30/10/2008
Ne pas rester dans le silence des pharisiens.
Il s’agit d’un repas de confrérie, un midi, le jour du sabbat. Jésus est invité, il est l’invité de marque très certainement. Dans ce genre de repas, les conversations religieuses vont bon train, sur toutes sortes de sujets. C’est l’occasion de disputer les questions de la foi. Mais aujourd’hui l’ambiance n’est pas des plus saines : on « observe » Jésus, on l’épie, on cherche à le faire tomber. Probablement est-ce lié à sa récente dispute avec le chef de la synagogue, à propos d’une guérison que Jésus a opérée le jour du sabbat…
« Justement », dit saint Luc, « justement, un homme atteint d'hydropisie était là devant lui ». Voilà une coïncidence. Mais n’en disons pas plus que l’évangéliste. Cet homme a pu être placé là par les hôtes du Seigneur, dans le but de piéger Jésus, mais peut-être est-il venu subrepticement se placer lui-même devant Jésus, sachant qu’il était invité dans cette maison, espérant que le Maître le prendrait en pitié et le guérirait.
Jésus, évidemment, prend la mesure de la situation. Il se tourne donc vers les convives : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? ». Voilà un bon thème de discussion pour cette docte assemblée. Mais la réponse est convenue. Le cas a été déjà longuement discuté dans les écoles rabbiniques, et la réponse est oui. Il est défendu de travailler, mais si une vie est en danger, il est clairement permis de la sauver : la Loi est au service de la vie. C’est d’ailleurs à ce principe que Jésus avait renvoyé le chef de la synagogue : si « délier » est un travail, lui avait-il expliqué, il reste permis de « délier » un animal domestique pour le mener à boire. Il est donc permis de « délier » un enfant de Dieu, prisonnier de la maladie.
Mais Jésus n’entre pas aujourd’hui dans les subtilités du débat. Sa question est plus fondamentale, elle concerne directement le jour du sabbat, le jour du Seigneur. Ce jour-là on arrête de travailler pour entrer dans le repos de Dieu, c'est-à-dire pour se laisser vivifier dans la relation filiale qui nous unit à lui. Si la discussion restait encore dans les points de détail, on en viendrait peut-être à se demander si la guérison ne pouvait pas attendre le lendemain ! C’est pourquoi Jésus montre l’urgence de la situation : si un enfant tombe dans un puits, il n’y a pas de lendemain à attendre. Si un fils de Dieu est empêché d’entrer dans le repos sabbatique, à quoi bon le sabbat ? Aussi Jésus a-t-il guérit cet homme.
Il l’a guérit, et aussitôt l’a renvoyé. Le voici libéré de toute entrave, il peut courir vers son Père, il a désormais un avenir. Les discussions tenues en cette maison ne sont pas pour lui.
D’ailleurs, il n’y a pas eu de discussion. Par deux fois, Jésus a posé une question, par deux fois elle est restée sans réponse. Ses hôtes savent bien en effet qu’ils agiraient comme Jésus l’a dit s’ils étaient dans la même situation d’urgence…
Cet évangile nous invite à ne pas rester dans le silence des pharisiens. Il ne suffit pas de se dire qu’on ferait pareil nous aussi, si la situation se présentait. Il faut réaliser que nous sommes cet homme que Jésus a sauvé et a qu’il a rendu à sa vie. Aussi, en cette fin de semaine, préparons avec application notre dimanche. C’est le temps où nous célébrons le Dieu qui nous a déliés, c’est le jour où entrons dans son repos, le Christ son Fils unique en qui nous sommes tous des fils d’un même Père. Laissons-nous renouveler dans cette grâce et accueillons avec reconnaissance la vie qui se livre à nous pour notre bonheur éternel.
Père Joseph-Marie.
20:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
29/10/2008
Petite Princesse de la Liberté.
Dans tes yeux purs comme une source fraîche,
Nous contemplons ta vie de petite princesse,
Tes sourires illuminent de tendresse nos coeurs,
Tes larmes sont les pierres précieuses de tes pleurs,
Des scintillements d'Amour qui ravissent nos vies,
Depuis longtemps nous t'aimons à la folie,
Et tes proches t'aiment plus que de raison aussi,
Tu habilles le tréfonds de nos âmes de ta présence,
Depuis toujours tu grandis en nous ce sentiment de joie ,
Plus tu grandis spirituellement plus nous grandissons aussi,
Tu es la sève qui alimente nos rencontres estivales,
Tu instaures un climat torride de chaleurs amicales,
Tu donnes à nos regards de nouveaux émerveillements,
Tu es notre petite étoile dans les yeux du firmament.
Depuis longtemps notre Amour pour toi déborde tellement,
Que nous te souhaitons des journées d'éternel Bonheur,
Celui que tu nous offres dans tes sourires charmeurs.
Ce temps vécu près de Toi est un véritable Honneur,
Petite Princesse de la Liberté
Tu remplis notre existence de douceurs !
Nous t'Aimons et te le disons dans une absolue Liberté,
Cette Liberté d'aimer que tu nous as inculquée
Depuis le commencement...
Bruno LEROY.
12:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LA PRIÈRE DU JOUR. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LE DIMANCHE UN JOUR COMME LES AUTRES ?
11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
28/10/2008
“La prière nous conduit à l’oubli de nous-mêmes”
Chacun d'entre vous peut, s'il le veut, trouver sa voie personnelle pour cette conversation avec Dieu. Je n'aime pas parler de méthodes ni de formules, parce que je n'ai jamais voulu contraindre personne à se plier à un modèle: je me suis efforcé d'encourager tout le monde à s'approcher du Seigneur, en respectant chaque âme telle qu'elle est, avec ses caractéristiques personnelles. Demandez-Lui de faire pénétrer ses desseins dans votre vie: non seulement dans votre tête mais aussi au plus profond de votre cœur et dans toute votre activité extérieure. Je vous assure que vous vous épargnerez ainsi une grande partie des ennuis et des peines de l'égoïsme et que vous vous sentirez la force de répandre le bien autour de vous. Combien de contrariétés disparaissent, quand nous nous plaçons intérieurement tout près de notre Dieu, Lui qui ne nous abandonne jamais ! Avec des nuances différentes, c'est cet amour de Jésus envers les siens, envers les malades, envers les infirmes qui se renouvelle; de Jésus qui demande : que t'arrive-t-il ? Il m'arrive que... Et aussitôt vient la lumière ou, au moins, l'acceptation et la paix.
En t'invitant à ces confidences avec le Maître, je fais spécialement allusion à tes difficultés personnelles, parce que la plupart des obstacles à notre bonheur naissent d'un orgueil plus ou moins caché. Nous nous estimons d'une valeur exceptionnelle, doués de qualités extraordinaires; et, lorsque les autres ne pensent pas ainsi, nous nous sentons humiliés. Excellente occasion pour accourir à la prière et pour rectifier, certains qu'il n'est jamais trop tard pour changer de direction. Il est très bon cependant d'amorcer ce changement de cap le plus tôt possible. (…) (Amis de Dieu, 249)
http://www.opusdei.fr/art.php?p=19501
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27/10/2008
Bruno Leroy, éducateur de rue, témoigne.
Éducateur de rue, écrivain. Bruno Leroy, qui n’est pas membre de l’Opus Dei, nous explique comment saint Josémaria l’aide dans son travail quotidien au service des plus démunis.
Pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours ?
J'ai 48 ans et, depuis l'âge de dix neuf ans, j'exerce la profession d'éducateur. La prise de conscience d'effectuer un travail social est venue d'une révolte viscérale contre les injustices, notamment celles qui touchaient les blessés de la vie. (...) J'ai rencontré Saint Josémaria lors d'une braderie ! La Providence me fit découvrir un vieux livre inconnu intitulé : Dieu vomit les tièdes qui, je trouve, synthétise la pensée de Josémaria. Je l'avais laissé de côté car, à l'époque j'étais davantage passionné par la Théologie de la libération. Puis, durant une période extrêmement difficile, je me suis mis à le lire. Non seulement ce livre m'a rapidement remis debout mais il m'a procuré une force intérieure indéfectible. (...)
Saint Josémaria était d'une liberté d'esprit étonnante. Il nous apprend à transcender notre quotidien parfois trop pesant pour en faire une plume légère transportée par l'Esprit-Saint. Sa spiritualité est toujours à redécouvrir, car elle mène vers un bonheur certain. Ce Bonheur qu'il me fait découvrir, je me dois de le partager.
C'est ce que je tente de faire sur mon blog. (lire la suite)
22:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
SOEUR EMMANUELLE OU LA RÉVOLTE DE L'AMOUR.
19:51 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
BONNE JOURNÉE !
07:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
26/10/2008
La 40e édition du «Who’s Who»
Les nouveautés 2009 du Who’s Whoont été rendues publiques par la direction de l’ouvrage. Parmi les nouvelles personnalités politiques, économiques, scientifiques, sportives et culturelles retenues pour cette 40e édition figurent Guy Gilbert, le «curé des loubards», la chanteuse Jeanne Cherhal ou le pilote Sébastien Loeb.
Le "Who's Who" compte parmi ses nouveaux membres : Guy Gilbert, Dominique Sopo, Cédric Klapisch ou encore Jeanne Cherhal. La comédienne Emmanuelle Laborit, la championne de judo Grévise Emane, la Grande Maîtresse de la Grande Loge féminine de France Yvette Nicolas et Christine Petit, à la tête du département de neurosciences de l'Institut Pasteur, font également partie des 1.140 nouvelles personnalités (dont 16% de femmes) sur 22.000 biographies publiées au total.
Le monde de la gastronomie est représenté par le chef trois étoiles Yannick Alleno du Meurice à Paris et par Christophe Michalak, chef pâtissier du Plaza-Athénée.
Le sport automobile est notamment représenté par Sébastien Loeb, quadruple champion du Monde des rallyes alors que l'écrivain Gilles Leroy, prix Goncourt 2007, compte également parmi les nouveaux impétrants.
Pour fêter la 40ème édition et les 55 années d'existence du "Who's Who in France", le photographe Jean-Marie Périer a réalisé un portrait symbolique et mystérieux d'une personnalité.
Environ 1.250 personnes vont disparaître du Who's Who 2009, notamment parce qu'elles sont sorties de la vie active. Le dictionnaire biographique recense les "personnalités françaises vivant en France et à l'étranger ainsi que des personnalités étrangères vivant en France".
19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
25/10/2008
« Ce que j'ai compris de soeur Emmanuelle », par Mgr Francesco Follo.
Dans son poème intitulé « Véronique », le pape Jean-Paul II écrit : « Tu es devenue ce que tu regardais ». L'intuition poétique du Souverain pontife exalte donc la femme qui, avec un si grand courage, et tant de compassion, avait essuyé le visage du Christ. Ce n'est pas seulement le linge qui porte l'image de la Sainte-Face, mais la femme elle-même et tous ceux qui, au cours des siècles ont eu de la compassion pour le Christ.
Compassion, au sens littéral, étymologique du terme, c'est-à-dire « souffrir avec », partager la passion du Christ, avec le Christ.
Pour moi, soeur Emmanuelle ressemble à Véronique. Elle a eu tellement de compassion pour le Christ dans le pauvre, le malade, le boîteux, l'abandonné, le moribond. Elle a regardé le Christ et elle a su le reconnaître dans ce visage défiguré des plus pauvres des pauvres. Son visage était une véritable icône du Christ, une sainte icône du Christ.
Soeur Emmanuelle a fasciné les gens parce qu'elle est devenue rayonnement du Christ. En regardant constamment vers le Christ, en vivant en union profonde avec lui, elle faisait rayonner l'amour divin sur ceux qui l'approchaient.
C'était le fruit de son amour pour le Christ. Elle avait dit en effet : « Le plus beau jour de ma vie sera le jour de ma mort, lorsque la fiancée verra enfin le visage du Fiancé ».
Enfoui dans un travail pesant et fatiguant, l'amour ne manifeste pas toujours sa présence, car la sueur et la fatigue cachent sa beauté, mais il se révèle souvent dans cette présence attentive qui conduit à l'homme. Même dans la fatigue, le travail est aspiration de l'homme vers l'homme, qui ouvre un champ d'expression à la liberté de l'homme.
Mais les mains de soeur Emmanuelle, jointes en prière ou bien ouvertes pour soutenir la tête d'un enfant ou d'un malade âgé, manifestaient son coeur, son vrai amour, le don total de soi à Dieu et à l'homme.
La grandeur de soeur Emmanuelle est qu'à 62 ans, elle a répondu à la nouvelle vocation que le Christ lui indiquait, à travers les suggestions d'un jeune secrétaire de nonciature apostolique au Caire, qui l'a conduite aux chiffoniers.
L'amour pur, désintéressé, est incompréhensible pour beaucoup, parce que le désintéressement de l'amour, l'abandon, l'état de prière, plongent la volonté dans une indifférence qui pourrait faire oublier le bien et le mal, dans une passivité qui pourrait éloigner de l'action. Mais l'autre extrême serait de s'affairer dans le calcul, dans l'utile, en oubliant la quête de sens. L'amour authentique est une vertu qui conduit au bien. La charité est la rectitude du coeur, la vertu qui ordonne l'homme au bien. Une action ne peut être dite bonne si elle n'est pas portée à sa plénitude par l'amour. Tout ce qui est fait par amour, par l'amour, accomplit la Loi (cf Rm 13, 8).
Soeur Emmanuelle a utilisé une parabole du Seigneur parmi les plus belles et certainement aussi parmi les plus graves, qui place tout dans la lumière de l'amour. Jésus donne une vision du Jugement dernier où les nations et tous les hommes sont réunis devant Dieu : un choix s'opère parmi eux, une séparation. Il y a ceux qui sont conformes à Dieu, qui sont en mesure d'aimer Dieu, et cette capacité d'aimer les fait entrer en possession de la vision de Dieu et pénétrer son mystère. Et il y a ceux qui sont rejetés, incapables de supporter le regard de Dieu, de le regarder en face pour l'aimer.
Le jugement se fera sur l'amour que nous aurons donné à nos frères : « J'ai eu faim, dira le Christ, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais sans toit et vous m'avez accueilli ; nu et vous m'avez vêtu ; malade et vous m'avez visité ; j'étais en prison et vous êtes venus me voir ».
Et la stupeur saisit ces personnes qui ont rencontré durant leur vie ceux qui avaient faim, soif, ceux qui étaient en prison, qui étaient nus. Elles demandent, curieuses et étonnées : « Quand donc t'avons-nous vu ? Et le Christ leur répond : Chaque fois que vous l'avez fait au plus petit de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait ».
Soeur Emmanuelle a guéri l'amour, a éduqué à l'amour vrai, a libéré la liberté en montrant que le problème n'est pas de choisir, mais de reconnaître avoir été choisi, parce que, comme saint Irénée l'enseignait, « la gloire de Dieu, c'est l'homme vivant, la vie de l'homme, c'est la vue de Dieu ».
Quand une vie, faite de la poussière des jours, devient-elle digne de passer à l'histoire ? Quand devient-on un acteur sur la scène du monde ? La réponse de qui n'a pas la foi serait : « On entre dans l'histoire lorsqu'on fait de grandes choses qui changent la vie de peuples entiers. Celui qui accomplit des actes héroïques ». Du point de vue du sens commun, la réponse est sensée. Mais elle ne répond pas complètement à la question parce que l'oubli peut enfouir les faits et les personnes, comme le sable du désert des cités entières. Et de quelles personnes, de quels exploits s'agit-il, si l'on n'en conserve pas la mémoire ?
La réponse du chrétien est : « Le vrai protagoniste de l'histoire, c'est celui qui se conforme au Christ qui a donné au temps son sens plénier ». Et l'une des caractéristiques du Christ quelle est-elle ? Il est le mendiant du coeur de l'homme et il enseigne à l'homme comment devenir un mendiant de Lui.
La vie de soeur Emmanuelle s'est déroulée tout entière sous le signe de cette recherche de l'aumône de l'amour, qui lui a permis de faire l'expérience de la charité de Dieu, rédemptrice et miséricordieuse.
Elle n'avait pas peur de demander pour les pauvres, elle avait besoin de mendier, non pas seulement et non pas tant de l'argent pour aider les pauvres, mais la charité de Dieu, pour pouvoir secourir les plus pauvres des pauvres, en élevant vers Dieu leur humanité.
Si je devais synthétiser ce que j'ai compris de soeur Emmanuelle, j'utiliserais la phrase de saint Augustin qui disait : « Garde, Seigneur, nos âmes unies pour toujours, afin qu'en ne suivant que Toi, notre dilection devienne charité », Custodi, Domine, animas nostras in perpetuo iunctas, ut Te solum sequentes in via dilectio nostra caritas fieri posset.
Traduit de l'italien par Anita S. Bourdin.
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23/10/2008
Les deux plus grands commandements.
©F&L-D.Lefèvre |
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La réponse claire de Jésus aux Pharisiens permet de mettre « en ordre » les nombreuses lois qui commandaient la vie des juifs, eux qui avaient 613 commandements à observer, lesquels étaient répartis entre « grands » et « petits » commandements. Jésus est bien conscient qu’il parle ici du « plus grand » des commandements lorsqu’il invite à « aimer Dieu de tout son corps, de toute son âme et tout son esprit » et à « aimer son prochain comme soi-même ». L’amour de Dieu et l’amour du prochain déterminent le sens premier à donner à tout agir chrétien. Toutes les lois leur sont relatives. L’amour spirituel – de Dieu – renvoie d’abord à l’engagement de Dieu qui sauve son peuple – les Hébreux – mais qui sauve également tout homme en Jésus-Christ. L’amour d’amitié – entre les hommes – fait écho à cet amour gratuit en cherchant à prendre soin des pauvres mais aussi – et de manière réciproque – de ses amis et de ses proches. Les deux sont inséparables : ils s’agit toujours de « quitter Dieu » – dans la prière – « pour aller à Dieu » – dans la charité – selon les mots célèbres de saint Vincent de Paul. En cela réside l’expérience du salut : être aimé et aimer.Ce qui est premier, c’est d’aimer en engageant tout son être dans la relation, en se laissant aimer et en donnant fidèlement de l’amour. Grâce à notre assiduité à la vie de prière et à la diffusion de la charité, quittons notre narcisse intérieur afin d’être conduit par Dieu lui-même vers notre prochain.
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11:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |