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22/10/2007

GUY MÔQUET L'HISTOIRE...

"Ma petite maman chérie,


mon tout petit frère adoré,


mon petit papa aimé,


Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.


Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.


17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.


Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !


Votre Guy qui vous aime.


Guy"

10:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

A MON PETIT FRÈRE.

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A mon petit frère

 

On la porte la croix, on souffre et l'on avance

Cependant, nous ne sommes pas que des corps

Je réfléchis, tu penses, et l'on avance,

Hier nous étions là, aujourd'hui encore,

Demain, on luttera, on se calmera, plus d'errance

Sur le chemin de croix, avons pris de l'avance

Mon frère, regarde toi, tu as déjà souffert

Et voilà dans ton ciel, une belle lumière.

Comme un enchantement, comme le souffle du vent

Tu bénis tes " amours " tes deux petits enfants,

Une ombre majestueuse, s'est posée doucement

Tu rêvais de bonheur, ton cœur est leur présent.

De quoi sera demain ? ton cœur est tout tremblant

On la porte la croix, on souffre et l'on avance

Ta nuit n'est plus ténèbre, refermée ta blessure,

Une petite louve s'est pointée, l'espoir à ta mesure.

Marie-France Pavard.

08:29 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La prière substance de notre vie.

La prière substance de notre vie.

Elle est Lumière dans nos nuits de tempêtes.
Elle est respiration qui nous permet de vivre chaque instant tel un moment d'éternité.
Elle est notre Force insurrectionnelle qui nous met debout lorsque les injustices parlent
en notre nom.
Elle est Amour infini dans le coeur de notre âme.
Elle parle au souffle de nos cris quand notre inspiration est en panne.
Mais, elle est toujours cet Amour que nous cherchons par-delà les larmes et les pluies de la vie.
Nous savons qu'elle est écoutée dans ce coeur à coeur avec Lui.
Elle est soleil qui réchauffe nos tiédeurs et nos froideurs inéluctables souvent face aux adversités de l'existence.
Elle transfigure notre regard des banalités quotidiennes.
Elle nous fait appréhender les médiocrités comme des émeraudes à contempler.
Elle transforme en diamant le verre élimé par les tourments.

Elle donne aux paysages que nous admirons toute la saveur de la beauté invisible.
Elle nous fait découvrir des horizons insoupçonnés.
Elle creuse en notre coeur des sillons d'amour qui nous font voir le pauvre tel un prince,
un fils de Dieu notre Père.
Elle vit en nous dans les fibres de notre être comme une évidence de chaque jour.
Que serions-nous sans sa présence qui nous donne Espérance ?
Elle est le fleuve qui nous fait naviguer par-delà les torrents.
Elle invente des symphonies nouvelles à nos mélodies fatiguées.
Elle prononce des mots que nous n'aurions jamais exprimés.
Elle est la fleur des Juifs, des protestants, des Musulmans, des charismatiques, des bouddhistes
et des athées qui poétisent l'univers en silence.
Elle est le jardin où se recueillent tous ceux que j'oublie.
Elle est la mort dans un dernier sourire. Elle parle encore par-delà nos désirs.
Elle est notre pédagogie qui humanise le monde. Sa sève nous nourrit dans un profond silence.
Oui, elle se trouve et se loge dans un silence Habité de Tendresse.
Elle parle de nos journées quand nous les lui confions.
Elle est humilité face aux grandeurs illusoires.
Elle n'attend que nous au matin des hivers.
Elle guide nos pas vers davantage de Mystères.
Elle est feu qui mettra le monde presque par terre.
Elle n'écoute jamais nos rêves de chercheurs d'illusions.
Elle dit la Vérité face à nos propres mensonges.
Elle nous ouvre les entrailles pour animer nos corps.
Même si nous sommes souffrants, elle donne l'énergie d'être toujours vivants.
Elle se révolte avec nous devant les meurtrissures des enfants, des adultes humiliés, des jeunes exploités, des vieillards qui meurent dans une déréliction honteuse.
Elle révèle les hontes de nos comportements.
Elle pardonne nos peurs et nos doutes aussi.
Elle fait mourir ces peurs au nom de la vie.
Elle procure une Joie que nul ne saurait nous ravir.
Elle est scintillement d'or aux pépites de nos doutes.
Elle est notre poumon qui respire l'Espérance.
Elle évoque sans cesse l'Amour dans l'insaisissable temps.
Elle est toujours le sens que nous donnons à l'action.
Elle ressource notre sang quand la fatigue nous prend.
Elle est dans notre sommeil même si nous ne l'entendons pas.
Elle agit toujours et exauce le chant du petit enfant.
Elle est oiseau aux mille couleurs qui nous émerveille.
Que serions-nous sans elle ? Sans ses pas qui nous font avancer.
Certainement des corps sans âme qui ne savent plus aimer.
Des ombres sur les chemins de nos suffisances.
Que serions-nous sans elle ? Tout peut-être...Sauf ce que nous sommes !
Mais qui est donc cette face féminine dont je parle tant ?
Elle est la main de Dieu dans notre main tremblante.
Elle est aussi l'Esprit dont le Vent nous rend libre.
Elle est Jésus-Christ qui nous rend plus Homme.
Elle est la prière, ce langage essentiel pour nourrir notre Foi.
Oui, c'est dans la prière que s'embellissent les âmes.
Dans cette rencontre d'Amour Indicible nous forgeons notre devenir.
Dans ce silence où Dieu habite et nous attend.

Cette prière viscérale qui nous fait dire que nous ne craignons plus rien, ni personne. Pas même la mort ne saurait nous éteindre.
La prière est la flamme que nous entretenons avec le Christ pour que jamais ne se perde le parfum délicieux de vivre en chrétien.
En homme libéré des contingences de nos sociétés pour nous mettre au service de l'humanité. Témoins de l'Amour au milieu des vautours. Mais, inflexibles dans nos valeurs à défendre.
Refusant le laxisme d'une pensée dite moderne.
Elle donne sens à notre existence. La prière est la voix de Dieu qui s'exprime dans nos coeurs amoureux de sa Présence.
Franchement que serions-nous sans ce dialogue de tous les instants ?
Nous serions comme des enfants qui disent aimer leur père et ne lui parlent pas.
Prions dès aujourd'hui, c'est notre puissance d'aimer. Notre certitude de n'être point seuls en ce monde égoïste.
Prions pour simplement dire à Dieu que nous l'adorons et qu'Il est le Père qui nous enfante chaque jour à la Vie !

Amen.

Bruno LEROY. Éducateur de rue.

Interview publiée sur notre site avec l'autorisation de l'auteur.

http://www.paraboles.net/

07:46 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MÉDITATIONS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/10/2007

HUMBLEMENT...CE QUE JE SAIS.

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  1. Que l’Amour est ce qu’il y a de plus important.  Qu’il est la base de la relation à Dieu et aux autres.  Mais qu’il a besoin qu’on lui donne beaucoup de chance.
  2. Qu’aucune institution, aussi noble soit-elle, ne peut être préférée au bien d’une personne humaine, et particulièrement de celle qui est pauvre et souffrante.
  3. Qu’une prière, aussi profonde soit-elle, ne saurait remplacer un geste d’accueil, une attention amoureuse ou une parole de bonté.  Parce qu’au fond, la prière bien faite n’est que cela.
  4. Que la source de l’agir et de l’engagement véritable se trouve au-dedans de chaque personne et qu’il n’y a que Dieu qui puisse l’apprécier et l’évaluer, étant lui-même LA SOURCE de tout ce qui est.
  5. Qu’aucune autorité n’est digne de porter ce nom si elle ne l’a d’abord mérité par une attitude d’humilité véritable, d’intérêt sincère pour la personne de l’autre, une conscience vive de ses limites et un engagement concret à se dépasser.

Bruno LEROY.

19:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie, ecriture |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/09/2007

QUAND MARCEAU MIME LA MORT.

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le 22 mars 1923, à Strasbourg, Marcel Mangel - tel est son vrai nom - a traversé la vie accompagné de deux figures essentielles : Charlie Chaplin, découvert dans La Ruée vers l’or, à l’âge de 10 ans, et le mime Jean-Baptiste Deburau tel que Jean-Louis Barrault l’a incarné dans Les Enfants du paradis de Marcel Carné. Et puis il rencontre Etienne Decroux, le maître des maîtres, l’inventeur de la marche sur place que l’on a vue, depuis, cent fois déclinée, que ce soit par Michael Jackson ou par Philippe Caubère. Il a 24 ans alors, et un don unique qui a besoin de s’incarner dans un autre lui-même, fictif, poétique, hors du temps.

Ce double, ce sera Bip. Hommage au personnage de Pip imaginé par Charles Dickens dans Les Grandes espérances, Bip naît tout habillé en 1947, sur la scène du théâtre de poche : visage fardé de blanc aux lèvres noires, haut de forme piqué d’une marguerite, pantalon clair et caraco fermé sur un polo rayé, tel sera la panoplie de Marcel Marceau, nom de résistance que s’est choisi ce jeune juif dont le père fut déporté à Auschwitz. Et commence pour le chasseur d’invisibles papillons, le grimpeur d’escaliers imaginaires, un voyage ininterrompu à travers le monde qui l’acclame bien plus que son propre pays.Si les Japonais l’ont élevé au rang de « trésor vivant », les Français, eux, l’admirent mais un peu comme un objet de musée et sans vérita-ble enthousiasme. Son art lui paraît un peu vieillot, un peu figé. Quant à sa descendance, elle est en principe assurée depuis la création de son école de mi-modrame, en 1978. Mais pour le moment, personne n’est vraiment apparu pour prendre la suite de l’héritier du Pierrot lunaire.

 

A...Dieu grand poète, je n'ai pas apprécié du tout ton dernier mime. Mais il était programmé depuis longtemps et le temps t'a poussé pour imaginer cette nuit vers laquelle nous allons tous. Cependant, la différence entre nous, c'est que nous l'accueillerons plutôt que la mimer.
Mais, toi tu connaissais son visage et tu n'as guère hésité à t'engouffrer dans sa Lumière.
C'est le secret des artistes de ton envergure de fréquenter l'invisible, jusqu'à le rendre fréquentable aux autres.
Sois, Heureux, Marcel au paradis des Artistes où tu retrouveras Charlie Chaplin et tant d'autres pour mimer les travers de nos sociétés.
Bruno LEROY.

13:55 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

23/09/2007

RECUEIL DE PRIÈRES.

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De la paix de l'âme


Il n'y a rien au-dessus de la paix en Christ, par laquelle sont détruits les assauts des esprits aériens et terrestres. « Car ce n'est pas contre les adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes. »
(Ep 6, 12.) Un homme raisonnable dirige son esprit à l'intérieur et le fait descendre dans son cœur.
Alors la grâce de Dieu l'illumine et il se trouve
dans un état paisible et suprapaisible : paisible,
car sa conscience est en paix ; suprapaisible,
car au-dedans de lui,
il contemple la grâce du Saint-Esprit...
Peut-on ne pas se réjouir en voyant, avec nos yeux
de chair, le soleil ? D'autant plus grande est notre joie quand notre esprit, avec l'œil intérieur, voit le Christ, Soleil de Justice. Nous partageons alors la joie des anges. L'Apôtre a dit à ce sujet : « Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux. » (Ph 3, 20.) Celui qui marche dans la paix, ramasse, comme avec une cuiller, les dons de la grâce. Les Pères, étant dans la paix et dans la grâce de Dieu, vivaient vieux. Quand un homme acquiert la paix, il peut déverser sur d'autres la lumière qui éclaire l'esprit... Mais il doit se souvenir des paroles du Seigneur : « Hypocrite, enlève d'abord la poutre
de ton œil, et alors tu verras clair pour enlever la paille
de l'œil de ton frère. » (Mt 7, 5.)
Cette paix, Notre Seigneur Jésus-Christ l'a laissée
à ses disciples avant sa mort comme un trésor inestimable en disant : « Je vous laisse ma paix,
je vous donne la paix. » (Jn 14, 27.) L'Apôtre en parle aussi en ces termes :  « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » (Ph 4, 7.) Si l'homme ne méprise pas les biens de ce monde, il ne peut avoir la paix. La paix s'acquiert par des tribulations. Celui qui veut plaire
à Dieu doit traverser beaucoup d'épreuves. Rien ne contribue plus à la paix intérieure que le silence et, si possible, la conversation incessante avec soi-même et rare avec les autres. Nous devons donc concentrer nos pensées, nos désirs et nos actions sur l'acquisition de la Paix de Dieu et crier incessamment avec l'Église : « Seigneur ! Donne-nous la paix ! »
Saint Séraphin de Sarov ( XVIIIe-XIXe siècles)

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20:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, action-sociale-chretienne, spiritualite, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

19/09/2007

Salut, je suis la drogue!

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Mon nom vous fait frémir, n'est-ce pas?  Je suis l'amie fidèle de l'alcool, et tout comme lui, je vous déteste au plus haut point, surtout les jeunes.  Je vous hais d'être beaux, intelligents et en santé.  Heureusement, plusieurs d'entre vous sont déjà mes esclaves et sont beaucoup moins reluisants maintenant.

Pour ceux qui ne le savent pas, mon travail à moi, c'est la destruction du cerveau:  c'est ma spécialité.  J'aime les névrosés, les dépendants, les amorphes… enfin… je n'aime pas la beauté.  La nature que votre Dieu a créée, je la trouve affreuse.  C'est pourquoi j'expédie les gens qui me consomment dans des pays d'épouvante et de désolation d'où, très souvent, on ne revient jamais.  J'aime quand les gens s'entretuent pour m'obtenir.  J'aime les gros trafiquants.  Les gens sans morale, la saleté, le désespoir, la mort.  Je suis mondialement connue.  Je traverse les continents à la vitesse de l'éclair, et aucune frontière ne me résiste.  Je suis partout à la fois… je me fous des lois et des principes.  Je laisse sur mon passage la peur et la folie.

Merci de me vendre, de me consommer, de me cacher!  Votre aide m'est infiniment précieuse pour anéantir ce qui reste d'amour sur terre.  Si vous aimez les films d'horreur, si vous voulez connaître l'angoisse et la peur, et si vous êtes, comme moi, l'ennemie jurée du bonheur, alors, consommez-moi sans réserve!  Vous n'aurez aucune difficulté à me trouver, car je suis partout:  dans la poche du petit revendeur, dans les bars et les brasseries, enfin, partout où mes services sont requis.

Je vous laisse réfléchir, il faut que je vous quitte, je suis débordée de travail!  Des millions de gens naïfs m'attendent avec impatience!

12:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/09/2007

L’artiste émerveillé.

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Son chef-d’œuvre, “Le Prophète”, serait aujourd’hui le livre le plus lu après la Bible. Rien qu’en France, pas moins de cinq traductions sont disponibles, et des dizaines de millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde.

La philosophie du chrétien Khalil Gibran ("Gibran" signifiant "Consolateur" en arabe) est simple, intemporelle et universelle : ce que l’homme a de plus divin en lui, c’est « l’émerveillement qu’il a devant la vie ». Gibran brûlait de vivre, privilégiait l’amitié des femmes et ne se privait d’aucune voie de création. Outre ses livres et ses poèmes, écrits tout d’abord en arabe puis directement en anglais, il fut un peintre réputé aux Etats-Unis, sa patrie d’exil, et un éditorialiste reconnu de la presse arabe au Moyen-Orient.

Ses dernières années furent marquées par la maladie et les sollicitations mondaines suscitées par sa gloire, car Gibran le Libanais était devenu un écrivain américain exprimant des intérêts universels. Outre la rencontre de l’Orient et de l’Occident, ce poète incarne surtout l’acharnement d’un homme à être un vivant.

 
  1 Avoir l’ambition d’être
  Pour Khalil Gibran, nous sommes des pèlerins en chemin entre « la nuit de notre moi-pygmée » et « le jour de notre moi-divin ». Tel une flèche continuellement tendue vers une cible, l’homme doit vouloir aller au-delà de sa simple existence et ne jamais se contenter d’une étape acquise. Chaque désir satisfait doit être le point de départ d’un nouveau désir. S’arrêter, se replier sur soi, serait trahir le rythme même de la nature, de sa nature. On l’aura compris, la suffisance est notre pire ennemi.
  2 Rêver sa vie
  Il est absolument vital de rêver, de jour, consciemment et de façon constructive : rêver est un véritable arbre de vie. Rêver n’est pas s’évader du réel. Pour Gibran, celui qui ne rêve pas ne sait pas transcender son quotidien, il en devient esclave. Ce que Gibran appelle rêver, c’est aller chercher en soi, un à un, les désirs que l’on porte, et les mettre à jour. Les faire jaillir de notre nature profonde, c’est poser un acte de responsabilité par rapport à son destin. Le rêveur est alors celui qui se donne les moyens de construire son avenir. C’est dans ses rêves qu’il cherche et découvre les buts à atteindre. Khalil Gibran rêvait et travaillait sans cesse, s’autorisant un minimum de pause, dessinant le jour, écrivant la nuit : il en est mort jeune.
  3 Appartenir au futur
    3 Appartenir au futur Fidèle aux souvenirs et aux légendes transmis par sa mère, Gibran est toujours resté attaché à l’Orient. Néanmoins, l’homme ne peut s’attarder sur le passé, car il doit être en renouvellement perpétuel. Le « moi-divin » doit se débarrasser de ce qui est vieux pour laisser de l’espace à ce qui arrive de nouveau. Vivre dans l’hier, c’est donner une autorité aux morts sur les vivants, c’est se figer et nier sa liberté. Le moi-divin appelle toujours vers l’avenir. C’est en ce sens que Gibran recommande aux parents de ne jamais vouloir faire de leurs enfants des prolongements d’eux-mêmes, des copies qui leur ressemblent : « Vos enfants ne sont pas vos enfants, ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. »
  4 Être relié à l’univers
  La beauté, les couleurs et les austérités de la terre du Liban imprimèrent dans le cœur de Gibran un amour profond pour la nature qui ne se démentit jamais. Pour lui, éternel amoureux des arbres, ces « poèmes que la terre écrit sur le ciel », la destinée humaine est irrévocablement liée à celle du cosmos. « La loi veut que nous vivions l’un par l’autre », écrivait-il. Il considérait le monde naturel comme un être vivant : « Si vous chantez la beauté alors que vous êtes seul dans le désert, vous aurez un auditoire. » Le monde naturel est ce à quoi nous devons toujours nous relier.
  5 S’aimer soi-même
  Gibran honore la confiance en soi, une vertu qui permet de ne jamais céder aux illusions du prestige ou des richesses. Pour lui, le bonheur naît aux confins du cœur, il n’est jamais le fruit des événements extérieurs. Tout part de soi. « Il est en moi un ami qui me console à chaque fois que les maux m’accablent et que les malheurs m’affligent. Celui qui n’éprouve pas d’amitié envers lui-même est un ennemi public et celui qui ne trouve pas de confident en lui-même mourra de désespoir. »  

10:06 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/09/2007

PARTIR CONFIANT...

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Partir au large en suivant le Vent de l'Esprit-Saint.
Partir sans craintes, ni regrets, main dans la main avec Christ.
Ne pas se retourner, oublier le vieil homme que nous étions.
Ne rien retenir du passé pardonné mais, aller de l'avant vers l'avenir qui advient toujours en son temps.
Avec la confiance, la certitude que, malgré les tempêtes, les orages et les océans, Dieu-Amour veille sur ses enfants.
C'est le regard du Père aimant au-delà de tout, contre vents et marées.
 C'est la main du Père sur l'épaule de l'enfant lorsqu'il perd un peu confiance en l'existence.
 C'est la Vie dans sa toute Puissance, c'est Dieu dans Son infini Amour...
C'est la Beauté de ne vivre que pour Lui.
 Bruno LEROY.

10:39 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Pourquoi ton coeur pleurait ?

Pourquoi ton coeur pleurait ?
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Pourquoi ce matin ton coeur pleurait,
En cette immense peur d'exister,
Pourquoi ces larmes salées,
Alors que Dieu est à tes côtés,
Le doute est aussi une histoire d'amour,
Il ne lâchera jamais ta main même demain,
Celui dont Tu as fais don de ta Vie,
Laisse tomber ce futile chagrin,
Il a souffert pour Toi de ton manque,
De Foi et de certitudes à aimer,
Les fleurs s'épanouissent même dans ses déserts,
Pourquoi ces jeunes qui meurent d'indifférence,
Te font porter une peine sans raison,
Pourquoi tes colères sont-elles toujours de passion,
Pourquoi cette impression de n'être point compris,
Par tes contemporains que tu aimes à la folie,
Pourquoi toutes ces questions te reviennent,
Tel un coup de couteau dans tes illusions,
Pourquoi le fonctionnement du monde,
Ne tourne plus comme tu le désirais,
Pourquoi ne veux-tu point te poser,
Comme les autres le font pour ne pas s'inquiéter,
Pourquoi ton esprit est empli de regrets,
L'impression d'avoir vécu pour personne,
De n'être plus qu'un pâle fantôme,
Homme de peu de Foi je t'Aime,
Et c'est ma raison de te faire vivre à fond,
Loin des superficielles visions d'un autre temps,
Je suis de toutes éternités,
Avant de pleurer il suffisait de me parler,
Je suis là pour écouter ton âme gémir,
Et te donner l'Espérance qui donne la Force,
De vivre en assumant toutes tes fautes,
Tes déraisons, tes coups de gueule.
Tes combats contre les Injustices,
Sont les miens aussi...
Alors, je t'en prie ne pleure plus,
L'avenir commence aujourd'hui,
C'est ainsi que je l'ai voulu,
Sois mon combattant d'Amour,
Et le monde sera splendeur plus que chagrin.
Crois-moi !

Bruno LEROY.

10:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |