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01/04/2008

POURQUOI TU ME TUES...TOI ?

Le « tutoiement » se développe intensément entre les individus de toutes sortes. Quelles sont les raisons qui déterminent cet usage ? Quelles sont les conséquences psychologiques et sociales de son emploi ? Comment organiser de saines relations avec le « vous » et le « tu » sans tomber dans le piège de l’excessivité ?


C’est à partir du modèle de vie anglo-saxon que nous calquons la plupart de nos habitudes alimentaires, sociales et culturelles en faisant fi de nos coutumes. Dans cet esprit la langue d’outre manche ne prévoyant pas de vouvoiement, il n’est pas question de faire désuet ou ringard et de se fourvoyer par l’emploi d’un « vous » d’un autre âge. Parallèlement, la plupart des utilisateurs « mode in States » refusent l’existence de subtiles nuances linguistiques qui en disent autant, si ce n’est plus, que notre « vous ». Par ailleurs, certains se croient obligés d’adhérer à l’énorme acquis social né à la révolution, mère de toutes les égalités. C’est cette époque qui a autorisé de dire « tu » à tous citoyens, quelle que soit son origine sociale, ses titres ou distinctions, Balivernes que tout cela. Mais comment l’expliquer à tous ceux qui croient encore que le « tu » est synonyme d’égalité ? Reste que parmi les causes de ce tutoiement à tous les étages de la société, il y a cette apparente simplicité semble procurer son usage à ses adeptes. C’est plus rapide, plus frais, plus jeune.

Mis à part ceux qui font coïncider « milieu social » et « vouvoiement » constatons que le développement intensif du « tutoiement » est lié à la génération de 68. Celle là même qui était sur les barricades et qui aujourd’hui emploie « le vouvoiement » comme pour se distinguer de ces jeunes blancs becs aux ambitions politiques insatiables ? Dés lors, « le vouvoiement » est-il une histoire de génération ou de vieux ? Notre exemple est là pour témoigner qu’il faut bien, selon la formule consacrée, que « jeunesse se passe » pour remarquer corrélativement que le temps aide au développement d’un certain respect envers ceux qui nous entourent. Celui-ci passe par l’usage du vouvoiement. Prendre un tel recul sur la situation éviterait à cette jeune stagiaire de se sentir « gauche » parce qu’elle vouvoie tous ses collègues de bureau en arrivant dans l’entreprise. Attitude qui ferait également obstacle à ce chef de service au jugement quelque peu expéditif envers cette jeune stagiaire , qui n’est pas « intégrée » puisqu’elle ne tutoie personne ! Ainsi, on ne peut que donner raison aux tenants du vouvoiement, comme principe d’éducation et de formation. Particulièrement sur le plan scolaire. Comment prévoir, comme l’a promis le Président de la République, que les élèves se lèvent, lorsque le professeur entre dans la classe si la distinction n’est pas clairement établie entre le « tu » qui appartient au cercle d’intimité et le « vous » qui marque l’autorité et la considération mutuelle ? Il est indéniable que les nuances de notre langue permettent d’envoyer immédiatement le signe de l’attention respective et de l’estime que se doivent ceux qui évoluent dans un même univers. La déférence née du vouvoiement ne peut se confondre avec un signe d’inégalité entre les individus. Bien au contraire : Réserver l’emploi du « vouvoiement » à une caste, c’est reconnaître l’autorité de ce groupe d’individus sur les autres. Les tenants du « vous » dit avec condescendance le savent bien et vous le font sentir en insistant sur l’emploi du pronom. N’est-ce pas également le cas de ces enfants dans les familles recomposées où le vouvoiement est volontairement employé à l’égard de la belle-mère ou du beau père ? Cela permet à l’enfant de « marquer ses repères » dit à ce sujet, le sociologue J. Le Goff.

Laissons le tutoiement à la promiscuité ou tout au moins à ceux qui se sont mutuellement autorisés à employer cette forme de communication. Est-ce toujours le cas du policier vis-à-vis du délinquant présumé ? Que penser également de l’attitude de certains médecins en milieu hospitalier qui tutoient leurs patients ? Que dire de ce tutoiement employé sans vergogne envers les étrangers ? La nocivité tient dans la systématisation du tutoiement. Il doit être « réservé » et « adapté » aux circonstances et ne pas être banalisé. Il faut en finir avec le tu, « bas de gamme » et le valoriser au contraire, en l’employant à bon escient, chaque fois que le besoin ou que les circonstances l’imposent dans une fréquentation. Avec Dieu, par exemple.

20:38 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, politique, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

21/03/2008

GUÉRISON INTÉRIEURE.

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Père Saint, par le nom de Jésus, vainqueur de toutes les forces du mal, par l’intercession de Marie, la Vierge Immaculée, victorieuse du Malin, par mon baptême qui a fait de moi ton enfant bien-aimé, viens en ce moment me guérir et me délivrer de tout mal, de toute entrave à l’amour dont tu veux me combler.  Actualise en moi l’action de ton Esprit-Saint : guéris-moi dans mon intelligence de tout préjugé, esprit raisonneur, confusion mentale, doute et de toutes ténèbres.

  • Guéris-moi dans ma mémoire de tout souvenir douloureux, traumatisme psychologique, du sein de ma mère jusqu’à ce jour, à travers les difficultés inhérentes à chaque étape de ma vie.
  • Guéris-moi dans mon imagination de tout idéalisme rêveur, de la fuite du réel, de toute fantaisie maladive ou déviée, illusion, hallucination, délire.
  • Guéris-moi dans mon coeur de toute fermeture et dureté, blessure, égoïsme, repliement sur moi-même, apitoiement sur moi-même, du refus de pardonner, du ressentiment, des soupçons malveillants.
  • Guéris-moi dans ma volonté de toute domination étrangère : envoûtement, hypnose, tentation, obsession, oppression, possession, du volontarisme orgueilleux, de mon attitude intolérante et sectaire, déviation, faiblesse, indécision.
  • Guéris-moi dans ma sensibilité, mon affectivité, mon psychisme de la jalousie, tristesse, de toute déviation affective, sensuelle, sexuelle,  de tout sentiment de rejet, de honte, de culpabilité, du complexe de supériorité ou d’infériorité, de la timidité, de toute anxiété, inquiétude, peur, du dégoût de la vie, des idées suicidaires, de tout asservissement à l’alcool, à la drogue, de toute attache matérielle, terrestre.
  • Guéris-moi de toute blessure venant de l’hérédité, de l’éducation première, des pressions exercées sur moi dans mon milieu familial, scolaire, communautaire, social, de tout événement passé qui aurait brimé ma liberté intérieure.
  • Guéris-moi de tout ce qu’il y a de négatif et de nuisible dans le fond de mon être, dans mon inconscient et mon subconscient.

Seigneur Jésus, exerce ta seigneurie sur toutes les parties de mon être, sois le Sauveur et le Seigneur de tout mon être.  Que ton sang glorieux coule totalement en moi et sur moi.

Père de miséricorde, donne-moi de porter les fruits d’un coeur rempli de ton amour et capable d’aimer comme toi.

Sainte Marie, mère de Dieu et ma mère, prie sur moi afin que j’aie une pleine liberté intérieure.  Merci, Seigneur Dieu, de le faire maintenant pour moi à cause de ton amour et de ta grande miséricorde ! Amen ! Gloire à ta bonté infinie !

Bruno LEROY.

10:22 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans Prières. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/03/2008

NOTRE SILENCE EST POÉSIE DE VIE.

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Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération. Seuls la détiennent ceux qu’une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d’individu. La conscience du présent s’harmonise à l’expérience vécue comme une sorte d’improvisation. Au contraire, la pensée qui s’attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c’est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.

Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l’entrave, l’abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu’elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C’est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.

On le sait, la société de consommation réduit l’art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d’échapper aux aliénations ambiantes en créant l’unité de l’homme et du social où l’expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même. La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l’alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l’esprit de mort n’a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l’art en général nous font côtoyer l’infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l’homme.

Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d’aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s’inspirer. C’est un homme de partage et d’amour dans la contestation de l’ordre établi, puisqu’il ne supporte pas les embrigadements de l’esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.

BRUNO LEROY.

10:17 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

04/03/2008

CES FOUS QUI DÉRANGENT LES BIEN-PENSANTS.

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Les fous,
les marginaux, les rebelles,
les anticonformistes, les dissidents...

Tous ceux qui voient les choses différemment,
qui ne respectent pas les règles.

Vous pouvez les admirer,
ou les désapprouver,
les glorifier,
ou les dénigrer.

Mais vous ne pouvez pas les ignorer.
Car ils changent les choses.

Ils inventent, ils imaginent, ils explorent.
Ils créent, ils inspirent.
Ils font avancer l'humanité.

Là où certains ne voient que folie,
nous voyons du génie.

Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser
qu'ils peuvent changer le monde, y parviennent.


Bruno LEROY.

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02/03/2008

MOI JE VOUS DIS.

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 Que l’amour est ce qu’il y a de plus important

 Qu’il est la base de la relation à Dieu et aux autres.  Mais qu’il a besoin qu’on lui donne beaucoup de chance.

Qu’aucune institution, aussi noble soit-elle, ne peut être préférée au bien d’une personne humaine, et particulièrement de celle qui est pauvre et souffrante.

Qu’une prière, aussi profonde soit-elle, ne saurait remplacer un geste d’accueil, une attention amoureuse ou une parole de bonté.  Parce qu’au fond, la prière bien faite n’est que cela.

Que la source de l’agir et de l’engagement véritable se trouve au-dedans de chaque personne et qu’il n’y a que Dieu qui puisse l’apprécier et l’évaluer, étant lui-même LA SOURCE de tout ce qui est.

Qu’aucune autorité n’est digne de porter ce nom si elle ne l’a d’abord mérité par une attitude d’humilité véritable, d’intérêt sincère pour la personne de l’autre, une conscience vive de ses limites et un engagement concret à se dépasser.

Bruno LEROY.

15:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

24/02/2008

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée.

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée

Il est midi. Je vois l'église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n'ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.
Rien que pour un moment pendant que tout s'arrête.
Midi !
Etre avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
Ne rien dire, regarder votre visage,
Laisser le coeur chanter dans son propre langage,
Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu'on a le coeur trop plein,
Comme le merle qui suit son idée en ses espèces de couplets soudains.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la grâce en fin restituée,
La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final.
Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.
Intacte ineffablement parce que vous êtes la mère de Jésus-Christ,
Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.
Parce que vous êtes la femme, I'Eden de l'ancienne tendresse oubliée
Dont le regard trouve le coeur tout à fait et fait jaillir lès larmes accumulées,
Parce que vous m'avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France,
Parce qu'elle aussi, comme moi, fut pour vous cette chose à laquelle on pense,
Parce qu'à l'heure où tout craquait, c'est alors que vous êtes intervenu
Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus,
Parce qu'il est midi, parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui,
Parce que vous êtes là pour toujours,
Simplement parce que vous êtes Marie,
Simplement parce que vous existez,
Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

Paul Claudel
Converti devant la statue de la Vierge à Notre-Dame (Noël 1886)

 
 
   
 

10:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

16/02/2008

La langue articule les sentiments du cœur.

Il m’arrive parfois de penser à ce que seraient nos conversations si on cessait de critiquer. 

 Il me semble qu’on vivrait dans un désert silencieux où la vie serait absente.

L’être humain est capable de dompter toute espèce de bêtes sauvages, d’oiseaux, de reptiles et de poissons et il les a domptés.

 Mais aucun homme n’a jamais pu dompter la langue. 

C’est un mal qu’on ne peut maîtriser; elle est pleine d’un poison mortel.

C’est à tous les jours qu’on critique à pleines dents le prochain « dans le dos ». 

 Il n’est pas là pour se défendre ou s’expliquer. 

Vous est-il arrivé de critiquer quelqu’un que vous croyiez absent? 

N’avez-vous pas eu honte et ne vous êtes-vous pas senti gêné d’apprendre qu’il était tout près de vous et vous écoutait? 

 En plus d’avoir perdu la face, vous avez perdu son amitié.

Tout le monde est d’accord pour détester l’esprit de critique, surtout celui qui se manifeste en l’absence de la personne visée. 

 Pourtant beaucoup de personnes critiquent et empoisonnent l’atmosphère où l’on vit. 

 La langue méchante a tué plus de personnes que l’épée.

C’est une bonne résolution à prendre que de ne vouloir dire que du bien du prochain. 

 La langue articule les sentiments du cœur. 

Purifions notre cœur et nous parlerons mieux du prochain.

Bruno LEROY.

18:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE SPIRITUELLE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/02/2008

HENRI SALVADOR EST MORT DE RIRE !

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Henri Gabriel Salvador est né le 18 juillet 1917 à Cayenne (Guyane française). Son père percepteur et sa mère, natifs de Guadeloupe, s'installent avec leurs enfants à Paris en 1924, lorsque Henri a sept ans. Les rues de la ville seront son terrain d'apprentissage, à l'origine de beaucoup de ses sketches.

Un cousin lui révèle en 1933 la musique de Louis Armstrong et Duke Ellington, qui décide de son activité future. Après avoir essayé d'autres instruments, il apprend la guitare en autodidacte et joue bientôt en orchestre dans divers cabarets.

Il rencontre Django Reinhardt, avant d'être mobilisé de 1937 à 1941, année où il retrouve le grand guitariste manouche en zone libre. Il est engagé par Ray Ventura, qui l'emmène en Amérique du Sud d'où ils ne reviendront qu'en 1945. Dans les années qui suivent, Salvador engrange les succès.

Au fil d'une carrière soutenue, il répondra à l'attente du public sans renoncer à ses penchants. Son amour du jazz vocal, éclipsé par périodes, refait surface dans les années 1990 et le chanteur rencontre une large audience avec ses derniers albums, notamment Chambre avec vue, pour lequel il reçoit plusieurs Victoires de la musique.

Ami et collaborateur de Boris Vian, avec lequel il produisit dans les 400 chansons, il conjuguait sur scène et sur disque les morceaux fantaisistes et les "chansons douces" auxquelles l'avaient préparé sa mère, d'origine indienne caraïbe, en lui fredonnant de tendres "falbalas" créoles.

Si le public a longtemps plébiscité la gouaille de l'entertainer au métier consommé, il a aussi durablement soutenu le chanteur de charme au swing léger qui s'est affirmé depuis la guerre (Maladie d'amour, Clopin-Clopant) et jusqu'à ses dernières années (Chambre avec vue, Jardin d'hiver), quand il est devenu le Pygmalion et la référence de la nouvelle chanson française, celle de Keren Ann ou Benjamin Biolay.

"L'important, c'est de ne pas ennuyer", rappelait pourtant Monsieur Henri, qui se produisait en pantalon blanc au XXIe siècle comme au temps des Collégiens de Ray Ventura, avec lesquels il avait quitté la France occupée pour l'Amérique du Sud et le Brésil, de 1941 à 1945.


Parmi ses inspirateurs marginaux figure un clown, "Rhum", pour qui faire rire était "la plus noble des missions". Salvador appliquera spontanément sa leçon fin 1941, à Rio de Janeiro, en se livrant à une imitation du personnage de Popeye qui vaudra un triomphe au lieu d'un four à l'orchestre Ventura.

C'est là que débute la carrière personnelle de celui qui était le guitariste - excellent - et le comique de la troupe. Bien des années après, Henri Salvador passera au Brésil pour avoir préfiguré la bossa nova avec un boléro jazzé, Dans mon île, gravé en 1957.
Parallèlement à ses succès sur disque (Le lion est mort ce soir, Zorro, Count Basie), Henri Salvador a donné une forte impulsion à sa carrière lors de shows télévisés où défilaient ses chansons-sketches (Minnie petite souris, Le travail c'est la santé, Juanita banana).

Au cinéma, en revanche, ses tentatives en tête d'affiche - Bonjour sourire (1950), Clair de lune à Maubeuge (1962), Et qu'ça saute (1969) - ont eu moins de succès. Mais sa voix s'est imposée dans le doublage de films d'animation, dont le dernier, La petite sirène 2, en 2006.

Cet homme convivial, adepte des tournois de pétanque et du yoga, supporter du Paris St-Germain, a pris de l'âge en veillant à garder "de la tenue". Le 21 décembre 2007, au Palais des congrès de Paris où il "tirait sa révérence", sa voix l'avait trahi. C'était devenu sur-le-champ un gag d'adieu.

A Dieu, Monsieur Salvador, de votre rire nous en ferons un souvenir pour donner de la légèreté à notre Vie. Je vous remercie de nous avoir partagé votre talent durant tant d'années avec un humour décapant, sans vulgarité mais avec profondeur pour alléger le lourd poids que nous impose notre société, parfois.

Ce soir, en contemplant le ciel, je vois sourire les étoiles tout en écoutant la lune pleurer doucement de votre absence que vous aviez pourtant anticipée. La neige froide du firmament laissera couler vos mélodies telle une trace indélébile dans nos mémoires meurtries.

Un jour, nous chanterons ensemble dans cette joie incommensurable des retrouvailles de deux amoureux du Jazz et de l'Art.

A plus tard, Henri...!

En attendant, nous ferons comme Toi, rire des faux-sérieux et faux-semblants, jusqu'à en mourir.

Car, dis-moi, tu es vraiment mort de rire, n'est-ce pas ? Ah ! J'aime mieux ça... Merci, Henri de nous avoir tant amusés de vivre sur cette Terre aux éclats de ta voix si chaleureuse et veloutée tel un tempo de jazz chaloupé.

Bruno LEROY.

19:59 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

08/02/2008

Travail sur soi et recherche spirituelle.

De plus en plus de femmes et d’hommes, à la suite le plus souvent d’un événement déclencheur, vont s’engager dans un travail sur soi et souvent aussi dans une recherche pour approfondir leur spiritualité ou pour se réconcilier avec la dimension spirituelle qu’ils pressentent (ou qu’ils ont négligée) dans leur être.

Le support déclencheur sera la plupart du temps lié à un incident, à un événement qui provoque une crise, qui déstabilise ou bouleverse une quiétude, un équilibre acquis. Il peut s’agir de l’irruption d’une maladie, d’une rupture conjugale, de la perte d’un être proche, d’un accident, ou plus simplement d’une lecture ou d’une rencontre structurante avec une personne perçue comme porteuse de sagesse ou d’enseignement.

Ce sera l’impact de cet événement qui va s’inscrire comme une expérience intime d’éveil, jouer le rôle de révélateur pour pousser à entreprendre une démarche de travail sur soi qui peut se limiter à la dimension psychologique et relationnelle ou s’orienter et se diriger vers une dimension spirituelle. Cette dimension pouvant se s’ouvrir et se vivre au-delà d’une sensibilisation et d’une initiation à la possibilité d’un engagement de vie durable.

Les démarches fondées sur un travail sur soi, qui ont, au départ des motivations multiples et propres à chacun, peuvent entraîner une remise en cause des choix concernant la vie intime, sociale ou professionnelle. Elles peuvent susciter le dépassement d’une difficulté relationnelle perçue comme invalidante ou paralysante, provoquer la prise de conscience d’un manque, d’une mauvaise utilisation de ses ressources, faire prendre conscience des conduites d’auto-sabotage, inviter à sortir d’une dépendance, d’une addiction et peut être aussi donner accès à la dimension du divin, à la réconciliation avec une croyance religieuse qui sera alors vécue comme un choix plus conscient et permettre un engagement plus profond.

Trois grandes pistes s’offrent aujourd’hui à ces personnes en recherche d’elles mêmes :

• commencer une démarche de type psychothérapeutique (nettoyage de la tuyauterie relationnelle liée au passé, réactualisation des liens significatifs, confrontation avec des blessures passées, des situations inachevées etc.) ;

• envisager un travail de sensibilisation et de formation aux relations humaines sans avoir besoin d’un prétexte professionnel, pour s’y engager ;

• ouverture et engagement de re-centration vers une démarche spirituelle.

Chacune de ses démarches n’est pas aussi cloisonnée qu’on pourrait l’imaginer. Si nous acceptons d’entendre que les 5 points cardinaux relationnel de tout être humain sont d’une part en direction du passé (enfance, famille), du présent (actualité et vécu immédiat), du futur (projection dans l’avenir) et d’autre part vers l’intérieur (relation à soi) et au-dessus (relation au divin), nous allons voir qu’il y a beaucoup de points de passage et d’accord entre chacun de ces points pour donner cohérence et unité à toute personne en recherche.

1 ¬ Ancrage au passé (relations significatives en amont de sa vie avec ses ascendants et les personnages significatifs de l’enfance, de son histoire familiale et impact des situations inachevées.

2 ¬ Ancrage au présent : (relations amicales, amoureuses, conjugales, professionnelles, sociales au quotidien avec leur lot de satisfactions et d’insatisfactions).

3 ¬ Ancrage au futur (relations aux enfants, engagements de vie familiaux, sociaux, professionnels.

4 ¬ Ancrage à soi-même avec la femme ou l’homme que nous sommes devenus (relations à soi même, dépassement des auto sabotages, des conduites répétitives, estime et amour de soi, doutes, non-confiance…).

5 ¬ Ancrage au divin (reliance ou accord avec une entité perçue comme divine, ou avec un enseignement, ou avec une personne choisie comme maître, guide…).

Pour ma part, je ne peux dissocier travail sur soi (dans une direction prioritaire à un moment donné) et recherche spirituelle, débouchant sur une meilleure acceptation, et une réconciliation avec le divin qui est en chacun. Que l’on place le divin au –dessus, ou en chacun de nous, il est important de pouvoir le reconnaître, le respecter et mieux l’intégrer dans sa vie.

Jacques Salomé.

20:28 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans PSYCHOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

05/02/2008

RALLUMONS LE FEU AVEC GUY GILBERT.

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Il existe deux sortes d'écrivains. Ceux qui mettent en avant leurs bagages littéraires et ceux qui posent un regard poétique sur la Vie.
Ces parallèles sont nécessaires pour l'équilibre de notre culture.
L'un n'exclut pas l'autre. Je mettrais bien volontiers, Guy Gilbert, dans la deuxième catégorie. Celle à laquelle j'appartiens également.
Cela peut aider à comprendre la sensibilité qui me fait méditer ses écrits.
Son dernier livre intitulé : Rallumez le Feu, me fit presque chavirer dans l'immense océan de l'incompréhension.
Comprenez bien, cet Auteur, que je croyais profondément révolté se met à écrire des chapitres à la fois sur la Bonté, l'Humilité, la Douceur etc....
Ma pauvre âme se trouvait dans la perplexité la plus Absolue, la plus obscure.
Pourtant, une semaine après, je repris son livre et le dévorais avec délectation.
Je n'avais pas saisi dans un premier temps qu'il nous faisait pénétrer dans la Sagesse chrétienne la plus profonde.
Mes nuits intérieures se levaient vers des terres mordorées où la Lumière éclairait mes humbles pensées.
En effet, depuis déjà plusieurs années Guy Gilbert, nous partage sa spiritualité. Il nous partage les secrets de sa Force qui a guidée ses pas jusqu'à ce jour.
Comment pourrait-il combattre ce Monde et ses injustices sanglantes, s'il n'avait pas au fond de lui, une manne spirituelle puissante et éthiquement indéfectible ?
Il ne pourrait avoir en aucun cas, une âme apaisée face aux drames de l'histoire et de notre destin.
Ce Feu qu'il veut rallumer quitte à incendier tous les continents, c'est celui de l'Amour qui le fait tenir debout.
Cet Amour qui jaillit des évangiles telles des larmes de joie. Son corps en est imprégné jusqu'au tréfonds de l'âme.
Guy Gilbert représente pour beaucoup, ce que les médias en ont fait. Dès qu'il prend une décision en accord avec ses convictions, le monde entier crie au conservatisme.
Il faut dire que nos sociétés sont de plus en plus pauvres intellectuellement des valeurs évangéliques qui construisent une Existence.
Il se rend avec un Ami devenu Président, au Vatican et le monde hurle au scandale.
Pourquoi ?
Tout simplement, parce qu'ils n'ont jamais expérimentés les douces senteurs de l'amitié spirituelle.
Ils ignorent les plus basiques formules que Notre Seigneur-Jésus-Christ est venu enseigner et pourtant, ils jugent.
Il est bien véridique que la méconnaissance de certains paradigmes culturels génère la haine.
Cette Haine contre laquelle combat Guy Gilbert depuis l'aube de ses trébuchements ecclésiaux.
Il suffit de lire son dernier livre pour tout comprendre,enfin.
Ce livre simple, épuré, profond, empli de la Lumière de l'Esprit-Saint.
Non, ce livre ne peut laisser indifférent. Il ne doit nullement vous bloquer au bord de vos abîmes existentiels.
Au contraire, il fait partie des ouvrages qui changent vos comportements, évangélisent votre intériorité et spiritualisent votre regard à la fois sur vous-même et les autres.
Un livre qui change Tout...de vous, de nous.
D'ailleurs, le sous-titre n'est-il point : vivre l'évangile.
Bien-sûr, Guy Gilbert a cette splendide générosité de nos offrir son cadeau pour vivre Heureux. Nous ne saurions le refuser !
Je ne fais pas l'apologie aveugle du Père Guy Gilbert. Je fais remarquer uniquement que son livre récent est une ouverture sur le Bonheur.
Il faut laisser tomber de vos mains les autres qui tentent tristement d'en parler.
Vous remettre debout, comme je l'ai fait avec la foi chevillée au corps.
Et dire dès Aujourd'hui, rallumons le Feu de notre cœur pour inventer un monde meilleur.
Guy Gilbert vous dira comment l'échafauder dans le présent selon une théologie de l'éternité de l'instant.
Un secret qu'il nous confie pour tout affronter que nous serions stupides de refuser.
Nous n'aurions pas l'excuse de ne pas savoir donner Sens aux moindres bruissements de notre existence.
Merci Guy pour tant de Bonheur offert au sein de notre Humanité souffrante et perdue dans ses chimères.
Bruno LEROY.

16:44 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans MAÎTRES A PENSER ET A VIVRE. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |