10/12/2007
ACTIONS DES PETITS FRÈRES DES PAUVRES.
« Ensemble vers les plus pauvres » est le projet associatif 2004-2009 qui définit les priorités que les petits frères des Pauvres se sont données pour aujourd’hui et pour demain. Il résulte d’une démarche participative et permet à tous les acteurs de s’interroger sur la pertinence des réponses qu’ils apportent.
L’allongement de la durée de la vie et l’individualisation de la société produisent des situations de plus en plus difficiles à vivre pour les personnes les plus pauvres, leurs familles et leurs entourages. Les détresses et les souffrances prennent des formes diverses selon les lieux et les moments.
Témoins de situations inacceptables qui appellent une réaction de toute la société, les petits frères des Pauvres veulent faire entendre ce que les personnes accompagnées, leurs entourages, les acteurs bénévoles et professionnels ont à dire. L’association veut promouvoir une société pour tous les âges et diffuser un message de fraternité. Les petits frères des Pauvres entendent donc plus que jamais stimuler l’action globale et locale, en France et en Europe, de chacun d’entre nous, individuellement mais aussi collectivement et ce, afin de :
- Lutter contre la paupérisation, la ghettoïsation, les discriminations
- Stimuler les liens entre générations, la citoyenneté des personnes âgées
- Développer les liens intra-générationnels
- Sensibiliser et mobiliser une société où le « poids » des aînés progresse
- Lutter contre les représentations négatives et stigmatisantes
- Développer un accompagnement qui se confronte aux multiples pauvretés rencontrées par les personnes les plus pauvres
- …
Pour en savoir plus : http://www.petitsfreres.asso.fr/Webmaster/savoirplus_historique.html
21:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La communauté du salut.
« Que pensez-vous de ceci ? » Jésus nous invite à prendre position par rapport au comportement du propriétaire des brebis. Si nous répondons spontanément, nous nous étonnerons sans doute de la réaction impulsive de cet homme. Certes son souci de retrouver la brebis égarée est louable, mais sa décision n’expose-t-elle pas le reste du troupeau à tous les dangers qui rôdent « dans la montagne » où il l’abandonne ? La prudence élémentaire ne l’obligeait-elle pas à prendre le temps de rentrer le troupeau dans la bergerie avant de se lancer « à la recherche de la brebis égarée » ?
Après ce premier mouvement de surprise devant le comportement pour le moins paradoxal de cet homme, une lecture plus attentive nous aide cependant à entrer dans la logique de son choix.
Pour commencer, le récit ne dit pas qu’il est le « berger » du troupeau, mais son « propriétaire ». Nous sommes donc en droit de penser que lorsqu’il se met en quête de l’égarée, les quatre-vingt-dix-neuf autres brebis demeurent sous la vigilance attentive des bergers à qui le propriétaire a confié son troupeau. Cette interprétation cadre tout à fait avec le contexte du récit dans le premier Évangile. Alors que saint Luc propose cette parabole au chapitre 15 consacré à la miséricorde, saint Matthieu l’insert dans un enseignement portant sur la communauté des disciples (Mt 18, 1-35). Il vient d’insister sur la place centrale qui revient aux « petits » dans l’Église : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18, 11). Suit immédiatement la péricope de ce jour. Le « petit » qui devient la « brebis égarée », représente donc le néophyte - le croyant « nouveau-né » - qu’il faut à tout prix préserver du « scandale » (Mt 18, 7), afin de ne pas provoquer sa chute (Mt 18, 6), ou son égarement. Et si par malheur « un de ces petits » était « entraîné au péché par le scandale » (Mt 18, 7), s’il s’égarait loin des chemins de l’Évangile en raison du contre-témoignage de ses aînés dans la foi, il faudrait sans tarder partir à sa recherche pour le retrouver et le ramener dans la communauté du salut. Car le Bon Berger s’est fait Agneau et s’est offert en sacrifice, pour racheter et « rassembler dans l’unité tous les enfants dispersés » de son Père (Jn 11, 52), « qui ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu ». Le verset qui suit immédiatement notre péricope confirme également cette interprétation, puisque Notre-Seigneur y explicite la procédure de réconciliation à mettre en œuvre pour ramener dans le droit chemin les frères égarés dans le péché.
Le propriétaire des brebis, c’est le Père, qui les confie à son Fils : « Elles étaient à toi, tu me les as données » (Jn 17, 6). Dès lors celui-ci peut agir comme si les brebis lui appartenaient ; en effet : « Ceux que tu m’as donnés sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17, 10). « L’homme qui possède les brebis » et qui, laissant son troupeau dans la montagne, part « à la recherche de la brebis égarée », c’est donc d’abord le Christ ; mais aussi tout disciple qui partage la préoccupation de Jésus pour les brebis que le Père lui confie. Le souci des « petits entraînés à la chute » ne se fait pas au détriment du reste de la communauté, pas plus que la recherche de la brebis égarée n’expose le troupeau à l’abandon : les responsables - les « bergers » - ont à assumer leur ministère au sein de leur communauté, tout en gardant le souci des brebis égarées. Tout responsable d’Église est en effet appelé à porter à la fois le souci personnel de l’Église locale qui lui est confiée, et la charge apostolique de l’annonce de la Bonne Nouvelle à tous les hommes - à commencer par ses frères dans la foi qui se sont éloignés des chemins de l’Évangile : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).
En raison de la solidarité qui unit les « membres de la famille de Dieu » (Ep 2, 20)), tous accompagnent par leur prière et leur supplication celui qui est allé chercher la brebis égarée ; ils partagent sa quête angoissée, et exultent avec lui lorsqu’elle s’est enfin laissée trouver, et consent à reprendre sa place parmi ses frères et sœurs dans la communauté du salut.
« Seigneur, “enlève mon cœur de pierre, et donne-moi un cœur de chair” (Ez 36, 26), compatissant et miséricordieux. Ne permets pas que je demeure indifférent devant les égarements de mes frères, mais que le désir brûlant de leur salut me fasse courir à leur recherche. Que l’Esprit Saint mette sur mes lèvres les paroles qui touchent leur cœur et leur permettent de découvrir que tu es un berger plein de tendresse, qui “cherche la brebis perdue et ramène l’égarée ; qui soigne celle qui est blessée et rend des forces à celle qui est faible ; qui garde et fais paître avec justice celle qui est grasse et vigoureuse” (Ez 34, 16-17). »
Père Joseph-Marie.
20:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Vous êtes le héros de quelqu'un !
04:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
09/12/2007
Dieu n'est jamais loin !
08:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
08/12/2007
L’esprit de Noël... partager la fête !
Depuis 1946 la tradition de Noël s’est ancrée dans l’action des petits frères des Pauvres, pour devenir aujourd’hui l’un des axes forts du travail mené tout au long de l’année.
Plus de 15 000 repas de réveillon, dont un tiers à domicile, sont servis par les petits frères des Pauvres. Tout est mis en œuvre pour ouvrir la fête au plus grand nombre, avec toujours cette recherche de fraternité, de convivialité et l’exigence de la qualité qui sont les « labels » de l’association.
Rien n’est laissé au hasard pour faire vivre la magie de Noël : recruter des centaines de bénévoles, ajuster les commandes pour les repas, veiller à ce que les réveillons organisés avec les partenaires soient animés de l’esprit « petits frères des Pauvres », solliciter et valoriser la participation des personnes accompagnées.
Si vous souhaitez vivre un Noël de partage avec les personnes isolées, devenez bénévole le temps d’un réveillon ! Et n’hésitez pas à inviter un ou plusieurs amis à partager cette expérience. Pour cela, vous pouvez leur envoyer gratuitement une vraie carte postale au dos de laquelle vous pourrez leur écrire un message personnel.
Attention cliquez sur la phrase soulignée plus haut. Merci. |
18:45 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOLIDARITÉ. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Jouir de la faveur divine !
11:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
07/12/2007
PETITS FRÈRES DES PAUVRES.
Créée en 1946, les petits frères des Pauvres est une association loi 1901 reconnue d’utilité publique en 1981 dont l’objet est de venir en aide aux personnes de plus de 50 ans qui se trouvent en situation de grand isolement et de précarité. Basée sur Paris, l’association est présente dans toute la France. En 1979 a été créée la Fédération Internationale des petits frères des Pauvres au sein de laquelle sont réunis : les petits frères des Pauvres de France, d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, des Etats-Unis, d’Irlande, du Mexique et de Pologne.
Depuis l'élan donné par Armand Marquiset en 1946, l'action des petits frères des Pauvres s'inspire, partout où elle est vécue, de valeurs fondamentales : la valeur unique et irremplaçable de chaque personne humaine, la dignité de tout homme et de toute femme, quels que soient leur origine, leur situation et leur état physique, psychique ou social,
la liberté fondamentale de chacun, la fidélité et la fraternité. Cette dernière caractérise fondamentalement les petits frères des Pauvres. La devise de l’association « Des fleurs avant le pain " montre combien l’association privilégie les relations humaines et souhaite redonner du sens à la fraternité pour lutter contre l’exclusion. Chaque année en France, 20 000 personnes sont aidées par 6 000 bénévoles et 250 salariés.
À l’échelle nationale et sur une initiative lyonnaise, les petits frères des Pauvres ont mis en place une écoute téléphonique totalement anonyme. Elle est assurée par des bénévoles formés, du lundi au vendredi de 15h à 18h et répond au besoin de parler, de garder un lien avec l’extérieur . C’est le n°Azur : 0 810 47 47 88.
Créée en 1946, les petits frères des Pauvres est une association loi 1901 reconnue d’utilité publique en 1981 dont l’objet est de venir en aide aux personnes de plus de 50 ans qui se trouvent en situation de grand isolement et de précarité. Basée sur Paris, l’association est présente dans toute la France. En 1979 a été créée la Fédération Internationale des petits frères des Pauvres au sein de laquelle sont réunis : les petits frères des Pauvres de France, d'Allemagne, du Canada, d'Espagne, des Etats-Unis, d’Irlande, du Mexique et de Pologne.
Depuis l'élan donné par Armand Marquiset en 1946, l'action des petits frères des Pauvres s'inspire, partout où elle est vécue, de valeurs fondamentales : la valeur unique et irremplaçable de chaque personne humaine, la dignité de tout homme et de toute femme, quels que soient leur origine, leur situation et leur état physique, psychique ou social,
la liberté fondamentale de chacun, la fidélité et la fraternité. Cette dernière caractérise fondamentalement les petits frères des Pauvres. La devise de l’association « Des fleurs avant le pain " montre combien l’association privilégie les relations humaines et souhaite redonner du sens à la fraternité pour lutter contre l’exclusion. Chaque année en France, 20 000 personnes sont aidées par 6 000 bénévoles et 250 salariés.
À l’échelle nationale et sur une initiative lyonnaise, les petits frères des Pauvres ont mis en place une écoute téléphonique totalement anonyme. Elle est assurée par des bénévoles formés, du lundi au vendredi de 15h à 18h et répond au besoin de parler, de garder un lien avec l’extérieur . C’est le n°Azur : 0 810 47 47 88.
À Lyon, l’association des petits frères des Pauvres est l’une des plus anciennes et des plus dynamiques de France. Plus de 400 personnes âgées isolées bénéficient des services de l’association. L’équipe est composée de 16 personnes dont 12 sont des coordinateurs de développement social chargés de l’animation et de la formation des quelques 430 bénévoles, des relations avec les travailleurs sociaux et des aides aux droits.
Rompre l’isolement des personnes âgées, à leur domicile, à l’hôpital ou en maison de retraite et les aider à faire valoir leur droit au logement et à l’aide sociale, sont les deux principales missions des petits frères des Pauvres. Une attention toute particulière est portée aux personnes malades, lourdement handicapées ou en fin de vie.
Pour concrétiser ces missions, les petits frères des Pauvres mettent en place des visites auprès des personnes âgées. Ces dernières sont contactées par l’association grâce au signalement des assistantes sociales, des personnels de santé et parfois des familles. Ainsi, les bénévoles se rendent-ils régulièrement auprès des personnes pour, tout simplement, entretenir une relation, maintenir un lien social. Les bénévoles sont formés lors de leur entrée dans l’association et se réunissent une fois par mois avec un salarié pour faire le point. Ils assistent régulièrement à des réunions d’équipe, des sessions de formation.
Les visites à domicile représentent l’essentiel de l’activité de l’association qui développe néanmoins différentes actions collectives.
Les séjours de vacances sont des temps forts. En moyenne l’association lyonnaise organise 11 séjours de 15 jours par été, qui permettent à des groupes de 8 à 10 personnes âgées accompagnées par autant de bénévoles de partir. Pour certains c’est l’occasion de découvrir la mer !
L’accueil à la journée au siège de l’association, comme celui dédié aux personnes en errance, les ateliers « mémoire », « gymnastique douce », « jeux », les fêtes organisées pour le 8 décembre ou Noël sont autant de moments de rencontres et d’échanges.
Le logement est une préoccupation constante. Outre l’aide à l’accès au logement, principalement en maison de retraite, les petits frères des Pauvres gèrent un parc de 21 petits logements à Lyon destinés aux personnes en rupture sociale ou familiale, sans domicile stable. Une fois réhabituées à payer un loyer, à vivre seules, ces personnes sont ensuite orientées vers des régies et les organismes HLM. 120 personnes en grande difficulté sont ainsi accompagnées chaque année. L’association gère également un centre d’hébergement temporaire à Grézieux-la-Varennes. Ce dernier accueille des personnes en urgence ou qui ont besoin d’une solution de courte durée, soit parce qu’ils sont en attente d’un logement soit après une hospitalisation.
« Portraits de familles », une des actions spécifiques développées par les petits frères des Pauvres en résonance avec la semaine nationale des personnes âgées est une exposition de photos pour mettre en valeur ou se créer sa propre famille !
À l’avenir, un dispositif de visites auprès d’hommes immigrés âgés et isolés dans les quartiers relevant de la politique de la ville devrait être mis en place par l’association en partenariat avec la SONACOTRA.
Remarque : Dons et legs constituent l’essentiel du financement de l’association. Les petits frères des Pauvres sont membres du Comité de la Charte de déontologie des associations qui font appel à la générosité publique.
20:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
AIMER C'EST...
- Être capable d’accepter l’autre tel qu’il est
- Être capable de s’accepter soi-même, tel qu’on est
- Être capable de dire : moi, je pense différemment, mais ça ne m’empêche pas d’aimer, d’avoir un cœur
- Être capable de traiter l’autre comme je voudrais qu’on me traite
- Être capable de reconnaître que l’autre peut avoir raison
- Être capable de reconnaître ses torts, en les reconnaissant, on se grandit
- Être capable de réaliser l’autre tel qu’il est, et non tel que je voudrais qu’il soit
- Être capable de dire : je te félicite !
- Être capable de dire : excusez-moi !
- Être capable de pardonner
- Être capable d’écouter l’autre sans le répéter à d’autres
- Être capable de retenir sa langue afin de ne pas offenser
- Être capable d’encaisser des coups sans vouloir les remettre
- Être capable d’accepter d’être dérangé par les autres
- Être capable de sacrifier de son temps pour le dédier à l’autre
- Être capable de dire Merci !
- Être capable de dire ensemble : Notre Père que ta volonté soit faire, pardonne-nous
- Être capable de tout sacrifier, sauf l’Amour !
19:30 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans POÉSIE DE L'INSTANT. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
MAIS QUI EST JOSÉMARIA ESCRIVA ?
Josémaria Escriva de Balaguer est né à Barbastro (province de Huesca, Espagne) le 9 janvier 1902. Ses parents s'appelaient José et Dolores. Il eut cinq frères et sœurs : Carmen (1899-1957), Santiago (1919-1994) et trois sœurs plus jeunes que lui, qui moururent étant encore enfants. Le couple Escriva donna à ses enfants une profonde éducation chrétienne.
En 1915, l'entreprise commerciale de son père ferma ses portes, et il dût s'installer à Logroño, où il trouva un autre travail. Dans cette ville, Josémaria perçut pour la première fois que Dieu l'appelait : après avoir vu des traces de pieds nus dans la neige laissées par un religieux, il compris que Dieu attendait quelque chose de lui, sans savoir quoi exactement. Il pensa alors qu'il pourrait mieux le découvrir en devenant prêtre ; il commença à s'y préparer tout d'abord à Logroño et plus tard au séminaire de Saragosse. Il poursuivit aussi des études de droit civil, comme auditeur libre.
LA FONDATION DE L'OPUS DEI
Son père mourut en 1924, et il devint alors comme le chef de la famille. Le 28 mars 1925, il fût ordonné prêtre et il commença à exercer son ministère dans une paroisse rurale dans les environs de Saragosse. En 1927, il s'installa, avec la permission de son évêque, à Madrid, pour pouvoir achever un doctorat en droit. Là, le 2 octobre 1928, durant des exercices spirituels, il vit ce que Dieu lui demandait et il fonda l'Opus Dei. Dès lors, il commença à travailler à cette fondation, en même temps qu'il exerçait son ministère sacerdotal, spécialement dans les milieux déshérités, auprès des pauvres et des malades. En outre, il prolongea ses études à l'Université de Madrid et dispensa des cours pour subvenir aux besoins de sa famille.
LA CROISSANCE DE L'OPUS DEI
En 1946, il fixa sa résidence à Rome. Il obtint le doctorat en Théologie à l'Université du Latran. Il fût nommé consulteur de deux congrégations vaticanes, membre honoraire de l'Académie Pontificale de Théologie et prélat d'honneur de Sa Sainteté. Depuis Rome, il voyagea à de nombreuses occasions dans différents pays d'Europe — et en 1970 au Mexique —, pour établir et consolider l'Opus Dei dans ces régions du monde. Animé de la même ambition, il entreprit, en 1974 et en 1975, deux grands voyages en Amérique centrale et du Sud, où il tînt des réunions catéchétiques avec de très nombreuses personnes.
Saint Josémaria mourut à Rome le 26 juin 1975. Des milliers de personnes, dont plus d'un tiers de l'épiscopat mondial, sollicitèrent du saint-siège l'ouverture de son procès en béatification et en canonisation.
BÉATIFICATION ET CANONISATION
Depuis sa mort, des milliers de lettres furent adressées à Rome pour demander au pape l'ouverture de sa cause en béatification et en canonisation. Parmi elles, celles de 69 cardinaux et près de 1300 évêques (plus d'un tiers de l'épiscopat mondial). Plusieurs miracles ont été attribués à l'intercession du saint, incluant quelques guérisons, médicalement inexpliqués.
Le miracle retenu pour la béatification de Mgr Escriva fut celui de la guérison, en 1976, d'un carmélite de la Charité, la sœur Concepción Boullón Rubio, qui, malade, était au bord de la mort.
Après un examen exhaustive de la vie et de l'œuvre de Mgr Escriva - un procès de 10 ans - le pape le béatifia le 17 mai 1992 sur la Place Saint-Pierre. La béatification de Mgr Escriva, aux côtés de la bienheureuse Joséphine Bakhita, eut lieu devant une des plus grandes foules réunie sur cette place au cours du XXème siècle, soit quelques 300 000 personnes dont 34 cardinaux et 200 évêques. Dans son homélie, Jean-Paul II dit aux fidèles : « Avec une intuition surnaturelle, le bienheureux Josémaria a prêché inlassablement l'appel universel à la sainteté et à l'apostolat.
Dans une société où le désir effréné de posséder transforme les biens matériels en idoles qui éloignent les hommes de Dieu, le nouveau bienheureux nous rappelle que ces réalités concrètes, créés par Dieu et par le génie de l'homme, si l'on s'en sert correctement pour la gloire du Créateur et au service de nos frères, peuvent être un chemin qui conduit les hommes à rencontrer le Christ. »
Jean-Paul II a canonisé Josémaria Escriva de Balaguer le 6 octobre 2002 sur la place Saint-Pierre.
19:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOINS DE CE TEMPS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
N'oubliez pas votre parapluie rouge !
09:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |