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11/09/2007

LE REGARD DU COEUR.

JOURNAL CHRETIEN
http://www.journalchretien.net/spip.php?article3590
Regarder avec le coeur, c’est voir en chacun ce qu’il a de meilleur, ce en quoi il est à l’image de Dieu .
 / BRUNO LEROY /

Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés.

Diplômé de Théologie Pratique et Politique.

Directeur du Service Éducatif et Action Sociale Nord/Pas de Calais.

Dieu pose sur nous un regard d’amour qui ne juge pas et ne condamne pas. Tel est le regard de Jésus. Parce qu’il regarde l’homme avec amour, avec son cœur, son regard est capable de susciter la vie, de faire naître l’amour et de récréer l’homme.

Le regard en langage humain est l’expression la plus vivante des sentiments profonds de la personne (Cf. E. Levinas). Le regard humain s’origine dans le regard de Dieu, un regard dont la qualité est d’être éminemment poétique. Poétique selon la racine grecque du verbe créer, avec les spécifications qui s’y ajoutent : causer, faire devenir, donner la vie, inventer, imaginer, tenir grand compte de, faire avec art... La Révélation biblique est le fruit de ce premier regard, expression d’un étonnement poétique. Le regard de Dieu est saisi comme la manifestation de respect pour l’être humain, une marque de déférence en laquelle tout individu a « du prix à ses yeux » (Is 43, 4 ; 49, 16). En son origine, le regard de Dieu sur l’homme est fait d’étonnement et d’émerveillement « Dieu vit que cela était bon » (Gn 1, 31). Ce regard de l’artiste Divin est un regard créateur, un regard poétique, de l’aspect unique, de la valeur de chaque être humain... De dire d’André Frossard : « Dieu ne se sait compter que jusqu’à un ». À ses yeux, chacun se révèle comme une personne originale et irremplaçable...

L’Évangile souligne que tout se joue et se situe dans la manière de regarder. Il y a voir et voir. Dieu pose sur nous un regard d’amour qui ne juge pas et ne condamne pas. Tel est le regard de Jésus. Parce qu’il regarde l’homme avec amour, avec son cœur, son regard est capable de susciter la vie, de faire naître l’amour et de récréer l’homme. Il a suffi d’un regard d’amour pour que la Samaritaine reconnaisse son péché et que, de son cœur desséché, jaillisse le désir de Dieu, l’eau vive qui fait d’elle l’apôtre de son village (Jn 4, 1-42). Il a suffi d’un regard d’amour pour que Zachée, bouleversé dans son cœur, s’ouvre au partage et à l’espérance (Lc 19, 1-10). Il a suffi d’un regard d’amour pour que la femme adultère reçoive la lumière qui la relève, la libère du péché et de sa honte (Jn 8, 1-11). Il a suffi d’un regard d’amour pour que Marie-Madeleine renaisse à la tendresse et à l’amour vrai (Lc 7, 36-50). Il a suffi d’un regard pour que l’aveugle-né prenne sa vie en mains (Jn 9, 1-41). Il a suffit d’un regard pour que les disciples quittent tout et suivent Jésus (Jn 1, 35-48). Il a suffi d’un regard d’amour pour que Marie, Mère de Jésus devienne Mère de l’Église (Jn 19, 26-27). Il a suffi d’un regard pour que Pierre ose à nouveau dire au Seigneur : « Tu sais tout, tu sais que je t’aime » (Jn 21, 15-19).

Parce que Jésus regarde avec son cœur, il voit ce que personne ne peut voir. Dans la piécette de la veuve, il a reconnu la générosité d’un cœur qui aime Dieu plus que tout (Lc 21, 1-4). Dans le parfum de Marie-Madeleine, dans son geste de tendresse, il a saisi et pris la défense d’un grand amour (Lc 7, 36-49). Ainsi, Dieu et l’homme deviennent « entrailles de mère » d’abord par le regard. Le regard est la fenêtre du cœur. Par lui le cœur voit, s’éprend, s’émeut, s’ouvre ou se ferme. Le regard est premier et décisif. Il est créateur de vie ou destructeur d’espérance. Tout peut exister par un seul regard comme tout peut être détruit. Le regard est important. En hébreu, le même mot signifie le regard et la source. Le regard est la source de l’homme. Jésus dira : « L’œil est la lampe du corps » (Lc 11, 34), c’est-à-dire la source de la lumière. Par ce regard, l’homme se remplit de beauté ou de laideur, d’amour ou de haine. Le regard est vraiment une source pour l’homme et, par lui, l’homme peut être une source pour les autres.

Par le regard, nous avons le pouvoir de devenir « entrailles de mère » qui donnent la vie ou la refusent, la font naître ou avorter. Nous accueillons l’autre et le laissons entrer en nous par le regard avant même que nous lui avons ouvert les bras. Le prêtre et le Lévite ont vu l’homme étendu à terre avec le regard de la loi. Le Samaritain l’a vu avec le regard de la miséricorde, avec, dans son cœur, le regard de Dieu. Le miracle de la miséricorde s’est alors produit (Lc 10, 29-37). Se faire le prochain de Dieu ou de l’homme, c’est l’accueillir en notre cœur et avec notre cœur par le regard, un regard éclairé par l’Esprit jailli du cœur du Christ. Regarder avec le cœur, c’est découvrir en l’homme cet « essentiel invisible aux yeux », cette part de beauté, de noble, de pur, de bon qu’il y a en chaque être malgré des apparences contraires. C’est voir l’homme d’abord, et non son péché ou sa faiblesse. Regarder avec le cœur, c’est voir en chacun ce qu’il a de meilleur, ce en quoi il est « à l’image de Dieu ». Regard de miséricorde, né de l’amour, celui-ci est porteur de vie, créateur de vie, de joie et d’espérance. Il est capable de faire exister ce qui n’était pas et de donner vie à ce qui était mort.

Un petit conte d’Henri Nouwen, théologien hollandais, illustre admirablement ce que le regard du cœur est capable de réaliser. « Un jour, écrit-il, un sculpteur était en train de travailler un grand bloc de marbre. Un enfant le regardait et voyait des morceaux qui tombaient par terre. Ne comprenant pas, il s’en va. Au bout de quelques semaines, il repasse chez le sculpteur. Et voilà qu’à la place du bloc de marbre il aperçoit la statue d’un superbe lion. Tout surpris, il demande au sculpteur : comment as-tu su qu’il y avait un lion dans le marbre ? Parce que mon cœur savait qu’il y était, répondit le sculpteur ». N’est-ce pas le regard de Jésus ? Regarder l’autre avec le cœur comme le sculpteur, c’est lui permettre d’exister, c’est faire apparaître ce qu’il y a de meilleur en lui. En chacun de nous, en chaque homme, il y a un « lion », une « merveille » à découvrir ou à faire naître. Dieu sait dans son cœur qu’en tout homme, il y a un fils. Saurons-nous, en regardant cet homme, y reconnaître un frère à aimer et à faire exister selon l’admirable parabole de ce rabbin qui, pour mettre à l’épreuve ses disciples, leur posa un jour cette question : « - À votre avis, à quoi peut-on distinguer le jour de la nuit ? Comment peut-on reconnaître le moment où la nuit s’achève et où le jour commence ? - C’est dit l’un, quand on peut distinguer un chien d’un mouton. - Non ! dit le rabbin. - C’est, enchaîna un autre, quand on peut reconnaître la différence entre un figuier et un dattier. - Non ! dit le rabbin. - C’est peut être, se hasarda un troisième, quand on peut, à distance, différencier un homme d’une femme ? - Pas du tout ! répondit le rabbin. Puis il ajouta après un long moment de silence : Tant que tu n’as pas encore reconnu dans le visage de tout homme un frère à aimer, il fait encore nuit dans ton cœur. »

Bruno LEROY.

18:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/09/2007

L’artiste émerveillé.

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Son chef-d’œuvre, “Le Prophète”, serait aujourd’hui le livre le plus lu après la Bible. Rien qu’en France, pas moins de cinq traductions sont disponibles, et des dizaines de millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde.

La philosophie du chrétien Khalil Gibran ("Gibran" signifiant "Consolateur" en arabe) est simple, intemporelle et universelle : ce que l’homme a de plus divin en lui, c’est « l’émerveillement qu’il a devant la vie ». Gibran brûlait de vivre, privilégiait l’amitié des femmes et ne se privait d’aucune voie de création. Outre ses livres et ses poèmes, écrits tout d’abord en arabe puis directement en anglais, il fut un peintre réputé aux Etats-Unis, sa patrie d’exil, et un éditorialiste reconnu de la presse arabe au Moyen-Orient.

Ses dernières années furent marquées par la maladie et les sollicitations mondaines suscitées par sa gloire, car Gibran le Libanais était devenu un écrivain américain exprimant des intérêts universels. Outre la rencontre de l’Orient et de l’Occident, ce poète incarne surtout l’acharnement d’un homme à être un vivant.

 
  1 Avoir l’ambition d’être
  Pour Khalil Gibran, nous sommes des pèlerins en chemin entre « la nuit de notre moi-pygmée » et « le jour de notre moi-divin ». Tel une flèche continuellement tendue vers une cible, l’homme doit vouloir aller au-delà de sa simple existence et ne jamais se contenter d’une étape acquise. Chaque désir satisfait doit être le point de départ d’un nouveau désir. S’arrêter, se replier sur soi, serait trahir le rythme même de la nature, de sa nature. On l’aura compris, la suffisance est notre pire ennemi.
  2 Rêver sa vie
  Il est absolument vital de rêver, de jour, consciemment et de façon constructive : rêver est un véritable arbre de vie. Rêver n’est pas s’évader du réel. Pour Gibran, celui qui ne rêve pas ne sait pas transcender son quotidien, il en devient esclave. Ce que Gibran appelle rêver, c’est aller chercher en soi, un à un, les désirs que l’on porte, et les mettre à jour. Les faire jaillir de notre nature profonde, c’est poser un acte de responsabilité par rapport à son destin. Le rêveur est alors celui qui se donne les moyens de construire son avenir. C’est dans ses rêves qu’il cherche et découvre les buts à atteindre. Khalil Gibran rêvait et travaillait sans cesse, s’autorisant un minimum de pause, dessinant le jour, écrivant la nuit : il en est mort jeune.
  3 Appartenir au futur
    3 Appartenir au futur Fidèle aux souvenirs et aux légendes transmis par sa mère, Gibran est toujours resté attaché à l’Orient. Néanmoins, l’homme ne peut s’attarder sur le passé, car il doit être en renouvellement perpétuel. Le « moi-divin » doit se débarrasser de ce qui est vieux pour laisser de l’espace à ce qui arrive de nouveau. Vivre dans l’hier, c’est donner une autorité aux morts sur les vivants, c’est se figer et nier sa liberté. Le moi-divin appelle toujours vers l’avenir. C’est en ce sens que Gibran recommande aux parents de ne jamais vouloir faire de leurs enfants des prolongements d’eux-mêmes, des copies qui leur ressemblent : « Vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. »
  4 Être relié à l’univers
  La beauté, les couleurs et les austérités de la terre du Liban imprimèrent dans le cœur de Gibran un amour profond pour la nature qui ne se démentit jamais. Pour lui, éternel amoureux des arbres, ces « poèmes que la terre écrit sur le ciel », la destinée humaine est irrévocablement liée à celle du cosmos. « La loi veut que nous vivions l’un par l’autre », écrivait-il. Il considérait le monde naturel comme un être vivant : « Si vous chantez la beauté alors que vous êtes seul dans le désert, vous aurez un auditoire. » Le monde naturel est ce à quoi nous devons toujours nous relier.
  5 S’aimer soi-même
  Gibran honore la confiance en soi, une vertu qui permet de ne jamais céder aux illusions du prestige ou des richesses. Pour lui, le bonheur naît aux confins du cœur, il n’est jamais le fruit des événements extérieurs. Tout part de soi. « Il est en moi un ami qui me console à chaque fois que les maux m’accablent et que les malheurs m’affligent. Celui qui n’éprouve pas d’amitié envers lui-même est un ennemi public et celui qui ne trouve pas de confident en lui-même mourra de désespoir. »  

10:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/09/2007

Être Chrétien.

par Aram Ier


Être Chrétien, c'est un Combat Spirituel.


L'Incarnation de Dieu est décrite dans l'Évangile comme Emmanuel, c'est à dire Dieu avec nous. C'est là l'essence même de la révélation divine. Dans la théologie chrétienne la révélation de Dieu c'est précisément être avec l'homme, révéler Son amour envers Sa créature, engager le dialogue avec elle. Ce n'est pas là une relation ordinaire mais un dialogue entre le Père et le Fils. L'Incarnation est effectivement Dieu-avec-l'homme, afin de ré-humaniser l'homme et de rétablir en lui l'imago Dei. L'épiphanie est l'humanisation de Dieu et la divinisation de l'homme, un thème favori des Pères Orthodoxes de l'Église. Elle est donc non seulement un événement précis, limité dans le temps mais une réalité continue. L'Incarnation de Dieu est une invitation à être avec Dieu qui a voulu être en Christ avec nous. Être chrétien c'est donc être avec Dieu. Quelle grâce divine! Quelle vocation sacrée !


 
Être chrétien c'est être en dialogue avec Dieu.


Par Son initiative Dieu est engagé en dialogue avec l'homme. La Bible est l'histoire de ce dialogue divino-humain. Or la question qui s'impose au chrétien qui croit en Jésus Christ est la suivante : est-il en dialogue avec Dieu ? Accepte-t-il Dieu comme partenaire de dialogue dans ses pensées, ses actions et sa manière de vivre ? Le monologue constitue la fin de l'homme car, sans cette dimension transcendante qu'est le dialogue spirituel avec Dieu, l'humanité perd sa particularité, sa raison d'être. Est-ce que nous sommes en dialogue avec Dieu dans notre vie quotidienne si dominée par les "dieux" du monde ?

Être chrétien c'est avoir Dieu comme centre de notre vie.


Dieu en Jésus Christ est entré dans la vie humaine dans toutes ses dimensions et dans toutes ses manifestations. Le Christ est devenu la vie même de l'homme. La vie est don de Dieu. Par conséquent la vie du chrétien doit être théocentrique. Dieu doit être la source, le fondement d'une vie qui prétend être chrétienne. Dieu en Jésus Christ doit constituer le centre de gravité, l'Alpha et l'Omega de la vie humaine. Est-ce que le Christ est au centre de notre vie ? Est-ce que nos pensées et nos actions émanent de ce centre ?

Être chrétien c'est considérer Jésus Christ comme la voie de notre vie.

 


Dans le monde d'aujourd'hui le chrétien se trouve au carrefour de nombreuses voies. La question qui se pose est de savoir quelle est celle où il doit s'engager. Jésus Christ a bien dit: "Je suis la voie" (Jean 14:6). Par Sa vie et Sa mission Il a indiqué de manière visible et concrète la voie qui mène l'humanité aux valeurs du Royaume, à Dieu. Est-ce que nous acceptons Jésus Christ comme la voie de notre vie? Est-ce que nous suivons fidèlement cette voie ?

Être chrétien c'est confesser Jésus Christ comme la vérité de notre vie.

 


Dans la vie quotidienne nous sommes confrontés à des vérités si attrayantes mais corruptrices. Quelle est notre vérité réelle, authentique ? Souvenons-nous toujours que notre Seigneur s'est défini comme la Vérité du monde (Jean 14:6). Est-ce que nous croyons en Christ comme l'unique Vérité, le Credo de notre vie? Est-ce que nous vivons cette vérité et ses impératifs dans notre vie envahie par tant de " vérités " ?

Être chrétien c'est lutter pour les libertés.

 


Dieu a créé l'homme afin qu'il réalise son humanité librement, Jésus Christ a défini sa mission comme étant de " renvoyer libres les opprimés " (Luc, 4:19). La liberté est donc un don divin ; elle est intégrale à la création et à la vocation de l'homme. L'homme ne peut vivre dignement et authentiquement sa propre vie sans liberté. Est-ce que nous œuvrons pour recouvrer notre liberté et la liberté des autres ? Est-ce que nous traduisons notre liberté en une source de responsabilité, de dignité, de créativité et de progrès ?

Être chrétien c'est combattre l'injustice.

 


C'est ce qu'a fait Jésus Christ. Il n'a pas seulement condamné l'injustice, rejetant l'ordre, les relations et les situations injustes. Il a lutté pour la justice en combattant l'injustice. Le but de l'Incarnation divine était précisément l'établissement de la justice. Jésus a dit: " Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés " (Mat. 5:6) et " Le Royaume de Dieu est à ceux qui sont persécutés pour la justice " (Mat. 5:10). Les hymnes sacrées de l'Église Arménienne présentent le Christ comme " Champion de la Justice ". Faire justice et œuvrer pour la justice doivent donc être au cœur de l'engagement chrétien. Est-ce que nous sommes conscients de cette responsabilité dans notre société déchirée et divisée par tant d'injustices, visibles et invisibles? Est-ce que nous sommes sérieusement engagés pour un ordre mondial basé sur les principes de justice ?

Être chrétien c'est faire la paix.


L'Incarnation du Fils de Dieu est annoncée par les anges comme la venue de la paix sur terre. Le nom de Dieu est paix. La paix de Dieu c'est la paix fondée sur la justice, sur le respect de la dignité et les droits humains, sur les valeurs morales et spirituelles. Le Christ a dit: " Ceux qui luttent pour la paix ils seront appelés fils de Dieu " (Mat. 5:9). Œuvrer pour la paix c'est faire justice tout comme faire justice c'est l'unique voie vers la paix. C'est ce qu'enseigne l'Évangile. Est-ce que nous luttons activement pour une paix fondée sur la justice? Est-ce que la voie de la paix, si complexe et si dangereuse, est la voie de notre vie et la direction de notre action ?

Être chrétien c'est travailler pour la réconciliation.


Dieu en Jésus Christ a bien réconcilié l'homme avec Lui. Être en Dieu c'est être réconcilié non seulement avec Dieu mais aussi avec les hommes. L'Incarnation de Dieu est une invitation à la réconciliation entre tous les hommes. Pour un chrétien ceci n'est pas une prescription ordinaire. C'est l'essence même du Christianisme et le fondement de la foi chrétienne. C'est la base de l'action chrétienne.

Être chrétien c'est donc un combat, un combat spirituel, un combat continu, un combat acharné contre toutes les structures et systèmes, idéologies et pratiques qui génèrent l'injustice, la violence et le mal. C'est un combat pour les droits de l'homme, pour la dignité humaine, pour la paix en justice et pour la réconciliation.

L'Évangile n'admet pas l'isolement et le monologue. Il est tout à la fois un défi et une invitation à l'engagement, au dialogue et au combat pour une qualité de vie soutenue par les valeurs morales.

Être chrétien, c'est vivre l'Évangile dans cette vision.

Aram Ier
Catholicos de Cilicie.

18:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

MEDJUGORJE.

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[fermer la carte]

Vous pouvez aussi mettre la Carte de Marie en fond d'écran sur votre ordinateur, pour cela, il vous suffit de cliquer sur le bouton droit de votre souris (ou equivalent pour Mac) et de selectionner 'utiliser l'image en fond d'ecran', et voila !
Ainsi chaque mois, vous pouvez avoir la carte de Marie sous vos yeux !

12:27 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Célébrons dans la joie la naissance de Marie.

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Saint Jean de Damas (vers 675-749), moine, théologien, docteur de l’Eglise
Homélie sur la Nativité de la Vierge (trad. SC 80, p.51 rev)

« Célébrons dans la joie la naissance de la Vierge Marie : par elle nous est venu le Soleil de justice » (Antienne d’ouverture)


      Aujourd'hui une porte virginale s'avance ; par elle le Dieu qui est au-delà de tous les êtres doit « venir dans le monde » « corporellement », selon l'expression de Paul (He 1,6;Col 2,9). Aujourd'hui de la racine de Jessé une tige est sortie (Is 11,1), d'où s'élèvera pour le monde une fleur unie par sa nature à la divinité. Aujourd'hui, à partir de la nature terrestre, un ciel a été formé sur terre, par celui qui autrefois rendit solide le firmament en le séparant des eaux et en l’élevant dans les hauteurs. Mais c'est un ciel bien plus surprenant que le premier, car celui qui dans le premier créa le soleil s'est levé lui-même de ce nouveau ciel, comme un soleil de justice (Ml 3,20)... La lumière éternelle, née avant les siècles de la lumière éternelle, l'être immatériel et incorporel, prend un corps de cette femme, et comme un époux s'avance hors de la chambre nuptiale (Ps 18,6)…

      Aujourd'hui, « le fils de l'artisan » (Mt 13,55), la Parole partout active de celui qui a tout fait par lui, le bras puissant du Dieu Très-Haut…, s'est construit une échelle vivante, dont la base est plantée en terre et dont le sommet s'élève jusqu'au ciel. Sur elle Dieu repose ; c'est elle dont Jacob a contemplé l’image (Gn 28,12) ; par elle Dieu est descendu dans son immobilité, ou plutôt s'est incliné avec condescendance, et ainsi « s'est rendu visible sur la terre et a conversé avec les hommes » (Ba 3,38). Car ces symboles représentent sa venue ici-bas, son abaissement par pure grâce, son existence terrestre, la vraie connaissance qu’il donne de lui-même à ceux qui sont sur terre. L'échelle spirituelle, la Vierge, est plantée en terre, car de la terre elle tient son origine, mais sa tête s'élève jusqu'au ciel… C’est par elle et par le Saint Esprit que « le Verbe s'est fait chair et qu’il a habité parmi nous » (Jn 1,14). C’est par elle et par le Saint Esprit que s'accomplit l'union de Dieu avec les hommes.

10:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Belle fête de la Nativité de Marie !









 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



« Célébrons dans la joie la naissance de la Vierge Marie : par elle nous est venu le Soleil de justice » (Antienne d’ouverture)

Aujourd'hui une porte virginale s'avance ; par elle le Dieu qui est au-delà de tous les êtres doit « venir dans le monde » « corporellement », selon l'expression de Paul (He 1,6;Col 2,9). Aujourd'hui de la racine de Jessé une tige est sortie (Is 11,1), d'où s'élèvera pour le monde une fleur unie par sa nature à la divinité. Aujourd'hui, à partir de la nature terrestre, un ciel a été formé sur terre, par celui qui autrefois rendit solide le firmament en le séparant des eaux et en l’élevant dans les hauteurs. Mais c'est un ciel bien plus surprenant que le premier, car celui qui dans le premier créa le soleil s'est levé lui-même de ce nouveau ciel, comme un soleil de justice (Ml 3,20)... La lumière éternelle, née avant les siècles de la lumière éternelle, l'être immatériel et incorporel, prend un corps de cette femme, et comme un époux s'avance hors de la chambre nuptiale (Ps 18,6)…

Aujourd'hui, « le fils de l'artisan » (Mt 13,55), la Parole partout active de celui qui a tout fait par lui, le bras puissant du Dieu Très-Haut…, s'est construit une échelle vivante, dont la base est plantée en terre et dont le sommet s'élève jusqu'au ciel. Sur elle Dieu repose ; c'est elle dont Jacob a contemplé l’image (Gn 28,12) ; par elle Dieu est descendu dans son immobilité, ou plutôt s'est incliné avec condescendance, et ainsi « s'est rendu visible sur la terre et a conversé avec les hommes » (Ba 3,38). Car ces symboles représentent sa venue ici-bas, son abaissement par pure grâce, son existence terrestre, la vraie connaissance qu’il donne de lui-même à ceux qui sont sur terre. L'échelle spirituelle, la Vierge, est plantée en terre, car de la terre elle tient son origine, mais sa tête s'élève jusqu'au ciel… C’est par elle et par le Saint Esprit que « le Verbe s'est fait chair et qu’il a habité parmi nous » (Jn 1,14). C’est par elle et par le Saint Esprit que s'a ccomplit l'union de Dieu avec les hommes.

Saint Jean de Damas (vers 675-749), moine, théologien, docteur de l’Eglise - Homélie sur la Nativité de la Vierge (trad. SC 80, p.51 rev)

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* * Que Dieu vous bénisse !

Thierry Fourchaud

Cité de l'Immaculée
BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25.
E.mail : communion@mariereine.com
A bientôt sur : www.mariereine.com
Notre site d’évangélisation : www.labonnenouvelle.fr

* Si vous aimez la Vierge Marie et que vous souhaitez nous encourager, vous pouvez adresser vos offrandes à : www.mariereine.com puis allez dans la case en bas à droite "faire une offrande"


* Rejoignez le réseau des enfants de Marie
Abonnez-vous à la lettre (gratuit) :
site : www.mariereine.com

* * Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

09:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Engagement de prière.

 

 


UN " JE VOUS SALUE MARIE "

POUR LA FRANCE


L'association FRANCE FIDELE PAR MARIE vous propose de dire un simple
' je vous salue Marie ' chaque jour pour demander à la bienheureuse Vierge Marie
aussi bien notre propre conversion que celle de notre pays.

Cela se concrétise par un engagement de prière qu'il suffit d'envoyer à :
FRANCE FIDELE PAR MARIE, 34 rue La Fontaine, 75016 PARIS.

Pour en savoir plus, consultez le site :
www.francefideleparmarie.com

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Je soussigné.…………………………. adresse …………………………………..

m'engage à dire chaque jour un ' je vous salue Marie' pour ma propre conversion

et celle de la France.

Fait à…………………………. Signature : …………………

J'envoie mon engagement de prière à :
FRANCE FIDELE PAR MARIE, 34 rue La Fontaine 75016 -Paris

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09:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans COMBAT SPIRITUEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/09/2007

LES DROGUÉS DU SEXE.

La capacité d'aimer de tout homme est blessée, et cette blessure peut l'entraîner vers toute sorte de déviations sexuelles. Le passage à l'acte constitue un suicide psychologique et spirituel chez ceux qui ne peuvent plus se passer de sexe et connaissent une escalade comparable à celle de la drogue.

L'histoire de Mike

Mike fréquentait avec assiduité les "massages" terme élégant pour désigner les bordels, et des clubs fermés où l'on projetait des films pornographiques. II me parla de sa femme comme d'une "gentille fille" une nice girl qui ne l'avait jamais satisfait (mais qui allait le sauver !), il lui cachait tout. Son désir le tyrannisait : aussitôt satisfait, il lui fallait autre chose de plus fort et donc de plus pervers.
Quand Mike est venu me voir il venait de rencontrer le mouvement charismatique grâce à sa femme qui depuis longtemps priait pour lui dans un groupe du Renouveau. Elle n'avait pas cru à ses mensonges mais se sentait trop faible pour faire face à la vérité.
II me confia ses progrès et ses chutes, ses retours en arrière jusqu'à ce qu'un jour il m'annonce sa victoire. II avait redécouvert la nice girl et s'était rendu compte qu'elle souffrait, énormément, il décida de changer pour l'aider, il se décida, car c'est une décision, de retomber amoureux. Aussi passèrent-ils du temps ensemble.
Peu de temps après il fit l'expérience de l'effusion du Saint-Esprit où il se sentit rempli d'un bonheur, nous pourrions même dire d'une jouissance spirituelle qui fit paraître bien fades les pratiques perverses.
Mais les temps d'euphorie ont été suivis de rechutes où Mike dut apprendre à marcher par la foi en rééduquant ainsi sa volonté et en réorientant son désir.

Les drogués du sexe

Cette compulsion a fait des progrès considérables "grâce" au Minitel rose et à Internet. Quel possesseur d'ordinateur n'a pas un jour tapé le code d'un site dit coquin ? "Pour voir !" Pour voir, c'est aussi ce que l'on dit la première fois que l'on fume du haschich ou que l'on prend de la cocaïne ou un hallucinogène quelconque.
C'est vite vu pour ceux qui goûtent un émoi jamais connu auparavant et qui trouvent que ça avait un petit goût de "reviens-y" et ces sites sont faits pour qu'on y revienne le plus souvent possible.

Toutes les déviations sexuelles sont des plaisirs solitaires. La "sex addiction" est un cri déchirant de solitude, l'expression d'une profonde solitude affective.

Il n'y a de plaisir pervers que solitaire !

Le principe de plaisir est intimement lié à l'enfance qui, passant à la maturité, devra apprendre que son plaisir peut être un déplaisir pour d'autres, qu'il ne vaut que partagé et qu'il n'a de valeur que s'il est durable.
En fait, toutes les déviations sexuelles sont des plaisirs solitaires. La prostituée, la revue, la vidéo, la partenaire au bout d'une hot line ou derrière son clavier minitel ne sont que des objets avec lesquels on se donne du plaisir. On ne donne rien à personne, on essaie de prendre à s'en étouffer.
Un petit enfant ferait n'importe quoi pour que vienne la têtée. À l'entendre hurler on a l'impression que le monde entier peut s'écrouler pour lui s'il n'a pas ce qu'il désire et tout de suite. La sexualité restée infantile ressemble à ce bébé.

" Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi, je suis l'objet de ses désirs. " (Ct7,11) La seule violence, le seul excès qui soit permis est dans l'amour, à l'image de la fiancée du Cantique des cantiques.

La solitude affective

J'ai l'habitude de dire qu'il n'y a pas de problème sexuel. Il n'y a que des problèmes affectifs.
C'est absolument vrai pour le drogué du sexe. Le plaisir solitaire semble le dédommager de ce qu'on ne lui a pas donné d'une part, et d'autre part il le dispense de s'engager. Ainsi se bétonne la solitude.
Les médias modernes encouragent à cette solitude qui ne coûte rien. L'enfant devant son ordinateur s'identifie à des super héros. Il est dans un courage virtuel et tout ce qui compte dans sa vie va devenir virtuel. Déjà, au début de l'âge de la télévision, les parents étaient bien contents que, les mercredi après-midi pluvieux, les remuantes têtes blondes s'aimantent au tube cathodique ; ce n'était qu'un commencement ! L'addiction est un cri déchirant de solitude. Un enfant est seul et il va chercher la nourriture qui l'étouffera.
Le témoignage de Mike nous a appris qu'il existe un remède humain à ce manque terrible. Il consiste à retrouver la relation, à réconcilier la sexualité au rapport amoureux. On ne peut sortir de son isolement que par une ouverture à la relation avec des personnes capables de comprendre et d'aimer, sans juger, sans faire la morale...

Si une âme ne trouve pas de consolations sensibles dans sa vie spirituelle, elle ira les chercher ailleurs.

L'Assomption de la Chair

Le second remède mis en évidence par le témoignage de Mike est divin. Il consiste à vivre pleinement sa relation à Dieu en accomplissant notre vocation première d'intime de Dieu.
Rien de ce que Dieu a mis en nous n'est mauvais ! Le désir sexuel, comme les autres désirs, est dans l'ordre de la Création. Nous assistons à un retour de manivelle où la chair après avoir longtemps été refoulée, cachée, dénigrée impose sa dictature. Tous les excès viennent des démons, disaient les Pères et ils avaient bien raison.
L'ascétisme est souvent un mécanisme de défense pour ne pas affronter les pulsions qui montent jusqu'à la conscience. Saint Bernard essaya de lutter de toutes ses forces par une ascèse violente, ce qui ne fit que détruire sa santé et renforça sans doute ses pulsions. Ce qui fait barrage élève le niveau de l'eau et ce qui était un ruisseau peut devenir une masse menaçante capable de tout détruire sur son passage.
Saint Bernard apprit de son Maître que l'on n'obtient rien par la violence et tout par l'amour. Il parla alors de l'assomption de la chair. Apprivoiser n'est pas mater! Il put constater que son intimité avec Dieu le comblait et assumait ses désirs quels qu'ils soient.

Charles de Foucault, grand jouisseur devant l'Éternel se relevait la nuit pour manger du foie gras et boire du champagne. Après sa conversion il consacra ses nuits au coeur à coeur avec Dieu.

La Purification des sens

Nous avons hérité d'une vision manichéenne où tout ce qui vient du corps semble régi par le démon et où tout ce qui est spirituel doit être exempt de sensibilité et de désir. Ce n'est pas ce que nous enseigne la littérature spirituelle de tous les âges de I'histoire de l'Église.
Nous n'avons que nos cinq sens pour percevoir Dieu. Ils doivent être purifiés certes ; ils doivent être soumis à l'Esprit mais ils ne doivent pas être niés et écrasés.
Sainte Thérèse d'Avila sortit de ce tourment que l'ambiance de l'Inquisition faisait régner dans l'Eglise en découvrant l'Abécédaire de Francisco de Ossuna qui traite de l'oraison et des consolations divines.
Celui-ci affirme que si une âme ne trouve pas de consolations sensibles dans sa vie spirituelle, elle ira les chercher ailleurs. C'est un principe de compensation qui est inéluctable. Ceux qui traversent des nuits le savent bien qui, privés du goût de Dieu, ont la tentation de se tourner vers les créatures.
C'est bien cette expérience sensible de communication qui fait s'écrier à Thérèse d'Avila : " Qui est en Dieu, rien ne lui manque, Dieu seul suffit ! "

Dieu seul suffit !

Et saint Augustin dira que tant que nous serons tourmentés, nous ne goûterons pas le repos en Dieu. Ce que nous venons d'exprimer exige une vie spirituelle intense où l'on entre véritablement dans la contemplation, en ce lieu où se taisent les désirs humains.
Il est curieux de constater que l'on mette une énergie effrénée dans la recherche des plaisirs humains et que dès que nous entamons une vie de prière nous sommes partisans du moindre effort.
La seule violence, le seul excès qui soit permis est dans l'amour, dans la recherche de l'intimité qui nous rend semblables à la fiancée du Cantique des cantiques.

" Le plaisir que l'on prend en Dieu est tel qu'on ne peut se rassasier de lui. Plus on le goûte, plus on communie à lui, plus on en a faim. " Macaire

13:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

PARTIR CONFIANT...

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Partir au large en suivant le Vent de l'Esprit-Saint.
Partir sans craintes, ni regrets, main dans la main avec Christ.
Ne pas se retourner, oublier le vieil homme que nous étions.
Ne rien retenir du passé pardonné mais, aller de l'avant vers l'avenir qui advient toujours en son temps.
Avec la confiance, la certitude que, malgré les tempêtes, les orages et les océans, Dieu-Amour veille sur ses enfants.
C'est le regard du Père aimant au-delà de tout, contre vents et marées.
 C'est la main du Père sur l'épaule de l'enfant lorsqu'il perd un peu confiance en l'existence.
 C'est la Vie dans sa toute Puissance, c'est Dieu dans Son infini Amour...
C'est la Beauté de ne vivre que pour Lui.
 Bruno LEROY.

10:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Pourquoi ton coeur pleurait ?

Pourquoi ton coeur pleurait ?
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Pourquoi ce matin ton coeur pleurait,
En cette immense peur d'exister,
Pourquoi ces larmes salées,
Alors que Dieu est à tes côtés,
Le doute est aussi une histoire d'amour,
Il ne lâchera jamais ta main même demain,
Celui dont Tu as fais don de ta Vie,
Laisse tomber ce futile chagrin,
Il a souffert pour Toi de ton manque,
De Foi et de certitudes à aimer,
Les fleurs s'épanouissent même dans ses déserts,
Pourquoi ces jeunes qui meurent d'indifférence,
Te font porter une peine sans raison,
Pourquoi tes colères sont-elles toujours de passion,
Pourquoi cette impression de n'être point compris,
Par tes contemporains que tu aimes à la folie,
Pourquoi toutes ces questions te reviennent,
Tel un coup de couteau dans tes illusions,
Pourquoi le fonctionnement du monde,
Ne tourne plus comme tu le désirais,
Pourquoi ne veux-tu point te poser,
Comme les autres le font pour ne pas s'inquiéter,
Pourquoi ton esprit est empli de regrets,
L'impression d'avoir vécu pour personne,
De n'être plus qu'un pâle fantôme,
Homme de peu de Foi je t'Aime,
Et c'est ma raison de te faire vivre à fond,
Loin des superficielles visions d'un autre temps,
Je suis de toutes éternités,
Avant de pleurer il suffisait de me parler,
Je suis là pour écouter ton âme gémir,
Et te donner l'Espérance qui donne la Force,
De vivre en assumant toutes tes fautes,
Tes déraisons, tes coups de gueule.
Tes combats contre les Injustices,
Sont les miens aussi...
Alors, je t'en prie ne pleure plus,
L'avenir commence aujourd'hui,
C'est ainsi que je l'ai voulu,
Sois mon combattant d'Amour,
Et le monde sera splendeur plus que chagrin.
Crois-moi !

Bruno LEROY.

10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |