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25/01/2011

Les bénévoles sont des transmetteurs de convictions.

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Lorsque nous exerçons une fonction au cœur d’une association en tant que bénévole, il me paraît évident que la reconnaissance ne peut guère s’effectuer de façon similaire à celle d’un salarié.

En effet, souvent le salaire est le symbole d’une valeur accordée aux prestations de l’employé. Alors, le bénévole ne serait-il jamais inclus dans une dynamique de reconnaissance ? Répondre négativement serait méconnaître la nature Humaine et la signification de ses expressions affectives.

Un sourire, un regard, un geste posés peuvent provoquer l’atmosphère sereine ou conflictuelle de relations internes entre individus.

La relation de confiance est primordiale, base constitutive de toute relation qui permet aux autres de progresser.

La reconnaissance de l’autre est une façon de vivre en acceptant et surtout, en intégrant ses différences. Apprendre à négocier ces différences est la source essentielle de toutes relations saines.

Par contre, le refus catégorique de découvrir l’autre dans son individualité propre, relève de la pathologie. Les associations, qu’elles soient humanitaires ou autres, sont les reflets intrinsèques de nos comportements sociétaux.

Donnons davantage de lumière dans notre reconnaissance envers autrui. C’est-à-dire, une flamme de vérité respectueuse qui fait grandir intérieurement. L’éclat de nos ententes relationnelles et donc, de la reconnaissance inconditionnelle de l’autre, rejaillira sur la société tout entière.

Une association caritative doit montrer l’exemple qu’une humanité rayonnante et bien vivante est encore possible. La reconnaissance de l’autre peut se caractériser aussi par la sanction car, elle est négation de l’indifférence. L’équipe de bénévoles devient alors un microcosme pouvant s’ouvrir vers d’autres paradigmes de façon plus limpide en fragmentant mieux ses limites. La reconnaissance que les autres éprouvent à notre endroit est la preuve même que nous existons au sein d’une association.

Nous sommes responsables des relations que nous entretenons avec autrui. Lorsque nous aurons compris cela, nous aurons tout compris !

Demain, sera la société du rejet ou de l’acceptation inconditionnelle de l’autre à la seule condition que cette relation soit basée sur le Respect. Accepter ne signifie pas tout accepter mais, se mobiliser pour que la tolérance ne demeure point un vain mot dans un vieux dictionnaire.

C’est l’affaire de tous et toutes, là où nous vivons, de porter un autre regard sur les réalités afin de mieux nous intégrer. Si le bénévolat permet une intégration du bénévole dans un groupe, cette intégration doit être également sociale. Et plus le bénévole aura à cœur de se former pour mieux s’épanouir au profond de son individualité, plus il sera en communion avec les autres pour vivre une démarche authentique en faveur des plus exclus de notre société.

Tout cela en fait, est une question de regard que les autres nous portent ou que nous portons sur nos actions. Cette reconnaissance est porteuse de gratuité, d’approfondissement des valeurs personnelles et du sens que nous posons sur le Bénévolat. Les bénévoles sont les transmetteurs des convictions qui les animent. Et celles-ci sont toujours porteuses de gratuité. Il ne pourrait en être autrement... Oui, re-connaissance, naître de nouveau à soi-même pour se reconnaître et être reconnu.

L’importance fondamentale de vivre une certaine empathie avec autrui, nous fait découvrir d’autres horizons que nous-mêmes. Nous entrons alors, dans la co-naissance de l’autre, une position qui donne vie à sa représentativité existentielle. Car être reconnu inconditionnellement, c’est commencer à exister !

Et faire exister les autres pour qu’ils puissent prendre leur destin en main avec une conscience responsable et adulte.

Bruno LEROY.

08/10/2010

ÊTRE PARENTS SELON LE COEUR DE DIEU.

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Être parents, c’est comme être l’hôte d’un étranger ! Nous pouvons croire que nos enfants nous ressemblent, mais nous sommes sans cesse surpris de constater à quel point ils sont différents.  Nous pouvons nous réjouir de leur intelligence, de leurs talents artistiques, de leurs prouesses athlétiques ou être attristés par leur lenteur à l’apprentissage, leur manque de coordination ou leurs goûts étranges. Sous plusieurs aspects, nous ne connaissons pas nos enfants.

 

Nous ne les avons pas créés et ils ne nous appartiennent pas. Voilà une bonne nouvelle.  Nous n’avons pas à nous en vouloir pour tous leurs problèmes et nous ne devrions pas non plus nous attribuer leur succès.

Les enfants sont un cadeau de Dieu.  Ils nous sont donnés pour que nous leur offrions un espace de sécurité et d’amour, où ils puissent grandir jusqu’à la liberté intérieure et extérieure.  Ils sont comme des étrangers qui nous demandent l’hospitalité, qui deviennent de bons amis et qui nous quittent pour poursuivre leur chemin.  Ils nous apportent d’immenses joies et de grandes peines, précisément parce qu'ils sont des cadeaux.  Et un beau cadeau, comme dit le proverbe, est donné deux fois.

 

 

Le cadeau que nous recevons, il faut que nous le donnions à notre tour.  Lorsque notre enfant nous quitte pour poursuivre ses études, pour se chercher du travail, pour se marier, pour entrer en communauté ou tout simplement pour devenir indépendant, la souffrance et la joie se rejoignent.  C’est à ce moment-là en effet, que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que notre enfant n'est pas nécessairement à nous, mais nous a été donné pour devenir à son tour un véritable cadeau pour les autres.

 

Il est tellement difficile de rendre leur liberté à nos enfants, particulièrement dans ce monde de violence et d’exploitation.  Nous voulons tellement les protéger de tout danger possible.  Mais c’est impossible ; ils ne nous appartiennent pas.  Nos enfants appartiennent à Dieu et l’un des plus grands gestes de confiance en Dieu que nous puissions poser consiste à laisser nos enfants faire leur propre choix et trouver leur propre chemin.

 

Bruno LEROY.

26/11/2007

Le malaise grandissant des 11-18 ans.

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Tentatives de suicide, consommation de psychotropes, troubles de l’alimentation et du sommeil… 15% des 11-18 ans, soit 900.000 adolescents, sont estimés "en grande souffrance". C’est le bilan alarmant que tire Dominique Versini, la défenseure des enfants, dans son rapport 2007. Pour 40.000 d’entre eux, poursuit le rapport, cette souffrance s’exprime chaque année par une tentative de suicide, un "appel à l’aide" plus fréquent chez les filles que chez les garçons.

Le suicide reste la deuxième cause de mortalité chez les 15-25 ans (après les accidents de la route), bien que leur nombre ait baissé. Il est passé en effet de 966 en 1993 à 621 en 2004, grâce à la politique mise en place en 2000, après la publication d’un rapport édifiant du Haut comité pour la santé publique sur la santé des adolescents.

D’autres "signes" sont révélateurs de souffrance, comme les troubles du sommeil, insuffisamment pris en compte alors qu’un ado sur quatre dit en souffrir et qu’un sur dix prend des médicaments. L’absentéisme scolaire, voire la "phobie scolaire" pour certains, les comportements alimentaires perturbés, jusqu’à l’anorexie ou la boulimie, sont autant de marques de souffrance. Des conduites qui peuvent prendre un caractère extrême avec la violence exercée sur soi : 5 à 10% des jeunes reconnaissent s’être fait mal volontairement, 11,3% des filles et 6,6% des garçons se font des scarifications.

La "défonce", de plus en plus jeune

Les conduites à risque chez les jeunes peuvent aussi créer une fragilité aggravant une souffrance psychique. Or, les poly-addictions (alcool, tabac, cannabis) ont doublé en 10 ans (de 17% à 34%) et démarrent de plus en plus tôt, dès le collège. La consommation de cannabis est désormais "banalisée".
Et, alors que le tabagisme régulier est en recul, la consommation d’alcool augmente à la fin des années collège et la «défonce» est pratiquée par des ados de plus en plus jeunes.

Dominique Versini juge également dangereux l’accès facile aux sites ou films pornos : à 14 ans, 2 garçons sur 3 et 36% des filles ont déjà vu un film porno. Enfin, si elle n’est pas liée forcément à un mal-être, la "cyber-dépendance", dont peut témoigner le succès des blogs chez les jeunes, risque de conduire à une rupture des liens sociaux, dangereuse à l’âge de l’adolescence sur un jeune un peu fragile.

http://www.topchretien.com/topinfo/default.php

11:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES SOCIALES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/04/2006

CESSONS DE JOUER AUX VICTIMES !

La culture de victimisation dans laquelle nous vivons, nous fait craindre aveuglément les jeunes devenus violents. Des conférences, des réunions, des ministres déconnectés essaient de comprendre ce problème de violence. Sans toutefois, trouver des solutions effectives.

Ces violences semblent récentes et pourtant, elles datent de plusieurs années déjà sans qu’on s’en préoccupa. Nos jeunes en ont marre de vivre dans cette société aseptisée. La drogue est malheureusement une réponse à l’existence de cons des adultes amorphes. Ils nous crient du fond de leur être, qu’ils sont l’avenir de nos sociétés. Ils attendent des réponses d’adultes vrais et authentiques. Ils n’ont que le langage de bois en retour.

Les jeunes sont de plus en plus violents et nous sommes entièrement responsables. Ils répondent par la violence parfois abominablement destructrice face à une société qui les violente constamment...Nos sociétés libérales où les gagnants prennent le pas sur les perdants, fragilisent le psychisme de nos ados. Il ne faut pas s’étonner que la cause de mortalité prioritaire soit, le suicide. Que pensons-nous faire pour endiguer ce malaise social ? Avant de les juger, cherchons la part de cristal qui les habite, pour mettre à profit leurs potentialités.

Voyons ensemble le monde possible à construire avec des adultes ayant une cohérence de vie qui leur donnera une colonne vertébrale solide. Sachons également leur dire " NON ", ce principe essentiel éducatif qui permet les repères. Soyons des hommes et des femmes debout qui ne craignent plus leurs Jeunes mais, les aime inconditionnellement en leur originalité. Ces quelques bases changeraient le visage de nos sociétés. Puissions-nous engager maintenant des actes qui seront porteurs, pour eux !

Mais de grâce, cessons de jouer aux victimes. Cette pensée négative et ce comportement victimaire que nous arborons depuis des années n’aide personne et surtout pas les Jeunes qui attendent autre chose que des pleurnichards adultes qui, ne pensent qu’à leur petite vie mesquine. Cessons d’avoir peur de tout et de rien. Le Monde ne se construit pas avec des trouillards mais des hommes ayant une confiance sans mesure en l’Avenir, notamment des Jeunes.

Bruno LEROY.

06:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES SOCIALES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/03/2006

LE CPE PEUT-IL CRÉER DES EMPLOIS ?

par Michel Husson
Analyse d’un économiste contre le CPE

Le CPE peut-il créer des emplois ? par Michel Husson. 16 mars 2006, article pour Le Mensuel de l’Université .

L’argument principal en faveur de nouveaux contrats de travail plus flexibles (Contrat Nouvelle Embauche, CPE, etc.) est qu’ils vont permettre de créer plus d’emplois. Ils fonctionneraient en quelque sorte comme des réducteurs d’incertitude pour les employeurs qui ne savent jamais si un surcroît de demande sera ou non durable. Les contraintes liées à l’embauche d’un CDI et le coût qu’implique la cessation d’un tel contrat les dissuaderaient de créer des emplois rapidement en cas d’augmentation de l’activité.

Ce tableau correspond assez bien à ce que les économistes appellent le cycle de productivité. Face à une conjoncture porteuse, les employeurs vont dans un premier temps chercher à y répondre sans embaucher, en engrangeant des gains de productivité, en faisant appel à l’intérim ou encore en recourant aux heures supplémentaires. La productivité du travail augmente donc dans cette phase du cycle. Puis, la croissance se confirmant, les embauches interviennent et ce décalage conduit à un ralentissement de la productivité lors de la phase de repli de l’activité. D’un pays à l’autre, il est possible de repérer économétriquement un délai de réponse moyen de l’emploi et l’on constate effectivement que cette réactivité est en général plus grande dans les pays les plus flexibles.

On peut accepter cette analyse, mais il est beaucoup plus difficile de franchir un pas supplémentaire et de prévoir des créations nettes d’emplois plus élevées en cas de flexibilité plus grande. C’est exactement la position de l’Insee qui explique dans sa dernière note de conjoncture que les nouveaux contrats de travail « pourraient entraîner une plus grande volatilité de l’emploi, avec des créations plus nombreuses lorsque la demande croît et des destructions elles aussi plus nombreuses lors des phases de ralentissement ou de baisse de la demande ». Quant à une éventuelle hausse du niveau de l’emploi, « son ampleur est difficile à estimer ». En clair : si la croissance repart, les embauches précaires vont augmenter, puis se dégonfler encore plus vite au prochain ralentissement.

Ce pronostic est confirmé à la fois par l’analyse de l’impact des dispositifs mis en place depuis plus de 20 ans, et par les comparaisons internationales. Aucune étude n’a réussi à mettre en lumière un effet positif des réformes du marché du travail sur le volume d’emploi ou une corrélation entre la flexibilité spécifique de chaque pays et ses performances en termes de créations d’emplois. Si l’on fait abstraction des fluctuations conjoncturelles, le volume de l’emploi dépend du niveau de l’activité, comme le reconnaissent d’ailleurs les employeurs les plus lucides.

Ce scepticisme ne signifie pas pour autant que les nouveaux contrats seront sans effet sur l’emploi. Ils sont en réalité conçus pour modifier la structure de l’emploi et non pas son volume.

Chaque fois que les employeurs auront le choix entre un contrat flexible du type CNE ou CPE, ils les préféreront évidemment à un CDD et même à un CDD. Les mauvais contrats chasseront les bons, et cet « effet d’aubaine  » explique pourquoi le CNE fait d’ores et déjà du chiffre, même si les évaluations gouvernementales sont abusivement tirées vers le haut.

L’objectif réel des politiques libérales est donc d’étendre la flexibilité et la précarité, et non de créer des emplois. A court terme, le gouvernement espère engranger des résultats flatteurs avant les prochaines échéances électorales, puisque le véritable bilan sur les créations d’emplois ne pourra être tiré que sur une période plus longue. Ce calcul explique les fortes pressions qu’il exerce sur ses services statistiques, accusés de n’observer aucun frémissement notable sur le front de l’emploi.

A plus long terme, le projet est bien d’étendre à l’ensemble du salariat les modalités introduites par le CNE et le CPE qui sont de ce point de vue des poissons-pilotes. C’est pourquoi la lutte contre le CPE ne concerne pas que les jeunes : son retrait mettrait un point d’arrêt durable à la stratégie libérale d’encerclement du CDI.

Michel Husson Administrateur de l’INSEE, chercheur à l’IRES

Site personnel Michel Husson
http://hussonet.free.fr

19:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES SOCIALES. | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/11/2005

LES ÉDUCATEURS ET L'ACTE ÉDUCATIF.

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Une caractéristique majeure de l’éducation spécialisée est que la part du réel dans la réalité de l’activité éducative est incompressible. Le réel auquel se confronte immanquablement le travail éducatif résiste à la maîtrise et à l’effort de symbolisation. Il nécessite d’inventer, de penser, d’imaginer en permanence des réponses cliniques avec les autres professionnels. Le secteur social et médico-social semble évoluer actuellement vers la taylorisation des tâches des travailleurs sociaux : quelle ineptie lorsqu’on sait que le travail éducatif nécessite la mobilisation de la subjectivité des éducateurs et des ajustements constants de leurs activités en fonction des désirs, des besoins et des demandes des personnes dont ils s’occupent !

Mendel différencie deux formes de pensée. En premier lieu, la pensée du cogito, rationnelle-théorique, est la pensée de l’action mise en forme dans le pré-acte et que le sujet maintient durant l’acte en tant que projet. Elle est consciente, intentionnelle, verbale, discursive. C’est une forme de pensée socialement reconnue, valorisée. Verbalisée et formalisée, elle peut se transmettre et s’imposer par le discours des sciences sociales, avec des hypothèses qui deviennent des quasi-certitudes au détriment d’une seconde forme de pensée qui est pourtant celle des travailleurs sociaux mais que nous avons beaucoup de difficultés à exprimer : c’est la pensée du faire. Celle-ci affronte directement la réalité et ses inconnues. Elle se décline selon deux composantes. D’une part, la pensée du savoir-faire, le talent, l’acquisition d’une technique, d’une méthodologie de travail, tout ce que nous apprenons par l’expérience, cette pensée du savoir-faire se constitue à la faveur d’actes anciens qui sont intégrés. On s’y prendra de telle ou telle façon plus tard en fonction des expériences passées, c’est l’acquisition de ce type de pensée que tentent d’évaluer les jurys de validation des acquis de l’expérience). D’autre part, la pensée inventive consiste à « inventer pour des situations compliquées et inédites, des solutions originales qui vont permettre de traiter le problème d’une manière élégante. »

L’éducateur est en permanence confronté dans l’acte éducatif à l’épreuve de la réalité, à la sanction du réel, à la réaction des enfants, adolescents ou adultes, toujours inattendue. Il doit pouvoir mettre en œuvre des réponses adaptées au contexte, aux personnes, à l’organisation. Dans une relation éducative, il n’y a que des situations nouvelles. L’intelligence pratique et rusée implique une aptitude à atteindre le but projeté, « avoir l’œil sûr, viser juste », rapidité et justesse représentent les caractères spécifiques. La réussite du travail éducatif doit plus au coup d’œil et à la vivacité de l’esprit qu’à un savoir imperturbable. Les méthodologies rigides ne conviennent pas en éducation spécialisée, l’éducateur doit conserver « le pouvoir sur ses actes », car c’est par ce levier qu’il pourra modifier une partie de la réalité au sein de laquelle se réalise son acte éducatif.

Chaque acte éducatif est une aventure qu’il est souhaitable de partager avec les pairs afin d’enrichir en permanence la culture du métier. C’est par « le pouvoir sur l’acte » éducatif que peut se déployer « le pouvoir de l’acte » qui peut intervenir sur la réalité et introduire des effets de changements. C’est à ce niveau que le pouvoir de l’éducateur s’exerce : pouvoir sur l’acte plutôt que pouvoir des uns sur les autres. »

Bruno LEROY.

09:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES SOCIALES. | Lien permanent | Commentaires (2) |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |