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14/01/2008

J’ai vu la lumière...

J’ai vu la lumière






Il a un sourire merveilleux et m’accueille comme s’il m’attendait depuis longtemps. De la taille d’un enfant de treize ans, son visage aussi a gardé quelque chose d’enfantin, marqué pourtant par l’âge (trente-cinq ans). Malade depuis sa jeunesse, plusieurs fois greffé du rein, il doit encore subir dialyse et opération. Il m’explique qu’il a la foi : elle rayonne sur son visage et je lui demande comment il l’a reçue.

Il me témoigne qu’à l’âge de dix ans, il a été très gravement malade et a sombré dans un coma très profond. Il a alors vu cette lumière dont parlent ceux qui ont vécu ce genre d’expérience ; une main se tendait vers lui mais il ne l’a pas prise. Quand il est revenu à lui, il avait la foi, mais plus la mémoire (il était resté longtemps dans le coma) : il ne reconnaissait plus ses parents et a dû réapprendre tout ce qu’il avait appris à l’école ; mais la foi, elle, était là.

Depuis, il va régulièrement se ressourcer chez les cisterciens et est accompagné par l’un des moines qu’il apprécie beaucoup. Il semble avoir une grande proximité avec le Christ qui, dit-il, n’aime pas me voir souffrir.

Son père, qui n’était pas très croyant, s’est converti grâce à lui, et maintenant il est très fervent.

Cette maladie l’oblige à se faire à nouveau opérer et lui a fait perdre son travail. Et pourtant, il reste simple, souriant, visiblement heureux en dépit de sa maladie. Son sourire a conquis tout le monde.

14:00 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans TÉMOIGNAGES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La foi (4)


podcast

Dernière leçon sur la " FOI ".

Bonne écoute et excellent début de semaine à Tous !

Votre Frère, Bruno.

08:10 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

“Barrez la voie à la crainte et à la routine”

Tu passes par une étape critique: une certaine crainte diffuse; des difficultés pour adapter ton plan de vie; un travail accablant: les vingt-quatre heures de la journée ne te suffisent pas pour accomplir toutes tes obligations... — As-tu essayé de suivre le conseil de l'Apôtre: "que tout se fasse dans l'harmonie et avec ordre"? Autrement dit, en la présence de Dieu, avec Lui, par Lui et seulement pour Lui. (Sillon, 512)

Et tu sembles me dire: comment vais-je parvenir à toujours œuvrer dans cet esprit qui m'amènera à terminer mon travail professionnel avec perfection ? La réponse ne vient pas de moi, mais de saint Paul: Soyez des hommes, soyez forts. Que tout se passe chez vous dans la charité. Faites tout par amour et librement; barrez la voie à la crainte et à la routine : servez Dieu notre Père.

Il me plaît de répéter — car j'en ai fait bien souvent l'expérience — ces quelques vers très expressifs malgré leur médiocre valeur : toute ma vie est d'amour/et si en amour je suis éprouvé/c'est la vertu de ma souffrance/car il n'est pas de meilleur amant/que celui qui a beaucoup souffert. Consacre-toi par Amour à tes devoirs professionnels; j'insiste, mène tout à bien par Amour et tu verras les merveilles dont ton travail est la source — précisément parce que tu aimes, y compris s'il t'arrive de goûter l'amertume de l'incompréhension, de l'injustice, de l'ingratitude et même de l'échec humain. Fruits savoureux, semence d'éternité!

Il arrive cependant que certains — ils sont bons, bonasses plutôt — assurent en paroles qu'ils aspirent à répandre le noble idéal de notre foi, mais qu'ils se contentent, dans la pratique, d'une vie professionnelle légère, négligée: on dirait des têtes de linotte. Si nous rencontrons de ces chrétiens de façade, nous devrons les aider, avec affection et en toute clarté, et recourir aussi, si besoin est, au remède évangélique de la correction fraternelle: Même dans le cas où quelqu'un serait pris en faute, vous les spirituels, rétablissez-le en esprit de douceur, te surveillant toi-même, car tu pourrais bien toi aussi être tenté. Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi du Christ. (Amis de Dieu, nos 68-69) 
        http://www.opusdei.fr/art.php?p=21094

08:08 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SAINT JOSÉMARIA. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

13/01/2008

Les jeunes réfugiés ont eux aussi droit à un avenir, déclare Benoît XVI.

Le pape demande de les accueillir, et aux réfugiés de respecter la loi

ROME, Dimanche 13 janvier 2008 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a insisté ce dimanche sur l'importance d'accueillir les jeunes immigrés, en particulier ceux qui sont le plus « à risque » : les filles et les enfants.

Le pape a demandé aux réfugiés, quant à eux, de respecter la loi et de rejeter la violence.

Dans son allocution après la prière de l'Angélus, Benoît XVI a rappelé que l'on célèbre aujourd'hui la Journée mondiale des migrants et des réfugiés « qui, cette année, place les jeunes migrants au centre de l'attention ».

« Les filles et les mineurs sont particulièrement à risque, a-t-il souligné. Certains enfants et adolescents sont nés et ont grandi dans des ‘camps de réfugiés' : eux aussi ont droit à un avenir ! »

Le pape a encouragé ceux qui s'engagent en faveur des migrants et de leurs familles et qui les aident notamment à s'intégrer dans le milieu du travail et de l'école.

« J'invite les communautés ecclésiales à accueillir avec sympathie les jeunes et les plus petits avec leurs parents, en cherchant à comprendre leur histoire et à favoriser leur insertion », a exhorté le pape.

Benoît XVI a conclu en s'adressant aux réfugiés : « Chers jeunes migrants ! Engagez-vous à construire avec ceux de votre âge, une société plus juste et plus fraternelle, en accomplissant vos devoirs, en respectant les lois et en ne vous laissant jamais emporter par la violence. Je vous confie tous à Marie, Mère de l'humanité tout entière ».

Le 18 octobre dernier, le pape a publié un message à l'occasion de la Journée mondiale des migrants et des réfugiés, intitulé précisément : « Les jeunes migrants ».

Gisèle Plantec.

22:20 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA PENSÉE RELATIVISTE.

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L’homme moderne, on le sait, exalte la liberté pour elle-même, comprise comme autonomie absolue et comme constitutive de la dignité de l’homme. Sur ce dernier point, il hérite en fait d’un des apports les plus significatifs de la pensée chrétienne qui regarde effectivement la liberté comme le noyau de la dignité de l’homme en tant qu’homme, et non plus en tant que citoyen ou que puissant de ce monde, rompant en cela avec l’Antiquité classique. Il s’agit ici de la « liberté de », de la faculté d’auto-détermination, de l’exercice de l’autonomie sans laquelle la dignité de la personne resterait un vain mot.

Mais en tenant pour première, au sens d’absolue, la liberté, alors qu’elle est plutôt le centre dynamique de la volonté, l’homme moderne fait de la liberté à la fois le fondement, l’objet et la fin d’elle-même. D’où la réduction de la liberté aux impulsions de la soif de pouvoir, de la sensualité, du sentiment, d’où son caractère velléitaire. D’où également l’élimination de la transcendance comme fondement de la référence à la norme objective, surtout en morale. Or, malheureusement, le refus de la reconnaissance d’une transcendance laisse l’homme démuni face à l’arbitraire de son semblable ou du pouvoir politique ou économique.

Par ailleurs, en absolutisant la liberté de choix de l’individu, la pensée moderne cherche à multiplier à l’infini les possibilités de choix éthiques, comme l’on ferait d’un bien de consommation. La recherche de la liberté de choix découplée de la recherche de la vérité a alors besoin du relativisme et permet à chacun de vivre tranquillement au rythme de sa subjectivité. Mais la conséquence de ce refus de la norme objective est aussi la disparition du choix lui-même. Il faut alors constater le caractère vain de la liberté, du libre-arbitre qui reste ainsi « suspendu ». Ou pire, constater que l’exaltation de la liberté-autonomie pour elle-même a engendré les pires totalitarismes : « L’homme qui n’accepte pas d’être relativement libre sera absolument esclave ». Au contraire, « seule la puissance des limites fait que l’esprit se cabre, s’enflamme, s’élève au-dessus de lui-même » .

Ballottée, sans point d’ancrage transcendant sur le plan de la pensée, la liberté s’est ainsi réfugiée vers le nihilisme, ou aujourd’hui, vers un relativisme qui se veut « soft » mais qui se révèle parfois aussi « hard », aussi violent que peut l’être le nihilisme. L’homme post-moderne conçoit toujours la liberté comme un envol, mais ce serait maintenant une évasion en douceur vers le Nirvana de son choix, dans l’absence de souffrance et de contrainte, au besoin au moyen de l’évasion du corps. L’évocation de la vérité est alors incongrue, voire dangereuse car porteuse de conflits. L’expression de certaines options, notamment dans le domaine de la morale dite « privée », peut provoquer le passage à la phase violente, alors même que cette pensée « soft » prône la « tolérance », entendue comme consécration du relativisme, présenté comme une condition nécessaire de la démocratie, elle-même conçue comme la forme idéale de gouvernement pour la concorde sociale. Elle aspire au pluralisme d’opinion (lequel, d’ailleurs, est consacré dans certains systèmes juridiques comme un principe fondamental, alors même qu’il porterait sur des valeurs éthiques essentielles). Elle voit dans la référence à la vérité ou à une norme objective extrinsèque une menace pour la liberté : il est par exemple frappant de voir que la controverse est parfois plus franche et approfondie dans une collégialité lorsque l’enjeu porte sur une décision de portée purement technique que sur des sujets de société qui mettent en cause des valeurs morales. Il peut arriver dans ce dernier cas de voir certains se soustraire à la discussion et préférer passer rapidement au vote. C’est sans doute parce qu’ils sont convaincus que ce type de sujets relèvent de la sensibilité de chacun et n’est donc pas susceptible de progresser par une discussion rationnelle. Dans cette optique, la controverse s’apparenterait à une intolérance. La sauvegarde de la liberté résiderait dans le refus du dialogue.

La pensée relativiste exalte en même temps la « tolérance » conçue comme une protection contre l’arbitraire du « dogmatisme ». En effet l’homme contemporain, après avoir exalté la raison pour elle-même, en est arrivé à ne plus croire à la capacité de celle-ci d’appréhender la vérité. Le même processus de dévalorisation se reproduit d’ailleurs chaque fois qu’une faculté de l’homme est exaltée pour elle-même et dissociée de l’harmonie avec les autres facultés qui composent la nature humaine, comme le montre la dévalorisation actuelle de la sexualité. La seule mention du terme « vérité » est donc taxée parfois d’intolérance dangereuse. La liberté devrait alors être protégée contre la vérité, contre la prétention à la vérité. Le salut serait dans le pluralisme d’opinion, entendu comme relativisme.

Dans cette optique relativiste, la consécration de la liberté de conscience est vue en principe d’un oeil bienveillant ; pourtant, il est évident que la régulation juridique de la société nécessite de trancher, et pas seulement de « concilier », comme on préfère dire aujourd’hui, entre les valeurs auxquelles les consciences se déclarent attachées. Or le pluralisme auquel la pensée libérale est si attachée est battu en brèche par l’existence sur certains sujets de jugements de valeur obligatoires, en forme de « pensée unique », qui sont reçus sans réticence par ceux-là mêmes qui se défendent de vouloir une morale universelle. Cet attachement proclamé au pluralisme est-il sincère ?

Par ailleurs, cette pensée « soft » n’est pas exempte de toute implication revendicatrice : par exemple, là où un juriste ne consacrerait tout au plus que des tolérances, voire des libertés, les tenants de cette conception « soft », par le détour des droits de l’homme, revendiquent parfois violemment la consécration juridique de droits-créances. Ce qui au départ était présenté sous la forme d’une demande de respect pour des formes particulières de la liberté individuelle, au nom du respect de la vie privée, se transforme en exigence de consécration juridique et devient une véritable valeur sociale proposée à tous, comme on le voit dans les sociétés occidentales à propos du statut de la famille. Et une certaine forme de mondialisation contribue à propager ces évolutions avec valeur de modèles impératifs ; elle se traduit par une normalisation de ce qui, au départ, ne se présentait que comme une forme de « tolérance », au sens de respect. Là encore, il faut bien constater qu’il s’agit d’une aporie.

C’en est encore une, lorsqu’au nom de la tolérance, on exige que l’expression de certaines convictions soit reléguée dans la sphère privée et qu’on leur refuse tout droit de cité dans la sphère sociale, comme c’est le cas pour certains signes ou comportements religieux ou pour l’objection de conscience. Sur ce dernier point, certaines législations récentes cantonnent le bénéfice de l’objection dans l’exercice de la profession à l’individu considéré isolément, par exemple au médecin, et le refuse à cette même personne si elle est responsable d’un service ou d’une équipe. L’idée sous-jacente est sans doute que cette objection contraindrait à son tour les membres de l’équipe qui ne la partagent pas : mais au nom de quoi la conscience des uns serait mieux protégée que celle des autres ? Ce n’est malheureusement pas la tolérance telle qu’elle est comprise dans la pensée moderne et « post-moderne » qui permet de résoudre ce type de problème. Il faut bien alors constater que l’invocation de la tolérance finit dans certains cas par brider l’expression de certaines convictions. Or la liberté de conviction n’est rien sans la liberté d’expression. On se heurte ici à la « face sombre » de la tolérance libérale et aux limites du pluralisme appliqué aux valeurs fondamentales d’une société.

En effet, comme l’explique Charles Taylor, on trouve dans la société libérale « une conception qui accorde une certaine valeur à l’auto-accomplissement, et qui accepte de reconnaître que celui-ci peut échouer pour des raisons qui sont internes à l’agent, mais qui pose également qu’aucune directive valide ne peut, par principe, être imposée par l’autorité sociale, en raison de la diversité humaine et de l’originalité de chacun ».

Peut-on alors oser soutenir aujourd’hui qu’une norme morale objective, susceptible d’encadrer l’usage de la liberté, doit être consacrée dans les systèmes juridiques et sociaux, surtout si elle a trait au comportement privé ? Voici posée la question de la validité universelle, donc de la véracité, de cette norme. Ce qui renvoie à l’inéluctable question de la vérité sur l’homme, que les sociétés modernes auraient pourtant souhaité éluder comme le type même de question insoluble par la raison et qu’elles voudraient résoudre par un appel à la « conscience collective », à l’opinion publique, telle que préparée par les médias, c’est-à-dire en définitive, par ceux qui les maîtrisent.

Caractère vain, illusoire de la norme, de la raison, de la vérité... La libération authentique est-elle encore possible ou bien est-elle vaine également ?

Et pourtant, l’aspiration à la libération est inscrite au fond du cœur de l’homme. C’est une affaire de vérité. Il est grand temps de lever les ambiguïtés. Puisque la conception libérale individualiste de la liberté souffre de telles contradictions internes, il n’est pas étonnant qu’elle se révèle si peu féconde dans la pratique et si peu épanouissante pour la personne. Il convient donc d’élargir la perspective en acceptant d’inscrire cette liberté dans la recherche de la vérité sur l’homme et sa liberté.

Bruno LEROY.

21:15 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

« Venez derrière moi »

Le baptême du Seigneur que nous fêtions hier concluait le temps liturgique de Noël où nous étions invités à accueillir le Sauveur et sa présence sanctifiante au cœur de nos vies. Le mystère de le Nativité est celui de l’entrée de Dieu dans notre histoire. Depuis maintenant un peu plus de deux mille ans, le temps a acquis un sens nouveau. Il est devenu un éternel aujourd’hui de salut. Voilà le mystère que l’Eglise nous invite à approfondir dans la période liturgique du temps ordinaire : comprendre que chaque jour nous pouvons accueillir le salut de Dieu en nous mettant en route à sa suite en réponse à son appel.

Dans l’évangile de ce jour, la Bonne nouvelle de Dieu que nous avons contemplée dans l’enfant nouveau-né de la crèche nous est annoncée explicitement. Jésus lui-même proclame : « Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». En Lui, l’Envoyé du Père, le Verbe fait chair, le Royaume de Dieu s’est fait « proche » de chacun. La promesse faite par Dieu à Israël s’est enfin accomplie. Dieu a bien envoyé son Messie pour nous sauver et instaurer son règne de justice, de paix et de joie en nous rachetant de notre péché et en nous restaurant dans la filiation divine.
Cette annonce de Jésus résonne comme un appel ! Un appel à la foi ; un appel à la conversion : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». C’est peut-être d’ailleurs en ce sens que nous pouvons comprendre l’appel des premiers disciples.

Ce jour-là, lorsqu’il passe, sur les bords du lac de Galilée, c’est bien une invitation à se convertir, à se tourner vers lui que Jésus adresse à Simon et à André : « Venez derrière moi, je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ».
« Venez derrière moi » : l’invitation à tout quitter pour mettre ses pas dans les pas de Jésus est claire. « Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes » : les disciples ont-ils bien compris ce que Jésus leur signifiait par ces mots ? Nous n’en savons rien. Mais ce qui est sûr c’est qu’en nous livrant ces paroles de Jésus, Marc veut mettre en relief l’acte de foi auquel elles ont invité Simon et André.
Remarquons que les futurs disciples ne discutent pas. Ils ne s’interrogent même pas sur leurs compétences ou la raison de leur choix par le Seigneur ; ni même sur les conséquences du geste qu’ils vont poser. « Aussitôt, laissant là leur filets », nous dit l’évangéliste, « ils le suivirent ».

Quant à Jacques et Jean, saint Marc, souligne le regard posé sur eux par Jésus. Jésus les voit dans leur barque, tout comme il avait vu Simon et André en train de jeter leurs filets. Jésus les voit dans leur quotidien et c’est de là qu’il choisit de les appeler. Un simple regard, une simple invitation à se mettre en route derrière lui. L’appel de Jésus nous rejoint simplement dans l’ordinaire de notre vie : un regard, une parole qui sollicitent notre liberté pour quitter la pesanteur de notre quotidien et tourner notre cœur vers Dieu dans la légereté de la grâce qui nous a saisis.

« Seigneur Jésus-Christ, que le mystère de ton Incarnation déploie en nous tous ses fruits de salut et de conversion durant ce temps ordinaire qui s’ouvre devant nous. Tu viens à notre rencontre et tu nous appelles à ta suite. Que notre réponse de foi unifie toute notre existence. Alors l’« ordinaire » de nos vies prendra les couleurs de ton extraordinaire divin ! »

Frère Elie.

19:19 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans BRIBES THÉOLOGIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

La foi (3)


podcast

Suite de notre étude sur la " FOI ".

Mirifique Dimanche à Tous !

Votre Frère, Bruno.

Ps : Si vous désirez réécouter tous les enregistrements. Il vous suffit de cliquer sur la rubrique : " spiritualité ", à gauche de ce Blog.

18:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LA FOI.

1 )
podcast

2 )
podcast

Voici une étude concernant la " FOI " composée de quatre leçons.

Avez-vous la Foi ?

Qu'est-ce que la Foi ?

A quoi sert la Foi ?

De multiples questions auxquelles nous tentons de répondre modestement.

Voici donc les deux premières leçons pour vous aider à mieux discerner et à vous positionner dans la société actuelle.

Bonne écoute à Tous !

Votre Frère, Bruno.

18:31 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SPIRITUALITÉ | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

LÉO FERRÉ VOUS PRÉSENTE SES VOEUX.

voir la carte de Léo

18:25 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans ARTISTES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne, poesie |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

Citoyenneté et handicap.

Les personnes souffrant d’un handicap sont des citoyens à part entière. La Charte sociale européenne affirme que « toute personne handicapée a droit à l'autonomie, à l'intégration sociale et à la participation à la vie de la communauté ».

L’autonomie des personnes handicapées passe d’abord et avant tout par la mise à disposition d’infrastructures de base permettant un accès universel à des droits aussi fondamentaux que le logement, le transport, l’accès aux nouvelles technologies et l’accès aux édifices publics et privés. Sans de tels aménagements, qui sont les conditions d’une autonomie minimale, les personnes souffrant d’un handicap risquent de se trouver socialement exclues.

Comme pour les personnes non-handicapées, le moyen privilégié d’insertion sociale des personnes handicapées est le travail. C’est pourquoi il est nécessaire, en plus de la mise en place des aménagements permettant une autonomie minimale, que les autorités à tous les niveaux mettent en œuvre les moyens adéquats afin de lutter contre les discriminations à l’embauche, dont les personnes handicapées sont souvent victimes, et afin d’inciter les employeurs à embaucher des personnes handicapées.

Mais l’intégration sociale des personnes handicapées ne passe pas seulement par une autonomie de base et par le travail. Elle dépend également de l’accès à toute une gamme de services et d’activités qui, dans une société démocratique, permettent une citoyenneté pleine et entière : accès à l’expression publique, à la culture, aux loisirs, au sport, au tourisme, etc. Les personnes souffrant de tous types de déficience, physiques et mentales, ont droit de participer pleinement à la vie collective et d'y jouer un rôle actif, sans discrimination.

Les politiques ayant pour but de faire des personnes handicapées des citoyens à part entière sont de deux ordres : les autorités à tous les niveaux doivent, d’une part, lutter contre les discriminations dont elles sont victimes et, d’autre part, mettre en place des initiatives proactives afin de favoriser leur intégration. Ces politiques visent par là à réduire les inégalités de fait, ce que sont les handicaps, et ainsi à favoriser la cohésion sociale.

Les organisations non-gouvernementales (ONG) et les organisations internationales gouvernementales (OIG) jouent également un rôle important. Parmi ces dernières, le Conseil de l’Europe œuvre en faveur des droits des personnes handicapées, notamment au moyen de la Charte sociale européenne. Celle-ci stipule (article 15), suite à sa révision de 1996, que, « en vue de garantir aux personnes handicapées, quel que soit leur âge, la nature et l'origine de leur handicap, l'exercice effectif du droit à l'autonomie, à l'intégration sociale et à la participation à la vie de la communauté », les pays signataires s’engagent :

1. à prendre les mesures nécessaires pour fournir aux personnes handicapées une orientation, une éducation et une formation professionnelle dans le cadre du droit commun chaque fois que possible ou, si tel n'est pas le cas, par le biais d'institutions spécialisées publiques ou privées ;
2. à favoriser leur accès à l'emploi par toute mesure susceptible d'encourager les employeurs à embaucher et à maintenir en activité des personnes handicapées dans le milieu ordinaire de travail et à adapter les conditions de travail aux besoins de ces personnes ou, en cas d'impossibilité en raison du handicap, par l'aménagement ou la création d'emplois protégés en fonction du degré d'incapacité. Ces mesures peuvent justifier, le cas échéant, le recours à des services spécialisés de placement et d'accompagnement ;
3. à favoriser leur pleine intégration et participation à la vie sociale, notamment par des mesures, y compris des aides techniques, visant à surmonter des obstacles à la communication et à la mobilité et à leur permettre d'accéder aux transports, au logement, aux activités culturelles et aux loisirs.

Notons enfin qu’un comité des Nations Unies, présidé par M. Don MacKay, Représentant permanent de la Nouvelle-Zélande aux Nations Unies, est actuellement chargé de rédiger la toute première convention sur la promotion des droits des personnes handicapées.

Liens utiles :
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Dossier du Conseil de l’Europe sur le handicap
http://www.coe.int/T/F/Com/Dossiers/Themes/handicap/default.asp

Charte sociale européenne (version révisée de 1996) :
http://conventions.coe.int/Treaty/fr/Treaties/Html/163.htm

Forum européen des personnes handicapées :
http://www.edf-feph.org/

Organisation mondiale des personnes handicapées :
http://www.dpi.org/index.htm

Site du Programme global des Nations Unies sur les handicaps (en anglais seulement) :
http://www.un.org/esa/socdev/enable/

18:24 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans SOCIÉTÉ ET POLITIQUE. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |