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09/06/2015

Le regard ce reflet de l'âme.

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Quand nous entrons en relation avec nos semblables, c'est souvent par la parole. Mais nous utilisons aussi le contact (poignée de main, main posée sur le bras, accolade..), la vision (attitude physique que nous adaptons à notre interlocuteur). Ce qui ne passe pas par la parole est qualifié de " communication non verbale ". Et cette communication non verbale tient une place bien plus importante qu'il n'y paraît. Arrêtons-nous sur un de ses aspects, l'échange de regards.

Regarder quelqu'un droit dans les yeux entraîne ce que l'on appelle une activation. Cette personne va augmenter son niveau d'excitation émotive. Elle se sent plus impliquée, comme si on allait lui poser une question ou lui demander quelque chose. C'est pourquoi, quand vous voulez que votre échange prenne un tour personnel, regarder l'autre dans les yeux est une attitude bien adaptée.

D'ailleurs, les gens qui s'aiment, qui sont à l'aise ensemble, se regardent beaucoup plus dans les yeux. Pourquoi ? Parce que se regarder ainsi signifie : " je suis prêt à accepter ce que tu me demanderas. " Et quand on s'aime, on est prêt à accepter avec plaisir de répondre à une demande.

Quand il s'agit de quelqu'un de moins proche, ce regard plutôt intime peut être intéressant. Si vous avez une demande à faire à l'autre, faites-le directement et rapidement à partir du moment où vous le regardez dans les yeux. Le fait de l'avoir fixé ainsi augmente vos chances qu'il accède à votre demande. Au contraire, les personnes timides qui n'osent pas vous regarder dans les yeux ont moins de chances de voir accepter leurs demandes.

 

Mais regarder l'autre dans les yeux peut aussi le mettre mal à l'aise, dans le cas où vous tardez à lui exprimer votre demande. Votre interlocuteur réagit par une gêne comme s'il s'interrogeait : " Que cherchez-vous ? " ; " Qu'allez-vous bien lui demander ? " Il se sent dans le flou et cela génère une tension désagréable.

Résultat, les personnes qui vous regardent souvent dans les yeux sont considérées comme des personnes fortes et efficaces par l'entourage. Cela est étudié depuis fort longtemps . Au contraire, les personnes qui ne vous regardent jamais dans les yeux sont jugées manquer de confiance en elles, nerveuses, gênées.

 

Et même quand vous n'avez aucune demande à proférer, regarder l'autre dans les yeux vous donne une proximité qui démontre votre intérêt pour sa personne. Dans ce cas, pour ne pas le gêner, vous le regardez dans les yeux par intermittence, juste ce qu'il faut pour démontrer votre attention et pas trop pour ne pas le mettre mal à l'aise. Un conseil pour les timides : regarder quelqu'un dans les yeux demande une certaine assurance. Si vous sentez que vous n'y parvenez pas, pensez à regarder l'autre entre les yeux, sur le front, le bout du nez… Il ne percevra pas la différence, votre regard aura le même effet tout en vous demandant beaucoup moins d'effort.

 

Encore un détail intéressant : quand vous avez envie que l'échange se termine, il suffit de cesser de regarder l'autre dans les yeux, et même d'éviter ses yeux. Cela signe que vous commencez à vous ennuyer ou bien voulez changer de sujet ou de personne (si vous êtes en groupe), le tout sans vexer l'autre, puisque vous le faites de manière indirecte.

 

Tout est dans le regard. Nos moindres émotions se logent dans nos yeux pour donner aux autres la température de notre âme !

 

 

Bruno LEROY.

 

18:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/06/2015

La Joie de vivre malgré les tempêtes.

 

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La nuit perle dans le ciel avec son collier de lune. Ainsi, les jours passent, vibrent dans l’espace et le temps et nous cueillons quelques instants de ses splendeurs.

Ne restons point figés sur ses noirceurs. Ce sang trop épais pour laisser couler une goutte de vie.

J’aime la vie même dans ses souffrances. Elle prend alors le visage de Dieu perçu dans un silence habité et sacré. Oui, j’aime creuser dans mes journées la Présence indicible de la divinité. Cependant, si vous n’êtes point croyant au sens vide de ce terme, laissez-vous saisir par un certain émerveillement de vivre. Je dis croyant au sens vide car, les êtres qui nous entourent sont plus avides d’économie que de sacré. Ils pensent que la métaphysique, la Foi sont tellement impalpables qu’ils ne peuvent exister.

Peu importe les croyances sont ancrées comme des poésies écrites sur l’âme de l’humain.

Et nous puisons dans les vers lumineux de ces poèmes lorsque les larmes du présent nous submergent de pleurs du passé et de ses remords. Alors, nous cherchons au fond des événements les cristaux scintillants de couleurs pour retrouver notre vérité profonde.

Celle qui ne fait pas partie du monde mais de l’intérieur de notre monde.

Nous demeurons ces chercheurs de Lumière qui ne se vantent point de l’avoir trouvée.

Pas de prosélytisme aliénant dans nos comportements. Simplement, une joie s’éclatant aux doigts du temps et des jours. Incommensurable allégresse qui nous rend contagieux sans faiblesse.

Alors, les personnes que nous rencontrons tentent de deviner en nous cette énergie qui embrase chaque jour et détruit nos nuits sans amour.

Demain sera un nouvel aujourd’hui que nous chanterons soit dans la tourmente ou le Bonheur de nous aimer tels que nous sommes.

Le secret de notre Bonheur consiste à nous accepter, nous aimer avant de vouloir servir les autres. Quelqu’un qui manque de confiance en lui n’a rien à offrir à autrui.

Certes, c’est une réalité que nous pouvons travailler afin qu’elle se retourne en affirmation de soi.

Chaque matin est toujours plein de découvertes et de nouveautés, celles que nous accueillerons dans la journée. Alors, je vous souhaite une semaine avec un véritable soleil resplendissant au fond de votre être.

Puissent les jours s’étayer dans la prière, l’amour, le respect, la sérénité et le bonheur d’exister pour quelqu’un. Celui qui fait danser les arbres et chanter les oiseaux pour que la pluie ne soit qu’une légère brume sans importance.

 

Bruno LEROY.

 

 

19:43 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

01/06/2015

La politique est un choix déterminant.

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Mon seuil de tolérance trouve rapidement ses limites lorsqu’un chrétien m’affirme haut et fort qu’il est nationaliste , raciste mais croyant.

Alors, quand je rencontre ce genre d’individu, je le pains pour son manque de connaissance et de courage.

Que vous soyez de Droite, de Gauche ou du Centre ou écologiste cela m’importe peu et ne me concerne pas. Vous pourrez vivre les valeurs évangéliques selon vos affinités politiques.

Mais, se proclamer Nationaliste et chrétien est une antithèse absolue !

D’abord, le Nationalisme naît d’une peur des autres fomentées depuis des années. Une peur des différences et des changements sociétaux. La peur cette pathologie contraire à la Foi.

«  Qu’as-tu fait de l’étranger ? » demande Jésus-Christ. Le Nationaliste répond ; je l’ai mis dehors. Selon lui, il n’appartient pas à la Famille Humaine.

Je ne supporte pas cet esprit discriminatoire sans une once de remords. Sans un reflet de regrets.

Le drame est qu’ils vénèrent un Dieu qui n’existe que dans leur imagination. Et lorsqu’ils se mettent à prier, ils n’invoquent que le néant.

Nous ne pouvons nous réclamer d’une idéologie exclusive et nous prétendre chrétien.

Malheureusement ce genre d’individu qui ne comprend rien aux paradigmes politiques est persuadé de détenir la Vérité.

Voilà, où le danger voit le jour avec ses excès de violence générés par les peurs pathologiques et l’exclusion d’autrui notamment lorsqu’il n’appartient pas à la même ethnie.

Tout cela est compliqué dans cette société qui proclame sans cesse que l’étranger est dérangeant dans son comportement. Ces Messieurs ou Dames n’aiment guère être dérangés cela efface certains repères mentaux et les déstabilise.

Vous allez me dire que je suis également sectaire dans mes jugements.

Peut-être mais, il faut rétablir une vérité évangélique et théologique qui me paraît importante, voire essentielle. Nul ne peut être chrétien et Nationaliste !

Leus idéologies politiques ainsi que leurs comportements individuels sont incompatibles avec la Foi en Dieu.

Ils se servent de Dieu pour accréditer leurs discours de psychopathes mais, ne servent certainement pas Dieu dont la Bible est contraire à leurs soit disant valeurs nationalistes.

La politique est un choix déterminant de Vie, car il construit notre personnalité et notre philosophie pour nous situer dans le Monde.

 Si vous êtes Nationaliste, ne vous dites pas chrétien ou chrétienne, vous faites pleurer le Christ et tous les Témoins qui vous ont précédés en vivant les Évangiles.

Bruno LEROY.

 * Je sais que cet article ne plaira pas à certains mais il importait que ce fût dit !

 

12:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

31/05/2015

Bonne Fête Maman !

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C'est la Fête des Mères, ces femmes choisies par Dieu et qui nous donnent Vie. La mienne est partie, jeune pour rejoindre la Tendre Lumière. J'ai construit mon existence à la fois dans sa mémoire et surtout, la rencontre de témoins qui sont devenus exemples pour moi.

Je m'unis à tous ceux et celles qui n'auront rien à offrir, ce jour là, sinon quelques souvenirs qui les hantent. La mort des autres est toujours une perle de cristal qui ressemble à quelques larmes.

 

Le plus grand Hommage que nous puissions rendre à nos mamans, c'est d'Aimer la Vie, toute la Vie même avec ses blessures. Aimons nos parents tant qu'ils sont vivants après, ce sera beaucoup trop tard. Les regrets sont des gestes d'Amour que nous n'avons pas commis. Je ne regrette rien, ma mère est Vivante pour Toujours et à Jamais !

 

Bonnes Fêtes à toutes les mères dont le sang coule dans nos veines comme une appartenance certaine, une source d'Amour aux éclats du soleil de notre Vie !

 

 

 

Bruno LEROY.

10:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

29/05/2015

La quête spirituelle.

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La quête spirituelle se fait de plus en plus présente dans la société et le christianisme n'en détient pas le monopole. Chercher à connaître d'abord les fondements humains de la spiritualité permet une ouverture à toute recherche spirituelle et facilite aussi la reconnaissance de ce que l'expérience spirituelle chrétienne comporte de spécifique.

 

Qu'est-ce que la spiritualité ?

Difficile à dire, c'est évident.

 

Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est :

1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et...

2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.

 

Toute pratique spirituelle suppose-t-elle la foi en une divinité ?

Ce n'est pas le cas pour les agnostiques et les bouddhistes par exemple.

 

On peut sans doute affirmer que la spiritualité implique une pratique, une discipline, donc un apprentissage. Elle serait donc le fruit d'une expérience.

 

Mais il est aussi vrai que la spiritualité se retrouve sous beaucoup d'autres formes. Certains la trouvent dans des formes d'art : en lisant un roman, en écoutant de la musique, en contemplant un tableau. L'art nous donne un élan d'émotion qui est souvent "spirituel". D'autres la vivront dans la réalisation philosophique, scientifique ou sociale. Les uns seront sensibles au contenu intellectuel, les autres utiliseront plus volontiers leurs sens.

 

La spiritualité serait donc la part de ce qui nous fait humains.

Elle est une source d'inspiration, tout comme l'art.

Il semble que le rôle de la contemplation, de l'admiration, de l'accomplissement n'est pas de nous faire comprendre et intégrer quelque chose (bien que cela puisse être un autre résultat de l'action), mais plutôt de nous donner de l'inspiration dans la vie quotidienne.

 

 

Bruno LEROY.

11:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

27/05/2015

Qui a le droit de se positionner juge d’autrui ?

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Ne permettez jamais à l’opinion des autres de façonner l’opinion que vous avez de vous-même ! C’est donner bien trop de pouvoir aux autres. Si personne n’apprécie votre valeur, c’est le problème des autres, et leur perte, à moins que vous ne souscriviez à leur opinion ! Être rejeté et méprisé signifie que les autres n’ont pas la capacité de voir à l’intérieur de vous, ni de comprendre la signification réelle de vos paroles, ni d’apprécier la douceur avec laquelle vous auriez aimé les toucher. Ils ont cru à un mensonge à votre égard ; veillez à ne pas y croire vous aussi !

 

Cette petite et modeste réflexion m’est inspirée du Frère Bob Gass. Nous ne devons jamais permettre à qui que ce soit de réglementer notre existence. Nous sommes uniques dans notre structure génétique et uniques dans notre pensée. Bien-sûr, cela n’exclut point les autres mais, les jugements ne devraient plus être de rigueur. Qui a le droit de se positionner juge d’autrui ?

Je préfère les conseillers bienveillants qui vous font avancer sur le chemin de la liberté intérieure.

 

Ces Maîtres spirituels détachés de leurs ambitions personnelles, tels que Guy Gilbert, l’Abbé Pierre, Stan Rougier et bien d’autres, pour les chrétiens. Il en existe à foison dans toutes religions. Trouver le Témoin qui dynamisera notre Vie est essentiel aussi bien pour les Adultes que pour les Jeunes. Nous avons besoin d’un regard extérieur qui ne juge jamais pour construire notre destin.

L’opinion des autres ainsi glissera sur notre peau telle, une mauvaise pluie. Les Jeunes ont besoin de commencer leur devenir en s’identifiant à un être ayant des valeurs qui transpirent l’exemple incarné. Et les Adultes également pour ne pas laisser sombrer leur destinée dans les mains d’un Hasard aliénant.

 

Mais, nous devons dépasser nos Maîtres pour acquérir notre vraie personnalité et assumer notre existence. Ce n’est pas le culte des idoles, c’est la nécessaire transmission des savoirs et des connaissances pratiques pour réaliser notre propre Humanité. Le monde a besoin de Témoins qui remuent les consciences et donnent à chaque être une colonne vertébrale solide pour affronter les adversités.

 

Puisse-t-il devenir réalité ce vœu que je formule pour tant de personnes désespérées et notamment les ados qui ont besoin d’Êtres de Lumière pour réaliser leurs rêves.

 

Bruno LEROY.

 

11:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

26/05/2015

Le fleuve de l'Esprit triomphe de tous les obstacles.

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Les eaux d'un fleuve parviennent en des régions si lointaines que ceux qui habitent à sa source n'en ont jamais entendu parler. Jésus nous dit que si nous recevons Sa Plénitude, si petits que nous soyons.

 

 Sa Vie de bénédiction se répandra hors de nous jusqu'aux extrémités de la terre. Ce n'est certes pas nous qui produisons le fleuve ou qui en dirigeons le cours.

 

"L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez..." Dieu permet bien rarement à une âme de se rendre compte à quel point elle fait du bien aux autres.

 

Un fleuve ne se laisse jamais arrêter, il triomphe de tous les obstacles. Tant qu'il le peut, il poursuit régulièrement son large cours. Survient une barrière : il suspend son cours un peu de temps, mais bientôt il a trouvé moyen de tourner l'obstacle.

 

Quelquefois il disparaît des yeux, s'engouffre sous terre, et reparaît après plusieurs kilomètres, plus large et plus majestueux que jamais. II y a autour de vous des vies dont Dieu se sert, même si la vôtre semble arrêtée par un obstacle. Fixez vos regards sur Celui qui est la Source de votre vie. Dieu vous fera contourner l'obstacle ou l'enlèvera de votre route.

 

Le fleuve de l'Esprit triomphe de tous les obstacles.

 

Ne tenez pas vos yeux fixés sur la difficulté qui vous arrête, mais regardez à la Source, et le fleuve continuera de couler, sans se préoccuper d'aucun obstacle. Mais que rien ne vous sépare de Jésus-Christ, la Source suprême. Que rien n'intervienne entre vous et lui.

 

Quelle chose admirable qu'il puisse sortir de nos faibles petites âmes des fleuves abondants d'eau vive!

 

Dieu nous révèle des vérités merveilleuses, et chacune d'elles nous indique mieux et la puissance et la fécondité de ces fleuves de Vie.

 

Bruno LEROY.

11:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/05/2015

La Pentecôte se recentrer sur l'Essentiel.

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J’allais écrire spontanément : je suis venu vous dire que je m’en vais, vos larmes n’y pourront rien changer. Toute ma vie et cela durera jusqu’à mon souffle dernier, à moins que je devienne sénile, est un cœur ouvert au service d’autrui. Parfois maladroit, quelque fois incompétent mais aimant. En fait, il faut chercher durant son existence cette limpidité spirituelle qui nous fait avancer en humanité. Nous sommes des êtres humains d’abord, avec nos défauts et nos qualités. Et surtout, ne me dites pas que vous n’en possédez point, je vous rétorquerai que vous ne les connaissez pas encore, c’est tout. Nous ne pourrions survivre sans cette capacité d’adaptation aux événements, cela est déjà une qualité !

L’Esprit saint descendra dans sa fureur de tempête et de langues de feu, pour nous faire saisir qu’Il est indestructible. Et s’adapte parfaitement aux événements qui adviennent.

Il nous faut vivre en osmose avec Lui afin de donner Sens à nos existences.

Prier sans cesse pour respirer en Lui.

Le paysage de votre vie changera alors, vous saurez qu’une Force supérieure guide vos pas.

Qui craindre, que craindre lorsque notre confiance s’instaure au fil du temps ?

Rien, ni personne évidemment. La peur bannit l’Amour ! Nous le savons et pourtant, la crise nous fait peur, le chômage, les incivilités, le manque de pognon, le banquier qui réclame ce que nous n’avons plus…etc.

Oui, la peur est l’arme la plus puissante pour nous désarmer devant les adversités.

Nous nous pensons constamment seuls et perdus au milieu de nulle part.

 

Alors, que Dieu nous envoie son Esprit de Force, de connaissance, d’intelligence de la Foi, pour nous secourir. Mais, nous faisons la sourde oreille… !

Alors, que faut-il faire, pour ne pas oublier dans nos angoisses la présence du Christ et la puissante tendresse de Son Esprit ?!

Si, nous en avons la possibilité, il faut se recentrer sur l’Essentiel.

Voilà, pourquoi je pars régulièrement, faire une retraite spirituelle. Entendre le Souffle humer dans le silence la présence de Dieu amour. Rien au monde, ne pourra me défaire de cette habitude qui dure depuis plus de trente-cinq ans et qui fait mon équilibre intérieur .

 

Si, vous ne pouvez le faire pour diverses raisons, prenez un quart d’heure dans la journée pour vous recueillir. Le résultat est le même, peu importe l’endroit. Il faut se connecter aisément à L’esprit saint pour qu’Il habite en nous. Qu’il vienne faire sa demeure au tréfonds de notre cœur. Alors, vous verrez que vos attitudes changeront, vos gestes, votre regard sur vous-même et sur les autres. Et cette Paix intérieure qu’aucun événement ne saurait tourmenter. Non par ignorance des dangers  mais, par certitude du soutien qui survient dans les souffrances. Toutes nos blessures profondes finissent par guérir sous l’Action Aimante de l’Esprit.  A condition de Lui demander, car Dieu ne veut en aucun cas violer notre liberté.

Alors, je m’en vais me recueillir, m’accueillir, dans un Monastère afin de savourer chaque seconde tel un instant d’éternité. La Pentecôte est la plus extraordinaire Fête chrétienne, pour moi. Cela a toujours été ainsi et je ne sais pourquoi.

 

Je souhaite à Toutes et Tous de savourer cette venue de l’Esprit parmi nous, comme une grâce de vouloir changer à la fois notre cœur bétonné et notre humanité déshumanisée. Mais, toujours dans l’Espérance, la certitude que Dieu reste envers et contre tout, maître du Monde.

 

Bien Fraternellement, Bruno.

11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'Esprit de Pentecôte.

 

 

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L'Amour est cette sève qui nous vient de l'Esprit-Saint.
 
La pentecôte est là pour nous rappeler l'importance de Son action dans nos vies si misérables, sans dimension spirituelle. Les charismes de l'Esprit sont essentiellement de mettre notre confiance en Dieu et, en Lui seul. Le manque de confiance génère l'angoisse, la peur, l'indifférence et l'insoupçonnable individualisme consistant à se penser indispensable. L'Esprit est ce Souffle qui nous mène sur les chemins divers de l'imprévu.
 
Tant que notre mystique reste basée sur l'Amour Universel, nos craintes n'ont aucune prises sur les pauvres hères que nous sommes. Souffle qui donne une respiration nouvelle à notre Existence. L'Esprit, nul ne sait où Il va et pourtant, notre devoir de chrétiens ( nes ) est de Le suivre dans ses moindres pas. Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles.
 
Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d'avancer contre vents et marées. La pentecôte n'est pas un jour unique sur un calendrier, une date qui serait vite effacée. Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins.
 
Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière. Prier, c'est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C'est Lui dire, je t'Aime, comme un amant qui comble nos jours. L'Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers le Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l'argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s'unir.
 
Oh ! Esprit-Saint, c'est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j'aime puissamment. Oui, c'est un Hymne à la vie dans l'Esprit, une pentecôte vécue à l'infini de nous-mêmes. Celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Puisse la pentecôte nous donner cette éternelle saveur de nous savoir aimés de toutes éternités. Mon Dieu, grâce à Ta présence d'Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d'Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement.
 
Heureuse pentecôte, Frères et Soeurs et que Dieu vous ravive de sa fraîcheur aimante !
 
Bruno LEROY.

11:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

17/05/2015

Je ne suis qu'un éducateur qui vit dans la rue.

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Je suis éducateur spécialisé. Ma spécificité ainsi que celle de mes adjoints est de travailler dans le rue. Notre pratique éducative, je la nomme " pratique de désinstitutionalisation ". Nous sommes amenés à rencontrer les jeunes les plus marginalisés parmi ceux qui vivent dans la rue : ce sont ceux qui refusent, n’osent pas, ne peuvent plus aborder les institutions, y compris celles qui pourraient leur venir en aide.

 

Cette " désinstitutionalisation " signifie : c’est en tant qu’individu que je vais au devant d’eux, sans masque, sans me réfugier derrière ma fonction d’éducateur. Ce n’est pas parce que je suis mandaté pour m’occuper d’eux. Je travaille avec eux sur le principe de la libre adhésion, de la disponibilité, et une forte éthique qui vise à créer une relation de confiance.

 

La disponibilité signifie que la galère ne s’arrête pas à 19 heures pour reprendre à 8 heures le lendemain, mon action non plus. Cela signifie que galère et coups durs peuvent arriver le week-end !

 

La relation de confiance est primordiale, base constitutive de la relation éducative qui permet au jeune de progresser. Cette relation de confiance en rue, doit être totale. C’est pour cela que dans le temps passé avec un jeune, il ne s’agit pas d’une relation d’un éducateur avec ses " clients ". C’est la rencontre d’un homme adulte avec un garçon ou une fille désemparé ( e ), victime de son comportement de violence et de son rejet des autres. C’est une relation entre deux êtres humains, entre deux noms, entre deux reconnaissances de l’autre. Ce qui détermine l’évolution des actes éducatifs, ce sera la relation entre deux amis, seul type de relation qui vaille la peine d’être vécue pour celui ou celle qui doute de tout.

 

Nous sommes loin des éternels débats sur : " Faut-il dire ou non que nous sommes éducateurs ? ... cacher que nous touchons un salaire ? ". Quand la relation de confiance est née, elle balaie ses préoccupations qui ne sont souvent que prétextes à ne pas s’engager. Même problème avec les débats : Vie privée, vie professionnelle ou disponibilité, jusqu’où ?.

 

Souvent, il nous faut des mois pour entrer en contact avec les jeunes, tant est grande leur méfiance, tant est solide leur système bien compréhensible de défense. Par notre présence quotidienne, discrète, par notre absence de questions, par notre acceptation de ce qu’ils sont, la relation se crée à l’étonnement des jeunes et de nous-mêmes. Ce n’est pas avec un jeune délinquant , un jeune toxicomane que je parle, que je mange, que je bois un coup ou que j’invite à une fête entre amis, c’est à Pierre, Paul, Alim.

 

Ces actes éducatifs peuvent paraître simples quand on parle à l’heure actuelle de réinsertion, travail, de cette normalité, but suprême à atteindre dans notre société. Mais ces actes éducatifs simples sont primordiaux, ils sont là avant le reste ( par exemple l’entrée dans un dispositif de réinsertion ) et garantissent peut-être sa réussite.

 

Ce travail éducatif simple, c’est le partage vécu, la création de souvenirs positifs, bêtement heureux, la constitution d’une autre histoire qui ne sera pas faite que d’échecs. C’est la valorisation des capacités du jeune, surtout celles les plus endormies. Il s’agit de casser les barrières faites de peur et de méfiance, souvent légitimes, ne serait-ce qu’en montrant qu’un adulte " normal " peut casser les siennes pour aller au devant de lui sans s’arrêter aux étiquettes qui jalonnent le discours du travail social.

 

Notre présence active c’est la reconnaissance de l’autre, c’est ce qui fait grandir un être qu’il ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d’eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre, de violence d’où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune. Cette reconnaissance intégrale des jeunes, je la vis au quotidien depuis plus de 35 ans. Elle devrait règner partout où les relations humaines semblent amputées par des tabous, des silences malsains, des situations inextricables de ressentis etc...Elle n’est pas la spécialisation officielle de l’éducateur. Cette reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout en intégrant les différences. Toutes les différences qui pourraient gêner notre bonne conscience.

 

Demain sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire. Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui et notamment les jeunes. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris ! Les éducateurs n’ont pas le monopole de la prise en considération des jeunes, c’est l’affaire de tous, là où nous vivons, de porter un autre regard sur leur réalité et leur univers afin de mieux nous intégrer. Oui, il s’agit de nous intégrer à leurs paradigmes sinon, nous sommes les inadaptés sociaux qu’ils n’attendent plus et qu’ils ne veulent pas reconnaître. L’insertion n’est pas toujours là où on l’attend puisqu’il s’agit aux adultes de faire le premier pas pour leur accorder de la reconnaissance. Car être reconnu sans condition, c’est commencer à exister !.

 

 

 

Bruno LEROY.

 

19:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY., LA PENSÉE DU JOUR., LA POÉSIE DE LA VIE, LA PRIÈRE DU JOUR., LE REGARD DE BRUNO. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |