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21/07/2009

GUY GILBERT DE L'AMOUR PLEIN LA GUEULE.

DE L'AMOUR PLEIN LA GUEULE.pdf

17:50 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

14/07/2009

QUAND DEUX PERSONNALITÉS SE RENCONTRENT.

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La personnalité est cet élément original, unique, échappant à tout calcul, et qui nous distingue, chacun, de tous les autres. Les limites de notre personnalité s'éloignent sans cesse, aussi ne pouvons-nous la saisir. Une petite Île qui émerge au milieu de la mer peut être le sommet d'une grande montagne. La personnalité est à l'image de cette Île; nous ne savons rien des profondeurs où elle s'étend, c'est pourquoi nous ne pouvons pas juger de ce que nous valons. Il nous semble d'abord que nous pouvons le faire, et puis nous réalisons que Dieu seul, notre créateur, nous comprend.

La personnalité est le propre de l'homme spirituel, comme l'individualité est le propre de l'homme naturel. Pour définir notre Seigneur, on ne peut parler d'individualité, d'indépendance, mais seulement en termes de personnalité : "Moi et le Père, nous sommes un." La personnalité ne s'épanouit qu'en communion intime avec une autre personnalité. Lorsque l'amour ou l'Esprit de Dieu saisit un homme, il est transformé et il ne se préoccupe plus de son individualité. Le Seigneur n'a jamais pris en considération l'individualité de l'homme, son individualisme égoïste. C'était la personne qu'il avait en vue : "Qu'ils soient un comme nous sommes un." Si vous abandonnez à Dieu votre droit sur vous-même, la vraie nature de votre personnalité répond aussitôt à la voix de Dieu. Jésus-Christ affranchit la personnalité et l'individualité est transfigurée. Ce qui la transfigure, c'est l'amour et la communion personnelle avec Jésus. L'amour est la fusion de deux personnalités.

Bruno LEROY.

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10:21 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

11/07/2009

SOIS DANS L'ESPÉRANCE !

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Vivre en se demandant sans arrêt : « Qu'est-ce que les autres pensent de moi ? » peut très souvent devenir épuisant.
Cette question n'hante pas seulement les personnes qui se sentent mal dans leur peau, elle hante également les personnes qui semblent avoir du succès dans leur vie sociale.
Quantité d'hommes et de femmes sont emprisonnés par l'opinion que les autres peuvent avoir sur eux.
Le regard des autres les privent de leur liberté.
Quand j'étais à l’école primaire, j'avais un copain qui croyait qu'il fallait « posséder » pour être estimé des autres.
A chaque fois que je lui parlais des jeux de notre âge (à l’époque, c’était le début des consoles de jeux), il répondait immanquablement : « J'ai déjà ! ».
Un jour, je suis allé chez lui, et je lui ai fait remarquer qu'il avait la même télé toute pourrie que j'avais chez moi.
A cela, il a répondu que ses parents allait bientôt la changer.
 Bref, il fallait toujours qu’il ait plus que les autres, et il croyait être quelqu’un si ses copains pouvaient lui envier des choses !

Dans ce monde, la considération des autres se mérite ; et quoique la Bible te dise que Dieu t'aime sans condition préalable, tu peux être tenté d'essayer de gagner cet Amour.
 C'est une chose de vouloir plaire à Dieu, c'en est une autre de chercher à gagner son Amour.
 Si tu es obsédé par l'opinion que les autres ont de toi, il est probable que, de la même façon que tu essaies de gagner la considération des autres, tu essaies de gagner celle de Dieu.
 Sache une chose : tu n'as pas mérité l'Amour que Dieu a pour toi, et tu ne le mériteras pas.
Quand tu comprends cela, tu te décharges d'un lourd fardeau.
Dieu t'aime d'un amour éternel, et tu ne pourras pas l'en empêcher.
Il ne faut pas confondre la cause et l'effet : Dieu t'aime et pour cette raison, il t'invite à le suivre.
 Croire qu'il t'aimera parce que tu le suis est un raisonnement à l'envers. Dieu t’aime d’un amour éternel.

Question :

Qu'as tu fais parfois pour gagner la considération des autres ? As-tu essayé de faire la même chose avec Dieu ?

Prière :

Remercie Dieu pour son Amour et demande Lui de t'aider à aimer de la même façon, sans attendre quoi que ce soit en retour.
Puisse ta Foi est puissante au point de transporter des montagnes. Et ne crains rien, Dieu donne en fonction de nos charismes. Il ne saurait t'accorder une tâche que tu ne saurais porter avec légèreté et Amour.
Il ne te donnera guère de fardeaux trop lourds à porter, à supporter.
Sois dans l'Espérance !
Bruno LEROY.

10:47 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUES. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

10/07/2009

NOTRE VIE EST UN MIROIR.

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Le caractère le plus frappant d'un véritable chrétien, c'est cette ouverture, cette franchise absolue à l'égard de Dieu, qui font de sa vie un miroir, où d'autres peuvent discerner Dieu. L'Esprit qui est en nous nous transforme, et notre regard devient un reflet. On reconnaît aisément celui qui a contemplé Dieu; on sent qu'il est l'image de son Seigneur. Méfiez-vous de tout ce qui peut ternir votre miroir intérieur : c'est généralement quelque chose qui paraît bon, mais de cette bonté qui n'est pas la meilleure.

Pour vous comme pour moi, le secret du bonheur, c'est ce regard central, toujours tourné vers Dieu. Que tout le reste s'efface devant cette unique préoccupation : travail, vêtement, nourriture, tout au monde. La poussée de tout ce qui nous harcèle tend sans cesse à étouffer notre élan vers Dieu. Il nous faut lutter pour maintenir sur tous les points nos positions spirituelles. Que tout le reste s'arrange comme il pourra, que les gens disent tout ce qu'ils voudront, ce qui importe, c'est que rien n'obscurcisse en nous la Vie cachée avec le Christ en Dieu. Ne vous laissez jamais bousculer hors de cette communion, souvent si ondoyante, et qui ne devrait jamais l'être. La tâche peut-être la plus ardue pour un chrétien, c'est de refléter comme un miroir la gloire du Seigneur.

Bruno LEROY.

10:01 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

JE NE SUIS PAS DIFFÉRENT DES AUTRES.

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Je ne suis pas autrement qu'un autre. La crise économique me touche de plein fouet, comme vous. Dans ma vie déjà bien entamée, je n'ai jamais cherché la valeur argent en priorité. Je pense être né révolté contre toutes formes d'injustices et ce, d'où qu'elles viennent. Je fais souvent figure de grande gueule. Non par mépris des gens mais, au contraire pour les sensibiliser sur des problématiques sérieuses. Que voulez-vous, je suis ainsi fait depuis ma tendre enfance. En général, je n'aime pas ce que les autres convoitent. La télé me fait souvent chier au plus haut degré pour sa médiocrité. Et les conversations ayant traits au pognon, au foot, aux chiens écrasés ou autres sujets basiques. Tout cela me fait gerber !
 
 
J'aime la musique quand la harpe du vent joue dans les feuilles des arbres. J'aime le soleil lorsqu'il se couche sur la plaine endormie. Mais, prioritairement, mes combats vont dans le sens de la Dignité Humaine.
J'ai consacré toute mon existence à me battre aux côtés des opprimés. J'espère que ce n'est pas encore la conclusion. Quoique que d'autres combattants prendront la relève.
Bien-sûr, tout cela est loin d'être un roman à l'eau de rose. Combien d'amis ( es ) sont partis fatigués par mes discours subversifs. Combien de membres de ma famille ont-ils résistés à mes valeurs différentes.
Tout cela sent la poussière de la solitude. Évidemment, lorsque vos convictions n'entrent pas dans la pensée commune, vous avez l'impression d'être seul à penser. Surtout, en cette période de la pensée unique. D'ailleurs est-ce vraiment un passage sur le visage sociétal ? Autant que ma mémoire se souvient, les Hommes ont toujours pensés en fonction des normes existantes. Souvenez-vous combien de patrons refusaient d'embaucher des jeunes à cheveux longs, il y a seulement quelques années. Et ces derniers se suicidaient à la pelle. Tout le monde se taisait. J'avais encore l'impression d'être un saumon au milieu des anguilles.
Je remontais le courant de la pensée formatée, pour gueuler contre l'inhumanité.
 
 
Pourquoi, j'écris tout cela ? Non pour vous parler de moi mais de vous. Je sais que certains se sentent rejetés, voire exclus à cause de leur vision de la vie.
Et bien, il ne faut pas plier au vent mauvais. Il faut se redresser pour exprimer physiquement et spirituellement notre cohérence d'appréhension des événements. Je ne dis pas que nous sommes seuls sur cette terre à détenir la vérité. Loin s'en faut. Mais, nous détenons une parcelle de vérité qu'il nous faut exploiter comme dans la parabole des Talents. Peu importe le jugement des autres ou leur regard moqueur, amusés par notre différence.
 
Nous devons assumer notre identité en Christ. Nous devons sans honte dire nos préférences et nos répulsions. Nous ne sommes pas des moutons bêlants entretenant une culture de victimisation. La consommation et le consumérisme ne concernent que les personnes qui sont vides intérieurement. La nature ayant horreur du vide, ces individus comblent leurs carences comme ils peuvent. L'écrivain Bernanos disait que la société met tout en place pour détruire l'homme intérieur. Il disait même que cela était de l'ordre d'une conspiration Universelle. Mon Dieu, qu'il avait raison et il a toujours raison, d'ailleurs !
Je sais vous pensez qu'il est difficile de s'affirmer dans ce monde de loques. Vous avez tort de partir perdants d'avance. Le monde sera sauvé par la Beauté que nous lui révélerons.
Cette limpidité éclatante tissée dans le fil doré de la prière. Cet espace intérieur où règnent la Liberté et l'Amour. Dont nous n'avons recours que de façon exceptionnelle.
Nous devons libérer autrui par notre propre liberté. Le prosélytisme est au contraire une atteinte à cette liberté de conscience. Combien de temps allons-nous encore gémir sur nos contemporains ?
Le pardon est une force de résilience qui nous fait avancer. Pendant que d'autres stagnent dans leurs marasmes psychologiques. J'avais un professeur de Théologie qui répétait sans cesse : partagez vos connaissances avec les autres. Nous n'avons pas le droit de garder un précieux trésor pour nous. Il avait raison le bougre. Il parlait vrai. Combien d'entre-nous ont des relations authentiques entre eux ?
Toutes ces ombres, nous devons en faire des pépites de tendresse, de pardon, d'Amour.
Il n'est pas d'absence de Lumière dans le Royaume de Dieu. Soyons ces lumières qui illuminent d'un simple sourire les entrailles de la terre. Soyons dans la confiance permanente, comme une révolution évangélique en cette période obscure. Soyons porteurs de cette Espérance qui transperce les murailles de l'indifférence. Nous, Chrétiens ( es ) sont dans le monde sans être de ce monde. Ne l'oublions pas. Alors, ce que peuvent penser les intolérants persuadés que la Foi est une aliénation ; je m'en moque comme de ma première larme.
Je parle de larmes volontairement car, souvent ces personnes égoïstes transportent en leurs cœurs des ruisseaux de désespoirs. Souvent bien cachés d'ailleurs dans un activisme destructeur. Je me fous de leurs belles bagnoles et de leurs maisons aux senteurs de musées. Ils sont éteints de l'intérieur aux tréfonds de leur être. Non, je ne critique pas les non-croyants. J'estime la profondeur d'un individu qui vit de façon prosaïque. Le mot poésie de la vie, le ferait presque mourir de rire.
 
Alors, face à ces prophètes de malheurs qui bien souvent sont aux manettes de nos gouvernements. Montrons-nous tels que nous sommes. L'Espérance chevillée au corps. Grâce à un plus grand que nous qui donne cette force extraordinaire de tout affronter.
 
Puissent les jeunes, les paumés, les personnes âgées voir dans nos yeux une lueur d'espoir. L'Amour est à réinventer. Réinventons-nous dans l'Amour. Et, dans ce souffle qui vous anime, vous pourrez dire aussi que vous n'êtes pas autrement qu'un autre. Vous avez simplement la pleine assurance de vous savoir aimé. Partageons aux confins des Nations cet Amour qui nous brûle tant et dont nous devons faire exploser la lave bouillante au sein de notre Humanité. Le battement du cœur de nos contemporains en serait transformé, j'en suis certain.
 
Bruno LEROY.

09:53 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

09/07/2009

ÊTRE LIBRE.

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Rencontrer l’autre (surtout lorsque la rencontre a lieu dans des circonstances douloureuses), c’est d’abord savoir manifester le regard bienveillant du Père, son regard de miséricorde (notre misère touche le cœur de Dieu).

Être libre, c’est apprendre à accueillir notre vie (réelle et bien concrète) comme un don, et non comme un dû. Dans toute existence, il y a des blessures. Notre foi au Christ ne nous fait pas faire l’économie de ces blessures, ni même des épreuves. Notre foi au Christ mort et ressuscité nous permet de croire que notre capacité à aimer, même si elle est blessée, peut nous permettre d’entrer en relation avec Dieu, avec les autres.

Être libre, ce n’est pas être libertin, faire tout ce que je veux, comme je veux, quand je veux … La liberté que le Christ nous propose est en ce sens très différente de la « liberté » que propose la société de consommation (tu as le droit de consommer comme tu veux ; c’est cela être libre : pouvoir disposer des choses, des plaisirs, des loisirs à ta guise , disposer aussi de ton corps …). Ma véritable liberté, c’est de pouvoir servir en me donnant.

Être libre, c’est accepter les médiations. Mes choix doivent être accompagnés par l’Église : accompagnement spirituel, le prêtre de ma paroisse, les autres chrétiens … J’ai à accueillir l’Église dans sa diversité et aussi dans ses imperfections. Mais me passer de l’Église, c’est vouloir me passer « du Corps du Christ » …
Être libre, c’est accepter de demander pardon : à son conjoint, à ses proches … et à Dieu. Il faut ici distinguer le sentiment de la décision (je peux ne pas sentir en moi la joie de vouloir pardonner, et décider pourtant de pardonner). Place importante du sacrement de la Réconciliation car il nous restaure dans notre vocation d’enfants de Dieu et dans notre mission (parents, prêtre …).

Être libre, c’est accepter de vivre la « spiritualité des petits pas » (quel est le petit pas dont je serai capable aujourd’hui pour mieux répondre à l’appel de Dieu ?). Je ne peux pas forcément tout vivre à la fois. Ce n’est pas une question de paresse ! Car je dois être à la fois exigeant et lucide ! Je dois parfois oser des choix courageux. Mais je dois aussi accepter d’avancer dans la patience et l’accueil de mes faiblesses ou de mes limites (« donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour »). Il s’agit d’accueillir le temps comme une grâce, un « partenaire ». Car Dieu porte sur nous ce regard bienveillant qui sait patienter ! Je dois donc apprendre à patienter avec moi-même, et avec les autres !

Être libre, c’est enfin accepter de combattre. Car l’exercice de notre liberté nous associe au mystère de la mort et de la résurrection du Christ. Il s’agit de mourir pour vivre !
Devenir toujours plus serviteurs nous demande une longue ascèse, un abandon qui n’est jamais acquis une fois pour toute ! Ce combat, je ne le choisis pas. Car les combats que je choisis moi-même ne sont souvent pas ceux que le Seigneur m’invite à porter ou à vivre (et il n’est pas forcément nécessaire d’aller à l’autre bout du monde pour vivre de manière authentique ce combat). Ce combat est souvent d’abord intérieur, mais il se vit aussi dans des gestes bien concrets : accueillir et essayer d’aimer un collègue de travail qui nous insupporte, accueillir pour des parents un enfant qui est handicapé, accueillir ma solitude, essayer d’être acteur de communion, de réconciliation …
Ainsi, la grâce de Dieu (la souveraineté de Dieu, la liberté qu’il manifeste dans son dessein d’amour) ne s’oppose pas à notre liberté, à l’obéissance de l’homme.
Dieu veut faire de nous des hommes libres. Il nous propose de répondre à son appel.
A la suite du Christ, être libre, c’est donc accueillir le projet du Père pour chacun en devenant serviteur de nos frères, quel que soient nos histoires …

Être libre, c’est être capable d’aimer, et de susciter la liberté de ceux qui nous entourent. Notre liberté est authentifiée par notre capacité à aimer.
Être libre, c’est vouloir donner sa vie, non par contrainte, mais par Amour.
Bruno LEROY.

 

09:04 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

07/07/2009

CHAQUE JOUR S'ÉMERVEILLER.

 
JOURNAL CHRETIEN
http://www.journalchretien.net/spip.php?article15
LE BONHEUR EST EN DIEU
/ BRUNO LEROY /

Intervenant-éducatif auprès de Jeunes et de Familles en difficultés.

Diplômé de Théologie Pratique et Politique.

Directeur du Service Éducatif et Action Sociale.

Nous émerveiller chaque jour, tel un enfant de l’Amour donné par Christ.

On ne désire pas quelque chose sans en avoir un avant-goût, on accueille difficilement l’avenir si on n’a pas trouvé un peu de grâce du présent, la gratuité d’une présence. Il suffit parfois du sourire d’un enfant, de la saveur d’un fruit, de la couleur du ciel, de la tendresse d’une étreinte pour que la domination n’apparaisse plus un destin inéluctable, le Bonheur devient possible. La dynamique du refus jaillit où l’homme n’est plus un loup pour l’homme, où les rapports gratuits apparaissent malgré et à travers les rapports d’utilité et d’intérêts. Ces éclairs qui lézardent le ciel de plomb nous font voir, dans la fugacité d’une présence comblante, la discrétion d’une tendresse inattendue, que la vie peut être changée en la prenant autrement : comme un don gratuit qui a la saveur d’une nouveauté.

Face à tout système fondé sur l’avoir, resplendit un désir d’être autre avec les autres. L’événement arrive comme une surprise, déchirant la grisaille d’une quotidienneté trop prévisible et dévoile, tout à coup, la grâce de visages hier inconnus ou absents. Comment se fait-il que ces visages soient ceux des mêmes hommes et femmes que nous rencontrons dans le métro ou au boulot ?

Moments fugitifs où les choses de la vie et les êtres se transfigurent, où les lois se transgressent, où le paraître laisse l’éclat d’une beauté imprévue, car la beauté est toujours donnée de surcroît.

Cette fête d’Amour et de Foi, dit que la Vie ne se réduit pas à ce qu’on en voit, que ce qui compte le plus ne se comptabilise pas, ce qui vaut le plus est sans prix, cela ne s’achète ni se vend. Elle est subversive dans une économie de profit, elle consume au lieu de consommer, elle pousse à perdre, à sacrifier ses réserves plutôt que les capitaliser. Elle est prodigalité joyeuse et enfantine, son excès et sa démesure subvertissent les normes habituelles de la société et de la raison raisonnante.

N’est-ce point là, une attitude de Vie libératrice ou qui mène vers une libération de la conscience, lorsque l’existence est vue sous l’angle de la gratuité, de l’émerveillement et de la découverte quotidienne, tel le regard de l’enfant qui découvre les mystères fascinants de la beauté des choses et des événements ? La souffrance se trouve ainsi assimilée et relativisée, transfigurée.

Mais, vivre réellement dans une dimension libératrice de Foi, n’est-ce point se ressourcer aux racines festives de la société, même si la lourdeur des contraintes sociétales assombrit le paysage ?

Il est dans l’âme de tout artiste de retrouver cet esprit d’enfance tant prôné par Baudelaire, sans toutefois sombrer dans l’infantilisme, mais trouver des raisons de s’émerveiller d’exister pour enrichir son intériorité. Cependant, cette façon de se positionner face à la Vie ne devrait pas être le seul fait des artistes mais de tout individu qui est en droit de trouver une respiration, une libération, un épanouissement personnels.

Notre Amour de Christ favorise cette recherche de l’intériorité humaine. C’est une mirifique utopie qui donne sens à l’existence. Ne devons-nous point devenir les véritables acteurs de notre destin et non des personnages passifs qui se victimisent en laissant toujours le choix aux autres de notre bonheur ou de notre malheur sur terre ? La libération ne viendra de la prière intense et non de forces extérieures.

Nous devons faire saisir à nos enfants que la Communion avec Dieu-Amour est la certitude d’un Bonheur qu’il nous faut conquérir au fil des jours. Certes, l’utopie comporte sa part d’illusions mais, elle se trouve confrontée à la réalité que la Foi nous fait voir autrement.

Nous devons regarder la Vie autrement pour la Vivre autrement !

Puisse-t-il en être ainsi pour vous afin que vous puissiez atteindre les aspects lumineux que nous offre la terre-mère. Puisse-t-il en être de même pour nos enfants et tout être dans lequel germe une Parole de feu, celle de Dieu.

Bruno LEROY.

 


13:13 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

03/07/2009

FAUX CROYANTS CANCERS DE NOS ÉGLISES.

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A ceux et celles qui pensent détenir la Vérité ultime.
Bruno LEROY.

Les bigots n’aiment pas Dieu. Ils Le veulent à leur service, par lâcheté. Ne serions-nous point dans une ère nouvelle de bigoterie par la pensée unique ?

Il vit dans la plus sotte des lâchetés, sous des airs de prudence. Il se peut, dans des moments d’inspiration, qu’il demande au ciel de détruire par le feu la malice des hommes, mais il n’aura pas la sainte ambition de les sauver tous. Il y a une vertu Humaine qui leur est inconnue parmi beaucoup d’autres : la vaillance.

Le bigot ne connaît ni l’ambition ni la vue d’ensemble. Il est myope pour les choses de l’esprit. Le bigot manquera toujours d’originalité. Un plagiaire, un peintre débutant ignorant des techniques et de la création. Il essayera peut-être de peindre, dans la solitude et à grands traits, mais ne pénétrera ni ses mobiles ni sa force vivifiante. Bigots sont donc ceux qui se contentent de vivre, par les formes, une vie intérieure qu’ils ne connaissent pas. Le bigot est un sentimental à l’intelligence bornée.

Tels sont ces individus : beaucoup de signes de croix, beaucoup de médailles, des images saintes dans tous les livres. De leur profession ils ne s’embarrassent guère. Pas plus que de se faire des amis. On ne peut pas s’approcher d’eux dans l’espoir d’un peu de chaleur, car ils ont le coeur froid ; dans la conversation, il nous faut prendre garde, parce que nous les scandalisons. Parlez-leur de dévotion, de procession, mais non de leur vie intérieure : ils l’ignorent.

Ils connaissent les offices et l’heure des messes sur le bout des ongles, mais non l’apostolat personnel : ils n’y comprennent rien !

Ils se débrouillent aisément dans le petit monde qui entoure les églises, mais ils ne savent pas se conduirent dans la vie. Et c’est eux qu’on voit le plus souvent, eux qui passent pour être les bons, eux qui se vantent d’être les meilleurs et qui font partout figure de chrétiens.

Or ce n’est pas la vie de ces gens-là qui peut démontrer que Christ est Vivant, car voici comment sont les bigots : ouvrier, mauvais camarade ; employé, mauvais collègue ; étudiant, mauvais condisciple.

Leurs façons rebutent et leur physionomie fait peine à voir. Ils manquent d’assurance et ne savent même pas aimer ce qui est humain. On ne saurait nier que cette vie doit leur paraître bien gênante, factice et douceâtre comme elle est.

Mélange de saint en apparence et de lâche. Fleurs de serre, ils connaissent la tiède lumière des temples, mais ignorent la clarté du soleil qui dispense la Vie.

Bigot, celui qui attend tout de Dieu, et ne fait pas le moindre effort pour accomplir ce qui lui incombe. Et cela, c’est tenter Dieu !

La pensée unique dans laquelle nous vivons au quotidien, n’aurait-elle pas fait naître de ces individus informes, incapables de ripostes ; des bigots et bigotes des temps modernes même s’ils ne croient pas en Dieu. Le fond et le comportement demeurent semblables. Serions-nous dans l’ère de la bigoterie institutionnalisée ?

Malheureusement, je répondrai par l’affirmatif.

Bruno LEROY.

11:05 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

30/06/2009

L'AMOUR ET L'ESPRIT-SAINT AU QUOTIDIEN.

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L'Amour est cette sève qui nous vient de l'Esprit-Saint. Il est là pour nous rappeler l'importance de Son action dans nos vies si misérables, sans dimension spirituelle. Les charismes de l'Esprit sont essentiellement de mettre notre confiance en Dieu et, en Lui seul. Le manque de confiance génère l'angoisse, la peur, l'indifférence et l'insoupçonnable individualisme consistant à se penser indispensable. L'Esprit est ce Souffle qui nous mène sur les chemins divers de l'imprévu. Tant que notre mystique reste basée sur l'Amour Universel, nos craintes n'ont aucune prises sur les pauvres hères que nous sommes. Souffle qui donne une respiration nouvelle à notre Existence. L'Esprit, nul ne sait où Il va et pourtant, notre devoir de chrétiens ( nes ) est de Le suivre dans ses moindres pas.

Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles. Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d'avancer contre vents et marées.Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins. Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière.

Prier, c'est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C'est Lui dire, je t'Aime, comme un amant qui comble nos jours. L'Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers le Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l'argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s'unir. Oh ! Esprit-Saint, c'est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j'aime puissamment.

Oui, c'est une Vie dans l'Esprit, celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Puisse l'Esprit nous donner cette éternelle saveur de nous savoir aimés de toutes éternités. Mon Dieu, grâce à Ta présence d'Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d'Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement.
Bruno LEROY.

16:56 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans CHRONIQUE DE BRUNO LEROY. | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |

25/06/2009

LE SOLEIL DE LAURA.

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Je suis une petite fille souffrant d'IMC depuis ma naissance survenue le 31.05.1999 à la maternité d'AMIENS, mon cerveau ayant manqué d'oxygène lors de l'accouchement par césarienne. J'ai été prise en charge dans un service pour grand prématuré, car je ne pesais que 1850 grammes.

   J'ai repris des forces et à mes 2 mois, les médecins ont dit à mes parents que je serai handicapée à cause d'une lésion cérébrale. Je me suis mise à voyager dans les VOSGES espérant bénéficier de cures thermales et d'autres centres bénéfiques pour ma santé et pouvoir améliorer ma condition physique.

    Prise en charge par la CDES, j'intègre à la rentrée 2005 l'IME les beaux marais de BEUVRY(62) où je suis entourée par une charmante équipe éducative qui sont aux petits soins avec moi.

    En 2007, mes parents me font rencontrer des thérapeutes américains de PHILADELPHIE, lesquels pratiquent une méthode de surstimulation des sens, appelée le patterning. On les a rencontrés lors d'une conférence dans le NORD de la FRANCE 

     Je suis handicapée motrice et cérébrale à 80 %, cependant je présente un réel potentiel, je comprends ce que l'on me dit et je suis consciente que je dois faire des progrès pour récupérer mon autonomie. Je fais beaucoup d'efforts, car je veux que mes parents soient fiers de moi.  

     Mes parents ont découvert récemment que deux autres programmes seraient essentiels pour que je puisse un jour espérer récupérer des fonctions motrices. Ce sont des thérapies onéreuses pratiquées à BARCELONE en ESPAGNE (la MYOTENOFASCIOTOMIE) et à MIAMI aux ÉTATS-UNIS (le BIOFEEDBACK).

     Prenez le temps de découvrir ce sujet dans ma rubrique "thérapie",

      alors à tout de suite, 

Association Le Soleil de Laura

12:23 Écrit par BRUNO LEROY ÉDUCATEUR-ÉCRIVAIN dans LES BLOGS AMIS. | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christianisme, foi, spiritualite-de-la-liberation, spiritualite, action-sociale-chretienne |  Imprimer | |  del.icio.us | | Digg! Digg | |  Facebook | | | Pin it! |