquences ? D'innombrables manques d'Amour à l'égard de millions de personnes et autant de clous que nous enfonçons dans le Corps de l'humanité dont nous faisons partie...

De toute évidence, nos rapports avec autrui sont trop conditionnés par la vision limitée que nous en avons et qui nous conduit à une sorte d'acceptation aveugle ou à un rejet du même ordre. Deux positions radicales générées par notre manque d'ouverture, de tolérance et d'adaptation à tout ce qui est autre ; deux positions qui signent notre difficulté à reconnaître la valeur d'un être à travers sa capacité à aimer et à créer.

Aussi, là où la psychologie commence à s'enliser dans des analyses comportementales, sentimentales et sexuelles, sans tenir compte de la véritable dimension de l'individu, la spiritualité nous offre une vision plus illimitée de l'âme humaine, des modalités et des choix de son incarnation. En somme, que nous soyons attirés par des femmes ou par des hommes, nous sommes tous sur le chemin de l'évolution avec ses expériences, ses épreuves, ses joies et ses souffrances. Qu'importe les raisons psychologiques ou physiologiques de l'attirance sexuelle d'un être pour tel ou tel sexe dès lors que nous le considérons comme une partie de nous-mêmes, une âme à respecter et à aimer. Il y a du bon en chacun et de l'Amour vrai au sein de nombreux couples hétéro ou homosexuels. La densité, la recherche du plaisir personnel, les relations psychiques négatives du type dominant/dominé concernent malheureusement l'humanité en général et pas spécialement les homosexuels !

Il faut donc cesser d'enfermer les âmes dans des ghettos. Il faut cesser de faire des généralités sur un groupe d'individus alors que le monde est fait de personnes uniques, désireuses de construire leur propre histoire d'Amour avec la divine Présence qui est en l'Autre, qu'il soit homme ou femme.
En fait, si les homosexuels suscitent autant de négativité, c'est parce que nous les considérons trop souvent comme des obsédés sexuels, et qu'implicitement, ils mettent en relief notre propre vision culpabilisante d'une sexualité dont nous avons ôté le caractère sacré. Il faut donc absolument réaliser qu'en jugeant un être sur sa vie intime, nous lui faisons porter notre propre densité en même temps que nous renforçons notre armure psychique imperméable à la divine lumière élévatrice.

Et puisqu'il faut encore parler en ces termes, c'est aux hétérosexuels, majoritaires sur cette planète, qu'il appartient de tout mettre en oeuvre pour que la minorité des homosexuels soit reconnue socialement mais surtout spirituellement. Il est temps d'enlever la poutre qui nous aveugle, il est temps de regarder l'Autre comme un frère ou une soeur susceptible de nous donner quelques conseils en matière d'amour, d'union et d'évolution.
 
Bruno LEROY.

10:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La rencontre d’autrui dans le creuset de la souffrance.

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Chacun poursuit toujours, d’une manière ou d’une autre, un rêve d’immortalité et de non-souffrance.

L’éloignement des cimetières, la mise à l’écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n’est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?

Il y a en chacun de nous un besoin sexuel. Certes, il n’est pas du même ordre que le besoin de manger ou de boire. En effet, on peut se passer, être privé de l’exercice de la sexualité, ou la différer, sans cependant mourir ; ce qui n’est pas le cas de la nourriture ou de la boisson. Ce besoin sexuel est présent dès le plus jeune âge. L’enfant éprouve de manière diffuse son corps comme une source de plaisir. Il aime être bercé, pris dans les bras, choyé. Il aime être embrassé et embrasser. Ce contact corporel, il est cherché non pas comme pure sensation épidermique, mais comme expression d’une relation intersubjective.

Chacun poursuit toujours, d’une manière ou d’une autre, un rêve d’immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait « comme si » elle n’existait pas. Dénier la souffrance de cette manière, c’est se complaire dans l’image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d’immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.

Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n’y est jamais représentée. Lorsqu’elle l’est, c’est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...

L’éloignement des cimetières, la mise à l’écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n’est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?

Cependant cette illusion d’un monde « hors souffrance » est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s’insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu’il s’agit de la souffrance des autres, on réagira par l’indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d’accoutumance où l’on parvient à voir souffrir sans plus s’émouvoir. On acquiert alors un cœur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu’il s’agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s’étourdir dans le bruit, la drogue ou l’alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude. Le suicide même peut être une manière ultime d’éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n’est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu’un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu’on ne l’a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l’on a toujours voulu nier ; ultime refuge d’un rêve d’immortalité déçu.

Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l’abandon, détresse suprême où vient s’exténuer un rêve d’immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l’imaginaire d’un monde « hors souffrance », c’est ajouter à la souffrance, lorsqu’elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l’inévitable expérience de l’altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à « vivre avec » la souffrance, non point pour la subir ou s’y complaire, mais pour négocier au mieux l’expérience du « devenir autre ».

Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l’aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l’écoute. Le cri, l’appel, la parole adressée à l’autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l’inscription de l’espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L’aveu de la souffrance, lui, par la relation qu’il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l’angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d’altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l’altérité, de la naissance à la rencontre de l’autre. Et cette rencontre de l’autre délivre d’un réel et d’un devenir sans espoir. La rencontre d’autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.

Ps : Je dédie cet article à ceux et celles qui vivent de terribles souffrances. Puissent-ils rencontrer des personnes écoutantes qui partagerons leur état afin de donner sens ensemble au combat à mener pour exister holistiquement malgré les infortunes dont le destin les accable, en intégrant ces blessures pour les vivre au mieux.

BRUNO LEROY.

10:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/02/2012

SOMMES-NOUS DE VULGAIRES MARCHANDISES ?

 

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Parfois, je me demande si les Humains que nous sommes ne sont pas devenus de vulgaires marchandises. Des machines à produire pour un système ne respirant que l’odeur de l’argent. Et si, nous chrétiens, étions pris dans cette spirale infernale de la compétitivité.

En voulant écraser les autres par la seule loi de la jungle. Ce serait terrifiant d’être chrétien et de nier la valeur Humaine, non ? Et pourtant, nos consciences sont conditionnées, sans que nous le sachions, par le système dans lequel nous vivons.

Il faut se rendre à l’évidence et ainsi, devenir plus vigilants. Un discernement en ce domaine est plus que nécessaire. Il est vital pour l’avenir du monde. Notre maturité spirituelle doit être cultivée chaque jour. Elle nous évitera d’avoir l’esprit simpliste au point de voir les bons d’un côté et les méchants de l’autre.

Les Hommes sont plus complexes que cela et il faut toujours analyser ce qui les portent à agir. Les Jeunes que je rencontre chaque jour s’estiment déjà n’être plus bons à rien. En effet, ils ont commis des vols, des méfaits et il serait facile de juger sans extraire la racine de leurs actes. Leurs comportements marginalisés viennent souvent d’une enfance maltraitée qui les a dévalorisés. Ils n’ont plus confiance en eux et se sentent incapables de voir ce qu’ils feraient de positif sur Terre.

Le manque de confiance en nous peut mener aux conséquences les plus terribles. Un chrétien qui manque de confiance, cela existe bien-sûr, doit immédiatement reposer toute sa confiance en Dieu-Amour. Ne soyons pas comme les athées dont la rentabilité et l’argent les gratifient au point qu’ils perdent confiance, lorsque tout s’écroule. Leur confiance est construite sur du sable ainsi que leur vie et il n’est guère surprenant de voir certains hommes d’affaires ruinés se suicider.

En ayant un regard positif sur nous-mêmes, nous pourrons révéler la splendeur des autres. Même mes Jeunes qui sont loin d’être des anges ont des potentialités immenses. Plutôt, que nous lamenter sur le manque de moralité de certaines personnes, il serait bon que nous mettions en lumière leurs vraies valeurs intrinsèques. Dans la boue, il se trouve toujours des pépites scintillantes qui ne demandent qu’à s’embraser. Soyons des révélateurs de lumière et oublions les obscurités.

Christ n’a-t-il point dit que nous étions la Lumière du monde. Nous n’avons pas le droit, en sachant cela, de laisser les autres dans la cécité. Chaque être Humain possède sa part de cristal. Il suffit d’avoir de bonnes relations avec autrui et de dire à telle personne que nous avons découvert un talent caché. Mes Jeunes se croient faits en général pour les professions commerciales. D’abord, l’appât du gain ensuite parce que le métier est moins difficile qu’en usine. Et l’engrenage vient lorsqu’ils se présentent, souvent mal habillés. On leur fait comprendre qu’ils sont juste bons à décharger des camions.

Je dirai, l’art de l’éducateur est de trouver en eux les dons soient artistiques, manuels, créatifs, intellectuels afin qu’ils retrouvent confiance en leurs talents. Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine mais, je ne suis pas mécontent que certains braqueurs de Banques soient, après avoir payés leur dette à la société, devenus patrons d’un garage ou d’un magazin etc...Cela n’était même pas pensable lorsqu’ils me furent confiés.

Il suffisait de faire un long cheminement avec eux pour découvrir leurs centres d’intérêts. Nous sommes tous capables d’agir de cette façon sans être éducateur, chacun ses charismes. Puisse Dieu nous donner la Force et l’Esprérance de faire germer en chaque être la confiance afin qu’il ou elle devienne ce qu’elle est !

Demandons à Christ de nous aider dans cette merveilleuse mission qui donnera un visage plus beau au monde. Le visage de la confiance et de l’Amour retrouvés. Son Esprit ne saurait nous refuser une telle ambition pour une société plus juste et plus équitable.

Bruno LEROY.

20:33 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La grande aventure de la vie.

 

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Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.

 

Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ. Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.

 

Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.

 

Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.

 

L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !

 

Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.

 

Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.

 

Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.

 

Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.

 

Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.

 

Pour que les œuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.

 

Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.

 

Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

 

Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.

 

Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.

 

Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs cœurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.

 

Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.

 

Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.

 

Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon cœur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.

 

Bruno LEROY.

20:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/02/2012

Je suis simplement Amoureux fou de la Vie.

 

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Parfois, j'ai cette étrange impression de n'être qu'un étranger paumé sur cette planète. Les passions de mes contemporains ne me passionnent jamais. La télévision ne fait que nous regarder en nous manipulant. Certaines conversations sont si stériles que je réponds, bien souvent, par le silence.

 

Non, rassurez-vous, je ne suis pas victime d'une dépression qui me ferait déprécier votre façon de vous mouvoir face aux interpellations de l'existence.

 

Je suis simplement Amoureux fou de la Vie et la trouve sans éclats dans vos âmes.

 

La Vie semble avoir perdu son Souffle originel depuis que vos addictions aux technologies comblent votre vide intérieur.

 

Je suis en fait un marginal qui regarde la page et ne veut plus écrire de superficialités sur vos cahiers.

 

Oui, je suis persuadé être définitivement hermétique à votre environnement.

 

Et pourtant, la blessure qui me consume les entrailles est de vous aimer passionnément.

 

En effet, position contradictoire d'un esprit critique ; je vous aime mais ne vous comprends plus...

 

Je n'entre plus dans vos perditions spirituelles involontaires, bien souvent.

 

Le monde vous a unifié dans le plus mauvais sens étymologique du terme.

 

Je vous en prie retrouvez l'essence du Sens de votre existence.

 

Ne vous laissez pas glisser sur les flots mielleux de la facilité.

 

Serais-je parvenu à un niveau de conscience qui ne se connecte plus avec la vôtre ?

 

Je n'en sais strictement rien et pour tout vous dire, je m'en fiche.

 

Nous n'avançons pas à la même vitesse et votre intériorité semble s'être vidée de toute substance.

 

Votre soleil s'est éteint sur la plaine endormie de vos désillusions illusoires.

 

Je ne vous critique pas, loin de moi cette idée. Je constate des faits et les faits sont irréfutables.

 

Dans ce désordre établi par vos soins, je comprends mieux vos personnalités.

 

Dépressions, maladies nerveuses, psychiques, manque de confiance en Soi...

 

Sont les symptômes évidents d'une existence désertique sur le plan spirituel.

 

Rien ne paraît vous emplir et nourrir vos déserts existentiels. Alors, ne soyez point surpris que le parfum de la mort embaume vos misères.

 

Quand deviendrez-vous des hommes et des femmes debout et libres. Quand ?

 

Vous vous lamentez sur notre société aux reflets insipides et vous êtes vous-mêmes sans saveur.

 

Combien de personnes perdues dans leurs peurs d'un avenir qui ne montrera pas même son ombre.

 

L'image que vous avez de vous est celle que vous renvoient tous les conformistes qui veulent vous faire taire.

 

Hélas, lorsque nous sommes chrétiens, cela devient affligeant.

 

En ce mois de Février, je vous souhaite de vivre votre Foi en dehors des sentiers battus pour imaginer de nouveaux paradigmes dont les autres pourraient profiter.

 

Pour que le monde ait le visage souriant d'une humanité épanouie.

 

Soyez des fleurs fleurissantes dans le cœur de Dieu, tel un jardin aux multiples variétés de plantes les plus précieuses, les unes que les autres.

 

Ne contemplez dans les yeux des autres que l'Espérance que vous pourrez inoculer par des perfusions d'Amour.

 

Oui, je ne crois qu'en cette forme d'Amour détachée et pourtant, très présente.

 

Retrouvons ensemble la route qui conduit vers la vraie Vie. Non celle imposée par une société d'images qui vous fait souffrir de ne pas ressembler aux canons d'une certaine beauté tant éphémère.

 

Ne soyons pas dupes de ce monde de production, de fric et de paraître.

 

Les malaises que vous ressentez proviennent de cette incapacité à rejoindre les critères inatteignables qui vous rendraient conformes.

 

Soyez chrétiens dans le sang de vos convictions et certitudes.

 

Certes, vous serez toujours décalés mais vous serez vrais !

 

La prière, la méditation, les sacrements, le silence, la poésie...

 

Tout cela vous rendra à vous-mêmes. Je parle par expérience.

 

En ces premiers jours de Février, je vous souhaite du fond du cœur d'acquérir une invincible Foi qui ne vous fera plus passer dans le camp des cons.

 

Mais des êtres spirituels ayant des actes à accomplir et des choses à dire envers et contre Tout au Nom d'un plus grand que vous.

 

Puissiez-vous me comprendre dans cet appel à vous libérer de vos carcans et de vos chaînes mentales.

 

Mes mots ne sont dictés que par l'Amour, rien d'autre. Car, malgré vos nombreux travers, je vous aime puissamment, indéfectiblement.

 

 
Bruno LEROY.

 

11:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L’effort même nous communique une force.

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On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu’elle apporte, c’est la délivrance dans l’épreuve, ce qui est tout différent. « Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu’il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l’atteindra » - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l’intimité de Dieu.

L’enfant de Dieu n’échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien. » Certains qui, avant leur conversion, n’auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des « faiseurs d’embarras », car ils se font une fausse idée de la vie d’un racheté.

Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L’effort même nous communique une force. S’il n’y a pas d’effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n’accepterez pas l’épreuve. Dès que vous ferez face à l’épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l’avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l’arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s’épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l’heure, mais il nous les donne pour l’effort du moment présent. Nous sommes tentés d’affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l’enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l’écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l’incroyable.

Bruno LEROY.

11:49 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/02/2012

Nous ne devrions pas séparer vie spirituelle et action sociale.

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Nous ne devrions pas séparer vie spirituelle et action sociale dans le Monde. C'est un principe que Jésus établit clairement lorsqu'il rappelle à ses disciples les deux grands commandements. Le premier, dit-il, consiste à aimer Dieu de tout son coeur, de toute son âme et de toutes ses forces et le second est d'aimer son prochain comme soi-même. Notre site ne veut pas diviser la spiritualité de la préoccupation sociale. Ces deux conceptions de la vie, apparemment opposées, ne peuvent vraiment pas se passer l'une de l'autre. Le changement social efficace prend sa source dans l'expérience partagée par ceux qui vivent l'oppression sociale. L'action sociale digne de ce nom est enracinée dans la vraie spiritualité où elle puise sa Force. De la même manière, la spiritualité véritable englobe les cris de la souffrance et la volonté de comprendre, de façon à promouvoir le royaume de Dieu-Amour dans ce champ de bataille qu'est le monde. Notre rôle est de résister constamment à notre penchant vers l'individualisme et la séparation. La vie spirituelle au moyen de la contemplation, de la prière, de la méditation et de la discipline, peut nous mettre en contact avec la toile d'interdépendance qui recouvre l'existence, dont nous faisons partie et qui souffre de ses blessures écologiques et sociales. La spiritualité n'a rien d'éthéré ou de nébuleux. Elle est agréable, forte et créatrice. Il ne s'agit nullement de nous engager dans l'action politique, l'action sociale suffit à exprimer notre Amour du prochain sous le regard de Dieu.

 

 

Bruno LEROY.

 

 

 

14:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Amour est à réinventer chaque jour.

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L'amour ce mot élimé par le temps. Et pourtant, il est utilisé chaque jour et même aux tréfonds de nos nuits. Aimer est la plus sublime action de l'Humain, dit-on. Mais, lorsque nous employons ce verbe actif, sommes-nous dans la même définition ? Avons-nous une approche universelle de ce mot employé ?
Et voilà, que les conflits naissent, fleurissent à l'unique évocation de ces diverses questions pourtant essentielles. Et s'il suffisait d'aimer sans se poser mille questions. Nous donnerions alors une dimension " magique " , "sectaire " du mot Amour. Nous serions en danger psychologique et mettrions les autres dans ce même précipice. Aimer à perdre la raison, chante le poète. Il vaut mieux aimer et raison garder. Sinon, nous sommes dans l'expression du fusionnel qui empêche l'autre de respirer. Nous sommes alors dans le chantage affectif. Et lorsque l'objet de mes désirs tend à disparaître, je suis prêt à tuer. L'être que je pensais aimer faisait partie intégrante de moi et le fait que cette personne me quitte, je n'existe plus. Et pourtant, l'Homme a un besoin existentiel de poétiser son existence. Que serait une vie sans Amour ?
Une cymbale qui ne teinte plus.
L'expression de nos sentiments est le miroir de notre propre imaginaire érotique. L'érotisme est la métaphore poético-existentielle de notre amour. Nous sommes des êtres profondément sexués et érotisés.
Il faut savoir se construire intérieurement pour mieux vivre son couple ou sa relation amoureuse. L'Amour n'est jamais captation de l'autre. L'Amour n'est jamais une jalousie pathologique qui démontre un manque de confiance en soi. Il faut simplement s'aimer avant de vouloir aimer. N'oubliez jamais qu'un individu qui affirme se détester et honnir son environnement est dans l'incapacité absolue de vous aimer. Si  vous tombez sur ce genre de personnes, sachez que votre présence les sécurise. Ils peuvent justement érotiser les liens qui vous unissent et qui sont purement imaginaires. Ils ne sont pas réciproques. Et les mal-entendus apparaissent...
 
Dans ce contexte de crise économique, nous avons une urgente et vitale nécessité de nous relier. Et non de nous briser sur les rochers de la fatalité. Nous devons communiquer autrement que virtuellement, pour éviter des fantasmes malsains.Voir la personne en face. Rire, réfléchir, manger, désirer, partager ses mystères et secrets avec elle. Il faut nous tenir sur ce chemin qui mène vers l'épanouissement personnel.
La fleur a besoin de lumière pour déployer ses pétales dont les couleurs nous émerveillent. L'Amour est un émerveillement constant, une redécouverte de l'autre comme au premier jour. L'Amour est inventif aussi bien dans le choix des cadeaux que dans l'exultation des corps. A vous d'aimer sans posséder ! A moi aussi, parfois.
 
Il nous faut aimer avec pureté tels des explorateurs qui pénètrent sur une terre inconnue. Aimer, c'est mûrir chaque jour au soleil du Respect, de la délicatesse des gestes. Aimer, c'est mettre la douceur dans les méandres du cœur. Aimer, c'est regarder différemment pour offrir sa vision à l'autre. Les chiens ne font pas des chats, dit-on. Rien de plus stupide que cette phrase. Combien de fois n'ai-je vu des êtres totalement métamorphosés par l'amour vrai. N'écoutez pas ceux ou celles qui veulent absolument plaquer leur morale sur vos comportements. Chacun est suffisamment adulte pour savourer l'amour qui l'enflamme.
Ce qu'il y a d'encombrant dans la morale des autres, c'est qu'elle n'est que des autres disait en substance Léo Ferré. En effet, un individu responsable est tout à fait capable de se construire sa propre éthique.
Les chrétiens disent que Dieu seul est Amour. D'ailleurs, les juifs, les musulmans aussi. Mais, si vous désirez vous accaparer Dieu, alors les guerres empourpreront notre planète.
 
Aimer dans la liberté est le plus beau fruit à déguster. Même si vous êtes mariés ou en couples depuis plus de vingt ans. L'Amour est à réinventer chaque jour. Cette dernière phrase n'est pas de moi mais de saint François. Les saints aussi sont des experts en amour et peut-être plus que nous. Alors, allons vers ces océans qui nous font naviguer dans les embruns des sentiments heureux. Il faut fêter l'amour au quotidien. Mais, il est bien qu'une journée soit consacrée à ce Saint Valentin qui aimait avec la folie de la Foi et la raison des circonstances.
 
Prenons l'être que nous aimons dans nos bras et demandons-lui ce qui pourrait améliorer la vie commune. Ne sombrons point dans la symbiose de l'amour-fusion qui est amour-pouvoir. Mais embrassons les myriades de visages de la philia, l'agapè..etc. Toutes ces sources qui nous font aimer aussi bien notre voisin, quelqu'un rencontré dans le destin d'une rue ou l'épouse, l'ami ( e ) de l'âme. L'amour n'est pas une pulsion orgasmique. L'amour est édification de notre univers intérieur pour mieux en saisir la quintessence. L'amour peut s'écrire en plusieurs dialectes. L'amour, c'est toi, c'est moi sur cet immense navire glissant sur les flots de la mort. L'amour est la mort se rejoignent en étranges paradigmes. L'amour fait oublier que nous sommes mortels. Et permet d'assumer cette dernière expérience. Donc, l'amour est tout ce que nous pouvons espérer de plus haut. Il est souffle de vie pour l'éternité. Ne mettons point de barrages sur sa route, laissons-le vivre et battre en nous. Comme la flamme d'une bougie qui perce nos obscurités. L'amour est le brasier qui nous fait brûle et aimer la Vie par-dessus tout. Avant d'aimer autrui aimons d'abord notre vie, telle qu'elle est et non telle que nous voudrions qu'elle soit. Et faisons tout pour avancer dans une intériorisation de l'acte d'aimer. Aimer, c'est revivre chaque jour et intégrer les cristaux qui scintillent au fond des yeux de notre compagne ou compagnon. Aimer, c'est ne jamais cesser de vivre dans le regard des autres ou de l'Autre. Aimer, c'est tout ce que j'ai écrit et tout ce que je n'ai pas dit. Je t'Aime, mon Tendre Amour. Et cela je te le dis avec les mots de l'âme.
 
Bruno LEROY.

10:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Il est un Amour plus fort que le mien.

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Repose-toi sur mes lèvres,
Le matin soudain se lève,
La tendresse toujours élève,
La haine n'est que tristesse.
 
Viens pleurer sur mon épaule,
La joie n'a pas le monopole,
De tes émotions et sentiments,
Parfois c'est notre cœur qui ment.
 
Laisse couler tes illusions,
Multiples fruits de tes passions,
Nous ne pouvons vivre sans raison,
Sans transcender nos fausses liaisons.
 
Il est un Amour plus fort que le mien,
Il nous soude et nous retient,
Presque sans fin dans notre destin,
Il est Esprit de Vie qui souffle le chemin.
 
Que nous devrons prendre demain,
Pour être en Harmonie et nous sentir bien,
Prie dans tes obscures pensées,
La Lumière pénétrera pour te conscientiser,
Te faire comprendre et saisir la douceur de la Paix.
 
 
Intérieure toujours tel un abîme qui s'ouvre,
Sur le visage du véritable Amour,
Plus de peurs, de rancœurs et de larmes,
L'allégresse deviendra ton arme,
Je resterai à tes côtés pour te voir pousser,
Grandir à jamais comme une fleur de l'éternité.
 
Je t'Aime par-delà les soleils fatigués,
Je t'Aime comme une évidence imprimée,
Dans ma chair qui sourit de t'aimer,
Qui ne souffre jamais de te savoir en moi,
Comme une mémoire qui chante sa Foi.
 
De me savoir aimé,
De savoir t'aimer,
De vouloir aimer,
D'apprendre à t'aimer,
De savourer le verbe aimer.
Dieu est toujours dans la main de ceux qui s'aiment,
Dieu est toujours dans la main de ceux qui sèment.
 
Bruno LEROY.

10:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (3) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Amour a toujours rajeuni même les plus vieux d'entre-nous !

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La vie avance à petits pas,
Pour nous mener loin parfois,
Elle est émerveillement,
Chaque jour de se sentir vivant.
  
Peu importe le temps,
Il faut vivre l'instant,
Savourer le présent,
Avec un regard d'enfant.
  
Ceux que l'on dit vieux,
Ont perdus l'espérance,
Et sont tristes plus que joyeux,
Ceux que l'on dit vieux,
Ne savent plus être heureux.
  
La jeunesse est dans l'esprit,
Un rire qui s'épanouit au miroir de la vie,
La jeunesse est une façon de regarder,
Les événements qui peuvent arriver,
Et discerner les importants des futiles.
  
Les années enneigent nos cheveux,
Et nous donnent Sagesse,
A transmettre aux plus jeunes,
Pour leur montrer qu'on peut être Joyeux,
Même si les ans défilent tel un souffle de Dieu.
  
L'Amour a toujours rajeuni même les plus vieux d'entre-nous !
 
 
 
 
Bruno LEROY.

10:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA POÉSIE DE LA VIE, LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (1) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |