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14/03/2009

La colère de Jésus contre les marchands du temple.


©F&L-C. Deher

La relation à Dieu ne peut pas se réduire à une dimension sociale, aussi pieuse soit-elle. Si les marchands se trouvent sur l’esplanade du Temple de Jérusalem ou à son entrée, c’est pour faciliter les rites des Juifs à l’égard de leur Seigneur : offrir un sacrifice. La conception de Dieu de Jésus dépasse cette perspective. Il n’est pas possible pour lui de réduire la maison du Père « à une maison de trafic » où l’on achèterait son propre salut par des offrandes. La présence de Dieu ne s’achète pas. Telle est la conversion que Jésus propose à ses concitoyens scandalisés par ses propos : « Détruisez ce Temple et en trois jours, je le relèverai. » Alors qu’il a fallu quarante ans à Hérode le Grand pour bâtir le troisième Temple, la prétention du Christ instaure une nouvelle dimension. Dieu se manifeste en Jésus par son corps, à savoir par sa mort et sa Résurrection. La véritable maison de Dieu se situe dans le Christ ressuscité au milieu de son peuple, l’Église. Corps ressuscité du Christ, corps de l’Église et transfiguration de notre corps par sa grâce sont inséparables : en Jésus Christ, l’homme est le temple de l’Esprit, perspective qui se déploie dans les sacrements célébrés par l’Église.

Ne tentons pas d’acheter à bas prix notre salut : c’est impossible. Offrons plutôt notre vie au Seigneur pour que lui-même nous sanctifie en réalisant la promesse de divinisation de tout notre être. Pour cela, prions et demandons au Christ de mieux le connaître.

 

 


 


P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.

 

 

11:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Agissons-nous vraiment comme des enfants de Dieu ?”

Un enfant de Dieu n'a peur ni de la vie, ni de la mort, parce que le sens de la filiation divine est le fondement de sa vie spirituelle. Dieu est mon Père, pense-t-il. C'est Lui l'Auteur de tout bien, Il est la Bonté même. Mais toi et moi, agissons-nous vraiment comme des enfants de Dieu? (Forge, 987)


Notre condition d'enfants de Dieu nous poussera — j'y insiste — à entretenir un esprit contemplatif au milieu de toutes les activités humaines (être lumière, sel et levain, par la prière, par la mortification, par une profonde culture religieuse et professionnelle); et pour que ce programme soit une réalité: plus nous serons plongés dans le monde, plus nous devons être à Dieu. (Forge, 740)

Lorsque l'on travaille pour Dieu, il faut avoir un "complexe de supériorité", t'ai-je dit. Et tu m'as demandé: mais n'est-ce pas là une manifestation d'orgueil? — Eh bien non! C'est une conséquence de l'humilité, d'une humilité qui me fait dire: Seigneur, Tu es qui Tu es. Moi, j'en suis la négation. Toi, tu as toutes les perfections: le pouvoir, la force, l'amour, la gloire, la sagesse, l'empire sur toutes choses, la dignité... Mais moi, si je m'unis à Toi, comme un enfant qui se blottit dans les bras vigoureux de son père ou dans le giron si merveilleux de sa mère, je ressentirai la chaleur de ta divinité, les lumières de ta sagesse, je sentirai ta force circuler dans mes veines. (Forge, 342) 
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=12993

11:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Lazare un homme profondément religieux ?

Spontanément nous faisons de Lazare un homme profondément religieux, qui récolte après sa mort les fruits de sa vie vertueuse. L’homme riche par contre, nous le classons parmi les païens jouisseurs, qui se moquent autant de Dieu que des hommes. Or rien dans le récit ne justifie une telle interprétation : à aucun moment il n’est question des dispositions religieuses de nos deux personnages – du moins durant leur vie terrestre. Le contraste, l’opposition portent exclusivement sur leur train de vie respectif : l’opulence pour le riche anonyme ; la misère pour le pauvre nommé Lazare. Si ce dernier porte un nom, c’est donc qu’il est en relation ; il est inséré dans le réseau social - du moins il tente de s’y inscrire, sans grand succès hélas : ce sont plutôt les chiens qui lui tiennent compagnie. Le riche par contre est enfermé dans la bulle qu’il s’est construite, à l’abri des soucis et surtout des malheurs de ce monde. Il a creusé « un grand abîme » entre sa vie de plaisirs et le monde extérieur dont il n’a cure : il se suffit bien à lui-même dans son palais, et n’a besoin de personne.
« Or le pauvre mourut… le riche mourut aussi » : la sentence tombe, inexorable. La mort n’a pas eu de mal à trouver le pauvre, qui l’invoquait comme une délivrance. L’ombre sinistre armée de sa faux n’a sans doute pas reçu le même accueil dans le palais du riche, mais les gardes n’ont cependant pas pu lui en empêcher l’accès. Le même sort nous est réservé à tous, indépendamment de la vie que nous avons menée : le tortionnaire comme le saint ont à affronter au moment fixé le grand passage que tous nous franchirons seuls.
A peine a-t-il fermé les yeux sur ce monde peu hospitalier, que le pauvre Lazare, qui vu son état n’avait pas dû fréquenter bien souvent la synagogue, se voit emporté par les Anges « auprès d’Abraham ». Alors que le riche, dont tout porte à croire qu’il était un notable ayant une place réservée dans l’assemblée de prière, se retrouve en proie à la torture dans un lieu « enterré ».
Le narrateur - c’est-à-dire Jésus - va nous donner lui-même l’interprétation de ces traitements contrastés : « Lazare a reçu le malheur pendant sa vie ; il trouve ici la consolation. Toi tu as reçu le bonheur, c’est ton tour maintenant de souffrir ». Il semble donc que la souffrance soit inévitable pour atteindre le repos dont jouit Lazare. Non pas comme un prix que nous aurions à « payer » pour avoir droit à notre part de bonheur ; mais l’épreuve apparait comme le creuset dans lequel notre désir a besoin d’être purifié pour pouvoir se détacher des choses de ce monde, et se tourner vers les réalités d’en haut dont Dieu veut nous combler.
Aussi égoïste qu’il puisse apparaître dans son rapport au pauvre Lazare, le riche se révèle sous un tout autre jour dans la seconde partie du récit. Il garde le souci de ses frères et oubliant sa propre souffrance, il supplie Abraham de les avertir « pour qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture ». Le dialogue qui s’instaure avec le patriarche va nous conduire à la pointe du récit. Le riche sait que ses frères ne se soucient guère de la parole de Moïse ou de celle des prophètes : il a partagé leur train de vie et leur indifférence religieuse ; l’appel à la conversion qu’ils entendaient lors de la lecture des Écritures à la Synagogue les laissaient parfaitement indifférents, tant leur bien-être semblait les mettre à l’abri de toute menace. Pour les arracher à leur aveuglement, il faudrait qu’ils prennent conscience du caractère éphémère de la vie ; qu’ils réalisent que la mort est inévitable et s’approche inexorablement jour après jour : « si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront ». Peine perdue nous répond Jésus par la voix d’Abraham : l’endurcissement de leur cœur est tel, qu’ils refuseront de reconnaitre l’intervention divine.
Nous avons bien sûr compris que Notre-Seigneur fait allusion à l’événement pascal, qu’il interprète comme l’ultime appel à la conversion, adressé par Dieu à l’humanité vouée à la mort. Mais en quoi la résurrection pourrait-elle être un message d’espérance pour celui qui dénie la mort, refuse de l’envisager - sinon pour les autres - et s’enferme dans l’illusion qu’il échappera au sort commun ? Hélas cette attitude est loin d’être l’exception. La désinvolture avec laquelle notre monde dispose de la vie - en particulier à son commencement et à son terme - n’est-elle pas une manière de nier notre finitude, de prétendre à une immortalité et à une toute-puissance divines ? Hélas ce défi lancé vers le ciel n’empêche pas la mort de faire son œuvre et en temps voulu, de ravir la vie à ceux qui croyaient en disposer à leur gré.

« Seigneur accorde-nous en ce temps de carême, de prendre la mesure de nos jours et d’oser nous situer dans la perspective de cette échéance inévitable, qui mettra définitivement fin à nos ambitions terrestres. Sur cet horizon, donne-nous de prendre conscience combien nous sommes prisonniers des séductions de ce monde qui passe. Apprends-nous à accueillir et à interpréter les épreuves de nos vies comme des occasions de nous détacher de ce qui nous empêche de nous tourner vers toi. Enseigne-nous à vivre “comme un arbre planté au bord des eaux de la grâce, qui étend avec confiance ses racines vers le courant” (1ère lect.). Nous pourrons alors “donner en son temps le fruit” que tu attends de nous, et le partager dans la joie avec nos frères. »



Père Joseph-Marie.

11:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La paternité divine.

La paternité divine s’éprouve pour chacun de nous dans une expérience existentielle ; l’expérience d’être arraché à un danger mortel et rendu à la vie par l’intervention victorieuse d’un amour qui nous libère. Autrement dit, pour pouvoir entrer dans la joie du salut, il faut d’abord que nous prenions conscience d’être en péril ; puis que nous renoncions à vouloir nous dégager tout seul de ce qui nous menace ; enfin que nous consentions à nous laisser approcher par ce Dieu que nous connaissons si mal. Pour certains d’entre nous, tout comme pour le fils prodigue, il a même fallu que nous nous éloignions d’abord de lui, que nous fassions l’expérience de la solitude, du manque, avant d’entreprendre le long chemin du retour, au terme duquel seulement nous avons découvert le vrai visage de Celui que Jésus nous apprend à nommer « Père ».
La parabole nous révèle avant tout la paternité de Dieu, sa miséricorde inconditionnelle, sa joie d’offrir son pardon et son désir de rassembler dans une même fête tous ses enfants dispersés. Mais le récit souligne également comment la démarche de conversion du cadet s’inscrit dans son histoire personnelle : ce n’est qu’au terme d’un long combat – contre les fausses images de la paternité, contre sa conception erronée de la liberté, contre la violence de ses passions – que le fils entrevoit la vanité de sa prétention à l’autonomie et envisage un retour vers Celui dont il voulait s’affranchir en prenant le large. A vrai dire, c’est dans l’étreinte que son père lui réserve à son retour, blotti tout contre ses entrailles, qu’il découvrira sa paternité véritable et qu’il entreverra quelle souffrance a pu représenter pour lui son départ.
En méditant cette parabole, Dom Louf concluait que « seul le pécheur est habilité à parler de Dieu » ; à condition bien sûr, d’avoir vécu l’expérience bouleversante de la miséricorde, qui lui donne de « connaître » le Très-Haut dans son attribut essentiel : « Y a-t-il un Dieu comme toi ? Tu enlèves le péché, tu pardonnes sa révolte au reste de ton peuple, tu ne t’obstines pas dans ta colère, mais tu prends plaisir à faire grâce. De nouveau tu nous montres ta tendresse, tu triomphes de nos péchés, tu jettes toutes nos fautes au fond de la mer ! » (1ère lect.).
Tous les hauts-faits de Dieu dans l’histoire convergent dans l’événement de la Pâque où le Père prend autorité sur tout mal en arrachant à la mort son Fils et tous ceux qui lui sont unis par la foi. C’est cet événement que nous nous préparons à revivre. Au début de ce chemin de carême, comme le fils prodigue, nous nous sommes mis en route avec une contrition bien mitigée. Puissions-nous, en nous approchant de la maison paternelle, découvrir le Père, qui, « saisi de pitié », court à nos devants, pour « se jeter à notre cou et nous couvrir de baisers ». Que cette image bouleversante d’un Dieu qui laisse éclater sa joie et sa tendresse pour les fils égarés que nous sommes, bannisse toute peur qui pourrait encore nous paralyser, et nous fasse hâter le pas sur le chemin du retour.

« Seigneur, Père très saint, dans cette parabole inépuisable, tu nous révèles que l’essence de tout péché, c’est le refus de vivre dans la dépendance de ton amour. Tout ce qui est à toi, appartient à chacun de tes fils ; mais ta joie est de nous donner instant après instant tout ce dont nous avons besoin. Le péché du cadet consiste à vouloir s’approprier “ce qui lui revient” pour s’affranchir de la dépendance du don de son père, et vivre en parfaite autonomie. Poussée jusqu’au bout, cette logique conduit à vouloir être la source de sa propre existence, c'est-à-dire : être sa propre origine, son propre père. Or c’est bien ce que dès le commencement, nous suggérait le Tentateur : “Vous serez comme des dieux” (Gn 3, 5). Ouvre nos yeux sur nos compromissions avec ce discours mensonger, et donne-nous de revenir à toi, pour recevoir de toi “la vie, le mouvement et l’être” (Ac 17, 28), et surtout ton Esprit saint, en qui nous pouvons te reconnaître comme notre Père, et t’aimer dans l’amour même de ton Fils, Jésus Christ Notre-Seigneur. »



Père Joseph-Marie.

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L’Esprit Saint nous fait passer du chaos au cosmos, c’est-à-dire à la beauté.

Première prédication de Carême du P. Cantalamessa

ROME, Vendredi 13 mars 2009 (ZENIT.org) - L'Esprit Saint a joué et continue de jouer un rôle important dans la création : il la perfectionne. L'homme étant un « microcosme », ce que l'on peut dire du cosmos, s'applique aussi à lui.

C'est ce qu'a expliqué le P. Raniero Cantalamessa, ofmcap., prédicateur de la Maison pontificale, dans sa première prédication de Carême, prononcée en présence du pape et de membres de la curie romaine, dans la chapelle « Redemptoris Mater », au Vatican.

Le P. Cantalamessa a basé sa méditation sur un passage de la Lettre de saint Paul aux Romains : « J'estime en effet que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui doit se révéler en nous. Car la création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu... Nous le savons en effet, toute la création jusqu'à ce jour gémit en travail d'enfantement ».

« Cette vision de foi, prophétique, de l'Apôtre, nous offre l'occasion d'évoquer le problème, qui fait débat aujourd'hui, de l'existence ou non d'un sens et d'un projet divin interne à la création », a souligné le prédicateur capucin.

« Dans la vision de Paul, Dieu est au commencement et au terme de l'histoire du monde », a-t-il précisé.

« La thèse soutenue à cet égard par les croyants a fini par se cristalliser sur la formule du ‘dessein intelligent' (Intelligent design), c'est-à-dire du Créateur », a expliqué le P. Cantalamessa.

« Qu'apporte l'Esprit de spécifique et de ‘personnel' dans la création ? » s'est alors interrogé le prédicateur.

« L'Esprit Saint n'est pas à l'origine, mais en quelque sorte, au terme de la création, comme il n'est pas à l'origine mais au terme du processus trinitaire », a-t-il dit.

Citant saint Basile, il a expliqué que « le Père est la cause primordiale, celui d'où viennent toutes choses ; le Fils la cause efficiente, celui par lequel toutes choses sont faites ; l'Esprit-Saint est la cause perfectionnante ».

« L'action créatrice de l'Esprit est... à l'origine de la perfection de la création », a-t-il souligné. L'Esprit étant « celui qui fait passer [le monde] d'un être sans forme à un être formé et parfait. En d'autres termes, l'Esprit Saint est celui qui fait passer la création du chaos au cosmos, qui fait d'elle quelque chose de beau, d'ordonné, de propre ».

Et puisque « l'homme est un microcosme, c'est donc à lui en tant qu'individu que s'applique tout ce que nous avons dit de façon générale du cosmos », a ajouté le P. Cantalamessa.

« L'Esprit Saint est celui qui fait passer chacun de nous du chaos au cosmos : du désordre, de la confusion et de la dispersion, à l'ordre, à l'unité et à la beauté. Cette beauté qui consiste à être conformes à la volonté de Dieu et à l'image du Christ, à passer de l'homme ancien à l'homme nouveau », a-t-il dit.

Comme conséquence de ces constatations, le P. Cantalamessa a expliqué que « pour le croyant chrétien, l'écologisme ne se réduit pas à une nécessité pratique de survie ou un problème politique et économique, mais il a un fondement théologique. La création est l'œuvre de l'Esprit Saint ! »

Le prédicateur de la Maison pontificale a conclu en disant que Pâque est « le passage de la vieillesse à la jeunesse ». Il a cité saint Maxime de Turin, qui définit la Pâque comme un passage « des péchés à la sainteté, des vices à la vertu, de la vieillesse à la jeunesse : une jeunesse qui s'entend non pas en termes d'âge mais de simplicité. Nous étions en effet des vieillards décrépits en raison de la vieillesse de nos péchés, mais par la résurrection du Christ, nous avons été renouvelés dans l'innocence des enfants ».

« Le Carême est le temps idéal pour s'appliquer à ce rajeunissement », a-t-il ajouté.

« L'Esprit Saint est l'âme de ce renouvellement et de ce rajeunissement. Commençons nos journées en récitant le premier vers de l'hymne composé en son honneur : ‘Viens, esprit créateur' : Viens, esprit créateur, renouvelle dans ma vie le prodige de la première création, souffle sur le vide, les ténèbres et le chaos de mon cœur, et guide-moi vers la pleine réalisation du ‘dessein intelligent' de Dieu sur ma vie », a-t-il conclu.

[Le texte intégral de la prédication du P. Cantalamessa est disponible dans la section "documents"]

Gisèle Plantec.

11:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L'ART DU SOMMEIL.

Bien dormir, c'est possible !

Somnolence, sieste, ronflements...

Démêlez le vrai du faux sur l'art de dormir.

 Et retrouvez un sommeil réparateur.  Dossier

11:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La délicatesse de vos orchidées.

La délicatesse de vos orchidées

 

Les orchidées, des fleurs compliquées ? Ces photos montrent

qu'avec un peu de bon sens,

leur culture peut se révéler facile. Fan d'orchidées ?Voir

QUIZ Percerez-vous les mystères de la rose ?
La fleur la plus cultivée au monde

cache de nombreux secrets.

Quel est son surnom ?

De quel pays est-elle la fleur nationale ?  15 questions

11:09 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/03/2009

OSER S'AIMER.

LE COMBAT SPIRITUEL :

 

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11:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/03/2009

PRIONS LE NOTRE PÈRE.

19:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Théologie de la libération ?

Théologie de la libération ?

Nous vous communiquons en direct l'excellente contribution de Bruno LEROY, éducateur de rue, qui a été déposée aujourd'hui sur notre site.

Paraboles.net est une plateforme participative, profitez-en, exprimez-vous, réagissez !

Le drapeau de la théologie de la libération
continue à flotter au vent de l'histoire !
 

Il signale que pour l'histoire de la Foi s'ouvre aujourd'hui la troisième grande époque, celle de la construction.

En effet, la Foi a déjà exercé par le passé une fonction de contestation : aux premiers siècles du christianisme, au temps de l' Église des Apôtres, des martyrs et des vierges. Ensuite, avec l'entrée dans la grande période constantinienne, la foi a joué un rôle de conservation de l'ordre social, consacrant le statu quo et acceptant de collaborer avec les pouvoirs de ce monde.

Aujourd'hui, la Foi assume avec décision une fonction de construction : elle conteste l'ordre établi, et par là elle se rapproche de l'Église primitive, mais en allant au-delà, c'est-à-dire en exerçant sa responsabilité historique pour conformer la société à l'utopie du Royaume.

Par conséquent, la théologie de la libération manifeste son impatience et lutte pour une société nouvelle dès maintenant en ce monde : pour une société alternative à la société capitaliste, mais réellement alternative, et qui aille donc bien au-delà des socialismes existants, mais dans le sens de leurs projets et de leurs potentialités intrinsèques, car ceux-ci trouvent une profonde résonance dans la tradition de la Foi.

La théologie de la libération a l'intuition que, la Foi ne peut perdre sa chance de dire une parole nouvelle dans l'histoire ; elle ne peut pas retomber dans les sentiers déjà battus par les sociétés et dont on sait où ils mènent.

A partir de l'utopie absolue du royaume, la Foi peut contribuer à indiquer des chemins nouveaux vers une société nouvelle, une société alternative au capitalisme et alternative de socialisme, une société plus accomplie et plus humaine, société libre et libérée, en un mot, une société d'hommes libérés.

Tentons de définir les traits fondamentaux de ceux qui sont dès maintenant à l'œuvre pour faire progresser le rêve de cette société d'hommes libérés :

a) Homme solidaire :

Exactement comme le bon Samaritain penché sur le voyageur tombé, pour que tous deux ensuite se relèvent ensemble. Il n'est pas de lutte de libération qui ne soit aussi sa lutte, car il est attentif aux formes les plus diverses de soutien et même d'identification, il en accepte toutes les conséquences, parfois très lourdes, qui peuvent en découler.

b) Homme prophétique :

Doué d'un esprit critique lucide, il dénonce les mécanismes créateurs d'oppression, il détecte les intérêts secrets qui se cachent derrière les projets des groupes dominants, il annonce en parole et en pratique l'idéal d'une société de frères et d'égaux, et ne négocie jamais avec la vérité.

c) Homme engagé :

C'est l'action inspirée par une droite compréhension qui transforme la réalité. Voilà pourquoi l'engagement auprès des opprimés pour leur libération n'est digne de ce nom que lorsqu'il se concrétise dans un cheminement aux côtés de ceux qui partagent le même rêve, y appliquent toute leur énergie et y dépensent leur Vie avec générosité.

d) Homme Libre :

Il cherche à se libérer des schémas et des illusions imposés par le système, afin d'être libre pour créer avec les autres des façons plus appropriées de vivre, de travailler, d'être chrétien ; il s'efforce d'être libre de lui-même afin d'être plus libre et plus disponible pour les autres, et même disposé à mourir en témoignage pour la justice de ce Royaume de Dieu qui envahit l'histoire dans la noble lutte des opprimés pour leur dignité et le droit à la Vie.

e) Homme jovial :

Se définir clairement en faveur des pauvres et pour leur libération soulève des conflits. L'effort pour réaliser l'avènement évangélique en soi-même, dans les structures de la société et à l'intérieur de l'Église engendre fréquemment des tensions et de douloureuses ruptures. Assumer avec jovialité de telles situations, comme prix à payer pour la libération intégrale, constitue un signe de maturité et une caractéristique de l'esprit des béatitudes, ainsi que le montrent tant et tant de chrétiens engagés avec le peuple.

f) Homme contemplatif :

Malgré la lutte, il ne perd pas le sens de la gratuité, de la valeur propre attachée à chaque dimension de la vie humaine, l'amour, la fête, la célébration et les relations fraternelles. Tout comme jésus, il sait se recueillir, le cœur dépouillé, pour prier ; il sait contempler la présence de Dieu dans l'histoire des hommes, en particulier dans les luttes et les résistances des humbles. Il apprécie autant la tendresse d'un enfant que le courage d'un militant, et sait se montrer magnanime, sans servilité, devant ses adversaires.

g) Homme utopique :

Il ne se repose pas dans les succès, il ne perd pas courage dans les revers. Il traduit l'Espérance eschatologique du Royaume de Dieu en espérances historiques dans son environnement personnel, social, dans le monde de la santé, du travail, de la culture. La "petite utopie", voir le monde manger au moins une fois par jour, la " grande utopie ", une société sans exploitation et fondée sur la participation de tous, et finalement " l'utopie absolue ", la communion avec Dieu dans une création totalement rachetée, habitent le cœur de celui qui s'engage pour une libération intégrale.

La libération sociale ne peut s'établir sur terre que si les hommes, imprégnés de Foi et de passion pour l'Évangile, unis à tous les assoiffés et affamés de justice, en ont auparavant créé les dispositions humaines et préparé les conditions matérielles. Alors seulement la terre ne sera pas une autre terre et le ciel un autre ciel, mais plutôt un ciel nouveau et une terre nouvelle. L'ancien avec ses oppressions aura passé. Le nouveau sera don de Dieu et conquête de l'effort humain. On verra continuer dans l'éternité ce qui aura commencé dans l'histoire : le Royaume des hommes libérés, frères et sœurs, dans la grande maison du Père.

Bruno LEROY.
Éducateur de rue.


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19:12 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |