11/01/2008
NOUS DEVONS RETROUVER L'HUMAIN.
L'exclusion n'est pas que conjoncturelle, elle est structurelle. Notre continent est une machine à fabriquer l'exclusion. Saurons-nous oeuvrer à la construction d'une Europe et d'un monde de solidarité des citoyens ?
Nous sentons que notre système fonctionne dans le délire : d'un côté, la rationalité des techniques et la rentabilité ; de l'autre , l'absurdité et l'irrationnel. Ne pas être dans ce délire, c'est être hors du réel, un exclu qui n'a que le droit de se taire. Comment faire entendre une parole ? Les personnes en difficulté veulent vivre autre chose et sortir de leur état qui ne les satisfait pas.
Nous avons à consentir à un changement de civilisation, c'est dérisoire de le dire. Il faut travailler dans une perspective d'ensemble à long terme, sans déserter notre lieu. C'est une mentalité neuve qui décourage fanatisme et sectarisme : créer, susciter, innover, savoir que c'est du provisoire, mais jamais vain et insignifiant, toujours nécessaire et indispensable.
Si accompagner une personne en difficulté est de l'ordre d'une naissance, nous devons allier savoir, faire et savoir-faire, avoir équipements, matériaux et outils nécessaires. Il nous faut sortir de la logique économique de rentabilité pour une autre logique qui n'est plus marchande, mais humaine : que chacun puisse naître à lui-même, trouver sa voie, sa consistance, sa taille.
Accepter de parier sur des rêves et d'avancer de pari en pari, d'aventure en aventure, d'épreuve en épreuve, se laisser altérer, mettre à mal ses certitudes et renverser les tables de la loi...Oser la relation de confiance, emmagasiner son lot de joies, de souvenirs heureux, d'expériences nouvelles, retrouvailles avec et dans le chemin de la personne. N'est-ce-pas de l'ordre du regard qui désarme et ne juge pas ? Plein de joie et d'intelligence, il autorise l'autre à naître à lui-même et à exister. Ce regard qui ne se contente pas de soutenir le nôtre, mais l'appelle, est présence et discrétion. Ce regard ne tue jamais, il élargit l'espace des possibles.
Pourquoi un délinquant voudrait-il se réinsérer dans la société ? Il est inséré dans cette société, en tant que délinquant, N'oublions pas que la marge fait partie de la page. Notre rôle d'adulte éducateur est la réinsertion du jeune dans son propre être : lui faire découvrir la formidable potentialité de l'être humain, lui faire pointer du doigt que sa situation de jeune en difficulté lui fait développer des capacités de résistance et de vie étonnantes dont nous ne serions peut-être pas capables. Notre rôle est de faire un bout de chemin avec eux pour leur montrer autre chose, leur ouvrir d'autres horizons, leur amener de la culture. Pour cela tous les moyens sont bons, toutes les portes sont possibles, à une condition : le partage des vécus. Le travail social n'est pas de dire : " Tu devrais faire " . Il faut faire- avec, aller-avec. Notre présence active c'est la reconnaissance de l'autre, c'est ce qui fait grandir qu'on ait douze ou trente ans. Il faut aller au devant d'eux, se mettre en situation difficile de déséquilibre d'où surgira la réflexion à deux, adulte et jeune.
Nous devons avant tout retrouver la personne. La pratique éducative ne devrait fonctionner en tout premier lieu qu'avec cette conviction. Toute société se vit de mythes et d'histoires constitutives, l'être humain ( et le jeune qui nous préoccupe ici ) est à la fois plus simple et plus complexe que la société. S'il a besoin " d'histoire " , pourquoi cette histoire que nos sommes sensés aider à restituer ne serait-elle que pragmatique, normative, adaptée aux besoins de la marche sociale ? Pourquoi ne serait-elle pas, au niveau de notre tâche éducative, la recherche de moments heureux, de souvenirs marquants, de déstabilisations consenties avec la protection d'un adulte ? Toute joie emmagasinée est un sacré pas sur le chemin du grandir. Nous l'oublions souvent. Nos prétentions de réinsertion des jeunes en difficulté sont souvent éloignées de la réalité. Or, la réalité, ce sont eux. Nos convictions mises en oeuvre et nos paroles étant vraies, les exclus pourront être associés aux mesures économiques, remis dans le circuit de leur responsabilité. Le cercle infernal de l'exclusion pourra être brisé, ouvert. Si les éducateurs de rue partent du principe que l'exclusion n'est pas une fatalité, elle peut se combattre. Mais il y a nécessité et urgence à renouveler notre conception de la vie et du travail social. Seul, notre regard anticonformiste sur les raisons et les causes de l'exclusion des jeunes, nous fera changer nos relations éducatives et nous empêchera de penser la réinsertion en terme de production, comme souvent la société nous le demande. Je suis, de par mes fonctions, au service des jeunes et non de politiques capitalistes qui rêvent de rendre productives toutes les machines humaines. Je travaille pour l'épanouissement des jeunes et non leur aliénation au nom de quelques idéologies que ce soient, c'est mon regard d'éducateur de rue qui aime voir grandir l'adolescent en fonction de sa personnalité intérieure en pleine liberté de son devenir, qui me donne la force de continuer à temps et contre-temps.
© BRUNO LEROY.
10:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
RÉUSSIR NOTRE VIE.
"Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera." (Mt 16, 24-25).
Paroles révélatrices du message du Christ dans ce qu’il a de plus profond. Le Christ met l’accent d’une façon catégorique.
Durant notre cours passage sur la terre, il nous faut avoir sans cesse l’esprit tendu vers notre origine, vers notre créateur, si nous voulons réussir notre vie, notre vie si précieuse aux yeux de Dieu, notre Père, notre créateur…
10:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
10/01/2008
La neige illumine la montagne.
La neige illumine la montagne
La neige habille la montagne de ses cristaux. Dans "Lumières de Neige", le nivologue Richard Lambert nous dévoile les différentes facettes de son relief.
Le livre | Diaporama
23:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
DISCERNER LES SIGNES DES TEMPS.
20:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
BONNE ANNÉE A TOUS !
|
11:48 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Méditez et soyez reconnaissant !
11:36 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le Baptême du Seigneur.
| |
Jean le Baptiste est surpris de voir Jésus descendre dans le Jourdain pour être baptisé. Il sait que Jésus est la source d’un baptême plus grand – baptême dans l’Esprit – et déclarera par la suite : « Il faut qu’il croisse et que je décroisse. » De son côté, Jésus n’a qu’une intention, celle de faire la volonté de son Père, c’est pourquoi il se laisse baptiser par Jean. Tout cela a pour but de manifester la justice divine : « Pour le moment, laisse-moi faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir ce qui est juste. » La « justice » est ici de révéler la nouvelle alliance que Dieu veut sceller avec son peuple, par la mort et la résurrection du Christ symbolisées par son immersion et par la présence d’une colombe (l’Esprit Saint). Le chrétien est appelé à mourir à lui-même – à sa volonté propre – pour vivre et faire vivre. La « justice » consiste également à manifester l’identité du Dieu trois fois Saint. L’Esprit Saint qui vivifie « descendit » sur Jésus alors qu’une voix venant du ciel – celle du Père – proclamait son amour pour Jésus : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. » Enraciné dans le Baptême du Seigneur, notre baptême n’est pas un souvenir passé, mais une grâce inestimable inscrite au plus profond de notre être : il nous configure à la personne du Christ. Demandons à Dieu de rendre vivante la grâce baptismale afin d’être remplis de l’Esprit Saint et de goûter aux fruit de son action : paix, joie, douceur, amour et bienveillance. Extrait de Feu et Lumière de Janvier 2008 (n° 268) - ©F&L-Paul de Tarse
|
|
11:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/01/2008
Football : Un instrument d’éducation aux valeurs.
ROME, Mercredi 9 janvier 2008 (ZENIT.org) - Le football peut être un « instrument d'éducation aux valeurs », souligne Benoît XVI dans un appel au monde du ballon rond.
Des joueurs de football de 162 équipes appartenant à la « série D » italienne ont en effet participé à l'audience générale de ce mercredi en la salle Paul VI du Vatican.
Ils venaient remettre à l'évêque de Rome le fruit d'une collecte en faveur du Bangladesh, à propos duquel le pape a rappelé, lundi, devant le Corps diplomatique, les ravages faits en 2007 par les inondations.
Le pape les a salués en exprimant - en italien - le vœu que le football devienne « toujours davantage un instrument d'éducation aux valeurs de l'honnêteté, de la solidarité et de la fraternité, spécialement dans les jeunes générations ».
Les joueurs ont offert au pape un maillot bleu azur portant son nom : Benoît XVI.
Le président de la fédération italienne, la « Federcalcio », M. Giancarlo Abete, a pour sa part offert un ballon au pape.
Benoît XVI a manifesté à plusieurs reprises son intérêt pour le football. Certes, c'est sous son pontificat qu'a vu le jour la « Clericus Cup ». Mais auparavant déjà, en tant qu'archevêque de Munich, il encourageait le « Bayern ». Il avait, en 2005 reçu, à l'occasion d'une audience générale également, Franz Beckenbauer, alors président du comité d'organisation du Mondial 2006.
Franz Beckenbauer avait remis au pape le fanion de ce Mondial. Et Benoît XVI lui avait souhaité « bonne chance pour le Mondial en Allemagne », confiant qu'il allait « suivre des matchs à la télévision » (cf. Zenit du 26 octobre 2005).
21:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CONSEILS ÉDUCATIFS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Saint Augustin, modèle dans la recherche de Dieu.
ROME, Mercredi 9 janvier 2008 (ZENIT.org) - « Que saint Augustin soit pour vous tous un modèle dans votre recherche de Dieu » : c'est l'invitation lancée par Benoît XVI aux francophones à la fin de sa catéchèse sur la vie de saint Augustin d'Hippone (354-430).
Le pape a consacré toute sa catéchèse à rappeler l'itinéraire intellectuel et spirituel qui a conduit Augustin du paganisme et de la philosophie, notamment manichéenne, à la foi dans le Christ Jésus.
Pour le pape, Augustin est en effet un modèle de l'œuvre de la grâce divine qui oriente les événements de la vie des hommes vers la connaissance de la Vérité, vers l'union au Christ et le service des frères.
« Je suis heureux, disait le pape en français, de vous accueillir, chers pèlerins francophones. Je salue en particulier les jeunes du lycée d'enseignement agricole privé, de Saint-Maximin. Que saint Augustin soit pour vous tous un modèle dans votre recherche de Dieu et qu'il vous aide à approfondir votre foi ! Avec ma Bénédiction apostolique ».
Benoît XVI voit en saint Augustin « un homme de passion et de foi, pasteur infatigable, qui a eu une influence considérable et dont le nom est souvent connu même de ceux qui ne connaissent pas le christianisme ».
Il citait, en italien, cette phrase de Paul VI : « On peut dire que toute la pensée de l'antiquité conflue dans son œuvre et que de celle-ci dérivent des courants de pensée qui parcourent toute la tradition doctrinale des siècles suivants » (AAS, 62, 1970, p. 426).
« Augustin est également le Père de l'Eglise qui a laissé le plus grand nombre d'œuvres, a souligné le pape. Son biographe Possidius dit qu'il semblait impossible qu'un homme puisse écrire autant de choses dans sa vie ».
Pour reconstruire la vie d'Augustin, Benoît XVI renvoie aux fameuses « Confessions », premières du genre dans la littérature. Le pape y voit une « extraordinaire autobiographie spirituelle, écrite en louange à Dieu, qui est son œuvre la plus célèbre (...), car ce sont précisément les « Confessiones » d'Augustin, avec leur attention à la vie intérieure et à la psychologie, qui constituent un modèle unique dans la littérature occidentale, et pas seulement occidentale, même non religieuse, jusqu'à la modernité ».
« Cette attention à la vie spirituelle, au mystère du ‘moi', au mystère de Dieu qui se cache derrière le ‘moi', est une chose extraordinaire sans précédent et restera pour toujours, comme un ‘sommet' spirituel », a ajouté le pape.
En français, le pape résumait ainsi les premiers pas intellectuels de saint Augustin jusqu'à sa conversion au christianisme : « Augustin est né à Taghaste, en Numidie, dans l'Afrique romaine, en 354. D'une vive intelligence, il étudie à Madaure et à Carthage où il lit l'Hortensius, de Cicéron, qui éveille en lui l'amour de la sagesse, alors que la lecture de la Bible le laisse insatisfait. Le jeune intellectuel est alors proche du manichéisme, qui lui apparaît plus rigoureux et plus rationnel que le christianisme. Il reviendra à Carthage comme brillant maître de rhétorique, mais déçu de la foi des manichéens incapable de résoudre ses doutes, il part pour Rome, puis pour Milan où il suit les prédications de l'Évêque Ambroise. Sa conversion au christianisme, le 15 août 386, sera l'aboutissement d'un long cheminement intérieur ».
Mais ce qui fait aussi la grandeur de saint Augustin, c'est son itinéraire de pasteur, que le pape résumait ainsi : « Après son baptême, Augustin décide de rentrer en Afrique pour pratiquer une vie de type monastique au service de Dieu. Il s'établit à Hippone pour y fonder un monastère. En 391, il y est ordonné prêtre, puis évêque en 395. Il fut un pasteur exemplaire, prêchant souvent, soutenant les pauvres, prenant soin de la formation du clergé. Pendant ses 35 années d'épiscopat, il exerça une influence très grande sur le christianisme de son temps ».
Benoît XVI insistait spécialement sur les derniers moments du grand évêque, et sa façon de s'imprégner concrètement de la Parole de Dieu : « Frappé par la fièvre, alors que depuis presque trois mois sa ville d'Hippone était assiégée par les envahisseurs vandales, l'évêque - raconte son ami Possidius dans Vita Augustini - demanda que l'on transcrive en gros caractères les psaumes pénitentiels ‘et il fit afficher les feuilles sur le mur, de sorte que se trouvant au lit pendant sa maladie il pouvait les voir et les lire, et il pleurait sans cesse à chaudes larmes' (31, 2). C'est ainsi que s'écoulèrent les derniers jours de la vie d'Augustin, qui mourut le 28 août 430, alors qu'il n'avait pas encore 76 ans ».
Le pape consacrera ses prochaines catéchèses à l'œuvre - immense - de saint Augustin et à son « parcours intérieur ». Ce Père et Docteur de l'Eglise est en effet pour lui un compagnon de route : qu'il suffise de citer sa thèse de doctorat sur « Le peuple et la maison de Dieu dans l'enseignement de saint Augustin sur l'Eglise » (1953), son voyage de l'avril 2007 à Pavie, au tombeau de saint Augustin (cf. Zenit 20 avril 2007), et la coquille présente sur son blason, inspirée par une anecdote racontée par Augustin.
Comme le cardinal Joseph Ratzinger l'explique, à propos de son blason épiscopal, dans son récit autobiographique, « Ma vie, souvenirs (1927-1977) » : « J'ai choisi pour moi deux autres symboles : en premier lieu la coquille, d'abord signe de notre pèlerinage, de notre marche: ‘Nous n'avons pas de cité permanente sur la terre'. Mais elle me rappelait aussi une légende selon laquelle saint Augustin, méditant sur le mystère de la Sainte Trinité, vit un enfant sur la plage jouer avec un coquillage, à l'aide duquel il essayait de puiser l'eau de la mer dans un trou. Et cette parole lui aurait été donnée : il est plus difficile à ton intelligence d'appréhender le mystère divin que de transvaser la mer entière dans un petit trou. Ainsi la coquille me rappelle mon grand maître saint Augustin, mes travaux de théologie et la grandeur du mystère qui dépasse toute science » (pp. 141-142).
Anita S. Bourdin.
21:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Les animaux sont un cadeau de Dieu !
20:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |