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28/03/2009

SOYONS LE FEU DE DIEU SUR TERRE.

 
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Comment supporter tant d'ignominies sociales ? L'hécatombe que le monde subit aujourd'hui ne cessera que par l'avènement de l'amour. L' Amour, dur, fort, positif, y a-t-il quelque chose de plus positif qu'aimer ? Nous l'avons réduit en courtoisie, en pure politesse : à ne pas calomnier, à ne pas refuser le salut, à ne pas offenser, à ne pas dire non, quand il s'agit de porter aide en cas de grave nécessité.

L'Amour, allons-nous le vivre, lui aussi, par omission et par refus ? Vous, les riches, vous observez scrupuleusement la tradition, par pure politesse, mais vous annulez bel et bien le commandement d'Amour de Dieu pour observer votre tradition, celle que vous vous êtes transmise.
Celui qui n'aime pas dans le sacrifice est mort. Ris, toi, avec celui qui rit et ne t'éloigne pas de celui qui pleure. Pleure avec qui pleure. Ne soyons pas envieux ; nous finirions par nous haïr et nous serions fratricides. Plus que donner notre vie pour un autre chrétien à un moment donné, ce qui est facile, l'amour consiste à lui donner un peu de ta vie durant toute sa vie. Un cadeau de sourires ; ton aide dans le travail, ton encouragement dans la douleur, ta joie dans sa joie, ton amitié sincère, tes délicatesses, tout ce qui peut contribuer à rendre plus agréable la vie des autres.

L'Amour fort et surnaturel que Dieu réclame de nous, c'est l'amour de l'ennemi. Mais ce commandement, nous n'en finirons jamais de le comprendre, si nous ne pratiquons pas d'abord l'amitié et l'intimité surnaturelle et humaine avec nos amis de toujours.
On nous dit d'avoir peu d'amis, mais de bons. Cette consigne, n'en doute pas, est bonne pour la foule et pour les enfants. Cette consigne reste valable pour tous ceux qui ne peuvent surmonter le milieu qui les entoure.
Pour toi, homme vaillant, décidé, apôtre, la consigne est celle-ci : beaucoup d'amis et de mauvais. Que d' hommes mauvais et surtout en manque de spiritualité retourneront au Christ grâce à la sincère amitié et au Témoignage de vie d'un aventurier de Dieu, qui indiquera implicitement par la Puissance de l'Esprit qui l'habite, le chemin qui mène vers davantage de force intérieure. Les Aventuriers que nous voulons être, au service de Dieu, seront seuls capables de combattre les Injustices, selon l'esprit révolutionnaire des Évangiles. Notre monde a besoin de ces aventuriers de Dieu qui sont prophètes et changeront les mentalités, uniquement par Amour, car rien ne peut se faire sans les charismes donnés par l'Esprit-Saint. Puissions-nous désirer devenir ces Aventuriers que Dieu appelle inlassablement pour lui servir de Témoins au sein de notre humanité.

BRUNO LEROY.

10:18 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

20/03/2009

Bashung poète de l'Essentiel.

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PARIS (AFP) — Un grand nombre d'artistes, dont Jane Birkin, Catherine Deneuve, Bertrand Cantat ou Alain Souchon, ont assisté aux obsèques d'Alain Bashung, vendredi à l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris, lors d'une cérémonie sobre qui a mis l'accent sur sa foi et sa "quête de l'essentiel".

Le chanteur, mort le 14 mars d'un cancer du poumon à 61 ans, devait être inhumé dans l'après-midi au cimetière du Père Lachaise.

Un grand écran vidéo avait été installé à l'extérieur de l'église afin que la foule des fans, massée derrière une barrière avec les photographes, puisse suivre cette cérémonie catholique de plus d'une heure, célébrée en fin de matinée par le père Benoist de Sinety.

"Les années passées avec toi m'ont fait traverser des siècles de vie. Je t'aime tant", a déclaré à la fin de la cérémonie la veuve d'Alain Bashung, Chloé Mons, sous les yeux de leur fille Poppée et d'Arthur, le fils du chanteur, né d'une précédente union.

"Tu m'as appris à rester centrée sur l'essentiel", a-t-elle dit, très émue, en opposant cette notion aux "gesticulations du monde du spectacle".

Dans l'assistance, on apercevait les chanteurs Alain Souchon, Bertrand Cantat de Noir Désir, dans une rare apparition publique, Jean-Louis Aubert, -M- (alias Matthieu Chedid), Raphaël, Yves Simon, Françoise Hardy, Laurent Voulzy, Jane Birkin, Alain Chamfort, Mathias Malzieu de Dionysos ou encore Gaëtan Roussel de Louise Attaque, Joseph d'Anvers et Arman Méliès, qui ont tous trois participé au dernier album de Bashung, "Bleu Pétrole".

L'actrice Catherine Deneuve, les comédiens Claude Rich, Jean-Pierre Kalfon, et Patrick Bouchitey, la ministre de la Culture Christine Albanel, Pascal Nègre, le président d'Universal Music France, qui produisait les disques d'Alain Bashung sur le label Barclay, ou le patron de l'Olympia Arnaud Delbarre étaient également présents.

"Aller à l'essentiel: ne rien dire d'inutile, ne rien chanter de futile", a déclaré le père de Sinety en commençant son homélie.

"La foi consiste à mettre l'essentiel au coeur de sa vie (...). Alain Bashung vivait cette recherce-là: mettre au coeur de sa vie la quête de l'essentiel, la rencontre avec l'essentiel. Il pouvait passer des heures à méditer, sans prononcer de mots, dans la paix", a-t-il poursuivi.

Le prêtre a rappelé que le chanteur et sa compagne avaient mis en musique en 2002 le livre du Cantique des cantiques, "où l'homme et la femme se désirent et se cherchent, chantent leurs beautés et leurs grâces".

"Nous sommes certes résidents de nos pays, de nos cultures, de notre terre mais le résident se sait de passage", a-t-il ajouté dans une allusion à la chanson de Bashung "Résidents de la République".

La famille avait choisi de ne passer aucun morceau d'Alain Bashung durant la cérémonie. Quelques titres de rock et de folk anglo-saxons, des genres dont il était amoureux et qui ont nourri son oeuvre, ont été diffusés pendant la bénédiction du cercueil, dont "Great balls of fire" de Jerry Lee Lewis ou "Harvest Moon" de Neil Young.

De longs applaudissements et des sifflets chaleureux ont salué la sortie du cercueil de l'église en ce premier jour du printemps, marqué par un grand soleil.

Personnalités, proches et invités sont restés sur le parvis, autour du corbillard, pendant plusieurs minutes. Le cortège a quitté les lieux à 13h00 sous de nouveaux applaudissements nourris, tradition réservée aux artistes

17:11 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : videos, médias, poesie, spiritualite-de-la-liberation, art, christianisme, foi, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Bashung poète de l'Essentiel.

Baschung.jpg

PARIS (AFP) — Un grand nombre d'artistes, dont Jane Birkin, Catherine Deneuve, Bertrand Cantat ou Alain Souchon, ont assisté aux obsèques d'Alain Bashung, vendredi à l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris, lors d'une cérémonie sobre qui a mis l'accent sur sa foi et sa "quête de l'essentiel".

Le chanteur, mort le 14 mars d'un cancer du poumon à 61 ans, devait être inhumé dans l'après-midi au cimetière du Père Lachaise.

Un grand écran vidéo avait été installé à l'extérieur de l'église afin que la foule des fans, massée derrière une barrière avec les photographes, puisse suivre cette cérémonie catholique de plus d'une heure, célébrée en fin de matinée par le père Benoist de Sinety.

"Les années passées avec toi m'ont fait traverser des siècles de vie. Je t'aime tant", a déclaré à la fin de la cérémonie la veuve d'Alain Bashung, Chloé Mons, sous les yeux de leur fille Poppée et d'Arthur, le fils du chanteur, né d'une précédente union.

"Tu m'as appris à rester centrée sur l'essentiel", a-t-elle dit, très émue, en opposant cette notion aux "gesticulations du monde du spectacle".

Dans l'assistance, on apercevait les chanteurs Alain Souchon, Bertrand Cantat de Noir Désir, dans une rare apparition publique, Jean-Louis Aubert, -M- (alias Matthieu Chedid), Raphaël, Yves Simon, Françoise Hardy, Laurent Voulzy, Jane Birkin, Alain Chamfort, Mathias Malzieu de Dionysos ou encore Gaëtan Roussel de Louise Attaque, Joseph d'Anvers et Arman Méliès, qui ont tous trois participé au dernier album de Bashung, "Bleu Pétrole".

L'actrice Catherine Deneuve, les comédiens Claude Rich, Jean-Pierre Kalfon, et Patrick Bouchitey, la ministre de la Culture Christine Albanel, Pascal Nègre, le président d'Universal Music France, qui produisait les disques d'Alain Bashung sur le label Barclay, ou le patron de l'Olympia Arnaud Delbarre étaient également présents.

"Aller à l'essentiel: ne rien dire d'inutile, ne rien chanter de futile", a déclaré le père de Sinety en commençant son homélie.

"La foi consiste à mettre l'essentiel au coeur de sa vie (...). Alain Bashung vivait cette recherce-là: mettre au coeur de sa vie la quête de l'essentiel, la rencontre avec l'essentiel. Il pouvait passer des heures à méditer, sans prononcer de mots, dans la paix", a-t-il poursuivi.

Le prêtre a rappelé que le chanteur et sa compagne avaient mis en musique en 2002 le livre du Cantique des cantiques, "où l'homme et la femme se désirent et se cherchent, chantent leurs beautés et leurs grâces".

"Nous sommes certes résidents de nos pays, de nos cultures, de notre terre mais le résident se sait de passage", a-t-il ajouté dans une allusion à la chanson de Bashung "Résidents de la République".

La famille avait choisi de ne passer aucun morceau d'Alain Bashung durant la cérémonie. Quelques titres de rock et de folk anglo-saxons, des genres dont il était amoureux et qui ont nourri son oeuvre, ont été diffusés pendant la bénédiction du cercueil, dont "Great balls of fire" de Jerry Lee Lewis ou "Harvest Moon" de Neil Young.

De longs applaudissements et des sifflets chaleureux ont salué la sortie du cercueil de l'église en ce premier jour du printemps, marqué par un grand soleil.

Personnalités, proches et invités sont restés sur le parvis, autour du corbillard, pendant plusieurs minutes. Le cortège a quitté les lieux à 13h00 sous de nouveaux applaudissements nourris, tradition réservée aux artistes

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Les obsèques d'Alain Bashung à Paris.

 Les obsèques d'Alain Bashung seront célébrées vendredi à Paris. Depuis l'annonce de sa mort samedi 14 mars, vos commentaires continuer d'affluer sur Le Parisien.fr : émus, bouleversés, toujours admiratifs. Voici les derniers messages arrivés ces derniers jours :

« Adieu terrestre au poète-chanteur et aussi à l’être qui sait sonder avec clairvoyance et humilité le cœur des hommes…, nous écrit Laurence (Boussy-Saint-Antoine - Essonne).

 C’est avec une grande admiration que je lui dédie ces quelques lignes avec une pensée pour sa femme, ses enfants et tous ses proches. Son âme nous visitera de temps en temps histoire de nous faire sourire un peu sur nous-mêmes. »

«La nuit je pleure, je prends des trains à travers ma peine. La nuit je pleure effrontément... Merci Alain, merci pour ces beaux moments d'émotion lors de tes concerts. Merci pour ton élégance, ta pudeur, ta classe et pour cette façon que tu avais de nous faire voyager avec ton écriture musicale. Merci, au revoir et donne le bonjour à Serge. » (Jean-Pierre)

 

« J'ai eu l'énorme chance de le voir à la fête de l'Huma, nous confie Hervé. Je n'avais de cesse de le revoir dans une petite salle , ça ne s'est pas fait mais je n'oublierai jamais ce que j'ai ressenti quand je l'ai vu sur le grand écran,c'était un moment de grasse et quand j'y repense, j'ai l'impression qu'il est près de moi au moment ou je vous écris, comme un ange. J'embrasse bien fort sa petite femme, je suis triste.....»

Bruno, éducateur de rue nous a laissé ce long et magnifique message :

« Ses textes nous plongent dans la profondeur des océans. Sa voix savourait chaque mot comme pour en extraire la quintessence. Bashung demeure unique dans l'univers magique de sa musique. Il deviendra certainement, s'il ne l'est déjà, le père spirituel des artistes authentiques. Ceux qui cherchent inlassablement la note bleue, celle qui n'existe qu'à l'intérieur de nous mêmes.
Il faudra bien que quelques-uns suivent le maître pour nous chanter leur part de vérité. Bashung avait su extraire de son silence méditatif des joyaux et des lumières poétiques. Son rôle fut de nous indiquer le chemin de la création libre. Pourquoi ne pas prendre exemple sur son souffle métaphorique. Il savait parler de lui avec pudeur et dans son art, il maniait souvent l'imprudence faute de ne point aimer ce qui immobilise. Tout ce qui n'allait pas selon un certain tempo ou une mélodie des mots, ne l'intéressait guère. Il aimait le vent qui respire dans les arbres les senteurs du printemps. Il aimait la vie dans toutes ses cadences, ses splendeurs et ses sens. Il n'aimait que sa musique, comme un mystique qui interpréte le cantique des cantiques. Il avait ce sourire de la douceur qui fait l'humilité. L'élégance de ses gestes transcendait sa présence scénique.
Bashung est désormais dans les volutes éternelles comme une fumée blanche immaculée sur laquelle il nous faudra écrire. Ce soir, je pense à sa femme et ses deux enfants. Puissent-ils écouter inlassablement les rêves parfois blessés qu'Alain leur murmure encore et
toujours. Merci, Monsieur Bashung, de nous avoir témoigné tant de Dignité. Votre exemple restera gravé dans la mémoire des jeunes et moins jeunes, infiniment. Je vous aimais et je vous aime encore par-delà l'espace de la mort. »

Merci Monsieur Bashung, poursuit Blanche. « Je souhaite rendre hommage à un chanteur dont je n'ai jamais été très proche de l'univers musical mais dont je me sentais très proche de par son combat contre la maladie. Ce grand monsieur m'a émue aux larmes car il a osé montrer à tout le monde qu'on peut être malade et rester digne. Il a eu le courage de sortir, de se montrer tel qu'il était, tels que nous sommes... »C'est la perte d' un « talent du siècle » pour Orthance. D'un « immense artiste », renchérit Laurent66.

Tchao Alain, on t'aimais bien

« Madame rêve...Monsieur ne nous fera plus rêver, regrette Darkangel421. Il doit sûrement planer maintenant, virevolter... Oh ciel !!! »

« Alain si tu vois là haut les gars comme Gainsbourg, Brel, Brassens, et tant d'autres, des grands hommes qui ont participé un peu à notre vie, dis leurs qu'ils nous manquent. Tchao Alain, on t'aimait bien », poursuite Dominique P.

Fabrice, de Nantes, nous fait partager ses larmes : «Je suis rentré a 14 heures du boulot, ne sachant pas que la vie s’échappait de toi en ce triste samedi 14 mars, mais tout comme si tu voulais donner une dernière ode à mon cœur, j’ai passé l’après midi avec toi, à t’écouter chanter durant 4 heures inconscient de ce qui se préparait. (...) Presque trente ans que tu m’accompagnes avec cette chaleur grandiose dans ta voix, ton cœur tes textes et tes musiques, que du bonheur. Et je rentre ce soir à 2 h 29 du matin pour apprendre que là bas, à Paris, quelqu'un est venu te prendre (...) Un auteur de talent , un monstre sacré dira t’on de toi ! (...) J'ai mal ! Presque 49 ans mais ma peine est aussi profonde et abondante que les larmes qui coulent non stop sur mes joues depuis presque 2 heures. Pour ton dernier saut à l’élastique, et même pas dans le Vercors, tu laisses des milliers d’orphelins. (...) Pour moi j’ai perdu un père un frère un ami, adieu Monsieur Alain bashung, oui très grand Monsieur parmi les grands tu as rejoint Gainsbourg beaucoup trop vite. »

Et Franck de conclure : « T'es dans le train maintenant!....à travers la plaine...tout va bien....on est là! »

 

le parisien.

11:26 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PRESSE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : videos, médias, poesie, spiritualite-de-la-liberation, art, christianisme, foi |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

15/03/2009

BASHUNG RÊVE TOUJOURS.

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Ses textes nous plongent dans la profondeur des océans. Sa voix savourait chaque mot comme pour en extraire la quintessence. Bashung demeure unique dans l'univers magique de sa musique. Il deviendra certainement, s'il ne l'est déjà, le père spirituel des artistes authentiques. Ceux qui cherchent inlassablement la note bleue, celle qui n'existe qu'à l'intérieur de nous mêmes.
 
Il faudra bien que quelques-uns suivent le maître pour nous chanter leur part de vérité. Bashung avait su extraire de son silence méditatif des joyaux et des lumières poétiques. Son rôle fut de nous indiquer le chemin de la création libre. Pourquoi ne pas prendre exemple sur son souffle métaphorique. Il savait parler de lui avec pudeur et dans son art, il maniait souvent l'imprudence faute de ne point aimer ce qui immobilise.
 
Tout ce qui n'allait pas selon un certain tempo ou une mélodie des mots, ne l'intéressait guère. Il aimait le vent qui respire dans les arbres les senteurs du printemps. Il aimait la vie dans toutes ses cadences, ses splendeurs et ses sens. Il  n'aimait que sa musique, comme un mystique qui interpréte le cantique des cantiques. Il avait ce sourire de la douceur qui fait l'humilité. L'élégance de ses gestes transcendait sa présence scénique. Bashung est désormais dans les volutes éternelles comme une fumée blanche immaculée sur laquelle il nous faudra écrire.
 
Ce soir, je pense à sa femme et ses deux enfants. Puissent-ils écouter inlassablement les rêves parfois blessés qu'Alain leur murmure encore et toujours. Merci, Monsieur Bashung, de nous avoir témoigné tant de Dignité. Votre exemple restera gravé dans la mémoire des jeunes et moins jeunes, infiniment. Je vous aimais et je vous aime encore par-delà l'espace de la mort.
 
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.

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BASHUNG RÊVE TOUJOURS.

BASHUNG LE FIGARO.jpg
Ses textes nous plongent dans la profondeur des océans. Sa voix savourait chaque mot comme pour en extraire la quintessence. Bashung demeure unique dans l'univers magique de sa musique. Il deviendra certainement, s'il ne l'est déjà, le père spirituel des artistes authentiques. Ceux qui cherchent inlassablement la note bleue, celle qui n'existe qu'à l'intérieur de nous mêmes.
 
Il faudra bien que quelques-uns suivent le maître pour nous chanter leur part de vérité. Bashung avait su extraire de son silence méditatif des joyaux et des lumières poétiques. Son rôle fut de nous indiquer le chemin de la création libre. Pourquoi ne pas prendre exemple sur son souffle métaphorique. Il savait parler de lui avec pudeur et dans son art, il maniait souvent l'imprudence faute de ne point aimer ce qui immobilise.
 
Tout ce qui n'allait pas selon un certain tempo ou une mélodie des mots, ne l'intéressait guère. Il aimait le vent qui respire dans les arbres les senteurs du printemps. Il aimait la vie dans toutes ses cadences, ses splendeurs et ses sens. Il  n'aimait que sa musique, comme un mystique qui interpréte le cantique des cantiques. Il avait ce sourire de la douceur qui fait l'humilité. L'élégance de ses gestes transcendait sa présence scénique. Bashung est désormais dans les volutes éternelles comme une fumée blanche immaculée sur laquelle il nous faudra écrire.
 
Ce soir, je pense à sa femme et ses deux enfants. Puissent-ils écouter inlassablement les rêves parfois blessés qu'Alain leur murmure encore et toujours. Merci, Monsieur Bashung, de nous avoir témoigné tant de Dignité. Votre exemple restera gravé dans la mémoire des jeunes et moins jeunes, infiniment. Je vous aimais et je vous aime encore par-delà l'espace de la mort.
 
Bruno LEROY.
Éducateur de rue.

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14/03/2009

MORT DU POÈTE ALAIN BASHUNG.

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Le chanteur français Alain Bashung est mort dans l'après-midi à l'hôpital « Saint-Joseph » de Paris, des suites d'un cancer du poumon, a-t-il été annoncé par Garance Productions, organisateur de sa dernière tournée française. Depuis l'automne 2007, le monument du rock français Alain Bashung, de son vrai nom Alain Baschung et né le 1er décembre 1947, était atteint d'un cancer du poumon et suivait courageusement une chimiothérapie, ce qui l'avait très récemment conduit à annuler de nouveaux concerts.

Moins d'un mois après avoir été honoré aux 24èmes Victoires de la Musique, notamment pour son talent et son courage, le monument du rock français Alain Bashung est décédé tragiquement ce 14 mars à l'âge de 61 ans. « Meilleur artiste interprète masculin » de l'édition 2009 des Victoires de la Musique, l'artiste français Alain Bashung a rendu l'âme après une carrière pharaonique de plus de quarante ans. Depuis son premier single sorti en 1966, « Pourquoi Rêvez-vous Des Etats-Unis », le chanteur français Alain Bashung avait envoûté le grand public avec d'innombrables chansons originales saluées par le grand public.

Parmi les plus grands succès de sa fabuleuse histoire dans la musique rock français, Alain Bashung avait charmé avec « Gaby Oh Gaby » en 1980, « Vertige De L'amour » en 1981, « Osez Joséphine » en 1991, « Ma Petite Entreprise » en 1994, « La Nuit Je Mens » en 1998 et « Résidents De La République » en 2008. Ces « Résidents De La République », le chanteur français Alain Bashung les avaient courageusement chantés sur la scène du « Zénith » de Paris le 28 février dernier, bien que quelque peu affaibli par son cancer du poumon, dans le cadre des 24èmes Victoires de la Musique.

Jusqu'au tout dernier instant de sa carrière gigantesque saluée par la critique et les médias, l'artiste et acteur français Alain Bashung avait dignement été récompensé par le grand public, qu'il avait d'ailleurs remercié chaleureusement à l'occasion des Victoires de la Musique 2009. « Vous m'avez tellement donné d'amour », avait exprimé le chanteur français Alain Bashung, sur la scène du « Zénith » de Paris le 28 février dernier, ému par l'intérêt porté à son égard. Quelques semaines plus tard, l'artiste français Alain Bashung est mort ce 14 mars dans l'après-midi à l'âge de 61 ans, à l'hôpital « Saint-Joseph » de Paris, des suites d'un cancer du poumon.

20:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : videos, médias, poesie, spiritualite-de-la-liberation, art, christianisme, foi |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

ALAIN BASHUNG EST MORT.

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Le chanteur Alain Bashung est mort cet après-midi à l'hôpital Saint-Joseph à Paris, à l'âge de 61 ans. Très affaibli lors des dernières Victoires de la Musique où il a remporté trois trophées, l'artiste est décédé d'un cancer du poumon.
L'interprète de "La nuit je mens" avait récemment dû annuler ses concerts en raison de son état de santé. Il était apparu très aimaigri sur la scène du Zénith, le 28 février dernier, lors de la 24ème cérémonie des Victoires de la Musique, au cours de laquelle il avait remporté trois récompenses dont celle de l'"Artiste masculin de l'année".

Celui qui a réussi depuis bientôt trente ans ("Gaby, oh ! Gaby" date de 1980) à trouver la brèche pour hisser sa voix jusqu'aux sommets du rauque français, n'aura cessé de décontenancer jusqu'à ses plus chauds partisans, quitte à les enthousiasmer in fine. Après tout, le propre de l'artiste n'est-il pas de surprendre ? Récemment, c'est Christophe Miossec, Arman Méliès, Joseph D'Anvers, ou Gaëtan Roussel de Louise Attaque qui ont œuvré pour l'artiste sur son dernier album "Bleu Pétrole" (élu "Album de chansons/variétés de l'année" aux dernières Victoires de la Musique).

Par ailleurs, Alain Bashung, né en 1947 a Paris, projetait de réunir tous ses tubes, devenus des standards : de "Vertige de l'amour" (1981) à "Osez Joséphine" (Top 22 en 1992), en passant par "Ma petite entreprise" (1994), ou "La nuit je mens" (Top 41 en 1998), dans une collection qui devrait faire date au printemps prochain dans les bacs : "Anthologie".

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ALAIN BASHUNG TOUT SIMPLEMENT...

 

Depuis « L’Imprudence » et avec « Le Cantique des Cantiques » on pensait Alain Bashung parti sur les routes de l’intellectualisation à outrance de sa part artistique. Notre Radiohead à nous n’ira pas jusqu’à dégouter les inconditionnels de sa musique pour faire « style ». Vieux rocker revenu de tout, du hit en radio jusqu’à l’album furieux, il avait tout vu, tout connu et pourtant à 60 ans, il redécouvre le plaisir de chanter et en profite pour fédérer autour de sa stature de commandeur un (grand) public.
Il s’en est donc fallu de peu que l’on écoute Bashung avec des explications de textes, heureusement pour nous, sa tournée des Grands Espaces a chamboulé ses croyances. C’est avec une envie certaine de faire un disque direct qu’il a entrepris ce « Bleu Pétrole ». 6 ans de tâtonnements, de collaborations diverses pour retrouver l’essence même de la pop musique. Bashung reprend goût à la joie du chant et cela s’entend.

Entre country, pop et folk, ce nouvel opus touche au divin tel son ancien joyau « Osez Joséphine ». Dans la même idée qu’un Johnny Cash trouvant son Rick Rubin, Bashung va chercher Gaëtan Roussel, l’homme de Louise Attaque.

Sur un fantasme de country urbaine, Alain Bashung s’équipe pour un grand voyage vers un oasis qui aurait pu terminer dans une mer de sable aride. Avec ses vieux complices, dont Marc Ribot qui varie ses guitares en fonction des thèmes abordés, en compagnie de jeunes pousses comme Arman Méliès ou Joseph D’Anvers, le cow-boy parisien pose un regard sur l’époque que nous vivons via « Résidents de la République », « Le Secret des Banquises », « Hier à Sousse ».

D’une intelligence rare, Bahsung ne vole personne mais s’approprie le travail des autres pour le magnifier à sa sauce. Rien ne colle au fond de la casserole. Pour parachever l’ouvrage, le chanteur demande à Gérard Manset de mettre son grain de génie et sa plume sur ce disque. La reprise de « Suzanne » ou « Il Voyage en Solitaire » comme autant de preuves que Bashung, même dans les bottes d’un autre, est d’une pointure au dessus de tous les autres.

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ALAIN BASHUNG TOUT SIMPLEMENT...

 

Depuis « L’Imprudence » et avec « Le Cantique des Cantiques » on pensait Alain Bashung parti sur les routes de l’intellectualisation à outrance de sa part artistique. Notre Radiohead à nous n’ira pas jusqu’à dégouter les inconditionnels de sa musique pour faire « style ». Vieux rocker revenu de tout, du hit en radio jusqu’à l’album furieux, il avait tout vu, tout connu et pourtant à 60 ans, il redécouvre le plaisir de chanter et en profite pour fédérer autour de sa stature de commandeur un (grand) public.
Il s’en est donc fallu de peu que l’on écoute Bashung avec des explications de textes, heureusement pour nous, sa tournée des Grands Espaces a chamboulé ses croyances. C’est avec une envie certaine de faire un disque direct qu’il a entrepris ce « Bleu Pétrole ». 6 ans de tâtonnements, de collaborations diverses pour retrouver l’essence même de la pop musique. Bashung reprend goût à la joie du chant et cela s’entend.

Entre country, pop et folk, ce nouvel opus touche au divin tel son ancien joyau « Osez Joséphine ». Dans la même idée qu’un Johnny Cash trouvant son Rick Rubin, Bashung va chercher Gaëtan Roussel, l’homme de Louise Attaque.

Sur un fantasme de country urbaine, Alain Bashung s’équipe pour un grand voyage vers un oasis qui aurait pu terminer dans une mer de sable aride. Avec ses vieux complices, dont Marc Ribot qui varie ses guitares en fonction des thèmes abordés, en compagnie de jeunes pousses comme Arman Méliès ou Joseph D’Anvers, le cow-boy parisien pose un regard sur l’époque que nous vivons via « Résidents de la République », « Le Secret des Banquises », « Hier à Sousse ».

D’une intelligence rare, Bahsung ne vole personne mais s’approprie le travail des autres pour le magnifier à sa sauce. Rien ne colle au fond de la casserole. Pour parachever l’ouvrage, le chanteur demande à Gérard Manset de mettre son grain de génie et sa plume sur ce disque. La reprise de « Suzanne » ou « Il Voyage en Solitaire » comme autant de preuves que Bashung, même dans les bottes d’un autre, est d’une pointure au dessus de tous les autres.

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