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22/10/2008

La chasteté est trinitaire.

La chasteté est trinitaire. Il s'agit d'ordonner l'union des parents à cette 3ème personne qu'est l'enfant comme l'ont fait les parents de sainte Thérèse.      

 


Suite 2 de la 9ème conférence donnée au mont des Cats en décembre 1971.

Reprise du texte : « Le spermatozoïde et l'ovule sont déjà un être humain, déjà là il y a une personne en puissance, c'est un domaine sacré que jamais il ne faut jamais ignorer : dans le domaine sexuel il y a la troisième personne qui est l'enfant. »

Suite du texte : « Et déjà, à ce stade du spermato­zoïde et de l'ovule, le respect de la personne peut jouer un rôle éminent. Dès qu'on prend conscience qu'il s'agit, en effet, d'une possibilité d'être humain, il est impossible de ne pas être saisi de respect et de ne pas comprendre l'immense responsabilité que l'on doit porter à l'égard de l'espèce qui nous est confiée et que nous avons d'ailleurs à libérer d'elle-même.
Car évidemment, si la sexualité doit trouver son équilibre en nous, il faut que nous arrivions à comprendre le jeu de l'espèce et à nous en dé­gager, il faut que nous nous libérions de l'espèce en l'assumant et en la personnalisant. Car finalement, si l'homme se reproduit à tour de bras, s'il se reproduit sans discrimination comme des lapins, s'il se reproduit sans élever cette vie, sans la transformer, sans la conduire à sa fin dernière, sans faire de chaque enfant qui naît le sanctuaire de la Présence infinie, cette reproduction ne signifie rien, elle demeure purement animale et l'humanité reste en friche. Il s'agit évidemment d'entrer dans ce mouvement pour le prendre en charge, pour l'acheminer vers l'humanité authentique, en donnant à cette force le visage de l'enfant, le visage de l'enfant-Dieu finalement, le visage de l'enfant appelé à refléter la Présence infinie qui l'habite et lui confère une dignité éternelle.
Il s'agit donc de retrouver la Trinité, si vous le voulez, la Trinité qui est l'homme, la femme et l'enfant, l'enfant "ex utroque", qui procède de l'un et de l'autre, qui procède de la femme qui est le "fils" ou le Verbe parce que l'élan de la femme la porte à naître du coeur de l'homme.
La femme est aimante, c'est sa propre dimension. Toute femme aime, c'est sa manière d'exister, ! la plus cérébrale des femmes, la plus intelligente, la plus savante, une "Marie Curie" par exemple est complètement désorbitée à la mort de son mari, elle ne retrouvera plus jamais la sérénité. La science ne lui suffit pas, elle a besoin d'une présence, elle a besoin d'un visage, et c'est dans le vivant que la femme trouve son domaine, et elle a besoin, en particulier, de naître du coeur de l'homme.
Une doctoresse, archi-féministe d'ailleurs, qui revendiquait constamment les droits des femmes, me disait, sans se rendre compte de la portée de cet aveu : "Une femme peut tout quand elle est aimée ! " Elle peut tout, elle est capable de tous les dévouements, de tous les sacrifices, à condi­tion qu'elle soit aimée. La femme cherche un berceau dans le coeur de l'homme, elle veut naître de lui comme le Fils dans le sein du Père, finalement ! Elle est la médiatrice entre l'enfant et l'homme, ou entre l'homme et l'enfant qui est "ex utroque", qui participe de l'un et de l'autre et qui a besoin de l'un et de l'autre.
La difficulté, c'est précisément que l'homme et la femme n'attendent pas la même chose, qu'ils sont très profondément différents jusque dans leurs cellules sanguines, très profondément différents ! toutes leurs structures sont différentes, toute leur sensibilité est différente. La femme est infiniment plus tendre dans l'ensemble, elle a davantage besoin de caresses qu'elle n'a besoin de la sexualité proprement dite ! L'homme, lui, est beaucoup plus orienté, avec une précision très déterminée vers l'acte sexuel parce que c'est lui qui doit être en quelque sorte l'élément actif dans cette union qui va décider de l'avenir de l'espèce.
C'est pourquoi d'une part il est extrêmement difficile qu'ils s'entendent et se rencontrent parfaitement, et d'autre part il est encore bien plus difficile qu'ils échappent à l'envoûtement sexuel, c'est-à-dire qu'ils arrivent à découvrir l'un dans l'autre la personne. Ceci a une importance, n'est-ce pas, immense, à longue durée. Evidemment, au premier moment, l'enchantement de la rencontre, l'ivresse de ce vertige que secrète les glandes endocrines, tout cela fait qu'on ne se pose pas de problèmes, il semble que l'accord est spontané mais, dès qu'il y aura cohabitation, dès qu'il y aura des responsabilités communes, dès qu'il y aura des difficultés, dès qu'on percevra les limites et du cadre et de l'organisation et du bud­get, et surtout les limites des tempéraments et des caractères, on s'aper­cevra qu'on a fait un marché de dupes très souvent, que finalement l'être auquel on est lié, il est "un" parmi des millions, des milliards d'autres et qu'il n'y a pas de raison d'être toujours lié à lui plutôt qu'à un autre.
Et, même si on n'en arrive pas là, il est extrêmement rare qu'on arrive jusqu'à la personne, qu'on arrive à surmonter ce vertige qui fait qu'on est intéressé par les différences sexuelles de son partenaire, qu'on ne le voit pas dans sa liberté créatrice, qu'on ne le voit pas dans son éternité de valeur, qu'on ne le perçoit pas dans ce point focal où il est tout entier contenu dans une lumière spirituelle, rien n'est plus difficile que l'amour !
Comme dit Rilke, qui d'ailleurs a manqué son mariage : "L'amour est la grande épreuve", précisément en raison de toutes les facilités apparentes que donne l'instant ! "L'amour est la grande épreuve." Si on veut le vivre, il faut réaliser ce que se prescrit Kierkegaard quand il dit : "la proximité absolue est dans la distance infinie", c'est-à-dire qu'il faut des abîmes de respect pour entrer en un contact authentiquement personnel, ce qui suppose justement qu'on a surmonté tous les prestiges de la sexualité, qu'on a inté­riorisé tout l'être, qu'on n'est plus dupe des apparences sexuelles, qu'on a recréé le corps, car il faut créer le corps.
Or le corps n'est pas distinct de l'esprit comme une entité séparable mais, comme l'homme n'existe pas et qu'il a à se faire exister, comme il a à se créer : il a à se créer physiquement, corporellement, sexuelle­ment, il doit se créer humainement, il faut que sa sexualité s'humanise, qu'elle prenne un visage trinitaire, qu'elle s'ordonne à l'enfant-Dieu, qu'elle soit telle enfin que l'enfant, s'il pouvait choisir de naître, voudrait réellement naître de tels parents, de ces parents-ci qui auraient préparé dans leur coeur le berceau de sa naissance.
C'est à cette condition que les parents pourraient parler à leurs enfants de leur conception et de leur naissance. Si en effet ils avaient préparé la naissance de leurs enfants dans un esprit de consécration totale, s'ils avaient pris la responsabilité de la personnalité de leurs enfants, s'ils avaient ordonné leur union à cette troisième personne - comme les parents de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus l'ont fait à l'égard de tous leurs enfants, oui, alors les parents auraient pu parler à leurs enfants de leur origine, sans s'effrayer d'une telle confidence puisque tout aurait été ordonné à l'enfant qui aurait trouvé dès avant de naître un amour illimité pour l'accueillir.
Il est certain que la chasteté est trinitaire, que la chasteté envisage les trois personnes et que la chasteté donne au spermatozoïde et à l'ovule, et aux organes qui les transmettent le visage de l'enfant, le visage de la troisième personne dans toute son innocence et dans toute sa beauté. Personnifier ces éléments, leur donner un visage de personne, c'est se mettre immédiatement dans une direction de respect infini.
Quant aux relations homme-femme, il ne s'agit pas naturellement d'avoir peur de la femme, au contraire il faut l'aimer ! mais l'aimer ! l'aimer, cela ne veut pas dire la convoiter, ce qui est tout à fait différent : il faut justement l'aimer au delà de toute convoitise, il faut l'aimer comme une personne, il faut l'aimer avec le regard de Marie, avec le regard virginisé de la très Sainte Vierge, il faut l'aimer sans être dupe, il faut l'aimer en la ramenant à sa vocation de sainteté. Il faut lui témoigner tant de respect qu'elle soit amenée à découvrir elle-même au plus profond de son âme cette Présence de Dieu qui la virginise, la consacre et lui assure une fécondité personnelle.
C'est dans cette perspective que nous pouvons envisager ce problème du mariage qui se pose actuellement dans l'Eglise, celui des prêtres.

Maurice  ZUNDEL.

11:52 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAURICE ZUNDEL. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/10/2008

HOMMAGE DE PATRICK POIVRE D'ARVOR A SOEUR EMMANUELLE.

18:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Soeur Emmanuelle du Caire est décédée.

Soeur Emmanuelle du Caire est décédée lundi à l'aube de ses 100 ans




PARIS, 20 oct 2008 (AFP) - Soeur Emmanuelle, religieuse franco-belge ayant dédié sa vie aux plus pauvres, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi moins d'un mois avant de devenir centenaire, a annoncé dans un communiqué Trao Nguyen, président d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle.

Soeur Emmanuelle, de son vrai nom Madeleine Cinquin, s'est éteinte "dans son sommeil" dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 99 ans dans la maison de retraite de Callian (Var) où elle vivait depuis 1993, a indiqué à l'AFP une responsable de l'association.

"Fatiguée", mais ne souffrant "d'aucune maladie particulière" selon la même source, Soeur Emmanuelle, connue pour son franc-parler, sa silhouette humble et son visage malicieux qui hantaient les plateaux de télévision et les bureaux des puissants, allait célébrer son centième anniversaire le 16 novembre.

"Conformément à sa volonté, ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité. Une messe à sa mémoire sera célébrée prochainement à Paris", selon le communiqué d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle.

Soeur Emmanuelle, qui avait partagé pendant plus de 20 ans la vie des chiffonniers du Caire, a mené une lutte acharnée contre la pauvreté avec une vitalité qui lui a valu une popularité durable.


* Née le 16 novembre 1908 à Bruxelles dans un foyer aisé franco-belge, rien ne prédestinait Madeleine Cinquin à devenir selon ses propres termes "une rebelle", un alter ego féminin de l'Abbé Pierre, "ami" et "maître à penser".

Mais à 23 ans, le 10 mai 1931, la jeune bourgeoise, de mère chrétienne et de père juif, avait renoncé à une vie confortable et prononcé ses voeux de religieuse dans la congrégation Notre-Dame de Sion, privilégiant les liens avec l'enseignement et le judaïsme.

Sous le nom d'Emmanuelle (Dieu est avec nous), elle avait enseigné en Turquie, puis en Tunisie avant de partir pour l'Egypte. Dans ce dernier pays pour lequel elle a un véritable coup de foudre, à 62 ans, elle obtient enfin le feu vert de sa congrégation pour vivre parmi les plus pauvres, les chiffonniers du Caire.

Rappelée par sa congrégation en 1993, à l'âge de 85 ans, alors qu'elle souhaitait finir sa vie en Egypte, Soeur Emmanuelle a passé ses dernières années dans le Var.

Elle se déplaçait désormais en fauteuil roulant mais avait continué à donner de la voix pour défendre l'aide aux pays pauvres, les SDF et les jeunes générations.


"Durant toute sa vie, elle a puisé son inlassable énergie dans sa foi en Dieu et comme elle l'affirmait aussi, dans sa foi en l'Homme", commente son association.

"Jusqu'au bout et malgré son âge, Soeur Emmanuelle est demeurée un souffle vivant pour tous ceux qui poursuivent et développent ses actions", poursuit-elle.

"Sa disparition laisse un vide immense dans nos coeurs", assure Asmae, "mais la force de son message continuera de nous aider à être fidèle à sa devise: +Vivre c'est agir, Yalla!+".

Dans un dernier livre d'entretiens intitulé "J'ai cent ans et je voudrais vous dire" (avec Jacques Duquesne et Annabelle Cayrol, éditions Plon) et publié en août 2008, la religieuse parlait de la mort sans tabou. A la fin de l'ouvrage, dans un petit texte de sa main elle affirmait : "j'ai eu une vie heureuse, celle que je voulais".

"Je suis en paix, j'attends paisiblement la mort, sans m'ennuyer", ajoutait-elle, exprimant pourtant "un regret, une souffrance: tous les drames du monde".

"Sans partage, sans solidarité, on ne peut faire progresser l'humanité", insistait Soeur Emmanuelle. "Il faut donc s'acharner".


Chère Sr Emmanuelle,
en ce jour de ta naissance au Ciel je sais que c'est un jour de grande fête là-haut !
Nos coeurs ici bas sont serrés.
Mais nous garderons ton sourire, ta joie, ta foi et ta force !
Prie pour nous !
Yalla !

Que Dieu nous bénisse par l'intercession de Sr Emmanuelle !

Thierry Fourchaud

Cité de l'immaculée
BP 24 - 53170 SAINT DENIS DU MAINE
France



- Notre site : www.mariereine.com
- Notre maison : www.citedelimmaculee.com
- Site d'évangélisation: www.labonnenouvelle.fr


18:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

18/10/2008

LA TÉLÉVISION ET LA REDEVANCE.


La redevance
envoyé par La_Scam

La redevance, c'est la différence. La télé appartient à ceux qui la paient ! Un film proposé et écrit par Yves Jeuland, réalisé par Joyce Colson, animation : Jean-Yves Castillon, Voix : avec la participation amicale de Mathieu Amalric et Perrine Tourneux, studio d’enregistrement : Sub-til, sound design & mixage : Tabaskko / Bruno Guéraçague. Un film financé par la Scam et soutenu par plus de 30 organisations. conformation & étalonnage : Stéphane Jarreau production exécutive : doncvoilà / Virginie Giachino

14:07 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Certains visages ne s'oublient pas...

11:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Conserver « le précieux héritage de la sagesse chinoise », par le card. Zen.

La Parole de Dieu, Créatrice de beauté

ROME, Vendredi 17 octobre 2008 (ZENIT.org) - Le cardinal Zen souhaite que soit conservé « le précieux héritage de la sagesse chinoise ».

L'évêque chinois de Hong Kong, le cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, S.D.B., est en effet intervenu en ces termes au synode des évêques, le 15 octobre, lors de la 16e congrégation générale. Il a abordé la question de l'alphabétisation, en rapport avec la diffusion de la Bible, et la question de l'exégèse biblique.


L'évêque chinois a d'abord voulu évoquer la « beauté » qui jaillit de la Parole en disant : « Je voudrais m'attarder un instant sur la Parole de Dieu en tant que Créatrice de beauté de l'Univers et de l'être humain, doté d'intelligence et de coeur, et capable donc de dialoguer avec son Créateur », a annoncé le cardinal Zen.


Et d'expliquer que « cet aspect de la Parole est présent dans le Document de travail, mais venant d'un pays où la Parole révélée n'a pas encore été transmise à un grand nombre et où les « semences du Verbe », en revanche, abondent dans la culture sapientielle du peuple, permettez-moi de revenir sur le sujet en exprimant quelques desiderata. »


« Mon premier souhait, disait l'évêque chinois, est que cet aspect de la Parole soit développé de manière adéquate dans le texte final et que quelques recommandations soient données par cette Assemblée à cet égard ».


Il invitait à recueillir et transmettre les valeurs de l'antique sagesse chinoise : « À Hong Kong, a-t-il précisé, nous travaillons avec les six religions principales afin de conserver l'héritage précieux de la sagesse chinoise. L'Église catholique en Chine a toujours trouvé une bonne alliée dans la doctrine confucéenne. Si nous parvenions, mus par la charité, à inculquer dans la génération de jeunes les vertus chinoises traditionnelles, nous l'aiderions à faire un grand pas vers la sainteté ».


A contrario, il décrivait uen société édifiée sans ces valeurs en constatant, non sans allusion à l'actualité brûlante de ces dernières semaines : « un déclin épouvantable des valeurs sacrées de la vie, du mariage et de la famille, une corruption effrontée, un bâillonnement des consciences à cause duquel on peut en arriver, pour obtenir des gains faciles, à polluer le lait au détriment de la santé et de la vie d'enfants sans défense ».


Le cardinal Zen a également recommandé qu'en « suivant l'exemple de la patience divine, l'on accorde une grande place à cette parole propédeutique de Dieu et que l'on ne succombe pas à la tentation de brûler les étapes ».

Il citait deux exemples d'un Prix Nobel et d'un bon journaliste. A propos du premier, il  racontait ceci  : « J'ai entendu le Professeur Yang, Prix Nobel, dire "je ne suis pas croyant mais je ne cache pas que, dans deux cas, je me sens touché par le mystère. Le premier est quand je me trouve face à une découverte de la science : c'est comme si j'étais pris en flagrant délit pendant que je regarde quelque chose que je n'ai pas le droit de regarder. Le second est lorsque je m'aperçois de l'énorme puissance destructrice de la technique. Je pense alors que nous usurpons des forces qui ne nous appartiennent pas. Je dois avouer qu'il ne m'est pas venu à l'esprit de demander au Professeur quand il fera le prochain pas. Je lui aurais plutôt dit qu'il était proche du Royaume de Dieu ».

« Le deuxième cas, a continué l'évêque, est celui d'un journaliste consciencieux et patriote, qui fut injustement condamné pour espionnage. Quand il était jeune et qu'il étudiait dans un Collège protestant, il avait refusé de lire la Bible en public parce qu'il était athée mais ensuite, dans le long silence de son incarcération, l'Évangile avait trouvé le chemin de son cœur. Il y a quelques jours, nous nous sommes retrouvés ensemble à déjeuner. J'espère que je ne vous choquerai pas en vous disant que, à cette occasion-là, je l'ai félicité pour la fois où il avait refusé de lire la Bible ».

Dans un entretien à Radio Vatican, le cardinal Zen a aussi dit espérer que « le gouvernemnt s'ouvre véritablement et qu'il comprenne que la liberté religieuse n'est pas au détriment de qui que ce soit, mais à l'avantage de tous ».

10:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La vertu thérapeutique de la Parole de Dieu.

Par le P. Adolfo Nicolas


ROME, Jeudi 16 octobre 2008 (ZENIT.org) - La Parole de Dieu a une vertu « médicinale », « transformante », « thérapeutique », pour les personnes, les familles, les communautés, souligne le préposé général des Jésuites.

P. Adolfo Nicolas, espagnol, préposé général de la Compagnie de Jésus n'a pas prononcé son intervention au synode, mais elle est publiée aujourd'hui, en anglais, par la salle de presse du Saint-Siège dans le bulletin n. 25 du synode.

Un évêque espagnol a souligné pour sa part dans les « carrefours » que saint Ignace de Loyola a proposé une très bonne méthode pour vivre de la parole de Dieu.

« Chaque fois que nous entrons dans le monde de la Bible, a expliqué le P. Nicolas, nous nous exposons à un monde nouveau : le monde de Dieu, l'action de Dieu, l'enseignement de Dieu à son peuple. Cette rencontre, si elle est réelle, peut être un bouleversement surprenant, éclairant, serein et consolateur ».

Mais comme on peut aussi se « perdre » dans la Bible, il recommande que les pasteurs soient bien formés non seulement à « une juste application des modes de lecture, à la prière et à l'intériorisation plus profonde de la Parole de Dieu », mais aussi à « un vrai accompagnement des fidèles pour discerner l'action de l'Esprit Saint dans la Bible par sa lecture ».

Il a recommandé, avec de nombreux membres du synode, que « cette formation soit inclue dans la préparation au ministère pastoral et dans les programmes de formation continue des prêtres ».

Plus encore, il a souhaité que « toutes les paroisses ou diocèses » puissent compter sur « des centres et des personnes préparées à offrir ce service ».

10:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

L’histoire de l’art, histoire de la Parole de Dieu.

Par Mme Mme Fedorova Borovskaïa

ROME, Vendredi 17 octobre 2008 (ZENIT.org) - Pour Mme Federova, l'histoire de l'art est une « histoire de la Parole de Dieu ».

Au cours de la présentation du rapport après le débat, le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi a mentionné spécialement l'intervention de Mme Natalia Fedorova Borovskaïa, auditrice qui a pris la parole lors de la 14e congrégation générale de mardi matin, 14 octobre. Mme Fedorova Borovskaïa est spécialiste de l'histoire de l'art et professeur à l'Université d'État humaniste russe et à l'Académie russe des Beaux Arts.

S'exprimant en anglais, Mme Fedorova Borovskaïa s'est appuyée sur le n. 22 du Document de travail (Instrumentum laboris), dans lequel, a-t-elle résumé, l'art est considéré comme « un témoignage fécond de lecture spirituelle » de la Bible.

« L'art chrétien, et en particulier les icônes russes et les peintures de la Renaissance italienne », sont pour Mme Fedorova Borovskaïa un chemin vers « l'espace de la vie de Dieu ».

Elle a aussi salué les interventions des évêques de Roumanie et d'Allemagne « sur le rôle de l'art dans nos approches de l'Écriture Sainte ».

Elle a expliqué ainsi son itinéraire culturel et spirituel : «  Je suis née en URSS, le pays de l'athéisme d'État. Je n'ai jamais pensé à Dieu et personne ne m'a jamais parlé de Lui, à part les oeuvres d'art, la musique et la littérature ».

Mme Fedorova a ensuite posé une question de pédagogie en disant : « Aujourd'hui, j'enseigne l'histoire de l'art. La question principale que je me pose est : quelles méthodes et quelle conception de l'enseignement peuvent aider mes étudiants à rencontrer l'amour de Dieu au travers de leurs études ».

Sa réponse est qu'elle doit, elle, professeur demeurer dans la Parole de Dieu, ce qu'elle exprime ainsi : « Il est évident qu'ils trouveront leur Père seulement dans la mesure où je serai capable de demeurer dans l'espace de Sa Parole. Mais comment y demeurer, dans un cours ou dans un séminaire, alors qu'il faut prendre des décisions sur des questions professionnelles concrètes ? »

Elle suggérait pour cela  trois attitudes face à l'art : voir dans l'œuvre une prière du peintre, lire dans l'art son symbolisme spirituel et regarder l'artiste à travers l'amour de Dieu.

Il s'agit tout d'abord, a expliqué l'auditrice du synode, « d'accueillir dans son coeur l'oeuvre d'art comme une prière du peintre », et « d'enseigner à comprendre que l'on demeure dans l'atmosphère de cette prière comme un prêtre dans la prière éternelle du Christ pour sa célébration liturgique ».

Elle recommande ensuite « d'étudier l'histoire de l'art avec une attention spirituelle, en cherchant à lire son symbolisme religieux profond ».

« Je considère que l'Église doit constamment prier pour tous les maîtres et les historiens de l'art, parce que la vie de l'art dans le monde est l'histoire sacrée de la miséricorde de Dieu », a-t-elle suggéré.

Enfin, l'enseignante a suggéré de « regarder la personne de l'artiste à la lumière de l'amour de Dieu ».

Elle voit en somme l'histoire de l'art comme une « histoire de la parole de Dieu ».

Et de partir de la vie des artistes pour se faire comprendre : « Nous voyons que, souvent, la biographie de l'artiste est un chemin de croix, et que le contenu de la croix comprend ses péchés, ses erreurs et ses tentations, qui sont malheureusement trop bien connues. Tous les peintres n'ont pas mené la vie de Fra Angelico. Pourquoi, malgré les sombres circonstances de leur vie, ont-ils su créer leurs oeuvres d'un niveau spirituel élevé ? Le concept de ces phénomènes n'est pas seulement scientifique ».

Elle conclut donc : « C'est une histoire de l'art vue comme histoire de la Parole de Dieu, l'histoire du salut pour laquelle le Verbe éternel - Jésus Christ - est disposé à souffrir, à être crucifié et à mourir dans l'âme de tous les peintres pour la croissance de son talent, qui a été créé par le Père comme langage de son fils préféré ».

10:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“En quoi devons-nous espérer?"

Face au panorama qu'offrent des hommes sans foi, sans espérance; face aux cerveaux qui s'agitent, au bord de l'angoisse, tout en cherchant une raison d'être à la vie, toi tu as trouvé un but: Lui! Et cette découverte introduira en permanence dans ton existence une joie nouvelle: elle te transformera, et te fera découvrir chaque jour une foule de belles choses, qui t'étaient inconnues jusqu'alors, et qui sont le signe de l'ampleur de la joie qu'offre ce chemin très large qui te mène à Dieu. (Sillon, 83)


Peut-être plus d'un en est-il à se demander: nous les chrétiens, en quoi devons-nous espérer ? Car le monde offre beaucoup de biens attirants pour notre coeur, qui réclame le bonheur et poursuit ardemment l'amour. D'autre part, nous voulons semer la joie et la paix à pleines mains: nous ne nous contentons pas de la recherche de notre prospérité personnelle et nous tentons de rendre heureux ceux qui nous entourent.

Malheureusement d'aucuns, avec une vision louable mais plane des choses, avec des idéaux exclusivement provisoires et fugaces, oublient que les aspirations des chrétiens doivent viser des sommets plus élevés: infinis. C'est l'amour même de Dieu qui nous intéresse. Nous désirons jouir de Lui avec une plénitude et avec une joie sans terme. Nous avons constaté, de tant de façons, que les choses d'ici-bas vont passer pour nous tous lorsque ce monde entier passera; et même avant, pour chaque homme, car ni les richesses ni les honneurs ne nous accompagneront dans notre sépulture. C'est pourquoi nous avons appris à prier avec les ailes que nous donne l'espérance qui porte nos coeurs à s'élever vers le Seigneur: in Te Domine speravi, non confundar in aeternum. J'espère en Toi, Seigneur, pour que ta main me dirige maintenant et en toute circonstance pour les siècles des siècles (Amis de Dieu, 209). 
       
http://www.opusdei.fr/art.php?p=19488

10:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/10/2008

Ordre spirituel et ordre temporel.



©F&L-C.Deher

 

L’évangile de ce jour est d’une actualité frappante. L’Église cherche en effet à établir un lien dynamique entre vie spirituelle et vie sociale. Par sa Doctrine sociale – et son résumé, Compendium, publié en 2005 – l’Église enseigne aux chrétiens à éviter toute forme de spiritualisme mielleux ; elle les invite à s’engager dans les réalités sociales en développant un « humanisme intégral et solidaire », c'est-à-dire qui tend à conformer la vie associative, économique et politique avec le message chrétien. La personne humaine est le « centre et le sommet » de la vie sociale. Celui-ci s’atteint par la défense de la dignité humaine qui s’accomplit dans le bien commun, c'est-à-dire dans le respect de toutes les autres dignités humaines. Mais pour être vraiment un bien commun – et éviter ainsi les écueils du communautarisme qui aboutit à l’absorption de l’individu dans le groupe – celui-ci doit vérifier qu’il produit effectivement le bien des personnes. Ainsi Jésus, par son invitation à « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », établit une distinction fondamentale et personnaliste à la base de toute visée positive de la laïcité.

Par cette distinction – mais sans séparation – entre vie spirituelle et vie sociale, Jésus engage le chrétien sur le chemin de « l’humanisme intégral et solidaire » qui rend l’homme responsable concrètement de son frère le plus proche. De son voisin aussi !

 

P?re Tanguy Marie
Père Tanguy-Marie
Prêtre de la Cté des Béatitudes
Auteur des livres : La parole, don de Vie, EDB, 2006
Libres en Christ, EDB, 2008.

 

 

 

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