24/11/2007
La traction d'amour de la main de Dieu !
08:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
23/11/2007
Solennité du Christ Roi de l’univers.
"Tu seras le pasteur d’Israël mon peuple, tu seras le chef d’Israël." 2 S 5, 1-3 le premier-né par rapport à toute créature, car c’est en lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre." Col 1, 12-20 tu seras dans le paradis." Lc 23, 35-43 | |
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La solennité du Christ Roi de l’univers clôture le temps liturgique. Avant d’entrer dans l’Avent, la semaine prochaine, les textes de ce jour nous invitent à approfondir l’identité du Christ. Il n’est pas seulement un homme exemplaire ayant vécu il y a deux mille ans, il est le « Messie », le « Fils de Dieu », le « Sauveur du monde », « l’image de Dieu », « le premier-né » de toute créature. Contempler sa vie invite à participer à l’œuvre de salut qu’il opère dans tout le cosmos ; à comprendre aussi que le sens de la vie, c’est Lui : « Tout est créé par lui et pour lui. Il est avant tous les êtres, et tout subsiste en lui. » Il aurait pu nous sauver sans mourir sur la croix ; il l’a fait afin de montrer à tous les hommes qu’ils sont aimés de Dieu. Par trois fois dans cet évangile, il est dit avec ironie : « Sauve-toi toi-même. » Non, Jésus n’a pas voulu se sauver lui-même afin d’être le chemin de notre salut. Il a eu « besoin » du Père pour lui manifester sa confiance et indiquer aux hommes la manière de vivre comme de vrais fils : faire confiance à Dieu qui nous sauve en Jésus. Le Bon Larron l’a bien compris, lorsqu’il demande à Jésus de se « souvenir » de lui dans son Royaume. Et Jésus lui répond : « Amen, je te le déclare, aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Avec confiance, demandons également à Dieu de nous sauver afin que le Christ règne sur tout « notre » univers.
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19:35 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Vivre, aimer, louer, exulter...
S’en tenant strictement à la Thora, qu’ils considèrent comme seule inspirée, les sadducéens ne croient pas en la résurrection. Pour démontrer l’absurdité de cette hypothèse, ils argumentent qu’en la poussant jusqu’au bout, on arrive nécessairement à des incohérences ; ce qui prouverait qu’elle est fausse.
Mais leur raisonnement s’appuie sur une prémisse erronée, à savoir que la vie de l’au-delà serait en tout point semblable à celle que nous menons ici-bas - ce que Jésus récuse fermement. Certes notre vie naturelle prendra fin ; nous sommes bien obligés de reconnaître que quotidiennement, la mort accomplit en nous son œuvre destructrice. Mais elle n’a pas le dernier mot. Car depuis que « Dieu a ressuscité Jésus de Nazareth en mettant fin aux douleurs de la mort » (Ac 2, 24), « la mort a été engloutie dans la victoire. Où est-elle, ô mort, ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon ? » (1 Co 15, 55). Si la mort progresse effectivement de jour en jour, la vie divine ne reste pas inactive : par l’Esprit qu’il nous a donné, le Christ ressuscité vit désormais bien réellement en nous, lui sur qui la mort n’a plus aucun pouvoir.
Il serait cependant vain d’essayer de nous imaginer ce que sera cette vie immortelle. Nous croyons que nous « deviendrons participants de la nature divine » (2 P 1, 4), mais nous ne pouvons pas, dans notre condition actuelle, nous représenter les conditions de la vie glorieuse. L’allusion aux Anges auxquels nous serons semblables suggère une vie totalement consacrée à la louange de Dieu, dans une parfaite communion, et une éternelle action de grâce. Puisque la mort ne fera plus son œuvre, il ne sera plus nécessaire d’assurer la survie de l’espèce : le mariage, en tant qu’institution pour perpétuer la vie n’aura plus de raison d’être. Dès lors le caractère embarrassant de la situation imaginée par les sadducéens disparaît et leur soi-disant réfutation tombe à l’eau. Certes le Seigneur ne séparera pas ceux qu’il a lui-même uni : tout ce qu’il y aura eu d’amour authentique durant notre vie mortelle sera non seulement conservé mais transfiguré. L’homme et la femme seront enfin pleinement à l’image de Dieu dans leur complémentarité voulue par le Créateur comme un appel à l’amour, qui trouvera là son plein épanouissement. L’époux et l’épouse connaîtront Dieu au cœur même de l’amour qui les unira pleinement l’un à l’autre dans une étreinte éternelle. Nous vivrons dans une relation d’amour parfait avec Dieu et entre nous, unis dans le même Esprit, qui nous rendra participants de sa propre fécondité.
La seule chose pertinente que nous puissions dire sur cette « autre vie » qui nous attend - et qui est déjà mystérieusement commencée - c’est qu’elle sera filiale : « Ils sont fils de Dieu » nous dit Jésus. Pour Notre-Seigneur, ces quelques mots disent tout, car il n’y a pas de plus grand bonheur que celui-là : être fils du Père éternel, partageant sa propre vie, réfléchissant sa gloire dans notre être de créature. Vivre, aimer, louer, exulter,… : tous ces verbes renverront vers l’unique réalité d’une existence pleinement unifiée en Dieu, qui sera enfin « tout en tous » (1 Co 15, 28) pour la joie de son Cœur de Père et notre bonheur éternel. Voilà bien l’essentiel de la Bonne Nouvelle : « Dieu nous a prédestinés à être pour lui des fils adoptifs, par Jésus-Christ, sous son regard, dans l’amour » (Eph 1, 5).
Mais tout cela n’est promis qu’à ceux qui auront été « jugés dignes » ; cette expression, récurrente chez Saint Paul, sous-entend une mise à l’épreuve dont nous avons à sortir victorieux. Il s’agit de persévérer dans la foi en la Résurrection du Christ, et dans l’espérance en notre participation à sa vie glorieuse, au cœur d’un quotidien qui nous renvoie sans cesse à l’absurdité apparente de nos pauvres vies vouées à la mort. C’est pourquoi nous sommes invités à garder les yeux fixés sur le Christ, afin de ne pas fléchir devant les épreuves : « il est fidèle, celui qui vous appelle : c'est encore lui qui accomplira tout cela » (1 Th 5, 24) ; ceux qui mettent en lui leur confiance, qui s’appuient sur sa Parole et accueillent son Esprit consolateur, ne seront pas déçus : « le pauvre n’est pas oublié pour toujours, jamais ne périt l’espoir des malheureux » (Ps 9).
Oui nous le croyons : ensevelis par le baptême dans la mort du Christ, nous sommes dès à présent ressuscités avec lui ; notre vie « est désormais cachée avec le Christ en Dieu (Col 3, 3) ». Telle est notre foi et notre espérance ; qu’elle suscite notre charité et nous donne de poursuivre dans la paix notre route sur le chemin de la vie éternelle.
« Seigneur, “tu ne peux m’abandonner à la mort, ni laisser ton ami voir la corruption. Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! A ta droite, éternité de délices !” (Ps 15) Oui, j’en ai la certitude : “par ta justice je verrai ta face, au réveil, je me rassasierai de ton visage” (Ps 16). En attendant ma nouvelle naissance à la vie véritable, ne permets pas que “mon pied trébuche”, mais “tiens mes pas sur tes traces ; garde-moi comme la prunelle de l’œil, à l’ombre de tes ailes cache-moi” (Ibid.) ; “conduis-moi à l’amour de Dieu et donne-moi la persévérance finale” (2 Th 3, 5). »
Père Joseph-Marie.
19:32 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
La deuxième encyclique du pape rendue publique le 30 novembre.
La deuxième encyclique du pontificat de Benoît XVI, sur l’espérance chrétienne, sera rendue publique le 30 novembre en milieu de journée, a officiellement indiqué le Bureau de presse du Saint-Siège vendredi 23 novembre. Il l'a rédigée en grande partie cet été. |
19:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans THÉOLOGIE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Le moyen d'en sortir !
05:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
22/11/2007
BÉJART ÉTOILE MORTE DANS LE NOIR ?
17:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
Ne soyez pas trop impatient !
06:40 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
21/11/2007
Influencer les générations futures.
03:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
20/11/2007
Libérons-nous du regard des autres !
Par Flavia Mazelin Salvi.
Madame Figaro
Amies, amants, parents, enfants, rivales...
Ils nous ont tous à l'oeil. S'il est juste et bienveillant, leur regard stimule. Exigeant, il peut aussi nous pousser à l'échec.
Dans les yeux de papa-maman
Tout part encore de là : chargé de l’histoire consciente et inconsciente du père et de la mère, le regard parental n’est jamais neutre. Oscillant, selon les cas, entre bienveillance et exigence, il est celui qui nous donne notre place dans la famille et qui détermine en grande partie la qualité de notre future vie émotionnelle et relationnelle. Agnès, 41 ans, « plutôt sûre d’elle et bien dans sa peau », a mis des années avant de se libérer du regard paternel « rempli d’exigence » et d’oser faire des choix personnels. « Depuis l’école primaire, je sentais le regard de mon père qui disait : “Vise plus haut, améliore-toi.” » Résultat : la jeune femme multiplie diplômes et concours pour combler les attentes d’un père qui a toujours considéré la réussite sociale comme une priorité.
« Son regard m’a donné confiance en moi. Mais il a aussi étouffé mes désirs personnels. » Louise, 36 ans, a fait l’expérience inverse. Benjamine d’une fratrie de quatre enfants, elle s’est longtemps vécue comme « transparente, sans identité ni rôle vraiment définis ». Il lui a fallu tâtonner longtemps avant de trouver sa place. Un regard parental juste, nécessaire à une bonne construction narcissique, « est un regard qui reconnaît l’enfant comme une personne à part entière et non comme une prolongation de soi, souligne Isabel Korolitski, psychanalyste. C’est aussi un regard qui ne façonne pas mais qui soutient ». Cécile, 38 ans, s’est rendu compte, au cours d’une thérapie entreprise pour comprendre pourquoi elle était abonnée aux échecs amoureux, qu’elle avait intégré le regard d’une mère « profondément anxieuse et pessimiste ». « Elle me voyait comme elle se voyait, c’est-à-dire vulnérable et manquant totalement de confiance en elle, raconte-t-elle. Il m’a fallu des mois et des mois de travail pour que je comprenne que cette personne dépendante et fragile, ce n’était pas moi. »
Attentions aux projections !
« Dans ses yeux, je me sens désirable » ou, au contraire, « Il attend trop de moi » ou encore « Il ne me voit pas comme je suis »... Chaque relation amoureuse se construit avec le regard que l’autre pose sur soi. Réalité et fantasmes s’y mêlent étroitement. Si, dans les premiers temps de la relation, le regard amoureux a tendance à valoriser, à embellir et à renvoyer une image extrêmement positive, il se modifie au fil du temps, à mesure que le réel gagne sur l’imaginaire. Parfois, les désirs, les projections de l’autre sur soi se révèlent trop forts, trop lourds.
« Ma compagne me voyait comme un battant, comme quelqu’un qui assurait dans tous les domaines, témoigne Louis, 43 ans. Mais quand j’ai eu la possibilité de monter ma boîte et que j’y ai renoncé parce que je ne me sentais pas prêt à quitter Paris, j’ai compris que je la décevais. Du superhéros, je devenais M. Tout-le-monde. » Dans ce passage à la réalité, la relation peut gagner en maturité ou perdre de sa force. Accepter de ne pas être conforme aux attentes de son partenaire et lui accorder ce même droit, c’est cela qui fait une relation adulte et constructive. « Ce qui caractérise les relations, qu’elles soient amoureuses, familiales ou professionnelles, c’est la peur de ne plus être aimé », avance Jacques Arènes, psychanalyste.
Chacun se conforme alors aux attentes réelles ou supposées de son partenaire, au prix parfois de grandes souffrances. Cette dépendance, Isabelle, 44 ans, l’a vécue dans son couple. Elle s’est, selon ses termes, littéralement coulée dans l’idéal féminin de son mari. « J’étais Madame Parfaite, toujours disponible, à l’écoute, de bonne humeur, maman et maîtresse dévouée, jusqu’à la mort de ma mère, que j’ai très mal vécue. Là, quelque chose a craqué, et ma belle façade s’est lézardée. Nous avons divorcé deux ans plus tard. » Aujourd’hui, Isabelle vit avec un homme qui l’aime comme elle est, avec ses bons jours et ses mauvais jours. « Nous vivons le règne de la séduction obligatoire, analyse Jacques Arènes. Dans une société marchande où même la relation est devenue un lieu de transaction, on met toute son énergie à peaufiner son image et on devient excessivement dépendant du regard de l’autre. Lorsque ce regard est positif, on a une bonne image de soi; lorsqu’il est négatif, on s’écroule. »
Et moi, et moi, et moi !
D’où la nécessité parfois de bousculer les étiquettes et de passer outre les attentes des autres pour s’affirmer. Laure, 39 ans, a dû batailler ferme pour s’imposer sans faire de concessions. « J’ai été nommée à la tête d’un service qui fonctionnait comme une petite famille. Ce n’était pas du tout ma conception des choses, je sais que je passe encore pour une chef tyrannique, mais tant pis. Je veille à me montrer juste et compréhensive, mais je ne suis pas là pour jouer la“mamma” de service. » Cultiver la saine remise en question, oser affronter la peur de déplaire, de décevoir et parfois même de choquer, c’est la condition nécessaire à une affirmation de soi sereine. « Nous vivons une époque d’hypersensibilité narcissique, constate Jacques Arènes, où la moindre critique est vécue comme une agression. Pour ne pas déplaire, on fait le dos rond et on nourrit rancoeurs et frustrations. Or, on peut critiquer et recevoir la critique, si l’on sent que l’intention de celui qui nous l’adresse est positive, qu’elle cherche à nous faire progresser et non à nous blesser. »
Positifs ou négatifs, certains regards peuvent à la longue être vécus comme un carcan. Ne plus être vu par un seul prisme, si valorisant soit-il, cela devient alors un besoin vital. « Vouloir s’affranchir de la dépendance aux regards des autres pour “accoucher de soi” est une étape indispensable dans
le processus de maturité , explique Jeanne Simon, psychothérapeute. C’est ce que Jung appelait le processus d’individuation. Il s’agit d’exprimer la part la plus singulière de soi, celle que les rôles sociaux ou familiaux ont pu étouffer. »
Jamais trop tard
Ce n’est pas un hasard si c’est autour de la quarantaine que certains rôles ou que certaines étiquettes deviennent trop lourds à porter. « Cette période de la vie, explique Françoise Millet-Bartoli , psychiatre et psychothérapeute, est propice aux grandes remises en question. » On voudrait laisser plus de place à la vraie personne et moins au personnage. Quelle direction aurais-je pris si j’avais été moins dépendant du regard parental, moins soumis aux attentes de mon conjoint, comment sortir de ce rôle qui m’emprisonne? « Ce sont des interrogations qui reviennent très fréquemment en consultation. » Et pour échapper à ces regards qui renvoient une image trop réductrice de soi, certains en passent par des changements radicaux ou des ruptures brutales. C’est la fameuse crise du milieu de vie.
« Certains regards deviennent insupportables, surtout si on a le sentiment d’avoir fait fausse route dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée, poursuit Françoise Millet-Bartoli. On est alors tenté de rendre l’autre responsable de nous avoir empêché de vivre notre vraie vie, de nous avoir coupé les ailes. Or, c’est en s’interrogeant sur ses vrais désirs et ses besoins, en s’accordant le droit et les moyens d’y répondre, que l’on peut justement s’affranchir du regard des autres. » À condition que l’on garde à l’esprit qu’assumer son désir, c’est aussi prendre le risque de bousculer son entourage dans ses habitudes et son confort.
Claire a coupé ses cheveux, que tout son entourage considérait comme sa parure, elle se préfère avec une coupe à la garçonne, qui correspond davantage à sa personnalité. Marianne a abandonné les régimes amaigrissants pour vivre comme une « belle ronde bien dans sa peau ». Agnès, au grand dam de son père, avocat renommé, a quitté la direction d’un service juridique pour créer avec une amie une ligne de vêtements pour enfants. À la clé, toutes ont redécouvert une nouvelle façon de vivre en accord avec soi et ont fait l’expérience d’une liberté nouvelle. « Souvent, on se restreint soi-même en donnant trop d’importance aux regards des autres, témoigne Agnès, et c’est lorsqu’on
se donne les moyens de s’en libérer qu’on se rend compte qu’au fond on a mis soi-même des barreaux à ses fenêtres. » Ne plus attendre de validation dans le regard des autres, ne plus redouter leur jugement, c’est aussi cela la maturité.
Madame Figaro
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20:34 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SCIENCES HUMAINES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |
LA PRÉSENTATION DE MARIE AU TEMPLE.
La fête de la présentation de Marie au temple se réfère à un événement qui n’est pas relaté dans les évangiles canoniques - c’est-à-dire dans les quatre évangiles considérés comme inspirés. Par contre on en trouve un récit détaillé dans un apocryphe intitulé le Protévangile de Jacques, composé probablement en Égypte au milieu du IIe siècle. L’Église n’a pas retenu cet ouvrage en raison de sa datation tardive et du merveilleux qui y foisonne. Il est d’ailleurs peu probable que Marie ait été portée au temple à l’âge de trois ans pour se préparer à sa mission en priant et servant Dieu : on ne trouve en effet aucune trace d’une telle coutume dans les pratiques religieuses juives de l’époque. Malgré son caractère improbable, l’événement a cependant été retenu par la piété populaire et fut célébré liturgiquement en Orient dès le VIe siècle. La fête de la présentation de Marie est même devenue une des douze grandes solennités de la liturgie byzantine.
L’Église romaine fut plus réticente à célébrer cet événement qui n’a pas de fondement évangélique : il faut attendre le XIVe s. pour que le pape Grégoire XI en permette la célébration (1372) et ce n’est qu’en 1585 que le pape Sixte V l’introduira au calendrier liturgique.
Comment justifier qu’un événement incertain, attesté seulement par un apocryphe soit repris dans la liturgie ? N’est-ce pas contradictoire avec l’adage « lex orandi, lex credendi » : la prière enseigne le contenu de la foi ?
S’il s’agissait par cette célébration d’authentifier l’historicité de l’événement, certes la liturgie outrepasserait ses droits. Mais la fête de la Présentation ne fait qu’exprimer sous forme de récit, que Marie a été consacrée à Dieu dès l’aube de sa vie - qu’elle ait vécu cette consécration au temple de Jérusalem ou dans la maison d’Anne et Joachim importe peu. Nous pouvons même soutenir que dès les premiers instants de son existence, Marie a servi Dieu dans le temple de son cœur immaculé, et qu’elle a effectivement rendu ce culte en pleine conscience aux alentours de trois ans. C’est en célébrant Dieu jour et nuit dans son âme illuminée par la grâce, qu’elle se préparait à être Mère du Sauveur.
La liturgie de ce jour, tout en célébrant en premier la Vierge Marie, lève également son regard vers l’humanité entière, rachetée par son Fils. La « fille de Sion » à laquelle s’adresse le prophète Zacharie, représente l’humanité réconciliée avec Dieu et renouvelée dans la grâce : « Je viens, j’habiterai au milieu de toi, déclare le Seigneur » (1ère lect.). Tel est bien le miracle qui s’accomplit pour chacun de nous au baptême : devenus « participants de la vie divine » (2 P 1, 4), nous sommes « temples de l’Esprit », incorporés dans le Christ total dont Jésus ressuscité est la Tête. Voilà pourquoi Notre-Seigneur peut dire : « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux - c’est-à-dire celui qui garde ma Parole et demeure dans la grâce de l’Esprit Saint - celui-là est pour moi - non seulement - un frère, une sœur - mais également - une mère ».
« Vierge Marie, apprends-nous comme toi à “tendre l’oreille” (Ps 44) de notre cœur, afin que nous puissions entendre la voix du Bien-Aimé qui nous appelle. Oubliant les séductions de ce monde nous nous prosternerons alors devant lui, pour recevoir de ses mains la couronne de gloire, et nous laisser conduire au palais du Roi ».
Père Joseph-Marie.
18:57 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne | Imprimer | | del.icio.us | | Digg | | Facebook | |