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07/03/2009

LE TOUR DE FRANCE HUMANITAIRE NOUVEAU A DÉMARRÉ.

Pour la troisième année consécutive, les principales organisations de solidarité françaises, parmi lesquelles les petits frères des Pauvres, se rassemblent pour un événement unique et original : le Tour de France Humanitaire.
La première étape du Tour a eu lieu à Lyon  dans le cadre du 2e Forum de l’Emploi et des Métiers dans l’Economie Sociale et Solidaire.

Conférence, témoignages, guides d’information, forum et entretiens individuels d’orientation… chaque étape est une occasion unique pour s’informer, rencontrer et échanger avec des acteurs solidaires.

Plus d’infos sur www.tdf-humanitaire.net.

17:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La vie est une série de Pâques.

La vie est une série de Pâques, c'est-à-dire de naissances impliquant le consentement à une mort préalable ; depuis la sortie du sein maternel, jusqu’au dernier soupir, où nous devrons accepter de mourir à notre vie naturelle pour entrer dans la vie de Dieu lui-même. Entre ces extrêmes, deux autres étapes sont fondamentales : le passage de l’enfance à l’adolescence, et celui de l’état adulte à la maturité, c'est-à-dire à la découverte de notre identité véritable. Or devenir soi-même ne peut se faire qu’au prix d’une mort aux personnages que nous avons endossés pour paraître aux yeux des autres - et des nôtres. Ce passage est particulièrement délicat, car il se fait le plus souvent à l’occasion d’une épreuve, d’un échec, d’une « crise » qui remet en cause ce que nous avions soigneusement mis en place. La liturgie de ce jour présente le franchissement de cette étape déterminante par deux personnages clés de l’histoire sainte : Abraham qui ouvre la lignée des patriarches, et Jésus qui scelle l’Alliance définitive. Le récit biblique annonce clairement la couleur : « Dieu mit Abraham à l’épreuve ». Le Seigneur lui demande de lui « offrir en sacrifice son fils, celui qu’il aime » - on devine tout l’attachement que pouvait ressentir ce vieux père pour cet unique descendant sur qui reposait tous ses espoirs. Mais là où Adonaï lui demande de « sacrifier » ce fils, c'est-à-dire de le « rendre sacré » en le consacrant au Dieu de la vie afin qu’il vive, Abraham comprend que le Seigneur lui demande de l’offrir en holocauste, ce qui implique la mort de la victime. Cette interprétation erronée de l’appel de Dieu trahit une paternité abusive, qui croit pouvoir disposer de la vie et de la mort de son enfant. L’« épreuve » du patriarche consiste précisément à renoncer au droit auquel il prétend, conformément à la mentalité de l’époque. Il s’agit pour lui de découvrir que pour pouvoir transmettre la bénédiction divine - conformément à sa mission particulière - il lui faut immoler non pas l’enfant de la promesse, mais sa paternité possessive, symbolisée par le bélier.
L’épreuve est bien plus radicale encore pour Jésus : elle ne consiste pas à renoncer à disposer de la vie d’un autre, mais à la sienne. Pour transmettre la bénédiction divine à sa descendance de génération en génération, Abraham devait laisser vivre son fils ; « à la plénitude des temps », pour que cette bénédiction puisse enfin devenir agissante, Jésus devait descendre dans notre mort pour y déposer le germe de vie divine, comme un grain de blé doit être enfoui en terre pour pouvoir donner son fruit. Tous autant que nous sommes, nous subirons notre mort, cette dernière Pâque qui nous introduira dans la définitivité de la vie éternelle. Jésus l’a choisie délibérément ; car lui qui n’avait pas été effleuré par le péché, n’aurait pas dû goûter la mort. S’il est passé par ce chemin, c’est uniquement par solidarité avec nous, et afin de pouvoir triompher de la mort en y déversant la vie divine qu’il tient du Père. Sur la montagne, en présence de trois de ses proches auxquels il venait d’annoncer sa Passion prochaine, Jésus s’est offert intentionnellement au Père pour le salut du monde ; il a fait son choix : il ira jusqu’au bout. Par ce libre et plein consentement à sa mission, son humanité adhère parfaitement à son identité véritable de Fils unique, que « le Père a livré pour nous tous » (2nd lect.). La lumière resplendissante que contemplent les apôtres n’éclaire pas leur Maître de l’extérieur, mais de l’intérieur : elle jaillit du plus profond de sa divinité, d’où elle illumine son humanité. La voix dans la nuée confirme l’option que Jésus vient de faire : il est le Fils bien-aimé, celui qui accomplit la promesse annoncée par la Loi et confirmée par les prophètes. Il est la Parole vivante qui donne la vie ; c’est lui désormais qu’il nous faut écouter. Moïse et Elie peuvent disparaître : tout est dit en Jésus-Christ.
Un jour ou l’autre, nous serons tous invités à offrir librement notre « Isaac » ; à accepter de mourir à ce qu’il y a en nous d’inauthentique, à ce qui fait obstacle à la transmission de la vie. Cette « épreuve » est pour chacun de nous la condition d’accès à notre identité profonde. Certes nous désirons tous nous débarrasser des oripeaux du vieil homme et devenir ce que nous sommes aux yeux de Dieu ; mais sommes-nous prêts à payer le prix ? Nous aimerions bien revêtir notre vêtement de lumière par-dessus nos guenilles, mais le Seigneur a dénoncé clairement la vanité de cette démarche : « personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; à vin nouveau outres neuves » (Mc 2, 21-22). Ce qui signifie que pour entrer dans la vie nouvelle de l’Esprit, il nous faut d’abord accepter de mourir à la vie selon la chair - entendons : renoncer à être les seuls maîtres à bord de notre barque. On comprend que dans de telles conditions, nous hésitions à faire le grand saut : qui aurait le courage de quitter ses vieux repères, ses sécurités si chèrement acquises, sans avoir la moindre certitude sur ce qui l’attend ? Pourtant c’est bien le pas qui un jour ou l’autre nous sera demandé à tous. Comme Saint Pierre au matin de Pâque, nous nous entendrons dire par le Seigneur : « Amen, amen je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller » (Jn 21, 18). Simon avait déjà répondu à l’appel du Seigneur et s’était mis généreusement à sa suite ; pourtant c’est ce second appel, dans le dépouillement le plus radical, qui est véritablement fondateur de sa mission. Il a fallu que Pierre apprenne à connaître Jésus en cheminant avec lui, puis qu’à travers sa trahison, il fasse l’épreuve de sa fragilité, avant de pouvoir saisir à la fois la gratuité de l’appel de son Maître, et la radicalité de la réponse qu’il convient de lui donner.
Tel est le chemin du disciple - de tout disciple. Ne croyons pas que Dieu prenne plaisir à nous faire souffrir : « Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! » (Ps 115), mais il n’y a pas d’autre chemin pour venir jusqu’à lui, que celui de la Pâque, sur lequel Jésus nous précède. Le Seigneur désire ardemment « briser les chaînes » qui nous empêchent de quitter ce vieux monde qui passe, pour accéder au monde nouveau ; mais il ne peut le faire sans notre consentement. Pour oser le grand passage, puisons notre courage dans la parole de l’Apôtre : « Si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, alors comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (2nd lect.). Oui nous le croyons : par le Christ, avec lui et en lui, chacune de nos « morts » peut devenir une Pâque qui s’ouvre sur la vie, une vie toujours plus pleine, plus authentique qui nous rapproche de lui.

« “Jésus ressuscité, toi qui intercède pour nous à la droite de Dieu » (2nd lect.), augmente en nous la foi, l’espérance et la charité ; donne-nous l’audace de te suivre sur le chemin de nos Pâques quotidiennes. Illuminés par la présence intérieure de ton Esprit qui transfigurera nos pauvres vies, nous découvrirons alors qui nous sommes à tes yeux, et nous pourrons « marcher en ta présence sur la terre des vivants » (Ps 115).



Père Joseph-Marie.

17:03 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Des photographies au service des plus démunis.

 

Les clichés de plus de 200 photographes sont vendus aux enchères

ce samedi au profit de l'association Droit au Logement. 17 photos

16:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

06/03/2009

Sommes-nous à l'ère de l'athéisme ou du réveil religieux ?

Entretien avec le père Thomas D. Williams

ROME, Vendredi 6 mars 2009 (ZENIT.org) - La notion de sainteté peut sembler rébarbative à l'homme moderne, mais c'est en réalité l'aventure la plus passionnante de l'existence humaine, déclare le père Williams, théologien et écrivain, bien connu aux Etats-Unis.

Le père Thomas D. Williams, L.C. professeur de théologie à l'Université Regina Apostolorum à Rome, pose la question dans son nouveau livre « Les fondamentaux de la vie chrétienne. Comment devenir le chrétien que vous voudriez être » (cf. http://www.logos-beatitudes.com/logos/livre.asp?ref=EDB0176)

Dans cet entretien avec Zenit, il analyse l'état de la religion et de la spiritualité dans notre société occidentale.

Q - De nombreux livres ont paru récemment avançant des arguments convaincants en faveur de l'athéisme et de la fin de la religion. Dans le même temps, beaucoup semblent se tourner résolument vers la foi religieuse. Où en sommes-nous ? A l'ère de l'athéisme ou d'un nouveau réveil religieux ?


P. Williams - Ce qui apparaît très clairement, c'est un regain d'intérêt pour toutes les choses spirituelles, qu'il s'agisse de théories proposant de démystifier la religion, une spiritualité « lite » ou une exploration plus poussée de la foi chrétienne.

 
Dans certaines régions du monde, la catégorie des livres de spiritualité est chez les éditeurs un secteur florissant. Il semble que beaucoup en aient assez de courir après un succès purement matériel et qu'ils souhaitent approfondir des questions plus importantes de la vie. Que signifie tout ce que je vis ? Pourquoi suis-je là ? Où vais-je ?


Q - Croyez-vous que des livres comme « Pour en finir avec Dieu » et « Qu'est-ce que l'évolution? » de Richard Dawkins, le « Traité d'athéologie » de Michel Onfroy et « L'esprit de l'athéisme - Introduction à une spiritualité sans Dieu » d'André Comte Sponville, constituent une menace sérieuse pour le christianisme ?


P. Williams - Pas vraiment - vous savez, le christianisme a eu affaire à de sérieux adversaires dans le passé - mais il est clair qu'ils peuvent apporter trouble et confusion à de nombreux chrétiens, particulièrement ceux qui n'ont pas été catéchisés.
En réalité, les théories athéistes que ces auteurs proposent ont déjà plusieurs siècles d'existence, et refont surface à chaque génération. Ceux qui les rencontrent pour la première fois les trouvent nouvelles, mais elles pourraient tout aussi bien avoir été sorties de textes de Voltaire, Auguste Comte ou un certain nombre d'écrivains du siècle des Lumières.

La nouvelle menace que représentent des livres comme ceux de Dawkins réside dans le fait qu'ils semblent plausibles à cause de leur vernis « scientifique », qui ajoute du cachet - à défaut de substance - à leurs arguments.


Q - Les livres de Dawkins traitent-ils honnêtement de la nature de la religion ?


P. Williams - Bien évidemment non. C'est comme si on considérait « le Da Vinci Code » comme une enquête honnête sur l'histoire du christianisme.

Dawkins est un généticien darwinien. On serait en droit d'attendre d'un scientifique qu'il soit objectif, impartial et sérieux au plan intellectuel. Malheureusement, avec des auteurs comme Dawkins, ce n'est pas le cas. Il évite délibérément toute preuve qui contredirait ses théories et son intention déclarée est de voir ses lecteurs se rallier à la croisade athée. Il écrit comme un prosélyte, pas comme un scientifique.


Q - Vous travaillez également comme analyste et commentateur pour CBS News. Comment percevez-vous l'attention accordée à la foi religieuse par les media ?

P. Williams - D'une certaine manière, les media ont compris l'intérêt grandissant de leur public pour la religion. Ils offrent donc occasionnellement des histoires qui touchent à la foi chrétienne et à l'Eglise.

Il est vrai que les media laïcs insistent beaucoup trop sur les scandales que traverse l'Eglise, mais ils réalisent également que beaucoup de gens s'intéressent à la foi et la spiritualité pour eux-mêmes.


Q - Dans les dernières années de sa vie, le pape Jean Paul II a inlassablement affirmé que le troisième millénaire ouvrirait la voie à un nouveau « printemps de la foi ». Etait-ce simplement l'expression de son optimisme naturel, ou perçoit-on déjà de vrais signes de ce printemps annoncé ?


P. Williams - Les paroles du Saint-Père révélaient une analyse sérieuse de l'état de notre société à la suite des tragédies du XX° siècle.

Rappelez-vous, le premier signe du printemps, c'est la fin de l'hiver. Avant de voir les petits boutons roses et d'entendre les gazouillis des petits oiseaux, on constate que la neige toute blanche devient un tas de gadoue brunâtre. Le vrai début du printemps, c'est lorsque l'hiver perd son emprise sur la nature...

On voit très bien le parallèle avec le communisme marxiste, le nazisme et le fascisme, autant qu'avec des versions plus subtiles de matérialisme idéologique promettant un paradis sur terre. Pendant longtemps, beaucoup ont mis leur espoir dans ces idéologies. Et cependant, l'une après l'autre, elles sont tombées, sans avoir manqué d'engendrer des souffrances humaines inouïes jusque-là. C'est parce que ces expériences sociales ont vu leur fin que les gens ont compris qu'il leur fallait chercher ailleurs pour trouver un sens et la solution aux problèmes du monde.

 
Q - Cela signifierait-il que nous pouvons croire que juste après viendra un été spirituel ?

 
P. Williams - Cela dépendra. Si nous profitons de l'occasion du moment, oui. Rappelez-vous que le printemps n'est pas un temps d'accomplissement, mais d'espérance et de promesse. C'est avant tout un temps de labeur. La terre labourée peut accueillir tout aussi bien des mauvaises herbes que de la bonne semence. Quelque chose poussera, mais rien ne garantit que ce sera des fleurs et de bonnes plantes. Le printemps ouvre une fenêtre de possibilités, c'est un moment particulièrement favorable pour semer de la bonne graine lorsque la terre a été labourée et préparée dans ce but. Si nous en profitons bien, c'est toute l'humanité qui en récoltera les fruits.


Q - Dans votre dernier livre « Les fondamentaux de la vie chrétienne », vous semblez vouloir tirer parti de ce temps. Que proposez-vous ?

P. Williams - Ce livre est un guide pour tous ceux qui souhaitent progresser dans la vie spirituelle. Beaucoup se rendent compte qu'il ne suffit pas d'être chrétien de nom. La vie chrétienne est essentiellement dynamique et doit être en constante croissance.

Malheureusement, notre formation spirituelle est à la traîne entre notre formation intellectuelle et notre formation professionnelle. Nous avons besoin d'outils pour grandir spirituellement de la même façon que nous grandissons au plan social et intellectuel.

Même si nous avons honnêtement mené une vie de prière et de vertu, le Christ nous invite sans cesse à grandir davantage, et nous propose de nouveaux défis. L'ouvrage est là pour aider les chrétiens à comprendre plus clairement où se diriger dans leur vie spirituelle et comment y parvenir.

Q - En un mot, quel est le but de la vie spirituelle ?

 
P. Williams - Le but de la vie spirituelle, c'est la sainteté et l'union à Dieu. Malheureusement l'idée même de la sainteté semble étrange - sinon repoussante - à notre époque moderne. Je commence le livre en dénouant les fausses conceptions sur la sainteté, expliquant ce qu'elle n'est pas, avant de dire ce qu'elle est.

La sainteté peut paraître ennuyeuse, inatteignable, parfois fanatique. C'est en réalité, l'aventure la plus passionnante de l'existence humaine. Nous avons parfois tendance à croire que nous savons tout sur la vie spirituelle chrétienne, mais nous n'en voyons en fait qu'une caricature. Elle est plus riche, bien plus riche et bien plus passionnante qu'on ne l'imagine.

La sainteté ne consiste pas à rechercher à nous perfectionner - essayant de faire le tri de nos fautes, et comme d'engranger du crédit spiritual. Il s'agit plutôt de nous oublier nous-mêmes, de découvrir à quel point Dieu nous aime, intensément, passionnément, et de répondre en l'aimant et en aimant notre prochain.


Q - Et Dieu dans tout ça ?


P. Williams - Là aussi nous devons balayer toutes les fausses idées qui courent. La volonté de Dieu n'est pas simplement un projet qu'il aurait sur notre vie, à la manière d'un père bien pensant mais oppressant qui ne souhaite qu'une chose, c'est que sa fille devienne avocate.

La volonté de Dieu est simplement un autre nom pour désigner l'amour de Dieu pour nous. C'est parce qu'il nous aime qu'il ne veut que de bonnes choses - les meilleures - pour nous. Chacun de nous a été créé pour une mission spécifique, et ce n'est qu'en répondant à cette mission que nous trouvons la vraie joie. Dieu nous demande un certain nombre de choses, non parce qu'il en a besoin lui-même, mais parce que nous en avons besoin.

Q - Que doivent alors faire les chrétiens ?


P. Williams - Par-dessus tout, il faut courage et confiance. Il nous faut du courage pour nous embarquer dans une vie de foi, sans savoir où elle nous conduit. Il nous faut du courage pour accepter les défis auxquels notre foi chrétienne nous confronte. Il nous faut du courage pour laisser derrière nous nos vieilles sécurités et nos trésors, et mettre notre confiance en Dieu et en ses promesses.

Et il nous faut avoir confiance. C'est peut-être là le plus grand défi auquel sont confrontés les chrétiens d'aujourd'hui. On se sent si souvent trahi par ses plus proches qu'on est plutôt tenté de s'appuyer sur sa propre ingéniosité et créativité.

Mais Dieu demande notre confiance. Il veut que nous croyions en lui, il veut que nous sachions qu'il ne nous laissera jamais tomber. Seul celui qui fait confiance de cette façon trouvera la force d'accepter les magnifiques exigences de la vie chrétienne.

Ce n'est que lorsque nous prendrons vraiment conscience que Dieu est Amour, que nous apprendrons à lui faire confiance de façon inconditionnelle et que nous le suivrons partout où il nous conduira.

 

21:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Le Vatican publie de la musique sur Internet pour le carême.

Interprétée par la Chapelle Sixtine et l’Institut pontifical de musique sacrée


 Pour aider les catholiques à vivre le temps du carême dans un esprit de recueillement, le Vatican publie sur Internet, de la musique adaptée à ce temps liturgique,.

Dans une section spéciale pour le carême, il est possible d'écouter des hymnes liturgiques interprétés par la Chapelle Sixtine, un chœur très ancien, qui assure l'interprétation des chants liturgiques dans presque toutes les célébrations présidées par le pape. Le site propose cinq hymnes, en fournissant les paroles et les partitions musicales.

Mgr Giuseppe Liberto, maître de la « Chapelle Sixtine », expliquait dans un entretien avec Renzo Allegri publié en italien par ZENIT, que cette musique n'a pas été composée « pour un concert ou un spectacle, mais qu'elle naît pour la liturgie ». Pour cette raison, il préfère alors parler de « sainte musique » que de « musique sacrée ».

Le site du Vatican sur le carême propose également des passages interprétés par l'Institut pontifical de musique sacrée de Rome, institution académique et scientifique fondée par le Saint-Siège, dont le président est Mgr Valentín Miserachs Grau.

Pour voir le site, cf. : http://www.vatican.va/liturgical_year/lent/2009/index_len...

Jesús Colina.

21:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

RÉPONDRE A L'APPEL ET DEVENIR EXCEPTIONNEL.

Si vous répondez avec détermination à l'appel, vous ne serez pas banal!

L'adhésion du coeur à la volonté de Dieu, déterminée et généreuse contient, comme une graine, une puissance qui se déploiera dans vos vies et toutes vos actions. Enregistré en 2006 (La Fortelle) Intervenant(s) : P.François-Xavier Wallays, Béatitudes

http://www.exultet.net/

18:16 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

UNE IMPARABLE LOGIQUE.

La logique est imparable : « Si vous prétendez avoir Dieu pour père, adoptez son comportement. Or “il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et les injustes”. Faites donc de même : comblez de bénédictions vos ennemis - c’est-à-dire “ceux qui ne vous aiment pas” - autant et même davantage que vos amis, afin qu’ils vous reconnaissent comme leurs frères ».
L’invitation de Jésus constitue une véritable révolution religieuse : le Dieu qu’il révèle n’est pas seulement le Père d’Israël, mais de tous les hommes, qu’ils soient juifs ou païens, bons ou mauvais, justes ou injustes. Il est décidément loin le temps où les prophètes prononçaient l’anathème sur les ennemis du peuple saint ! C’était bien sûr avant tout contre les idoles que fulminaient les prophètes - et contre ceux qui, en les adorant, offensaient Dieu et constituaient une tentation pour Israël. Il n’en reste pas moins que c’est au nom du Seigneur que les prophètes prononçaient l’anathème sur les ennemis d’Israël. On comprend dès lors que le caractère universel du message de salut annoncé par Jésus, a dû choquer ses auditeurs - du moins ceux qui demeuraient fermement attachés à la Tradition de leurs pères.
Inutile d’insister sur l’actualité de ce message dans le contexte de la recrudescence de la violence pour des motifs religieux. A la suite de Jean-Paul II, Benoît XVI ne cesse de dénoncer la contradiction qui consiste à tuer au nom de Dieu. Et pourtant, l’histoire de l’Église n’est pas exempte de contre-témoignages sur ce point particulièrement délicat. Certes il ne faudrait pas majorer ces comportements antiévangéliques pour lesquels le pape Jean-Paul II a courageusement fait acte public de repentance à l’occasion du Jubilé de l’An 2000. Mais ces exactions nous invitent à la vigilance : nous ne sommes guères « meilleurs » que ces chrétiens des siècles passés, et chaque époque a sa manière propre de prononcer l’anathème.
En cette période de carême, nous pourrions prendre la résolution de jeûner de toute pensée d’exclusion, de rejet, c’est-à-dire de haine. Si nous nous y rendons attentifs, nous serons sans doute surpris de découvrir à quel point nous sommes habités par ce genre de pensées et de sentiments hostiles - le plus souvent à notre insu. Reconnaissons-le : la différence fait peur, qu’elle soit religieuse, raciale, politique ou culturelle ; et devant la peur, le réflexe spontané est la fuite ou la défense agressive. Or c’est précisément contre ces réflexes « naturels » du vieil homme que Jésus nous invite à réagir vigoureusement.
« Afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux » : cette parole semble s’adresser tout particulièrement à nous, qui avons reçu par le baptême, la grâce de la filiation divine. On peut être « ontologiquement » fils du Père, sans l’être « vraiment », c’est-à-dire sans adopter le comportement qui s’impose à nous au nom de cette filiation universelle de tous les hommes. Or pour être « en vérité » fils de Dieu, il faut nécessairement l’être « en Esprit », c’est-à-dire nous laisser conduire par l’Esprit. C’est bien ce que le Seigneur nous rappelait dans la première lecture : il s’engage à être notre Dieu si nous « écoutons sa voix et gardons et observons de tout notre cœur et de toute notre âme ses commandements, ses ordres et ses décrets ». La communion avec le Christ suppose une appartenance radicale au Seigneur, appartenance que nous manifestons précisément par l’obéissance à sa Parole. Certes cette réponse est un don de Dieu ; elle est participation à l’obéissance du Christ dans l’Esprit ; mais celui-ci ne nous aide que dans la mesure de notre engagement ou plutôt de notre consentement à son action. Le « cœur droit » dont parle le psalmiste est celui qui se laisse instruire par les justes décisions du Seigneur et qui les observe dans la force que lui communique l’Esprit. C’est ainsi et ainsi seulement que nous deviendrons « un peuple consacré au Seigneur notre Dieu », c’est-à-dire un peuple qui lui appartient et qui témoigne par son obéissance au précepte de l’amour fraternel, de la Bonne Nouvelle de la filiation divine offerte à tous les hommes en Jésus Christ notre Seigneur.

« Dieu éternel notre Père, daigne tourner vers toi notre cœur, afin que nous soyons tout entiers à ton service, dans la recherche de l’unique nécessaire, et une vie remplie de charité » (Or. d’ouv.).



Père Joseph-Marie.

18:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

RENCONTRE MÉMORABLE AVEC GUY GILBERT.

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11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/03/2009

Puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.

L’enseignement de Jésus porte sur le mauvais usage que nous faisons de la colère. Celle-ci est un dynamisme dont Dieu a pourvu notre nature, afin de lui permettre de réagir avec fermeté contre tout ce qui tenterait de nous détourner du bien, et en particulier de Dieu, notre finalité surnaturelle et notre Bien suprême.
Pour le dire plus simplement, nous étions armés de la colère pour lutter efficacement contre le péché et faire triompher la charité. Or l’essence même du péché - celui des origines comme chacun de nos péchés personnels - consiste à résister à l’élan de charité qui nous porte vers Dieu ou vers notre prochain, pour nous replier égoïstement sur nous-mêmes. Le dynamisme de l’irascible se met alors au service de cette nouvelle orientation, s’opposant avec violence à tous ceux qui menacent notre avoir, notre pouvoir ou notre gloire.
La colère est ainsi devenue une passion qui s’éveille spontanément en nous dès que nous croyons subir une injustice. Elle trahit une forme d’auto-idolâtrie, dont l’expérience a hélas montré qu’elle peut nous entraîner à des expressions incontrôlées de violence. Un des buts de la loi - qu’elle soit civile ou religieuse - est précisément d’endiguer cette violence, si possible de la maîtriser. Voilà pourquoi « si quelqu’un commet un meurtre il en répondra au tribunal ».
Jésus cependant ne se contente pas de gérer les passions de manière à éviter leurs débordements dans le domaine social : il est venu pour éradiquer le péché et nous rétablir dans notre orientation originelle vers Dieu. Voilà pourquoi il ne dénonce pas seulement la violence physique due à la colère, mais toute forme d’expression de cette passion. Celle-ci est en effet toujours homicide, car elle est le fruit pervers de l’action du père du mensonge qui dès le commencement a voulu la mort de l’homme (cf. Jn 8, 48).
Les sanctions annoncées par Jésus et accompagnant les différents degrés de la colère, sont cependant proportionnelles aux degrés de responsabilité de celui qui s’en rend coupable. Notre-Seigneur sait bien qu’un mouvement spontané de colère peut nous aveugler au point de réduire la responsabilité de nos actes. Par contre l’insulte relève d’une volonté déterminée de nuire à la réputation de l’autre. Quant à la malédiction elle représente le comble de la malice puisqu’elle constitue la singerie inversée de la bienveillance divine : elle veut en effet consciemment détruire, en recourant à des puissances spirituelles démoniaques supposées accomplir les malheurs invoqués sur la victime. Voilà pourquoi celui qui « maudit son frère sera passible de la géhenne de feu » : il sera livré aux puissances auxquelles il a recours pour nuire à son prochain.
Ces paroles de Notre-Seigneur ne doivent pas être entendues comme des menaces proférées par un Dieu courroucé mais l’énoncé des conséquences de nos actes pervertis par le péché. Dieu lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lect.). Aussi, après avoir dénoncé le mal et ses conséquences, Jésus poursuit-il son enseignement en exposant la fonction positive de la colère. Il s’agit de mobiliser cette puissance pour la mettre au service du dessein de Dieu, en particulier de l’unité de la famille humaine et non pas de sa division, de sa dispersion en factions ennemies. Ainsi donc « “si ton frère a quelque chose contre toi”, même si tu ne te souviens pas de lui avoir causé du tort, loin de t’enflammer de colère pour cette injustice et de contre-attaquer avec violence, laisse plutôt l’Esprit transformer cette passion en vertu constructrice : “va te réconcilier avec ton frère” ». En clair : puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.
Telle est l’offrande qui plaît à Dieu et qu’il désire que nous présentions sur son autel. N’en doutons pas : « si nous nous détournons de notre méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, nous sauverons notre vie ; si nous ouvrons les yeux et nous détournons de nos fautes, nous ne mourrons pas mais nous vivrons » (1ère lect.).

« Seigneur nous le croyons "près de toi est l’amour, l’abondance du rachat, c’est toi qui nous libères de toutes nos fautes et nous arraches aux profondeurs où elles nous avaient entraînés " (Ps 129). Donne-nous en ce temps de carême de nous laisser convertir par ta grâce afin que nous nous détournions de tous les péchés que nous avons commis, que "nous observions tous tes commandements et pratiquions le droit et la justice" (1ère lect.). Renouvelés dans l’Esprit Saint nous pourrons alors devenir des artisans de la réconciliation de la famille humaine et des bâtisseurs de la cité de la paix, la Jérusalem nouvelle où tu règneras pour les siècles ».



Père Joseph-Marie.

21:02 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/03/2009

UNE VIE LIBÉRÉE DE SES CHAÎNES.

La vie est une série de Pâques, c'est-à-dire de naissances impliquant le consentement à une mort préalable ; depuis la sortie du sein maternel, jusqu’au dernier soupir, où nous devrons accepter de mourir à notre vie naturelle pour entrer dans la vie de Dieu lui-même. Entre ces extrêmes, deux autres étapes sont fondamentales : le passage de l’enfance à l’adolescence, et celui de l’état adulte à la maturité, c'est-à-dire à la découverte de notre identité véritable. Or devenir soi-même ne peut se faire qu’au prix d’une mort aux personnages que nous avons endossés pour paraître aux yeux des autres - et des nôtres. Ce passage est particulièrement délicat, car il se fait le plus souvent à l’occasion d’une épreuve, d’un échec, d’une « crise » qui remet en cause ce que nous avions soigneusement mis en place. La liturgie de ce jour présente le franchissement de cette étape déterminante par deux personnages clés de l’histoire sainte : Abraham qui ouvre la lignée des patriarches, et Jésus qui scelle l’Alliance définitive. A Abraham, le Seigneur demande de lui « sacrifier » son enfant, c’est-à-dire de le « rendre sacré » en l’offrant au Dieu de la vie. Le cheminement du patriarche le conduira à découvrir que pour pouvoir transmettre la bénédiction divine conformément à sa mission, il lui faut immoler sa paternité possessive, symbolisée par le bélier. L’épreuve de Jésus fut bien plus radicale encore : ce n’est pas à un aspect inauthentique de lui-même qu’il est invité à mourir, mais à sa volonté naturelle de vivre. Tous autant que nous sommes, nous subirons notre mort, cette dernière Pâque qui nous introduira dans la définitivité de la vie éternelle. Jésus, lui, a dû la choisir délibérément ; car lui qui n’avait pas été effleuré par le péché, ne devait pas goûter la mort. S’il est passé par ce chemin, c’est uniquement par solidarité avec nous, et afin de pouvoir déverser dans notre mort la vie divine qu’il tient du Père. Sur la montagne, en présence de trois de ses proches auxquels il venait d’annoncer sa Passion prochaine, Jésus s’est offert intentionnellement au Père pour le salut du monde ; il a fait son choix : il ira jusqu’au bout. Par ce libre consentement à sa mission, son humanité adhère pleinement à son identité véritable de Fils unique que « le Père a livré pour nous tous » (2nd lect.). La lumière resplendissante que contemplent les apôtres n’éclaire pas leur Maître de l’extérieur, mais de l’intérieur : elle jaillit du plus profond de sa divinité, d’où elle illumine son humanité. La voix dans la nuée confirme l’option que Jésus vient de faire : il est le Fils bien-aimé, celui qui accomplit la Parole annoncée par la Loi et les prophètes ; c’est lui désormais qu’il nous faut écouter. Moïse et Elie peuvent disparaître : tout est dit en Jésus-Christ.



Chacun de nous un jour ou l’autre, est invité à offrir son « Isaac », à accepter de mourir à ce qu’il y a d’inauthentique en nos vies, pour accéder à notre identité profonde. Certes nous désirons tous devenir nous-mêmes ; mais sommes-nous prêts à payer le prix ? Combien d’entre nous résistent à faire le grand saut, car il s’agit de mourir avant de renaître : il faut en effet accepter de perdre, sans savoir par avance ce que nous trouverons. Ne croyons pas que Dieu prenne plaisir à notre souffrance : « Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! » (Ps 115). Il désire ardemment « briser nos chaînes », mais il ne peut le faire sans notre consentement. Pour oser le grand passage, puisons notre courage dans la parole de l’Apôtre : « Si Dieu n’a pas refusé son propre Fils, alors comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? » (2nd lect.). Oui nous le croyons : grâce au Christ, chacune de nos « morts » est devenue un passage dans la vie, une vie toujours plus pleine, plus authentique.

20:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |